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    Dernier de la Super League, le club accumule 10 blessés

    Les Dragons Catalans avouent traverser une "année noire"

    Mardi 18.5.2010. 17:45h

    La Super Leagueanglaise ne réussit pas aux Dragons Catalans, battus sur leur terrain par Hull FC, samedi, sur le score de 28-14. Cette semaine, le staff du club avoue avoir à gérer une « infirmerie au complet » suite à cette rencontre, qui provoque la « plus grande crise de blessures » de l’histoire des Dracs, débutée en 2006. Déjà amputés de Clint Greenshields, Chris Walker, Sébastien Martins, Cyrille Gossard, Casey McGuire et Adam Mogg, le plus grand club de rugby à XIII du Pays Catalan a pour nouveaux blessés Dimitri Pelo, Tony Gigot, Dane Carlaw et Dallas Johnson, tous atteints d’une fracture au nez. Dans cette pénible des séries, Gregory Mounis, KO samedi suite à une fracture à l’avant-bras, s’apprête à être hospitalisé. Après le match brutal de ce week-end, les Dragons Catalans affronteront, encore à domicile, les Salford Reds, ce samedi, mais l’hécatombe finit par réduire la place du sport pour une simple occupation du terrain, car il est désormais "difficile" de "trouver 17 joueurs disponibles" , selon l’aveu de l’entraîneur, Kevin Welter. Ce dernier, qui déplore 10 joueurs à l’infirmerie, lance « C’est vraiment une année noire », mais cette situation « n’excuse pas » la dernière place des Catalans au classement.

    Hull FC / Dragons Catalans, 15 mai 2010 © RMD Agency.


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  • CHIANG MAI, Thaïlande (Reuters) - La présence de centaines de manifestants enthousiastes vendredi à la gare de Chiang Mai où arrivaient des "chemises rouges" expulsés de Bangkok ne laisse guère de place au doute: la contestation est loin d'être terminée en Thaïlande.

    Cette grande ville rurale du Nord, à 14 heures de train de la capitale, est un bastion du mouvement qui s'est achevé - provisoirement ? - dans le sang et les flammes à Bangkok.

    C'est là qu'est né voilà 60 ans l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, dont se réclament les "chemises rouges" et que ses adversaires accusent d'avoir financé la lutte et bloqué les tentatives de règlement négocié.

    Le gouvernement affirme que l'ex-Premier ministre, déposé par un coup d'Etat en septembre 2006, a tiré les ficelles de la contestation et le soupçonne d'avoir fait passer en contrebande armes et combattants à partir du Cambodge voisin.

    Dans la capitale, le calme a été rétabli mais au prix d'une cinquantaine de morts et de plus de 400 blessés en six jours d'affrontements, de vendredi à mercredi. Depuis le début de la crise politique, en avril, le bilan humain est d'au moins 82 morts et 1.800 blessés.

    Jamais dans son histoire récente la Thaïlande n'avait été confrontée à une telle explosion de violences.

    Aujourd'hui, les "chemises rouges", qui réclament la démission du Premier ministre, Abhisit Vejjajiva, et la tenue d'élections anticipées, semblent ramenés au pas, leurs dirigeants matés et leur réputation en lambeaux.

    Mais le déploiement militaire qui a fini par les déloger de Bangkok donne au mouvement, qui tire essentiellement sa légitimité des zones rurales et des classes pauvres du pays, de solides raisons de reprendre la lutte.

    "NOUS N'ABANDONNERONS JAMAIS"

    "Beaucoup d'entre nous ont été tués, mais nous ne sommes pas battus", hurle un manifestant dans un mégaphone à la gare de Chiang Mai, s'attirant aussitôt l'approbation sonore de la foule. "Nous n'avons pas perdu, nous engagerons un nouveau combat", reprend-il de plus belle tandis que les partisans scandent le mot "combat".

    Dans la gare, des familles réunies s'embrassent. La musique coule à flots, des bannières s'agitent. Des affiches brandies dénoncent Abhisit "l'assassin !".

    Plus loin, des manifestants affirment qu'Abhisit et l'armée ont remporté une bataille, mais pas la guerre. "Nous n'abandonnerons jamais, jamais, jamais", insiste Dow, 36 ans, qui ne donne que son surnom par crainte de représailles.

    "Quelqu'un va devoir payer pour ce qui s'est passé. De nouveaux dirigeants émergeront bientôt et nous recommencerons", ajoute-t-elle.

    La crise thaïlandaise a révélé au grand jour les divisions de la société, ses inégalités entre la scintillante Bangkok et le monde rural.

    D'après les données de la Banque mondiale, sur 67 millions de Thaïlandais, les 20% les plus riches détiennent 55% de la richesse nationale, les 20% les plus pauvres n'en ont que 4%.

    Pour Abhisit, qui s'est engagé vendredi à mettre en oeuvre un plan de réconciliation, la marge de manoeuvre est étroite: ses partisans toléreront mal toute concession aux "chemises rouges" qu'ils assimilent à des émeutiers.

