• Le 13/03/2011 à 18:22 | Mis à jour le 13/03/2011 à 18:37

    Rugby - Tournoi

    La Rose reste invaincue

    L'Angleterre est toujours dans la course pour le Grand Chelem après sa victoire sur l'Ecosse (22-16). Mais le succès fut long à se dessiner tant la défense écossaise a neutralisé l'attaque.
     
    Toby Flood, dans la défense écossaise, est pris par Richie Gray.(EQ)
    Toby Flood, dans la défense écossaise, est pris par Richie Gray.(EQ)

    Quatre matches. Quatre victoires. Pour l'instant, l'Angleterre fait carton plein dans le Tounoi et peut toujours rêver de ce Grand Chelem que tout le monde lui prédit. Mais que ce fut difficile face à l'Ecosse. Depuis le début de l'épreuve, les Anglais font peur au niveau du jeu. Leurs offensives vont souvent au bout et la charnière fait souffler un vent de folie que l'on croyait réservé aux seuls groupes de rock de Sa Majesté. Les Ecossais savent tout ça et se sont donc préparés en conséquence. Le match défensif de l'Ecosse fut presque parfait. La pression était constante sur le porteur du ballon et les espaces avaient tendance à disparaître prématurément. Youngs portait trop le ballon et son équipe présentait un déchet plus important que sur l'ensemble de ses matches passés. Surtout, Jackson, complètement aux fraises la dernière journée, se révélait précieux. Son drop à la 40e permettait de tenir la dragée haute à ses adversaires.


    Coaching gagnant

    La sortie sur civière de Brown après un énorme tampon de Banahan faisait tomber une chape de plomb sur Twickenham. A l'heure de jeu, M. Poite se blessait et arrêtait une action intéressante pour les Ecossais. Signe du vent qui tournait ? Possible. Il fallait un sauvetage désespéré de Paterson sur Foden pour empêcher le premier essai de la rencontre. A l'heure de jeu, Martin Johnson procédait alors à un coaching trois étoiles qui allait peser sur le match. Wilkinson apportait sa vision du jeu et en deux passes d'une rare profondeur, il remettait l'Angleterre dans le sens de la marche. La deuxième initiait d'ailleurs une action qui amenait l'essai de Croft, pour son premier ballon. Mais rien n'était pour autant joué car c'était sans compter sur un coup de génie de Max Evans (petit coup de pied par dessus le dernier rideau et récupération entre deux défenseurs pour aplatir, nldr). Les dernières minutes étaient palpitantes.

    Et comme souvent avec l'Angleterre, Wilkinson mettait terme au suspense avec une pénalité à la dernière minute. Qu'importe finalement si un Grand Chelem est au bout la semaine prochaine. -

    Bertrand LAGACHERIE


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  • Que les pays du Magrebh se soulèvent contre des pouvoirs dictatoriaux et dangereux, je ne peux que les féliciter! Votre courage marquera les futures générations et vous honore!

    Pendant ces dernières semaines, nous avons été tenus au courant de votre progression par les journaux : vous aviez apparement notre soutien... Quoi de plus NORMAL : une démocratie qu naît est une choses merveilleuse et quand ce sont DES DEMOCRATIES qui veulent naître au prix du sacrifice ultime, on leur doit au minimum le respect et au mieieux un soutien logistique indéflectible!

    Mais je vois avec horreur par les dépêches de l'AFP qu'il n'en est rien : en ce moment CRUCIAL vous êtes seuls et nous faisons historiquement encore le mauvais choix! J'en suis anéantie.

    Qu'attendons nous ? Le bain de sang inévitable, nos plus plates excuses, et la vie reprendra son cours?

    Au nom du Pétrole et des autres intérêts économiqques, nous allons vous abandonner? SEULS avec vos illusions?

                                      NON

     

    Que TOUS CEUX QUI ON ENCORE UN PEU DE COURAGE,DE DIGNITE, DE CARACTERE fassent entendrent leur voix auprès de nos dirigeants dans chaque pays européen, au Canada, aux USA et ailleurs, pour que cesse cette mascarade :

    AU MOMENT DE VOTER A CHAQUE SCRUTIN quel qu'il soit, NOUS N'OUBLIERONS PAS et nous le ferons savoir!

    " SE SERVIR DE SA PROPRE LIBERTE D'EXPRESSION POUR DEFENDRE LA VÔTRE" : VOTRE CAUSE EST JUSTE!


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  • De la Libye au Yémen, une vague de contestation durement réprimée

    BENGHAZI, Libye — La vague de contestation sociale et politique sans précédent que connaissent le Moyen-Orient et le Maghreb depuis plusieurs semaines était réprimée diamnche, parfois dans le sang, par des régimes autoritaires. Le point sur la situation pays par pays.

