• Marrakech: «La France ne laissera pas ce crime impuni»

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    Créé le 03.05.11 à 17h44 -- Mis à jour le 03.05.11 à 22h26
    <aside>Nicolas Sarkozy installe le Conseil national du numérique à l'Elysée, le 27 avril 2011

    Nicolas Sarkozy installe le Conseil national du numérique à l'Elysée, le 27 avril 2011 Thibault Camus/AP/SIPA

    </aside>

    DRAME - Les cercueils des huit victimes françaises ont été rapatriés ce mardi après-midi à l’aéroport d’Orly...

    Cinq jours après l’attentat meurtrier de Marrakech, l’Airbus A330 qui transportait les cercueils des huit victimes françaises a atterri à l’aéroport d’Orly aux alentours de 16h45. Nicolas Sarkozy est arrivé sur place pour se recueillir devant les cercueils alignés sur le tarmac, recouverts chacun d'un drapeau français. La garde républicaine a joué la Marseillaise.

    «On les a tués pour semer la terreur»

    Le président a fait part de «sa profonde tristesse» aux familles, à qui «la folie meurtrière» a «arraché» des proches. «Le 28 avril dernier, ils ont succombé au plus lâche des attentats: ils étaient heureux, on les a tués pour semer la terreur», a insisté le chef de l’Etat, égrenant la liste des victimes.

    «C’est la France qui paie le plus lourd tribut à la haine terroriste» à cet acte, avec huit morts et neuf blessés.

    Prenant un air martial, Nicolas Sarkozy a promis que «la France ne laissera pas ce crime impuni». S’il fait confiance à la justice marocaine, les terroristes doivent savoir que «où qu’ils se trouvent, où qu’ils se cachent, ils seront recherchés par tous les moyens». Ils «auront à rendre compte de leur crime» car «la France ne cessera de demander justice».    

    Quelques minutes avant, les familles des victimes s'étaient recueillies devant le cercueil de leurs proches.

    M.P. avec Alexandre Sulzer, à Orly

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  • L'épouse et les proches de Ben Laden en vie et "pris en charge"

    LEMONDE.FR avec AFP | 03.05.11 | 20h38  •  Mis à jour le 03.05.11 | 21h01  BEN LADEN

     

     

     Outre Oussama Ben Laden, trois hommes et une femme ont été tués dans l'opération des forces spéciales américaines.

    Outre Oussama Ben Laden, trois hommes et une femme ont été tués dans l'opération des forces spéciales américaines.AP/Musadeq Sadeq

     

    Oussama Ben Laden n'était pas armé lorsqu'il a été tué dans une opération commando américaine, dimanche au Pakistan, a indiqué, mardi 3 mai, le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, et son épouse a été seulement blessée. Pendant cette attaque, "il existait une inquiétude sur le fait que Ben Laden s'opposerait à l'opération de capture, et en effet, il a résisté", a ajouté M. Carney.

    "Dans la pièce, il y avait une femme avec Ben Laden, l'épouse de Ben Laden, qui s'est précipitée sur les assaillants américains. Elle a reçu une balle dans la jambe, mais elle n'a pas été tuée", a précisé le porte-parole. Lundi, des responsables américains avaient indiqué que cette femme avait été utilisée comme bouclier humain pour protéger le chef d'Al-Qaida et qu'elle avait été tuée.

    FEMMES ET ENFANTS

    "Des questions ont été posées sur l'endroit où se trouvent les membres de la famille d'Oussama Ben Laden", a indiqué par ailleurs dans un communiqué le ministère des affaires étrangères pakistanais. "Ils sont tous en de bonnes mains et pris en charge conformément à la loi", a précisé le ministère, selon lequel les parents du chef d'Al-Qaida seront par la suite remis à leurs pays d'origine.

    Le communiqué ne précise pas leur nombre ni leur lien de parenté avec Oussama Ben Laden, mais un responsable de la sécurité a déclaré que seize membres de la famille Ben Laden étaient entre les mains des Pakistanais, tous des femmes ou des enfants. "Il y a des femmes et des enfants, mais pas d'homme adulte", a-t-il dit, les décrivant comme étant majoritairement originaires d'Arabie saoudite.

    Le responsable a souligné que certains faisaient l'objet de soins et que d'autres étaient en état de choc, leurs nationalités respectives n'avaient pas encore été établies avec exactitude. Un responsable américain avait déclaré lundi que, outre Oussama Ben Laden, trois hommes et une femme avaient été tués dans l'opération des forces spéciales américaines. Il avait ajouté que deux des hommes étaient des messagers ayant toute la confiance du chef d'Al-Qaida et que le troisième serait un fils adulte de ce dernier.

    La photo du cadavre de Ben Laden est "atroce"

    La photo de la dépouille d'Oussama Ben Laden est "atroce", a affirmé, mardi, le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, soulignant que l'administration américaine n'avait pas encore décidé si elle allait diffuser ou non un cliché du corps du chef d'Al-Qaida, tué dimanche. "Je serai franc, la publication de photos d'Oussama Ben Laden après cette fusillade est une affaire sensible, et nous évaluons s'il est nécessaire de le faire", a déclaré M. Carney au cours d'un point de presse. La question est de savoir, selon M. Carney, si une telle publication "sert ou dessert nos intérêts, pas seulement ici mais dans le monde entier".

