• EN DIRECT. Abidjan : scènes de pillage dans l'ex-QG de Gbagbo

    Publié le 11.04.2011, 15h28 | Mise à jour : 20h24

    La résidence de Laurent Gbagbo est la proie des flammes et des pilleurs.

    La résidence de Laurent Gbagbo est la proie des flammes et des pilleurs.
    | (AFP.)
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    Le président sortant de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, a été arrêté lundi en début d'après-midi. Une information très vite confirmée par l'ambassadeur de France à Abidjan, Jean-Marc Simon. Il est retenu avec ses proches à l'Hôtel du Golf, où est installé Alassane Ouattara, le président élu.

    Le rôle exact, dans cette arrestation, des forces spéciales françaises, qui ont pilonné la résidence de Laurent Gbagbo depuis le milieu de la matinée de lundi, est sujet à beaucoup de questions.


    20h05. Laurent Gbagbo parle pour la première fois depuis son arrestation dans une séquence diffusée à la télévision ivoirienne, réputée pro-Ouattara : « Je souhaite qu'on arrête les armes et qu'on rentre dans la partie civile de la crise, et qu'on conclue rapidement pour que le pays reprenne ».

    Sur des images, diffusées dans un premier temps sans son par la chaîne TCI, on voit M. Gbagbo entrer dans une chambre, s'asseoir sur un lit, entouré de plusieurs hommes debout avec lesquels il converse.

    19h24. Pillage au quartier général de Gbagbo. L'envoyé spécial du Monde raconte son entrée dans la résidence présidentielle peu après l'arrestation de l'ancien président. «C'est un spectacle stupéfiant, les forces de l'ONU ont ouvert une brèche, il y a un incendie, la bibliothèque est réduite en cendres, raconte Jean-Philippe Rémy. Il y a des scènes de pillage. J'ai vu des soldats boire du Moët et Chandon dans des coupes en cristal. Des gens bourrent des valises et s'enfuient avec les véhicules.»

    19h09.  La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton estime que « l'arrestation du président sortant de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo était un signal adressé aux dictateurs et tyrans du monde entier». «Ils ne pourront pas mépriser la voix de leur propre peuple lors d'élections libres et équitables, poursuit-elle. Il y aura des conséquences pour ceux qui s'accrochent au pouvoir.»

    19h03. Des habitants d'Abidjan signalent des pillages les magasins. La population reste terrée dans les habitations. 

    18h43. Le Ministre français de la Défense démarre sa conférence presse. Gérard Longuet affirme que Laurent Gbagbo « s'est rendu » à Alassane Ouattara. « C"est une opération in fine entre Ivoiriens », poursuit le Ministre qui reconnait un « soutien » des forces françaises et de l'Onuci dont quatre hélicoptères de type Gazelle. .

    18h33. Des journalistes à Abidjan constatent quelques tirs sporadiques sur l'hôtel du golf. Les soldats de l'ONUCI répliquent à l'arme lourde.  


    AUDIO. A Abidjan, «les gens crient, hurlent et sautent de joie !»


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  • Renault: Pelata s'en va, les victimes indemnisées

    Par FTV (avec agences) 

    Le DG délégué de Renault, Patrick Pelata, et le N°1 du groupe, Carlos Ghosn, à Boulogne-Billancourt, le 11 février 2011.

    Le DG délégué de Renault, Patrick Pelata, et le N°1 du groupe, Carlos Ghosn, à Boulogne-Billancourt, le 11 février 2011.

    AFP/PATRICK KOVARIK

     

    Patrick Pélata, le directeur général délégué de Renault, a présenté lundi sa démission qui a été acceptée.

    Le groupe Renault, au terme d'une réunion extraordinaire du conseil d'administration convoquée après les conclusions d'un rapport d'audit sur la fausse affaire d'espionnage, a annoncé qu'il quittait son poste mais pas le groupe.

    Un accord d'indemnisation avec les cadres licenciés à tort, MM.Balthazard, Tenenbaum et Rochette, a été trouvé.