    Sources : par Martin Petty   et Henri-Pierre André pour le service français


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  •  BANGKOK (AP) — Le centre de Bangkok s'est embrasé mercredi après la chute du camp retranché des "Chemises rouges" sous l'assaut de l'armée. Alors que plusieurs chefs du mouvement antigouvernemental s'étaient rendus pour éviter une explosion de violence, des manifestants ont incendié la bourse, des banques et d'autres bâtiments. Toute la capitale est soumise à un couvre-feu de 20h à 6h.

    Au moins cinq personnes -quatre militants et un journaliste photographe italien.

    Au moins cinq personnes -quatre militants et un journaliste photographe italien- ont été tuées, et une soixantaine d'autres ont été blessées. On dénombre au moins 44 morts, des civils pour la plupart, depuis le début des affrontements entre soldats et militants jeudi dernier.

    Les Chemises rouges étaient retranchés depuis six semaines dans une zone d'environ 3 kilomètres carrés protégée par des barricades de pneus et de bâtons de bambou, dans le quartier commercial huppé de Rajprasong où hôtels et centres commerciaux chics sont fermés. Les autorités estimaient le nombre des manifestants à 10.000 au début et environ 3.000 ces derniers jours, dont des femmes et des enfants.

    La tentative de l'armée de les assiéger a enflammé d'autres quartiers proches. Les soldats ont tiré à balles réelles sans réussir à faire cesser les affrontements. L'armée a finalement pris le camp d'assaut mercredi à l'aube.

    Des véhicules blindés ont écrasé les barricades tandis que des centaines de soldats armés de fusils d'assaut convergeaient vers la zone occupée, déclenchant des fusillades avec les manifestants, qui ont lancé des grenades et incendié des pneus. Plusieurs journalistes étrangers ont été blessés.

    Sept des chefs des Chemises rouges ont préféré se rendre pour éviter un bain de sang. "Mes frères et mes soeurs (...) rentrez chez vous s'il vous plaît", a lancé l'un d'eux, Nattawut Saikua, au moment de son arrestation.

    En milieu d'après-midi, l'armée a annoncé qu'elle avait repris le contrôle de la zone occupée et que les opérations lancées neuf heures plus tôt étaient terminées.

    Mais la violence s'est propagée dans tout le centre de la ville. Des émeutiers ont incendié la bourse et plusieurs banques ainsi que le siège de la compagnie d'électricité régionale et un complexe de cinémas qui s'est effondré. Ils ont aussi mis le feu à l'un des plus grands centres commerciaux de Thaïlande, le Central World, tout proche du camp, qui a été pillé. Le gouverneur de la capitale, cité par les médias locaux, a déclaré qu'il ne pouvait pas déployer les pompiers tant qu'ils risquaient d'être attaqués.

    Les opposants s'en également pris à la chaîne de télévision locale qu'ils accusent d'avoir dénigré leur action. Des groupes ont attaqué les bureaux de Channel 3 TV, incendiant des voitures sur le parking et crevant des conduites d'eau avant de forcer l'entrée. La chaîne a cessé d'émettre. Des hélicoptères ont évacué les responsables de la chaîne de l'immeuble en feu tandis que le petit personnel s'enfuyait à pied.

    Le Premier ministre Abhisit Vejjajiva a décrété un couvre-feu total dans toute la capitale de 20h à 6h (15h à 1h à Paris; 13H à 21H GMT). Le gouvernement a déclaré que les opérations militaires continueraient toute la nuit de mercredi à jeudi.

    Des violences ont également éclaté dans le nord-est rural de la Thaïlande. Beaucoup des Chemises rouges viennent des campagnes pauvres et se sentent négligés par Bangkok. Ils accusent le gouvernement d'être arrivé au pouvoir en manipulant les tribunaux, avec le soutien de la puissante armée, celle-là même qui a renversé leur champion, le Premier ministre Thaksin Shinawatra, en 2006. Ils exigent des élections législatives anticipées.

    Les médias locaux ont fait état de l'incendie de bureaux officiels dans la ville d'Udon Thani, où le gouverneur a demandé l'intervention de l'armée, et de la mise à sac de l'hôtel de ville de Khon Kaen. La télévision a diffusé des images de soldats attaqués par la foule et forcés de reculer à Ubon Ratchathani.

    Les manifestations qui paralysent largement Bangkok depuis le début du mouvement le 12 mars ont porté un coup sévère à l'économie et au tourisme en Thaïlande, longtemps considérée comme l'un des pays les plus stables de l'Asie du Sud-Est. AP


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    Quand la République s'agenouille devant la bêtise...

    Nicole est conductrice de bus.

