• FootballEspagne  

    mercredi 02 février 2011 à 23:41   

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    Coupe du ROI  : Le Real rejoint le Barça en finale

    Déjà vainqueur du FC Séville à l'aller (0-1), le Real Madrid s'est de nouveau imposé mercredi, en demi-finale retour (2-0), grâce à Mesut Özil (82e) et Emmanuel Adebayor (90e+4). Les Merengue retrouveront les Blaugrana du FC Barcelone, tombeurs d'Almeria plus tôt dans la journée, en finale de la Coupe du Roi, qui se jouera le 20 avril prochain, dans un stade encore à déterminer.

    Newsweb.
     

    Espagne. Le FC Barcelone en finale de la Coupe du Roi

    Football mercredi 02 février 2011
    Formalité pour le Barça en demi-finale retour de la Coupe du Roi. Vainqueurs 5-0 au match aller, les Barcelonais se sont imposés 3-0 à Almeria. Messi, Xavi, Iniesta, David Villa étaient remplaçants. Buts: Adriano (34e), Thiago (55e), Afellay (66e).

    Barcelone affrontera en finale Le Real Madrid .


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  • 03/02/11 | 07:00 | Yves Bourdillon   EGYPTE

    Egypte : l'armée siffle la fin de la contestation, les heurts débutent

    L'armée a appelé hier les manifestants à interrompre leur action au lendemain de l'annonce par Hosni Moubarak de son départ en septembre. L'opposition maintient la mobilisation. Les Occidentaux haussent le ton.

    Ecrit par
    Yves BOURDILLON
    Yves BOURDILLON
    Journaliste

    La plus grande incertitude régnait hier au Caire, au lendemain de la mobilisation de plus de 1 million de personnes réclamant le départ immédiat du président égyptien. L'armée, puis hier soir le vice-président Omar Souleimane ont appelé les manifestants à rentrer chez eux dès lors que leurs « revendications ont été entendues », en allusion à l'engagement, mardi soir, d'Hosni Moubarak à ne pas se représenter à l'élection présidentielle de septembre. Mais les opposants ne se disaient pas dupes hier et continuent de manifester. Un délai de sept mois jusqu'à une élection briserait en effet leur dynamique et donnerait largement le temps au régime militaire d'organiser un scrutin à sa main, fort d'un savoir-faire rodé en matière de fraudes et d'intimidations. L'opposition maintenait donc son appel à une manifestation géante vendredi, jour de prière.

    Même si les organisateurs ne semblaient pas envisager de franchir la ligne jaune vendredi en tentant de s'emparer de bâtiments officiels, les risques d'incidents ont nettement augmenté après l'assaut lancé hier contre les manifestants sur la place Tahrir, haut lieu de la contestation au Caire. Des centaines de militants pro-Moubarak et, selon l'opposition, des policiers en civil ont chargé les manifestants à coups de bâton et de couteau, ou à cheval et à dos de dromadaire. Les combats ont fait, selon le ministre de la Santé, trois morts et 640 blessés. Deux cocktails Molotov ont atterri dans la cour du musée du Caire, qui contient des richesses archéologiques inestimables. L'armée est restée passive dans un premier temps, avant de s'interposer au prix de tirs de semonce, selon certains témoignages, contredits toutefois officiellement. Les sièges de plusieurs journaux indépendants ont aussi été attaqués par des voyous.

    Internet partiellement rétabli

    Mohamed ElBaradei, le fédérateur de l'opposition, a souhaité que l'armée sorte de sa neutralité et a dit s'attendre à ce qu'elle intervienne « dans la journée » pour « protéger les Egyptiens ». Ces attaques, qui révèlent, selon les opposants, la nature criminelle du régime, poussaient certains analystes, qui croyaient le matin même qu'Hosni Moubarak pourrait réussir son gambit et tenir jusqu'en septembre, à estimer que le raïs avait « surjoué ses cartes » et que l'armée serait obligée de le lâcher. « Aucun de mes contacts dans le pays ou des investisseurs ne croit désormais qu'il sera encore au pouvoir dans quelques mois », résume Angus Blair, de la banque d'investissement Beltone Financial.

    Le ministère égyptien des Affaires étrangères a pourtant refusé les appels à une « transition immédiate » du pouvoir, demandée la veille par le président américain, Barack Obama. Paris a appelé hier à ce que la transition débute « sans tarder ». Londres attend une transition « rapide et immédiate », tandis que le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, estimait que l'annonce d'un départ d'Hosni Moubarak dans sept mois ne correspondait pas aux attentes du peuple.

    Hier soir, le sénateur John McCain a pour sa part appelé le président égyptien à démissionner et « à lâcher les rênes du pouvoir ». Une affirmation révélée peu après que l'élu républicain ait rencontré le président Barack Obama à la Maison Blanche.

    YVES BOURDILLON, Les Echos

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    Economie       Le maire centriste Santi Vila, ce mercredi à Bruxelles pour défendre le projet

    Figueres intègre l'association FERRMED, pour le couloir méditerranéen

    Mardi 11.1.2011. 19:45h

    Le couloir ferroviaire méditerranéen, crucial pour nombre de territoires de Catalogne et du Languedoc, est défendu ce mercredi à Bruxelles par un groupement de décideurs économiques et politiques. Perpignan et le Roussillon sont absents, mais Figueres et Montpellier donnent de la voix. 