     

    La mort d'Oussama Ben Laden

    Les faits Les talibans veulent des preuves de la mort de Ben Laden


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  • FOOTBALL - Barcelone qualifié pour la finale de la Ligue des champions...

    Barcelone - Real Madrid 1 - 1BARCELONA

    Pedro 53e,  Macelo 62e

    91e: Barcelone est en finale de la Ligue des champions. Le plus fort s'est imposé mais on risque de reparler et de regretter ce but refusé à 0-0 à Higuain. Maintenant, il ne reste plus qu'à savoir si Manchester United va bien rejoindre le Barça en finale. Réponse mercredi avec le live de Manchester United contre Schalke 04.

    89e: Carles Puyol est remplacé par.... un Eric Abidal au bord des larmes. Grosse émotion au Nou Camp pour le retour du Français après son opération d'une tumeur cancéreuse. 

    87e: Pour la route et par stupidité aussi un peu, Adebayor prend son carton jaune.

    82e: Mascherano se roule de douleur sur cette faute de Diarra. L'Argentin cherche un peu trop le carton rouge.

    80e: Sous l'ovation du public, Eric Abidal est parti s'échauffer. Guardiola va-t-il lui offre quelques minutes de jeu? Pas certain.

    76e: Por_Tolosa tu peux contrôler ta voisine madrilène de ma part.

    73e: Marcelo est averti pour une faute sur... Messi. Original non?

    70e: On n'est pas contre un petit but du Real pour pimenter cette fin de match.

    67e: nyko83 on hallucine surtout de voir Adebayor entrer plutôt que Benzema.

    64e: Il n'y a qu'un Brésilien pour se retrouver en position d'avant-centre. Marcelo a bien suivi la frappe de Di Maria repoussé par le poteau.

    62e:  Marcelo égalise. Encore deux buts et le Real est qualifié. D'accord, la route est encore très longue.

    58e: Diarra. On sent que les joueurs du Real prêts à se passer les nerfs sur les chevilles barcelonaise. Sinon Ozil remplace le mec qui se faisait passer pour Kaka.

    56e: Adebayor remplace Higuain et distribue un coup de coude sur Busquets. Le Togolais doit encore avoir les consignes du match aller.

    55e: La passe d'Iniesta pour Pedro est juste une merveille il faut bien le dire.

    53e: Pedro! Bon voilà, vous pouvez allé tous vous coucher. Le Barça est en finale et le Real va pouvoir reparler longtemps du but refusé à Higuain. C'est la vie, c'est le foot.

    51e: Au ralenti, on voit le magnifique plongeon de Mascherano quand il comprend que Higuain va filer au but. Oui, mais c'est un plongeon avec un maillot UNICEF comme dirait Mourinho.

    49e: On imagine déjà Mourinho retourner sa chambre d'hôtel après ce but refusé.

    48e: Quelle mauvaise inspiration de l'arbitre. S'il y a faute, elle est plus de Piqué sur Ronaldo que du Portugais sur Mascherano.

    47e: But refusé à Higuain pour une faute de Ronaldo. C'est très très limite.

    46e: Le second mi-temps commence par une faute d'un Lassana Diarra dépassé sur Iniesta. Comme un résumé de la première mi-temps.

    45e: C'est la mi-temps. La question n'est plus de savoir si le Real peut réaliser l'impossible, mais plutôt combien de temps va tenir le Real avant d'exploser face à ce Barça.

    44e: Bob Les Ponges j'ai ma théorie sur le sujet. A 1-0 pour le Barça, je vois bien les joueurs du Real se concentrer sur les tibias de leurs adversaire. Mais j'ai sans doute l'esprit mal tourné.

    41e: Si quelqu'un a vu Kaka... La dernière fois qu'il a été vu, il était vêtu d'un maillot blanc et courait après son football.

    39e: Enfin un début d'occasion pour le Real, mais Valdes sort au bon moment pour enlever le ballon à Higuain sur ce centre de Ronaldo.

    37e: elpapa1912 pour l'instant je ne vois pa trop ce qu'on peut reprocher à l'arbitre. Le Barça est juste trop fort pour ce Real.

    35e: Casillas sauve encore le Real. Cette fois, Messi avait frappé du droit.

    33e: Le Real est à la rue! Villa puis Pedro manquent de peu l'ouverture du score.

    31e: Messi veut nous tuer le suspens! Après un enchaînement dont il a le secret, sa frappe passe juste à côté des buts de Casillas.

    29e: Frappe du gauche de Messi arrêtée par Casillas... Pas grand-chose à se mettre sous la dent. On touche de près la notion d'ennui avec cette première mi-temps. Je serais à la place de Mourinho, je zapperais sur une autre chaîne.

    27e: Le carton rouge commence à chauffer pour Carvalho coupable d'une nouvelle faute sur Messi. Le Real a déjà du mal à onze, à dix on n'ose même pas imaginer.

