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    Martin Hirsch ne décolère pas. Jeudi, des députés UMP ont déposé un amendement au budget 2011 visant à "réduire à un niveau symbolique" sa rémunération de président de l’Agence de service civique. Pour l’ancien Haut commissaire aux Solidarités actives, pas de doute : il paye la sortie de son livre Pour en finir avec les conflits d’intérêts, dans lequel il cite nommément plusieurs élus de la majorité, dont Jean-François Copé, Bernard Debré et Louis Giscard d'Estaing.

    Ecoutez Martin Hirsch :

     

    "C’est de la rétorsion, de la vengeance, de la protection personnelle. C’est destiné à faire taire tout le monde. C’est frontal", a répliqué Martin Hirsch vendredi sur Europe 1. "C’est dire : "Martin Hirsch n’a pas le droit de dire que les parlementaires touchent en même temps de l’argent d’entreprise via leur cabinet d’avocat ou via du conseil. Et donc pour le punir d’avoir dire cela tout haut, on va lui couper les vivres, ont va lui virer son salaire". Le message qui passe c’est : "attention, quand vous posez cette question-là, le parlement peut se muer en conseil de discipline".

    Et l'ancien président d'Emmaüs de s'expliquer sur sa rémunération. "J’ai un salaire de haut fonctionnaire. J’ai toujours été clair en disant je fait partie du conseil d’Etat, pour lequel j’ai le droit à une rémunération. Je n’en bouge pas et je n’accepte aucune augmentation. Ce n’est pas parce que je n’ai pas un rapport malsain à l’argent qu’il faut que chacun essaye de transposer sur moi les rapports incestueux qu’ils peuvent avoir avec l’argent."                                         


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  •  Le Sénat américain demeure démocrate malgré la perte de six sièges

    WASHINGTON — Les démocrates du président Barack Obama ont réussi de justesse à maintenir leur majorité au Sénat américain, mardi, lors des élections de mi-mandat, tout en perdant six sièges. Toutefois, mercredi soir, deux États n'avaient pas terminé le décompte des votes soit l'Alaska et Washington.

    Les démocrates détiendront au moins 52 des 100 sièges au Sénat. Un gain de dix sièges aurait été nécessaire au républicains pour ravir aux démocrates le contrôle de la Chambre haute. Harry Reid, le leader démocrate de la majorité au Sénat, a finalement sauvé son siège au Nevada.

    Des États clés comme le Colorado, le Nevada, la Virginie-Occidentale et la Californie restent aux mains des démocrates. Le candidat démocrate Joe Manchin, qui s'était opposé à certaines politiques du président Obama, a remporté une élection serrée après avoir fait une campagne très à droite pour battre son adversaire républicain en Virginie-Occidentale.

    Les républicains ont quand même fait des gains importants, entre autres, dans l'Illinois, l'ancien fief de M. Obama.

    Puisque les républicains contrôleront la Chambre des représentants, le président américain devra compter sur sa mince majorité au Sénat pour faire approuver ses lois et ses nominations. Il sera également plus difficile de rassembler les 60 voix nécessaires pour neutraliser l'obstruction des sénateurs républicains et pouvoir voter les lois.

    Le leader républicain au Sénat, Mitch McConnell a déclaré pour sa part que les voteurs avaient envoyé un message clair et fort à l'actuel président.

    Sa tâche ne sera pas facile non plus puisque plusieurs de ses partisans sont alliés au Tea Party, une coalition d'extrême droite.

    Dans le Delaware, la républicaine Christine O'Donnell, qui s'était prononcée contre la masturbation à la télévision, a perdu au profit du démocrate Chris Coons.

    Deux vétérans sénateurs démocrates n'ont pas réussi à se faire réélire lors de ces élections de mi-mandat. Il s'agit de Russell Feingold du Wisconsin et Blanche Lincoln de l'Arkansas.

    En Alaska, le recomptage des votes des candidats non déclarés commencera le 10 novembre et devrait être terminé la semaine suivante.

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  •  Petite victoire du Barça contre Copenhague (2-0)

     

    Le Barça s'est imposé sans briller ce mercredi soir au Camp Nou contre Copenhague. Lionel Messi est le double buteur de la soirée.

    Le Barça s'est imposé dans la douleur face à la modeste mais solide équipe de Copenhague. Pourtant, le match commençait très bien pour les Barcelonais, qui appuyaient sur l'accélérateur dès le coup d'envoi. David Villa, à la 4ème minute, envoyait déjà un ballon sur la transversale de Wiland. Maxwell, à la dixième minute, alertait lui-aussi le portier danois d'un bon tir du droit.