     

     

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    Les trois cadres avaient été suspectés de fournir des secrets industriels sur les projets de voiture électrique à une puissance étrangère. Un autre cadre licencié en 2009 dans des circonstances similaires, Philippe Clogenson, sera aussi indemnisé et réintégrera le groupe en qualité de directeur du business developpement de Renault Consulting.

    Le groupe a mis en oeuvre des procédures de départ pour le directeur de la sécurité, Rémi Pagnie, dont les services ont mené l'enquête interne ayant conduit au licenciement à tort des cadres, ainsi que ses deux collaborateurs, MM. Dominique Gevrey - qui est mis en examen pour escroquerie et incarcéré depuis le 13 mars dans ce dossier - et Marc Tixador. Et Renault a relevé de ses fonctions le directeur juridique Christian Husson et le directeur des cadres dirigeants Jean-Yves Coudriou, en attendant que leur sort soit tranché.

    Lors d'un précédent conseil extraordinaire, le 14 mars, Renault avait indiqué que Patrick Pélata avait offert de démissionner, mais que le PDG Carlos Ghosn avait refusé cette démission "pour ne pas ajouter une crise à la crise." Patrick Pélata "continuera à gérer les affaires opérationnelles courantes jusqu'à son départ de Renault. Il se verra alors proposer d'autres fonctions au sein du groupe constitué par l'alliance Renault-Nissan", a poursuivi le groupe, ébranlé depuis janvier par ce scandale. Le nom de son remplaçant n'a pas été dévoilé.

    Les ministres de l'Economie et de l'Industrie, Christine Lagarde et Eric Besson, ont annoncé prendre "acte des décisions du conseil d'administration de Renault" du groupe. L'Etat, qui détient 15,01% du constructeur et est représenté au conseil d'administration, appelle Renault à tirer les leçons d'une affaire qui a conduit le groupe au losange à accuser à tort plusieurs de ses cadres.

    Sur la base de cette nouvelle organisation, les deux ministres "souhaitent que le groupe Renault se mette en position de trouver, dans le cadre de l'alliance Renault-Nissan, toute sa place dans le marché mondial de l'automobile". Les deux ministres soulignent qu'ils "ont prévu de faire avec Carlos Ghosn (le PDG de Renault, ndlr) dans les prochains mois le point sur la stratégie  industrielle de nature à renforcer l'alliance Renault-Nissan".

    Le système de management en cause
    Un rapport d'audit pointait de "graves dysfonctionnements", notamment de management, a déclaré dans la matinée le ministre de l'Industrie, Eric Besson. "Le rapport d'audit dit qu'il y a eu des dysfonctionnements graves dont il faut tirer les leçons, et nous pensons qu'il faut effectivement tirer les leçons de ces dysfonctionnements graves", a-t-il ajouté, sans autre précision. "Je considère que c'est au conseil d'administration de (les) tirer", a-t-il déclaré. "Je comprends que le président de Renault veut tirer les leçons de cette affaire en proposant un certain nombre d'initiatives et de réorganisations au sein de son management", a-t-il indiqué.

    Cette affaire "révèle un système de management et une façon de gouverner qui ne peut plus se perpétuer", a encore estimé le ministre de l'Industrie.

    La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a déclaré de son côté avoir donné instruction aux deux représentants de l'État pour qu'ils soutiennent les recommandations du conseil d'administration.

    "Il faut que les règles soient respectées. S'il y eu des dysfonctionnements, il faut que des sanctions soient prises, c'est le conseil d'administration qui fera cela cet après-midi", a-t-elle dit. "Si des fautes ont été commises, il faut que ceux qui en sont responsables s'en aillent dès lors que le degré de la faute le justifient", a-t-elle ajouté.


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  • LA CÔTE D'IVOIRE TOURNE LA PAGE GBAGBO      GBAGBO

    ABIDJAN (AP) — Laurent Gbagbo a été arrêté lundi dans sa résidence d'Abidjan où il s'était retranché avec son épouse Simone et quelques fidèles. Le président ivoirien sortant a été emmené à l'hôtel du Golf, celui-là même où il avait assiégé pendant quatre mois Alassane Ouattara, le président élu reconnu par la communauté internationale. "Le cauchemar est terminé", a commenté le Premier ministre, Guillaume Soro.