    Le conseil municipal de la ville de Figueres a voté  vendredi 7 janvier à l'unanimité l'adhésion au manifeste et à l'associationFERRMED, qui regroupe institutions, entreprises et associations de plusieurs pays d'Europe. Cette structure œuvre pour la mise en place et l'amélioration des infrastructures ferroviaires sur le grand axe Scandinavie-Rhin-Rhône-Méditerranée Occidentale. Concrètement, cette initiative du secteur privé a pour but de mettre en place la future épine dorsale économique européenne entre le Nord du Maroc et la Scandinavie, voire le Nord de la Russie, autour d'un axe ferroviaire, qui emprunterait notamment Figueres et Perpignan, et relierait tous les ports et aéroports principaux européens. Figueres, directement située sur l'axe principal tout comme ses voisines Perpignan et Girona, entend potentialiser sa zone logistique Logis Empordà, située à Vilamalla, et dotée d'une infrastructure ferroviaire performante. A travers cette action, le député-maire centriste de Figueres, Santi Vila, et l'ensemble de son conseil municipal, souhaitent peser sur la construction des chaînons manquants de l'axe. Vers le Sud et Barcelone, la réalisation est prévue pour 2013, et, vers le Nord, entre Perpignan et Montpellier, on évoque au mieux 2020.

    Pour faire entendre sa voix et médiatiser son action, Santi Vila est présent ce mercredi à Bruxelles aux côtés de décideurs politiques et économiques de plusieurs pays de l'union, et de nombreux membres de la société civile. Cette action de masse à pour but d'exiger que l'Union Européenne priorise la construction de ses couloirs ferroviaires, parmi lesquels figure le couloir méditerranéen. Ce lobby est notamment composé d'importantes entreprises comme Volvo, Abertis, Décathlon ou Dragados, des entreprises publiques comme les ports de Barcelone, Tarragona, Marseille ou Sète, des institutions, comme la Chambre de Commerce de Girona, ou la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie du Languedoc-Roussillon, ajoutée à une longue liste d'institutions et entreprises de toute l'Europe. Concernant le Pays Catalan, la plaine du Roussillon et Perpignan étant au centre du réseau, aucune institution n'est spécifiquement annoncée. L'implication et la stratégie économique du territoire tardent à être aperçues sur cet axe, en dehors de l'industrie des fruits et légumes, autour du Marché International Saint-Charles de Perpignan, et du port de Port-Vendres.







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  • Actualité    LA CLAU

     

                           

    Economie
    L'organisme peine à attirer des acteurs de l'économie productive

    Un 19ème partenaire financier pour la Fondation de l'Université de Perpignan

    Mercredi 2.2.2011. 14:30h

    L'organisme en charge de relier l'Université de Perpignan et le monde de l'économie privée, crée en 2009 sous la forme de "Fondation", peine à attirer les entreprises, faute de tissu conséquent en Pays Catalan. le prochaine partenaire entrant est la mairie de Canohès, en plaine du Roussillon. 

    La Fondation de l’Université de Perpignan, dont le club de partenaires financiers a été lancé en septembre 2009, a annoncé ce mercredi l'entrée d'une nouveau renfort. La mairie de Canohès, elle-même partenaire de la Communauté d'Agglomération de Perpignan, elle-même partenaire, officialisera sa participation lundi 7 février. Une séance protocolaire, visant à signer un document de participation, comportera notamment la présence du président de l'Université, Jean Benkhelil, et Jean-Louis Chambon, maire de Canohès et Vice-Président de la Communauté d’Agglomération. Le secrétariat de ce dernier précisait ce même mercredi la volonté de la Ville de Canohès, d'entamer une "franche et réelle collaboration" dans le cadre du "développement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche". Canohès, qui dépassera le seuil de 5000 habitants cette année, s'implique ainsi pour la première fois dans une dynamique ouvertement orientée vers l'économie de la connaissance.

    Malgré un très faible dynamisme industriel, situé dans la moyenne des Pyrénées-Orientales, la discrète commune abrite l'entreprise Pyrescom.
    Celle-ci est conceptrice, entre autres produits informatiques et électroniques, de solutions d'accès pour défibrillateurs, commercialisés dans l'Union Européenne. Son Président Directeur Général, Robert Guichet, est d'ailleurs attendu lors de la signature. La Fondation de l'Université de Perpignan, vouée à conforter en Pays Catalan le secteur émergent de l'économie de la connaissance, souffre cependant d'une caractéristique territoriale. En effet, la présence d'entreprises
    du territoire, qui doit consacrer son rôle de passerelle entre le monde de l'enseignement et celui de la prise de risques, reste minoritaire. Parmi les 19 membres ne figurent que 6 sociétés, dont le bâtisseur perpignanais Fondeville, et le fabricant d'équipements de communication Selecom, installé à Prades. A leurs côtés siègent exclusivement des institutions et établissements publics, ou apparentés, comme le Conseil Général et l'Union Pour les Entreprises des Pyrénées-Orientales, ou encore les assurances MAIF et le Crédit Agricole.