    Il y a quinze jours, elle a ordonné à un gamin de douze ans de changer de place. Celui-ci a protesté et elle a fini par le traiter de petit con. 
    Nicole était en dessous de la vérité. Il ne s’agissait pas seulement d’un petit con et d’un menteur mais aussi d’un dangereux pervers capable d’enregistrer la scène avec son téléphone portable. En revenant à la maison, cette graine de danger public a montré le film à ses parents qui, au lieu de botter le cul de leur progéniture, se sont précipités à la gendarmerie pour déposer plainte. 
    On comprend que le gamin soit un petit con et un pervers. Elevé (sic) par de tels imbéciles, n’importe quel gosse ne peut se sentir que le Roi du monde et se comporter effectivement comme tel. Jusque là, tout cela n’est pas si grave et, finalement, reste assez banal. Des imbéciles ont fabriqué un petit con. Classique. 
    Là ou je suis davantage préoccupé pour mon pays, c’est lorsque j’apprends que Monsieur le Procureur de la République, au lieu de classer sans suite la plainte des imbéciles comme il en a la possibilité1, poursuit Nicole. Ce faisant, il donne raison aux imbéciles et surtout au petit con. 
    Donc, ce Procureur est une andouille. Comme s’il n’avait rien d’autre à foutre, il veut que Nicole fasse l’objet d’un rappel à la loi devant un tribunal. Nicole est humiliée. Mais pas seulement Nicole. Moi aussi, je le suis. C’est notre société toute entière qui devrait l’être. Un Proc’ à plat ventre devant un gamin de douze ans. Un Proc’ dont la mission est de représenter justement la société. M. Le
    Procureur de la République. ..

    1. Merci à K.T, avocat de son état, qui me l’a confirmé. S’il avait classé sans suite, ces derniers n’auraient plus eu que la possibilité de se constituer en partie civile dans un délai de trois mois afin de forcer une instruction.
    Retrouvez les billets d'Antidote sur son blog

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  • Le16/05/2010

    Après l'avoir annoncé, les autorités thaïlandaises ont finalement décidé dimanche de ne pas imposer de couvre-feu dans les quartiers de Bangkok où se sont déroulés des affrontements sanglants entre l'armée et les opposants anti-gouvernementaux des "Chemises rouges", qui ont fait au moins 30 morts depuis jeudi. Elles ont en revanche rejeté un nouvel appel des opposants à ouvrir des négociations.

    Ces derniers se sont en effet à nouveau dit prêts à discuter "immédiatement" sous les auspices de l'ONU si l'armée mettait fin à ses activités. L'un des leaders, Nattawut Saikua, a exigé du gouvernement qu'il "ordonne d'abord un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes". A ce moment-là, a-t-il ajouté, les "Chemises rouges" retireront leurs forces.

    "L'urgence, c'est que des gens ne meurent plus. Les revendications politiques pourront attendre", a dit M. Nattawut. Rejetant une quelconque médiation onusienne, le porte-parole gouvernemental Panitan Wattanayagorn a exigé de tous les groupes armés qui menacent les forces de l'ordre de "cesser leurs actions immédiatement". Selon lui, l'armée n'a pas à suspendre ses opérations car elle "n'utilise pas ses armes pour combattre des civils" et ne vise que les "terroristes" se trouvant au milieu des manifestants.

    Un porte-parole militaire, le colonel Sansern Kaewkamnerd, a de son côté annoncé que les autorités autorisaient la Croix-Rouge et d'autres organisations à "inviter ou persuader les gens, surtout les femmes, les enfants et les personnes âgées, à quitter la zone" de protestation, environ 3 km2 dans le quartier commerçant de Rajprasong. Quelques centaines de femmes et d'enfants ont été vus dimanche se réfugier dans un grand temple du quartier.

    Dimanche, une colonne de fumée noire s'élevait dans la capitale après que des manifestants eurent bouté le feu à des pneus servant de barricade. Un poste de contrôle routier de la police a également été incendié.

    Dans son allocution télévisée hebdomadaire, le Premier ministre Abhisit Vejjaajiva a estimé que la réponse militaire était appropriée pour mettre fin aux troubles, soulignant que "le meilleur moyen de prévenir des pertes est de mettre fin à la contestation", laquelle "crée des conditions propices à la survenance de la violence". Il a précisé avoir ordonné le report d'une semaine de la rentrée scolaire, prévue normalement lundi.

    La situation était relativement calme dimanche à Bangkok, après les affrontements de la veille entre l'armée et les opposants, au troisième jour de violences après le début d'une opération miliaire pour tenter de boucler la zone occupée par les "Chemises rouges", privée d'eau et d'électricité. Selon le colonel Sansern Kaewkamnerd, le nombre de manifestants retranchés dans le camp a diminué de moitié, passant de 10.000 à 5.000 environ.

    Les explosions et combats de rue ont également fait plus de 230 blessés depuis jeudi, portant le bilan du bras de fer à au moins 59 morts -tous des civils- et plus de 1.600 blessés depuis le début des manifestations le 12 mars pour exiger la démission du Premier ministre, la dissolution du Parlement et la tenue d'élections anticipées.

    Les "Chemises rouges", originaires pour la plupart des campagnes pauvres du nord du pays, accusent le gouvernement de coalition de ne représenter que l'élite fortunée de la capitale et d'avoir pris le pouvoir avec l'appui du système judiciaire et de la puissante armée du pays, celle-là même qui a déposé leur champion, l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, en 2006.

    Un règlement de la crise avait paru possible la semaine dernière lorsque le Premier ministre Abhisit avait proposé la tenue d'élections en novembre, un an avant l'échéance normale, mais les Chemises rouges demandaient plus et les négociations ont échoué.  Source BANGKOK (AP)


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