    L'ambassadeur de la Côte d'Ivoire en France, Ali Coulibaly, a assuré que Laurent Gbagbo serait "traité avec humanité" mais qu'il devrait répondre "des crimes contre l'humanité qu'il a commis". Selon lui, "les forces spéciales françaises n'ont joué aucun rôle" dans l'arrestation, c'est uniquement "la victoire des Forces républicaines de Côte d'Ivoire" (FRCI) pro-Ouattara.

    "A aucun moment les forces françaises n'ont pénétré dans les jardins ou dans l'enceinte" de la résidence présidentielle, a assuré à l'Associated Press le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major de l'armée française. "Les choses sont d'une très grande clarté", a également insisté le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.

    Le conseiller de Laurent Gbagbo à Paris, Toussaint Alain, a soutenu pour sa part que l'ex-président avait été "arrêté par les forces françaises et remis à deux chefs rebelles". Le camp Gbagbo accuse régulièrement la France d'ingérence dans les affaires de son ancienne colonie.

    L'un des combattants pro-Ouattara qui ont pris le bunker, Issard Soumahro, a déclaré à l'AP que Laurent Gbagbo avait été arrêté "avec son épouse et leur fils" Michel. L'ex-président aurait été giflé par un soldat mais pas touché autrement.

    Selon Issard Soumahro, le prisonnier a été interrogé et emmené à l'hôtel du Golf, où les autorités l'attendaient pour signer une déclaration reconnaissant Alassane Ouattara comme le président de la Côte d'Ivoire. Sa sécurité est assurée par l'ONU.

    La télévision ivoirienne a diffusé des images muettes de M. Gbagbo à l'attitude d'abord plutôt combative puis un peu confuse, changeant de chemisette colorée sur un débardeur blanc tandis que Simone Gbagbo affichait un air complètement abattu.

    Dimanche soir, des hélicoptères de l'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et de la force française Licorne, avaient tiré des roquettes contre la résidence de Laurent Gbagbo en réponse aux attaques contre le personnel onusien et les civils imputées aux forces du président sortant.

    L'intervention de l'ONUCI et de la force Licorne a été déterminante, après quatre mois d'impasse politique causée par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle du 28 novembre.

    Des forces armées pro-Ouattara ont pris le contrôle de la quasi-totalité de la Côte d'Ivoire fin mars mais ce n'est que lorsque l'ONUCI et Licorne ont mené des frappes à partir du 4 avril pour détruire la plupart de l'armement lourd des pro-Gbagbo, dans le cadre de la résolution 1975 sur la protection des civils, que les FRCI ont lancé l'assaut final à Abidjan.

    Les combats ont duré une semaine, pendant laquelle Laurent Gbagbo s'est retranché dans sa résidence du quartier de Cocody tandis que ses forces résistaient, parvenant même à rompre leur encerclement samedi pour attaquer le siège de l'ONU et l'hôtel du Golf ce week-end.

    L'annonce de l'arrestation de Laurent Gbagbo a été saluée par des tirs en l'air des rebelles à Duékoué, dans l'ouest du pays, provoquant un mouvement de panique parmi les réfugiés, alors que l'on dansait dans les rues des villages plus à l'est. Dans l'un des hameaux, des jeunes s'étaient enveloppés dans le drapeau ivoirien orange, blanc et vert.

    Le président Ouattara devait s'exprimer dans la soirée. Confirmant l'arrestation de Laurent Gbagbo, le Premier ministre Guillaume Soro a appelé les derniers fidèles de l'ex-président à "rejoindre les Forces républicaines" et les populations à "rester chez elles cette nuit" pendant qu'"une opération de sécurisation de la route d'Abidjan (serait) menée".

    Le désarmement des pro-Gbagbo sera "l'un des problèmes majeurs auxquels le président Ouattara sera confronté", a jugé Ali Coulibaly, mais l'ambassadeur ivoirien auprès de l'ONU, Youssoufou Bamba, a estimé que les combats cesseraient avec la reddition de M. Gbagbo.