    Golazo de Messi

    C'est finalement Lionel Messi, à la 19ème minute, qui ouvrait logiquement le score pour les locaux. A l'entrée de la surface, l'Argentin contrôlait le ballon et prenait sa chance face au but. Son tir était en plein dans la lucarne, magistralement placée. Le Barça menait 1-0 et le match était lancé.

    On pensait alors que les Blaugrana allaient dérouler. Mais les Catalans se faisaient rattraper par leur mal du moment : le manque d'efficacité devant le but. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé : le Barça, par l'intermédiaire de Villa et Messi, s'est fait annulé deux buts pour hors-jeu. Les hommes de Pep Guardiola rentraient aux vestiaires avec ce minime score à leur avantage.

    Le Barça sort du match

    Le discours et la tactique mise en place à la pause n'ont pas vraiment amené des résultats probants. Alors que face à Valence le Barça s'était réveillé en seconde période, les joueurs se sont cette fois-ci endormis pendant les 45 dernières minutes. Un manque de connexion entre les lignes qui offrait des possibilités aux Danois. Jamais abattus, les visiteurs auraient pu revenir dans le match à plusieurs reprises, comme le prouve un tir sur la transversale de N'Doye à la 66ème minute.

    Messi dans les arrêts de jeu

    Guardiola réagissait en faisant monter Xavi et Pedro à la place de Maxwell et Villa à vingt minutes du terme. La physionomie de la rencontre ne changea presque pas, excepté dans les dernières minutes où les Barcelonais cherchaient à définitivement tuer le match. Après un tir sur le poteau d'Alves, c'est Lionel Messi, dans le temps additionnel, qui doublait la mise. Au terme d'une action confuse dans la surface, lors de laquelle Messi et Abidal n'arrivaient pas à marquer, l'Argentin finissait par récupérer le cuir et l'envoyer dans la cage de Wiland (2-0).

    Le Camp Nou s'est vidé d'un coup, avant même le coup de sifflet final. Il n'y a pas eu un grand spectacle ce mercredi soir à Barcelone. Les joueurs ont même laissé un goût d'inachevé. Les trois points sont quand même là et le Barça est premier de son groupe. Prochain rendez-vous samedi après-midi contre Saragosse en Liga (18h00).

    > La fiche technique du match


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    Dilma Rousseff élue première femme présidente du Brésil

    S.V.

      Dilma Rousseff, le 31 octobre 2010 à Porto Alegre. 

    Dilma Rousseff, le 31 octobre 2010 à Porto Alegre. (© AFP Jefferson Bernardes) 

    A peine les premiers bulletins de l’élection présidentielle brésilienne étaient-ils ouverts hier, que le résultat apparaissait déjà nettement à 23 heures : Dilma Rousseff, la dauphine du président sortant Lula, obtenait 53,16% des voix alors que 73 % des suffrages avaient été dépouillés. José Serra, son adversaire, n’obtiendrait que 46,84 % des voix.

    L’annonce a été faite très vite par le Tribunal électoral supérieur. Mais dès la fin de soirée, les sondages de sortie des urnes donnaient largement la candidate gagnante, en la créditant de 58% des voix contre 42% à son adversaire social-démocrate José Serra. Si les premiers chiffres se confirment, l’ex-bras droit de Luiz Inacio Lula da Silva deviendra la première femme présidente du géant latino-américain.

    La candidate du Parti des travailleurs était arrivée en tête lors du premier tour, le 3 octobre, avec 47% des suffrages.
    Mais le très bon score de la candidate écologiste Marina Silva, 20 %, avait créé la surprise : se revendiquant comme la digne héritière du «lulisme» de la première époque, cette ex-femme de ménage, défenseure de l’Amazonie, avait séduit les classes moyennes, sensibles à la cause environnementale.

    Ancienne chef de cabinet de Lula, portée par l’incroyable popularité du président (80% à l’issue de deux mandats), Dilma Rousseff a vécu une campagne moins simple que prévu. Cette ancienne guérillera du temps de la dictature militaire n’avait jamais brigué une élection auparavant. En face d’elle, José Serra a mis en avant une vraie carrière politique comme parlementaire, ministre, maire de São Paulo, puis gouverneur de l’Etat éponyme. Mais l’un comme l’autre ont mené une campagne sans éclat. Même si Dilma Rousseff s’appuyait sur le bilan positif de Lula.


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