    LIBYE - Les forces du régime progressaient dimanche vers la ville de Benghazi, siège de la rébellion dans l'Est de Libye, après avoir reconquis de nouvelles villes à coups d'obus et de raids aériens, au moment où la question d'une zone d'exclusion aérienne restait au stade du débat.

    Après Al-Uqaila sur la route côtière, c'est la localité d'al-Bicher plus à l'est qui est désormais sous contrôle des loyalistes qui bombardaient aussi Brega, à quelque 240 km de Benghazi, selon un journaliste de l'AFP sur place.

    La ligne de front s'est déplacée ainsi davantage vers l'Est, après que régime de Mouammar Kadhafi s'est dit déterminé à venir à bout de l'insurrection.

    La télévision d'Etat libyenne a affirmé que Brega avait été "purgée" des insurgés.

    Malgré les gains remportés par le régime, la communauté internationale semble lente à agir. Après des réunions de l'Otan et l'Union européenne qui n'ont pas abouti à des résultats concrets pour stopper la répression, une nouvelle rencontre ministérielle du G8 est prévue lundi.

    YEMEN - Des heurts ont opposé dimanche des policiers soutenus par des partisans du régime yéménite aux manifestants qui tiennent un sit-in à l'université de Sanaa, faisant des dizaines de blessés, selon des témoins.

    Ces heurts ont éclaté au lendemain de la journée la plus sanglante au Yémen depuis le début de la contestation fin janvier, pendant laquelle sept manifestants ont été tués et des centaines blessées par des gaz toxiques, selon les organisateurs des protestations.

    Les autorités ont nié l'utilisation de gaz autres que lacrymogènes.

    BAHREIN - La police bahreïnie a lancé des grenades lacrymogènes dimanche sur les protestataires retranchés dans le centre de Manama, après avoir dispersé des manifestants qui tentaient de bloquer l'accès au district financier, selon des témoins. Des dizaines de personnes ont été hospitalisées après l'inhalation de gaz.

    OMAN - Le sultan Qabous d'Oman a décidé dimanche de donner des pouvoirs législatifs à l'assemblée consultative, après des semaines de manifestations pour des réformes politiques sur fond de grogne sociale.

    Le mécontentement populaire dans ce pays de trois millions d'habitants, dont 20% d'étrangers, ne concerne pas la personne du sultan qui concentre entre ses mains l'essentiel du pouvoir. Le pays occupe une situation stratégique à l'embouchure du Golfe, d'où proviennent 20% de l'ensemble du brut qui circule dans le monde.

    TUNISIE - Un couvre-feu a été décrété samedi soir dans la localité tunisienne de Metlaoui (sud) après des affrontements qui ont fait deux morts et plus de 20 blessés entre des habitants sur des questions d'emplois, a annoncé l'agence officielle TAP.

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  • Italie-France (22-21): Bleus de honte

    Par Clément Daniez, publié le 12/03/2011 à 17:40, mis à jour à 18:02


     
    Italie-France (22-21): Bleus de honte

    Vincent Clerc a marqué le premier essai français.  

    REUTERS/Max Rossi

    Le XV de France sombre à Rome face à des Italiens au mental d'acier. Le pire des scénarii pour Marc Lièvremont et ses hommes.

    D'un côté l'exploit. De l'autre le cauchemar. L'équipe de France partait favorite dans son match face à l'Italie ce samedi. Jamais les transalpins n'avaient battu les Bleus dans le Tournoi des 6 Nations. Pour un point qui pèse lourd (22-21), c'est dorénavant chose faite dans leur stade romain de Flaminio. Les hommes de Marc Lièvremont ont subi une terrible leçon d'engagement, se montrant incapables de dominer mentalement et donc physiquement ceux de la "Squadra Azzurra". Une situation consternante alors qu'il reste trois matchs avant le début de la coupe du monde en Nouvelle-Zélande

    La France a longtemps dominé au score, mais sans réussir à prendre le large. L'essai de Vincent Clerc (14e), puis celui de Morgan Parra (50e et pénalités à 21e, 46e et 66e) lui ont donné l'avantage. Celui d'André Masi (59e), homme du match, transformé par un Mirco Bergamasco appliqué, a redonné de l'énergie aux Italiens à l'heure de jeu. Les trop nombreuses pénalités concédés par les Français, passées entre les perches par Bergamasco (2e, 24e, 65e, 69e et 76e) auront finalement fait la différence. 

    Quel final! Alors que l'on a dépassé les 80 minutes de jeu, la France joue plusieurs mêlées dominatrices sans obtenir suffisamment de champs pour tenter un drop. Le coup de sifflet de l'arbitre alors qu'Imanol Harinordoquy s'est isolé vient libérer des Italiens transportés de joie, à l'instar de leur sélectionneur sud-africain Nick Mallett. Côté Français, les visages sont fermés, marqués par l'impuissance d'une situation aussi inattendue qu'inquiétante. Témoin celui de Sébastien Chabal qui, encore une fois, n'aura pas convaincu avec des charges aussi inoffensives que prévisibles. 