    M. Ouattara "mettra en place une commission de réconciliation, justice et pardon pour que les Ivoiriens se retrouvent", a ajouté M. Coulibaly, interrogé par l'Associated Press Television News (APTN). Il "constituera dans les prochaines semaines un gouvernement d'union nationale, un gouvernement de réconciliation nationale, un gouvernement représentatif de la diversité nationale, (avec) des responsables du parti de Laurent Gbagbo". L'ex-chef de l'Etat a en effet remporté 46% des voix à la présidentielle, contre 54% à son adversaire.

    A 65 ans et après dix ans au pouvoir, Laurent Gbagbo laisse une Côte d'Ivoire largement divisée entre le Nord à majorité musulman de M. Ouattara et le Sud à majorité chrétien, dont l'économie autrefois florissante, notamment grâce au cacao, ne s'est toujours pas remise de la guerre civile de 2002-2003 et des années d'instabilité qui ont suivi.

    Les quatre mois de crise politique ont fait des centaines de morts imputées pour la plupart aux pro-Gbagbo mais les pro-Ouattara sont également soupçonnés d'avoir tué des centaines de personnes lors de l'offensive dans l'Ouest. Le président Ouattara a promis qu'aucun crime ne resterait impuni. AP

    jp/cb/st/v


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    Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière otages depuis un an
     
    Le 30 décembre 2009, les journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier étaient enlevés en Afghanistan avec leurs trois      aStéphane Tap                                                                                   onier et Hervé Ghesquière otages depuis un an

    ccompagnateurs. Retour sur cette année de détention, jalonnée de controverses, de rares preuves de vie et de mobilisations.
    Par Ludovic de Foucaud (vidéo)
    Sarah LEDUC
    (texte)

    On espérait les voir rentrer pour Noël, mais le réveillon s'est fait sans eux. Cela fait un an que les journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, ainsi que leurs trois accompagnateurs afghans Mohamed Reza, Ghulam et Satar, sont retenus en otages en Afghanistan.

     
    • Stéphane Taponier. Âgé de 46 ans, ce cameraman a couvert la guerre en Irak et plusieurs conflits sur le continent africain. Depuis 2000, il se rendait régulièrement en Afghanistan.
    • Hervé Ghesquière. Journaliste pour le magazine "Pièces à conviction" diffusé sur France 3, ce reporter de 47 ans a couvert la guerre en ex-Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak et la guérilla des Khmers rouges au Cambodge.

    Le 30 décembre 2009, les journalistes sont enlevés par un groupe taliban près de la ville d’Omarkheyl, au nord-est du pays, dans la province de la Kapisa où sont déployés la plupart des 3 850 soldats que compte la France sur le sol afghan. Ce mardi-là, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont faussé compagnie à l’officier de presse de l’armée française chargé de les accompagner pour pouvoir interroger des civils afghans de la région. Ils étaient en train de finir un reportage sur la reconstruction d’une route entre l’Afghanistan et le Pakistan, pour le magazine de France 3, "Pièces à conviction", quand ils ont été kidnappés.

    Rapidement, la mobilisation publique, politique et militaire se met en place. Des soldats français, engagés dans des opérations dans la région de la Kapisa, mènent des opérations pour boucler les passages qui permettraient aux ravisseurs d’emmener le groupe de cinq hommes au Pakistan. Sans résultats.

     

    Un enlèvement qui soulève la polémique

    Dans les premières semaines, les médias et les familles sont tenus au secret par les autorités qui invoquent des mesures de sécurité. Finalement, c’est le gouvernement lui-même qui brise le silence, non sans cacher son agacement.

    Quelques jours après leur capture, Nicolas Sarkozy déclare que les journalistes de France 3 ont fait preuve d’une "imprudence vraiment coupable", précisant qu’"il leur avait été très clairement demandé de ne pas s’aventurer ainsi parce qu’il y a des risques". Le 17 janvier sur Europe 1, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, estime à son tour que les journalistes faisaient "courir des risques à beaucoup de nos forces armées, qui du reste sont détournées de leurs missions principales". C’est enfin le général Jean-Louis Georgelin, chef d’état-major des armées françaises, qui  déclare, le 21 février sur Europe 1 que "plus de 10 millions d’euros" ont été dépensés pour rechercher les deux journalistes de France 3, lançant un appel au "sens des responsabilités des uns et des autres".

