• CENTRE DU MONDE Perpignan. Le «centre du monde» a bougé

    Perpignan. Le «centre du monde» a bougé
    Perpignan. Le «centre du monde» a bougé
    Perpignan. Le «centre du monde» a bougé

    La SNCF et la Renfe ont participé hier au déplacement du centre du monde de Salvador Dali autrement dit la gare de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Thierry Mariani, secrétaire d'état français aux transports a inauguré la toute nouvelle gare hier matin en compagnie de son homologue espagnol dans un contexte de fort engouement outre-Pyrénées pour ce nouveau tronçon de 44,5 kilomètres entre le musée Figueras de Dali et son centre du monde. « C'est la première ligne européenne TGV transfrontalière.

    C'est le pur produit du Grenelle de l'environnement. Maintenant, nous allons développer l'axe ferroviaire Barcelone-Gènes qui va devenir une de nos priorités » a indiqué le secrétaire d'état français.

    Cet engagement doit permettre d'accélérer la construction du sillon manquant entre Montpellier et Perpignan alors que le contournement de Nîmes-Montpellier va rentrer en chantier. Le nouveau centre du monde, en plein cœur de Montpellier (Hérault) va permettre le développement d'un important quartier commercial et d'affaires.


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  • DECES.PO Décès d'Henri Dufour, maire de Saint-Féliu d'Avall

    Vendredi 28.1.2011. 23:15h Maire de la ville de Saint-Feliu d'Avall, située dans le périmètre de la Communauté d'Agglomération Perpignan-Méditerranée, Henri Dufour, est décédé ce vendredi à l'âge de 65 ans suite à des difficultés de santé. Élu premier magistrat en 2001 et 2008, il avait été reconduit à la vice-présidence de l'Agglomération il y a seulement deux semaines.

    Ce vendredi est décédé des suites d'une longue maladie le maire de Saint-Feliu d'Avall, Henri Dufour, à l'âge de 75 ans. Apparenté socialiste, cet élu discret avait été reconduit le 14 janvier dans sa fonction de vice-président de la Communauté d'Agglomération Perpignan-Méditerranée, dont il occupait la 23ème vice-présidence. Ce lundi 24 janvier, il y avait reçu une délégation consacrée à la filière économique du commerce et de l'artisanat pour le secteur Nord de la plaine du Roussillon ainsi qu'une attribution en matière de zones côtières. Elu maire de Saint-Féliu-d'Avall pour la première fois en 2001, reconduit en 2008, M. Dufour devait accomplir son deuxième mandat jusqu'en 2014. Ses obsèques, prévues ce lundi à 9h30, bouleversent sensiblement les rendez-vous de la campagne du Parti Socialiste pour les élections cantonales dans les Pyrénées-Orientales. Parmi d'autres candidats, le maire PS de Canohès, Jean-Louis Chambon, qui postule sur le quartier Saint-Jacques de Perpignan, a déprogrammé sa matinée de visite, prévue sur les lieux ce lundi à 9h30 en présence du président de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, et d'Hermeline Malherbe, présidente du Conseil Général des Pyrénées-Orientales. La matinée de campagne prévue a été "reportée à une date ultérieure", selon un communiqué du Parti Socialiste catalan.

    Henri Dufour, maire de Saint-Féliu d'Avall © Mairie de Saint-Féliu d'Avall

    Henri Dufour, maire de Saint-Féliu d'Avall © Mairie de Saint-Féliu d'Avall

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  • Egypte: au moins 20 morts, couvre-feu décrété,
    l'armée en renfort

    LE CAIRE — Au moins vingt personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées vendredi en Egypte lors d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre alors que le président Hosni Moubarak a fait appel à l'armée et décrété le couvre-feu dans trois grandes villes du pays.

    Le président de l'Assemblée du peuple, Fathi Srour, a déclaré qu'une "importante annonce" serait faite sous peu, a indiqué vers 23H30 (21H30 GMT) la télévision égyptienne.