    A l'exception de Vincent Clerc, auteur d'un essai sur un petit coup de pied dans le dos de Gonzalo Canale un quart d'heure après le début de la partie, aucun des trois-quarts Français n'a réussi à forcer la défense italienne. Si ce n'est une passe décisive à Parra après un exploit personnel, François Trinh-Duc a rarement fait les bons choix, multipliant les chandelles stériles. Yoann Huget, comme Aurélien Rougerie et Maxime Médard ont fait preuve d'une maladresse consternante dans leurs passes. La mêlée n'apporte plus la satisfaction habituelle.

    Contre le Pays de Galles, dans une semaine, c'est leur honneur que les Bleus doivent défendre. Pour le titre, c'est déjà trop tard.


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  • Yémen: trois manifestants tués, dont un écolier de 12 ans

    SANAA — Trois manifestants, dont un écolier de 12 ans, ont été tués et des centaines blessés samedi au Yémen où les protestataires ont accusé la police d'avoir utilisé, pour les disperser, des gaz toxiques.

    Les autorités ont vite démenti l'usage de "gaz autres que lacrymogènes" et affirmé que la police n'est intervenue à Sanaa que pour séparer des manifestants et des commerçants gênés par le sit-in de l'Universite.

    L'ambassadeur américain à Sanaa a dans le même temps plaidé pour le dialogue entre le pouvoir et l'opposition, qui a épousé les demandes de la rue exigeant le départ immédiat du président Ali Abdallah Saleh, en estimant que l'instabilité ferait le lit d'Al-Qaïda déjà bien implanté dans le pays.

    A Sanaa, la police a lancé un assaut à l'aube contre les manifestants qui campent depuis le 21 février sur la place de l'Université.

    Un manifestant a été tué et près de 300 blessés, dont 30 par balles, les autres ayant été intoxiqués par les gaz, selon le comité médical formé par les manifestants, qui a accusé les forces de sécurité d'employer des gaz toxiques.

    Dans l'après-midi, un autre manifestant a été tué par les tirs d'un sniper non identifié alors qu'il tentait, avec d'autres, de se joindre au sit-in de l'Université de Sanaa, selon des sources de l'opposition.

    Des étudiants et écoliers sont descendus samedi dans les rues du Yémen pour protester contre l'attaque de Sanaa. Plusieurs centaines d'entre eux ont été dispersés par la police à Aden, grande ville du sud, où là aussi la police a été accusée d'avoir utilisé des gaz toxiques.

    A Moukalla, dans le sud-est, un écolier de 12 ans qui participait à une manifestation similaire a été tué par des tirs de la police, a-t-on appris de sources médicales et auprès de témoins.

    Cinq écolier ont également été blessés lors de la dispersion par la police de la marche, selon des sources médicales.

    L'ONU a indiqué vendredi que 37 militants et au moins six agents de sécurité ont été tués depuis le début des troubles fin janvier et a demandé à Sanaa d'enquêter sur la mort de manifestants.

    Le président Saleh s'était engagé dans un discours jeudi à "continuer de protéger" les manifestants, qu'ils soient pour ou contre son régime.

    Mais un médecin du comité médical mis en place par les organisateurs du sit-in, le docteur Hassan al-Joshaai, a affirmé que les forces de sécurité employaient une forme de gaz innervant contre les manifestants.

    "Ce ne sont pas des gaz lacrymogènes, mais des gaz toxiques qui paralysent le système nerveux et l'appareil respiratoire et provoquent des évanouissements", a expliqué ce spécialiste du système nerveux à l'AFP.

    Selon lui, les médecins ne savaient comment traiter neuf manifestants ayant inhalé ces gaz mardi soir. "Nous avons demandé aux autorités de nous fournir le traitement adéquat et nous attendons toujours", a-t-il ajouté.

    L'ambassadeur américain à Sanaa a plaidé en faveur d'un dialogue entre le président Saleh et l'opposition, en mettant en garde contre le risque d'une guerre civile qui profiterait, selon lui, au réseau Al-Qaïda.

    "L'inquiétude que nous avons (...) est que le risque de violences entre les deux parties ne fait qu'augmenter chaque jour en l'absence d'un dialogue et de négociations", a déclaré le diplomate, Gerald Feierstein, à des journalistes.

    "Nous voulons voir une transition pacifique au Yémen", a déclaré l'ambassadeur américain, dont le pays soutient fermement le président Saleh dans la lutte contre Al-Qaïda.

    "Nous pensons que l'incertitude et l'instabilité aideraient Al-Qaïda et d'autres groupes extrémistes", a averti le diplomate.


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