    Spots de soutien aux otages
     

    Face aux petites phrases assassines, le Comité de soutien et Reporters sans frontières (RSF) restent plus mobilisés que jamais. Pétition à plus de 80 000 signatures , concert pour les 300 jours de captivité, manifestations, débats et conférences ont jalonné cette année de détention afin de faire pression sur les autorités pour que la négociation de la libération des deux journalistes et de leurs accompagnateurs se poursuivent.

    Une libération constamment repoussée

    La possibilité d’une libération des otages reste à l’état de spéculation. En visite en Afghanistan, le ministre de la Défense, Alain Juppé, a assuré le 26 décembre que "les choses se poursuivent dans la bonne direction" pour obtenir la libération des deux journalistes de France 3. "Nous continuons à travailler aussi activement que nous le pouvons", a déclaré le ministre à l'occasion d'un déplacement auprès des soldats français déployés en Afghanistan. Alain Juppé a cependant refusé de donner un calendrier précis. La semaine dernière, c'est la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie qui a parlé d'une libération "dans de très brefs délais".

    Fin septembre, le chef d'état-major des armées Édouard Guillaud évoquait un "espoir raisonnable" de voir les otages libres avant Noël. Des échéances qui passent les unes après les autres.

    Quelques rares preuves de vie

    D’après les dernières nouvelles, les deux journalistes sont en vie et en bonne santé. Les autorités françaises ont annoncé le 20 décembre avoir reçu une cassette, probablement filmée à la mi-novembre, montrant les otages vivants.

    Invitées ce mardi à l'Élysée à visionner la cassette, les familles des deux journalistes français ont pu constater d'elles-mêmes que les otages étaient "sereins mais amaigris".

    Mais les informations restent lapidaires, et les parents de Stéphane Taponier, qui sont sortis du silence, regrettent les élans d’optimisme et les effets d’annonce de libération. "Depuis le début, ils disent qu'ils sont vivants et en bonne santé. Pour le reste, on ne sait pas, tout est secret défense", a déclaré à l’AFP Gérard Taponier, le père de Stéphane. Pour RSF, ces cassettes restent des "preuves de vie insuffisantes".

    La vidéo reçue la semaine dernière n'est pas une première. Le 11 avril, une première vidéo diffusée sur Internet montrait les deux otages, filmés par leurs ravisseurs, lisant un texte dans lequel ils demandaient au président Nicolas Sarkozy de satisfaire les exigences des talibans.

    En attendant leur libération, la mobilisation ne faiblit pas. Mercredi, un rassemblement de soutien a eu lieu à Paris sur le Parvis de l'Hôtel de ville à 11h. Un autre est prévu à 17h. De nombreuses autres évènements sont également organisées demain dans différentes villes de France. Pour en savoir plus www.liberezles.net


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  • blog : Calme plat à Marcory, les gens ont encore peur de sortir, Tout le monde attend la fin du ratissage par les FRCI.

    lundi 11 avril 2011 19h04 Guy Landry   arrestation
    19h03
    [Commentaire de la part de Alex Alex : ]
    Quels sont les numéros d'urgence pour contacter l'onuci ou la licorne, il y a des troubles à la palmeraie.
    lundi 11 avril 2011 19h03 Alex
    19h00
    Le chef d'état-major des armées, Edouard Guillaud, a affirmé qu'il n'y avait eu "aucun rôle particulier des forces spéciales" françaises "ni hier, ni aujourd'hui", lors de l'arrestation du président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo.
    lundi 11 avril 2011 19h00 
       