    Au quatrième jour du mouvement de protestation le plus important depuis l'arrivée au pouvoir de M. Moubarak en 1981, les signes d'inquiétude se multipliaient à l'étranger, les Etats-Unis réclamant à leur allié de réfréner ses forces de l'ordre et d'engager des réformes politiques "immédiates".

    M. Moubarak, dont des centaines de milliers de manifestants ont réclamé le départ vendredi à travers tout le pays, a demandé à l'armée, épine dorsale de son régime, de faire respecter la sécurité avec la police qui a semblé débordée par la mobilisation populaire sans précédent.

    Les 20 morts de vendredi portent à 27 le nombre de personnes tuées depuis mardi dans tout le pays.

    Le couvre-feu a été décrété au Caire, à Alexandrie (nord) et à Suez (est) entre 18H00 (16H00 GMT) à 07H00 (05H00 GMT), et ce jusqu'à nouvel ordre.

    En soirée, des soldats lançaient des signes de victoire à des milliers de manifestants ayant bravé le couvre-feu dans la capitale et des policiers serraient la main de manifestants, selon un journaliste de l'AFP.

    Toujours au Caire, un peu plus tôt, les manifestants ont mis le feu au siège du Parti national démocrate (PND), au pouvoir. Dans la journée, ils avaient incendié deux commissariats de la capitale.

    Dans la matinée, dès la fin des prières musulmanes, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour ce "vendredi de la colère", à l'appel du Mouvement du 6 avril, un groupe de jeunes pro-démocratie qui s'est inspiré de la "révolution du jasmin" ayant chassé le président Zine El Abidine Ben Ali de Tunisie.

    Aux cris d'"A bas Hosni Moubarak" et "le peuple veut la chute du régime", les manifestations se sont étendues à tout Le Caire, une métropole de 20 millions d'habitants, et ont gagné les principales villes du pays.

    Les policiers ont eu recours à des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des canons à eau pour disperser les manifestants. Cinq personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées, selon des sources médicales.

    L'opposant le plus en vue, Mohamed ElBaradei l'ex-chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui s'est dit prêt à mener une transition au pouvoir après un éventuel départ de M. Moubarak, et les Frères musulmans (opposition), ont participé aux manifestations.

    "Liberté!", ont scandé les manifestants sous les regards de policiers déployés avec boucliers et casques à visière, près de la célèbre mosquée Al-Azhar, au Caire.

    A Suez (nord-est), treize personnes ont trouvé la mort lors d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre et à Mansoura (nord) deux autres ont péri dans les mêmes circonstances, selon des témoins.

    A Alexandrie (nord), deuxième ville d'Egypte, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles caoutchoutées pour disperser des milliers de manifestants qui ont incendié le siège du gouvernorat.

    A Mansoura, certains imams ont appelé à "sortir et demander le changement". Des affiches du parti au pouvoir ont été arrachées.

    M. Moubarak, 82 ans, qui s'est appuyé pendant près de 30 ans sur un redoutable appareil policier et un système dominé par un parti qui lui est entièrement dévoué, s'est illustré par son silence depuis le début de la contestation, et a fait connaître sa décision d'instaurer le couvre-feu par la télévision d'Etat.

    Le Pentagone a indiqué que le chef d'état-major égyptien, Sami Anan, qui conduisait une délégation militaire pour des entretiens à Washington prévus jusqu'à mercredi, retournait en Egypte.

    La Maison Blanche s'est dite "très préoccupée" et a appelé Le Caire à respecter les droits des Egyptiens.

    La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton a invité M. Moubarak à "faire tout ce qui est en son pouvoir pour réfréner les forces de l'ordre" et a réclamé des réformes "immédiates". Le Pentagone a lui appelé l'armée à faire preuve de "retenue".

    Un responsable américain a prévenu que les Etats-Unis pourraient revoir leur aide, notamment militaire, en fonction de la réponse des autorités aux manifestations.