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  • Egypte: l'armée juge les revendications "légitimes", marches géantes mardi

    LE CAIRE — L'armée égyptienne a déclaré lundi soir que les revendications du peuple étaient "légitimes" et s'est engagée à ne pas faire usage de la force à la veille de marches géantes prévues pour marquer une semaine de révolte sans précédent contre le président Hosni Moubarak.

    Comme chaque jour depuis le 25 janvier, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté sans relâche toute la journée dans le centre du Caire pour réclamer le départ du président.

    M. Moubarak a pourtant annoncé lundi un important remaniement. Le ministre de l'Intérieur Habib el-Adli, dont les manifestants réclamaient le départ, a été remplacé par un haut responsable de la police, Mahmoud Wagdi. Et il n'y a plus de ministre issu du monde des affaires, considéré comme proche de Gamal Moubarak, fils d'Hosni et lui aussi conspué par les manifestants.

    Les Frères musulmans, force d'opposition la plus influente du pays, ont très vite rejeté ce nouveau cabinet, et appelé à "des manifestations massives partout en Egypte afin que tout le régime -- président, parti, ministres et Parlement -- quitte le pouvoir".

    Dans un communiqué officiel adressé en début de soirée au "grand peuple d'Egypte", l'armée a jugé "légitimes" ses revendications et assuré qu'elle ne recourrait "pas à l'usage de la force contre le peuple égyptien".

    Le mouvement de contestation avait déjà lancé un peu plus tôt un appel à la grève générale et à des "marches d'un million" de personnes mardi au Caire et à Alexandrie (nord).

    Le trafic ferroviaire a cependant été suspendu, empêchant lundi les mouvements vers la capitale. Et pour diffuser leurs messages, les manifestants comptaient sur le bouche-à-oreille, Internet restant bloqué et le service de messagerie mobile perturbé.

    Dans l'après-midi, une marée humaine a de nouveau déferlé sur la place Tahrir dans le centre du Caire, épicentre d'une contestation qui a fait au moins 125 morts et des milliers de blessés en une semaine.

    A la nuit tombée, ils étaient toujours des dizaines de milliers à braver tranquillement le couvre-feu, en vigueur de 15H00 à 8H00 au Caire, à Alexandrie et à Suez (est), dans une ambiance de kermesse.

    Venus en famille ou en groupes, à peine contrôlés à l'entrée de la place par des soldats qui ouvraient juste les sacs et les cartons de nourriture, ils exigeaient la fin de la corruption, des privations et de l'oppression policière.

    "Pas de changements de visage, un changement de régime !" ou "Le sang des martyrs n'aura pas été versé en vain !", scandaient les manifestants.

    "J'habite à 80 km du Caire, je suis ici depuis trois jours. J'ai prévenu mes enfants: je ne rentrerai pas à la maison tant que ce régime pourri ne sera pas tombé. Nous avons eu peur pendant trente ans, c'est fini", a affirmé Ramadan El Yamani, un professeur de 49 ans.

    Six journalistes de la chaîne qatarie Al-Jazira ont été brièvement arrêtés lundi au Caire, au lendemain de l'interdiction de la chaîne satellitaire en Egypte.

    Dimanche soir, le président américain Barack Obama a réclamé une "transition vers un gouvernement répondant aux aspirations" des Egyptiens. Et lundi, les ministres européens des Affaires étrangères ont appelé à des "réformes démocratiques substantielles" conduisant à des élections "libres et justes".

    La Turquie a quant à elle demandé au Caire de répondre aux "demandes légitimes" du peuple tout en mettant en garde contre une instabilité prolongée dans le pays.

    Mais le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a agité le spectre d'un régime à l'iranienne dans le cas où "un mouvement islamiste organisé prendrait le contrôle de l'Etat" en Egypte à la faveur du "chaos".

    Au septième jour de mobilisation, entamée 11 jours après la fuite de l'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali sous la pression de la rue, le pays était toujours en partie paralysé.

    La plupart des distributeurs de billets étaient vides, beaucoup de stations services à sec, les banques fermées... La compagnie nationale Egyptair a annulé jusqu'à nouvel ordre tous ses vols prévus aux heures du couvre-feu.

    Le secrétaire général de l'Opep, Abdallah El-Badri, a estimé que les tensions en Egypte pourraient affecter le passage stratégique du canal de Suez et générer une "pénurie" de pétrole. Mais les médias officiels égyptiens ont assuré que le canal fonctionnait "à pleine capacité".

    Sous l'effet de ces craintes, les cours du baril de pétrole ont dépassé à Londres le seuil symbolique des 100 dollars, pour la première fois depuis octobre 2008.

    Au plus fort de la saison touristique, de nombreux voyagistes ont suspendu les départs des vacanciers. Plusieurs pays, comme les Etats-Unis, le Canada, l'Arabie saoudite ou la Tunisie, ont dépêché des avions pour assurer le trapatriement de leurs ressortissants.


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