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Mohammed VI grâcie 190 détenus, dont des prisonniers politiquesLe roi a grâcié 190 personnes, ce jeudi, dont plusieurs prisonniers politiques islamistes, en réponse à un mémorandum qui lui a été soumis par le Conseil national des droits de l'Homme.
AFP - Le roi Mohammed VI du Maroc a grâcié jeudi 190 détenus dont des prisonniers politiques islamistes, en réponse à un mémorandum qui lui a été soumis par le conseil national des droits de l'homme (CNDH), récemment installé.
Cette grâce concerne notamment six islamistes réputés modérés, dont Mustapha Moâtassim, chef du parti Al Badil Al Hadari (Alternative civilisationnelle) dissout par décret gouvernemental en février 2008.
Ils ont été condamnés dans le cadre du dossier du Belgo-Marocain Abdelkader Belliraj, accusé d'avoir dirigé un réseau extrémiste présumé de 35 membres et condamné à perpétuité en juillet 2010.
Seuls 96 des 190 concernés par la grâce royale seront libérés "dans l'immédiat. Les autres, pour la plupart des prisonniers de droit commun, ont vu leurs peines diminuer substantiellement", selon une source du ministère de la Justice marocain.
"Je souhaite la libération de tous les détenus condamnés injustement. C'est une nouvelle page à un moment où le Maroc se réconcilie avec lui-même", a déclaré à l'AFP Mohamed Merouani, l'un des six islamistes libérés.
Parmi les personnes grâciées figure le militant Chakib El-Khyari, condamné en février 2009 à trois ans de prison ferme après avoir dénoncé le trafic de drogue dans le nord du Maroc.
Près de 14 islamistes salafistes, parmi lesquels deux cheikhs, Ahmed Fizazi et Abdelkrim Chadli, figurent également dans la liste des personnes grâciées.
Le Français Pierre Robert, accusé d'avoir commandité les attentats de Casablanca en mai 2003 et condamné à perpétuité en septembre de la même année, n'a pas bénéficié de la grâce royale.
Le 16 mai 2003, cinq attaques-suicide quasi simultanées avaient fait 45 morts, dont 12 kamikazes, et des dizaines de blessés à Casablanca.
"Le cas de M. Robert est en cours d'examen pour une éventuelle grâce", a déclaré à l'AFP Mohammed Sebbar, secrétaire général du Conseil national des droits de l'homme.
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Dernière modification : 15/04/2011
YEMEN :Les chefs tribaux et religieux appellent au départ du président Saleh
Les chefs religieux et tribaux yéménites, très influents dans le pays, appellent au départ du président Saleh et exhortent les militaires et les policiers à "se joindre à la révolte pacifique des jeunes".Par Dépêche (texte)AFP - D'influents dignitaires religieux et chefs tribaux yéménites ont appelé au départ "immédiat" du président contesté Ali Abdallah Saleh, réclamé depuis fin janvier par de jeunes protestataires, dans un communiqué publié vendredi.
"Le président de la République doit répondre aux revendications de la révolte pacifique des jeunes, et en premier lieu son départ immédiat et celui de tous ses proches des organes militaires et de sécurité" qu'ils dirigent, précise le communiqué publié au terme d'une réunion jeudi à Sanaa.
La rencontre a réuni autour du chef de la puissante tribu des Hached, à laquelle appartient la famille du président Saleh, les dignitaires des principales tribus et la plupart des membres du Conseil des oulémas, très influents dans ce pays pauvre et à structure tribale.
Les participants ont averti que si le président ne se démettait pas "rapidement", ils "prendraient la tête des manifestations et des sit-in dans l'ensemble des provinces" du pays, selon le texte.
Ils ont en outre annoncé "rejeter toute initiative ne prévoyant pas (...) au préalable le départ du président" Saleh, dans une référence implicite à une initiative des voisins arabes du Yémen.
Les six monarchies arabes du Golfe ont présenté un plan de sortie de crise prévoyant que le président transfère ses prérogatives à son vice-président, et préconisant la formation d'un gouvernement d'union nationale dirigé par l'opposition pour élaborer une Constitution et organiser des élections.
Les chefs religieux et tribaux ont exhorté les militaires et les policiers restés fidèles à M. Saleh à "se joindre à la révolte pacifique des jeunes", tout en saluant la défection d'officiers et membres des forces armées et de sécurité, dont celle du commandant de la 1ère division blindée, le général Ali Mohsen al-Ahmar, qui avait rallié le 21 mars la contestation.
M. Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, est contesté par la rue depuis fin janvier. Les manifestations ont fait plus de 100 morts.
D'importants chefs tribaux, dont des responsables de deux des plus importantes tribus du pays, les Hached et les Baqil, avaient annoncé le 26 février leur ralliement à la contestation devant un vaste rassemblement près de Sanaa.
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Dernière modification : 15/04/2011
YEMEN :Les chefs tribaux et religieux appellent au départ du président Saleh
Les chefs religieux et tribaux yéménites, très influents dans le pays, appellent au départ du président Saleh et exhortent les militaires et les policiers à "se joindre à la révolte pacifique des jeunes".Par Dépêche (texte)AFP - D'influents dignitaires religieux et chefs tribaux yéménites ont appelé au départ "immédiat" du président contesté Ali Abdallah Saleh, réclamé depuis fin janvier par de jeunes protestataires, dans un communiqué publié vendredi.