    La diplomate en chef de l'Union européenne, Catherine Ashton, a appelé à la libération "immédiate et sans condition" des manifestants arrêtés.

    Londres a appelé à des "réformes" alors que Berlin demandait à M. Moubarak d'autoriser les "manifestations pacifiques". Paris a appelé à "la retenue" et "au dialogue" alors que Rome réclamait la "fin immédiate de tout type de violence".

    Mme Clinton a en outre appelé le gouvernement égyptien à mettre fin au blocage "sans précédent" des communications dans le pays.

    L'internet et les services de téléphonie mobile, qui ont joué un rôle-clé dans la mobilisation populaire, étaient en effet coupés dans le pays. Une première par son ampleur pour l'internet, selon des experts.


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  • L’Egypte, un pays entier déconnecté du Net

    par Alexandre Hervaud

    En temps normal, 23 millions d’Egyptiens, soit près d’un quart de la population du pays, accèdent plus ou moins régulièrement à Internet d’après les chiffres officiels. Depuis jeudi, le gouvernement de Moubarak a osé faire ce que la Chine ou l’Iran n’ont jamais ne serait-ce que tenté : couper l’accès à Internet d’une nation entière. Du « simple » filtrage de réseaux sociaux utilisés par les manifestants comme Twitter, l’Egypte est passé au niveau supérieur, le blocage total de tous les sites. Seuls la Birmanie et le Népal, où le taux d’équipement est incomparable avec l’Egypte, ont déjà franchi un cap similaire.

    Sur son blog, l’entreprise spécialiste en réseaux Renesys évoque la censure du Net imposé à tout poste connecté via les quatre principaux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) du pays, à savoir Link Egypt, Vodafone, Telecom Egypt et Etisalat Misr. Les FAI semblent avoir obtempéré aux exigences du gouvernement, filtrant sans distinction les protocoles nécessaires à la navigation web. Mettre en place un tel filtrage ne nécessite pas d’opération de grande ampleur pour les opérateurs, une simple série de commandes renseignées sur un ordinateur dédié suffisant à « débrancher » tout un pays. « En vingt-quatre heures, on a perdu 97% du trafic internet égyptien », déclarait hier à l’AFP Julien Coulon, cofondateur de la société française Cedexis qui régule et oriente à un niveau international les visites d’internautes selon l’état du trafic. Concrètement, l’entreprise Trend Micro, expert en sécurité informatique, évalue que 88% du réseau est indisponible en Egypte, une première dans l’histoire d’Internet.

    Conséquences de ces méthodes draconiennes : les sites hébergés en Egypte étaient indisponibles hier, même depuis l’étranger. Le site ZDnet.com a tenté de se connecter aux 25 sites les plus fréquentés du pays : 22 d’entre eux étaient indisponibles, les trois autres étant des sites d’entreprises automobiles redirigeant probablement vers des versions étrangères. Parallèlement au bridage du web, les opérateurs de téléphonie mobile ont reçu l’ordre du gouvernement de suspendre leurs services dans certaines zones, empêchant par exemple l’envoi de SMS.

    Des moyens de contourner la censure ont été mis en place, notamment le FAI associatif français FDN, qui permet via son réseau à tout Egyptien disposant d’une ligne téléphonique analogique de se connecter en appelant un numéro en France. Cette solution d’accès par Réseau Téléphonique Commuté (RTC) peut déjouer le filtrage et permettre d’obtenir un débit faible. « Par ce biais, n’importe qui en Egypte disposant d’une ligne téléphonique analogique capable de joindre la France a la possibilité de se connecter au réseau par le n° suivant : +33 1 72 89 01 50. (login : toto password : toto) », explique FDN.

    Sur son compte Twitter, l’employé de YouTube Hunter Walk a invité tous les internautes à lui signaler les vidéos de manifestations en Egypte afin de les mettre en avant sur la plateforme vidéo. Diffusant en direct depuis son bureau du Caire malgré l’ambiance explosive sur place, la chaîne Al Jazeera a vu l’audience de son site web décoller à en juger par les nombreux statuts Facebook et autre tweets mentionnant sa couverture live.