    18h44
     
    18h42
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    Dans l’hôtel du Golf, les soldats d'Alassane Ouattara qui viennent d’apprendre l’arrestation de Laurent Gbagbo se précipitent vers les caméras pour exprimer leur jubilation.
    lundi 11 avril 2011 18h42 
    18h40
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    "On l’a pris!", s’exclame un soldat de Alassane Ouattara, un fusil à la main, dans la cour de l’hôtel du Golf.
    lundi 11 avril 2011 18h40 
    18h36
    "Il va falloir désormais cicatriser ce qui a été abimé pendant des mois, même des années, au cours du mandat du président sortant. Il va falloir trouver un moyen de faire rendre des comptes à ceux qui se sont livrés à des exactions, à des atteintes aux droits de l'homme, et puis en même temps de ne pas creuser les divisions dans le pays", Christian Bouquet, spécialiste de la géopolitique africaine sur l'antenne de FRANCE 24.
    lundi 11 avril 2011 18h36 
    18h27
    Réaction du Front National français (communiqué):
     "L'arrestation de Laurent Gbagbo par les militaires français qui l'ont remis immédiatement aux chefs de la rébellion, constitue une violation gravissime des règles les plus élémentaires du droit international, à l'heure où le Tribunal pénal international soupçonne les partisans de Ouattara de s'être livrés à des massacres et des atrocités. Les décisions de Nicolas Sarkozy portent gravement préjudice aux intérêts de la France en Côte d'Ivoire, mettent en danger la vie de nos compatriotes dans ce pays et dans toute l'Afrique, ainsi que celle de nos soldats engagés dans cette guerre civile"
    lundi 11 avril 2011 18h27 
    18h24
    Guillaume Soro s'exprime sur l'antenne de FRANCE 24.
    lundi 11 avril 2011 18h24 
    18h23
    lundi 11 avril 2011 18h23 
    18h16
    "Les gens se demandent quand ils pourront rentrer chez eux. Ce n'est évidemment pas encore le moment, la situation doit être stabilisée", Karim Hakiki, depuis Port-Bouet
    lundi 11 avril 2011 18h16 
    18h14
    "À l'intérieur du camp de Port Bouet, où des milliers d'étrangers ont été rassemblés, les gens sont encore très dubitatifs quant à l'arrestation de Laurent Gbagbo", explique Karim Hakiki, envoyé spécial de FRANCE 24.
    lundi 11 avril 2011 18h14 
    18h05
    Beaucoup d'entre vous se demandent où est Charles Blé Goudé, ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo et chef des jeunes patriotes. Nos envoyés spéciaux sur place tentent de le joindre mais n'y parviennent pas. Personne ne semble savoir où il se trouve en ce moment.
    lundi 11 avril 2011 18h05 
    17h58
    @tim : Laurent Gbagbo, sa femme et son fils Michel ont été arrêtés en même temps, et transférés à l'hôtel du Golf.
    lundi 11 avril 2011 17h58 
    17h57
    [Commentaire de la part de tim tim : ]
    Mis à part sa femme y-avait-il d'autres proches de Gbagbo au moment de son arrestation?
    lundi 11 avril 2011 17h57 tim
    17h56
    La sécurité du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, arrêté lundi, et de sa femme Simone, est assurée par des "gendarmes de l'ONU", a affirmé le chef des opérations de maintien de la paix aux Nations unies, Alain Le Roy.
    lundi 11 avril 2011 17h56 
    17h55
    Le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo, a entamé une enquête préliminaire au sujet d'éventuels crimes de guerre et crimes contre l'humanité en Côte d'Ivoire. Cette enquête inclut également l'examen d'accusations contre des forces pro-Ouattara, accusées d'avoir commis de graves exactions dans l'Ouest du pays.
    lundi 11 avril 2011 17h55 
    17h39
    "L'arrestation de Laurent Gbagbo est un signal destiné à tous les dictateurs du monde : ils doivent écouter la voix du peuple", a affirmé Hillary Clinton au cours d'une conférence de presse, appelant ensuite les ivoiriens à œuvrer pour un "avenir pacifique".
    lundi 11 avril 2011 17h39 
    17h26
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    Simone Gbagbo a également été arrêtée.
    lundi 11 avril 2011 17h26 
    17h26
    lundi 11 avril 2011 17h26   PHOTOS A L'Hôtel : ARRESTATION
    17h21
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    lundi 11 avril 2011 17h21 
    17h20
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    lundi 11 avril 2011 17h20 
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    lundi 11 avril 2011 17h20 
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    lundi 11 avril 2011 17h19 
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