"Le président de la République doit répondre aux revendications de la révolte pacifique des jeunes, et en premier lieu son départ immédiat et celui de tous ses proches des organes militaires et de sécurité" qu'ils dirigent, précise le communiqué publié au terme d'une réunion jeudi à Sanaa.
La rencontre a réuni autour du chef de la puissante tribu des Hached, à laquelle appartient la famille du président Saleh, les dignitaires des principales tribus et la plupart des membres du Conseil des oulémas, très influents dans ce pays pauvre et à structure tribale.
Les participants ont averti que si le président ne se démettait pas "rapidement", ils "prendraient la tête des manifestations et des sit-in dans l'ensemble des provinces" du pays, selon le texte.
Ils ont en outre annoncé "rejeter toute initiative ne prévoyant pas (...) au préalable le départ du président" Saleh, dans une référence implicite à une initiative des voisins arabes du Yémen.
Les six monarchies arabes du Golfe ont présenté un plan de sortie de crise prévoyant que le président transfère ses prérogatives à son vice-président, et préconisant la formation d'un gouvernement d'union nationale dirigé par l'opposition pour élaborer une Constitution et organiser des élections.
Les chefs religieux et tribaux ont exhorté les militaires et les policiers restés fidèles à M. Saleh à "se joindre à la révolte pacifique des jeunes", tout en saluant la défection d'officiers et membres des forces armées et de sécurité, dont celle du commandant de la 1ère division blindée, le général Ali Mohsen al-Ahmar, qui avait rallié le 21 mars la contestation.
M. Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, est contesté par la rue depuis fin janvier. Les manifestations ont fait plus de 100 morts.
D'importants chefs tribaux, dont des responsables de deux des plus importantes tribus du pays, les Hached et les Baqil, avaient annoncé le 26 février leur ralliement à la contestation devant un vaste rassemblement près de Sanaa.
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15 avril 2011 - 14H46Fessenheim: le Haut-Rhin demande d'attendre l'audit Fessenheim
AFP - Le conseil général du Haut-Rhin a demandé vendredi à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) d'attendre le résultat de l'audit national sur les installations nucléaires pour autoriser la poursuite de l'exploitation de Fessenheim, la doyenne des centrales française.
Dans une motion votée à l'unanimité moins une abstention, le département "demande que la remise en route de la tranche 2 (de la centrale) ne soit pas effectuée, et que l'autorisation d'exploiter la tranche 1 pour les 10 ans à venir ne soit pas délivrée, avant de connaître les conclusions de l'audit national".
Le réacteur N.2 de Fessenheim doit être mis à l'arrêt cette fin de semaine pour subir à partir de lundi sa troisième visite décennale, qui doit durer environ 200 jours.
Le réacteur N.1 a déjà subi sa troisième visite décennale entre le 17 octobre 2009 et le 24 mars 2010, et l'ASN devait décider d'autoriser la poursuite de son exploitation d'ici juin. Mais après la catastrophe de Fukushima, le gouvernement français a ordonné un audit des installations nucléaires françaises, dont les premières conclusions devront être rendues d'ici la fin de l'année.
La décision d'un éventuel moratoire ou même d'une fermeture de la centrale relève en dernier ressort du gouvernement français, a souligné l'ASN.
"Compte tenu des risques potentiels et spécifiques à la Région du Rhin Supérieur (sismiques, hydrauliques)", le conseil général "exige que soient engagées, sans délai, des négociations avec l'Allemagne et la Suisse afin de définir un calendrier d'audit des treize réacteurs existants actuellement dans le Rhin Supérieur", ajoute le texte.
Le département souhaite enfin la création d'une commission locale d'information et de surveillance (CLIS) "trinationale où seront analysés l'état et le fonctionnement des treize réacteurs" qui aurait "compétence pour mener des expertises indépendantes".
Mise en service en 1977, la centrale dispose de deux réacteurs à eau pressurisée, d'une puissance de près de 900 mégawatts chacun. Mais les militants écologistes dénoncent les risques sismiques et d'inondation ainsi que de multiples incidents dus à sa vétusté.
Lundi, le conseil municipal de Strasbourg avait demandé, à la quasi-unanimité, la fermeture de la centrale haut-rhinoise.
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SYRIE : Les manifestations se poursuivent malgré le nouveau gouvernementAu lendemain de la formation d'un nouveau gouvernement et de la libération de centaines de prisonniers, des milliers de personnes manifestent à Banias et à Deraa, épicentre de la contestation qui secoue la Syrie depuis un mois.
REUTERS - D'importantes manifestations ont lieu vendredi dans les villes syriennes de Deir el Zor (nord-est), Banias (ouest) et Deraa (sud), rapportent des
militants des droits de l'homme.Environ 1.500 personnes crient "Liberté" dans la ville côtière de Banias en dépit de la présence militaire, déclare l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme.
Des militants et un chef tribal rapportent également une grande manifestation en faveur de la démocratie à Deir el Zor, grande ville située sur les bords de l'Euphrate, dans l'est.
Des milliers de manifestants sont également signalés dans la ville de Deraa, haut lieu de la contestation contre le président Bachar el Assad, où l'armée n'est plus présente depuis jeudi soir, selon un opposant présent sur place. SYRIE
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