    Reporters Sans Frontière a rappelé à cette occasion que l’Egypte figure sur sa liste des « Ennemis d’Internet » en raison du traitement réservé aux opposants sur la Toile. Profitant de l’actualité, WikiLeaks a dévoilé hier des câbles diplomatiques de l’ambassade américaine du Caire. L’un d’entre eux daté de mars 2009 estime à 160 000 le nombre de blogueurs égyptiens, tous genres confondus, et fait état d’arrestations de plusieurs d’entre eux accusés d’avoir organisé des manifestations. Pendant ce temps, en Syrie, le gouvernement semble imiter son homologue tunisien, à un degré moindre toutefois.


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  • Le ministre espagnol Blanco annonce le soutien de Zapatero à la future grande ligne

    A Perpignan, le TGV relance fortement le couloir méditerranéen

    Vendredi 28.1.2011. 00:15h Ce jeudi, le lancement officiel de la ligne Perpignan-Figueres a été propice à une déclaration majeure du gouvernement espagnol. L'exécutif de Zapatero soutien en effet désormais le projet de transport de marchandises à grande vitesse, dont les retombées en Roussillon restent à diagnostiquer précisément. 

    L'inauguration de la portion de Ligne à Grande Vitesse entre Figueres et Perpignan, ce jeudi, a occasionné une annonce de taille. Préalablement à sa rencontre avec les autorités à Perpignan, parmi lesquelles le préfet des Pyrénées-Orientales, Jean-François Delage et le sénateur Jean-Paul Alduy, le ministre espagnol de l'Equipement, José Blanco, a révélé en gare de Figueres-Vilafant la tenue d'une réunion de travail, le 3 mars  à Barcelone, au sujet du couloir méditerranéen. Cette longue ligne ferroviaire à Grande Vitesse, joignant Algeciras, aux confins de l'Europe du Sud, à l'Europe du Nord, en passant par la Catalogne, pourrait comporter des bénéfices en matière logistique pour les plaines du Roussillon et de l'Empordà. A l'heure actuelle, c'est la liaison Algeciras-Barcelone qui se trouve sous les visées de l'Espagne, grâce à un soutien inespéré, après de multiples tergiversations, du gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero. La réunion barcelonaise sera l'occasion de présenter un dossier technique établi par le gouvernement espagnol, ultérieurement défendu face aux instances européennes.

    Lors de cette journée inaugurale du TGV, à laquelle participaient aussi le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani et le président catalan, Artur Mas, ce dernier a qualifié le couloir méditerranéen “d’investissement stratégique prioritaire", en appelant de ses voeux l'avènement d'une infrastructure sur laquelle la Catalogne compte fortement, en vue de son imbrication croissante vers l'Europe décisionnaire. Par ailleurs, le ministre Blanco, déclarant l'année "2012" comme celle du lancement du TGV Barcelone-Perpignan, a créé une certaine surprise, après des retards de calendrier répétés. Sauf erreur de son entourage technique, M. Blanco a ainsi avancé de quelques mois la possible ouverture de la ligne Perpignan-Barcelone, pourtant repoussée à 2013 selon un évaluation effectuée l'automne dernier. S'il s'avérait tenable, ce délai miraculeux concernerait selon toute vraisemblance la toute fin de l'année prochaine.

    Thierry Mariani, secrétaire d'Etat aux Transports, Artur Mas, président du Gouvernement catalan, et José Blanco, ministre de l'Equipement espagnol, Perpignan, 27 janvier 2010 © ACN

    Thierry Mariani, secrétaire d'Etat aux Transports, Artur Mas, président du Gouvernement catalan, et José Blanco, ministre de l'Equipement espagnol, Perpignan, 27 janvier 2010 © ACN


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