    27e: Le carton rouge commence à chauffer pour Carvalho coupable d'une nouvelle faute sur Messi. Le Real a déjà du mal à onze, à dix on n'ose même pas imaginer.

    25e: Kaka est discret,  Higuain est invisible, Ronaldo pas inspiré... Bref, c'est pas la grande forme du côté de l'attaque de Madrid.

    22e: Toujours pas une occasion de but pour le Real. Elle s'annonce mal cette affaire.

    20e: coeurdelion, je ne suis pas un pro Benzema, mais j'avoue avoir du mal à comprendre pourquoi Mourinho se passe de lui après le mois de mars qu'il a fait. Les voix du Special One sont parfois impénétrables.

    16e: Le Barça commence à confisquer le ballon et sans ballon on ne remonte pas deux buts de retard.

    14e: Pour l'instant, je constate que le papier sur les fesses de Pippa Middleton intéresse plus de monde que ce live. Je suis très déçu.

    12e: Carvalho est déjà averti. Au hasard, le Portugais a commis une faute sur... Lionel Messi.

    11e: Laul0w pour l'instant, on est très loin du miracle. Et Jean-Paul II n'est pas dans le coin.

    9e: Je ne me ferais jamais à l'idée de Lassana Diarra avec un numéro 10. C'est un peu comme si on filait le 9 à Toulalan ou le 2 à Wayne Rooney.

    7e: Je tiens à préciser que le titre "Pedro part en live" n'est pas de mon fait et parle surtout du bon début e match de mon homonyme.

    5e: On vit un moment historique. Après cinq minutes de jeu, la possession du ballon n'est pas en faveur de Barcelone.

    4e: Brice du 13, c'est ton Toulousain qui se charge du live.

    3e: Si Kaka l'enfant de Dieu se met à mettre des petits coups par derrière, où va se monde et où va le Real?

    2e: C'est parti et le Real part à l'abordage. On aura tout vu.

    20h43: Qui croit à la qualification du Real? Personne? J'aimerais y croire pour le suspens, mais je ne vois pas comment le Barça pourrait chuter ce soir.

    20h41: Tout fout le camp! Il pleut à Barcelone. C'est José Mourinho qui doit être bien au sec à l'hôtel.

    20h28: Même avec Mourinho  l'hôtel, Karim Benzema débute sur le banc en Ligue des champions. Le revenant Gonzalo Higuain lui est préféré, Mourinho tente aussi un autre pari en aligant Kaka en soutien de Ronaldo et Higuain. Aucune suprise du côté du Barça où Mascherano continue à dépanner en défense centrale.

    19h45: On se retrouve dans une heure pour suivre cette demi-finale retour de Ligue des champions en live comme-à-la-maison ou comme-à-l'hôtel. Si vous ne savez pas, José Mourinho - suspendu - a décidé de regarder la rencontre depuis sa chambre d'hôtel. Il sait toujours comme se faire remarquer celui-là.

    Des mauvais gestes sur la pelouse, une guerre des mots en conférence de presse. Pour ne rien changer, le quatrième et dernier clasico en 17 jours, prévu ce mardi soir au Camp Nou, ne devrait pas être un sommet du jeu. Les hommes de José Mourinho, battus 0-2 à l’aller à Madrid sont pourtant obligés de marquer pour espérer voir Wembley, où est prévu la finale de la Ligue des champions cette année.

    Dans le clan madrilène, on ose croire en l’exploit. Sur son site, le Real a affiché la photo des joueurs madrilènes fêtant leur victoire (2-0) au Camp Nou en 2002 en match aller de demi-finale de la compétition. «Le Madrilène croit toujours aux comebacks. S'il existe une équipe qui sait ce qu'héroïsme veut dire, c'est bien le Real Madrid. Rien ne doit nous empêcher de ressentir de l'espoir et de l'excitation avant le match de mardi», estime ainsi le directeur général du club, Jorge Valdano.

    Un match à suivre et à commenter en live comme-à-la-maison dès 20h45 sur 20minutes.fr. Après promis, l’overdose de clasicos est finie.

    R.S. et A.P.

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  • Chaos à Abidjan, selon l'Onu

    Par FTV avec AFP  

    Des miliciens pro-Gbagbo, membres des Jeunes Patriotes, font face aux forces pro-Ouattara à Abidjan (01-04-2011)

    Des miliciens pro-Gbagbo, membres des Jeunes Patriotes, font face aux forces pro-Ouattara à Abidjan (01-04-2011) AFP PHOTO / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK

    Les combats faisaient rage vendredi à Abidjan entre les forces de Ouattara et les soldats fidèles à Gbagbo

    Les affrontements les plus sérieux se déroulaient aux abords du siège de la radio-télévision ivoirienne (RTI), qui a repris ses émissions, dans le quartier aisé de Cocody.

    "La situation à Abidjan le 1er avril est celle d'un chaos généralisé", notait l'Onu vendredi.

    Toutes les vidéos

    Des casques bleus de l'Onu ont tué au moins cinq soldats fidèles au président sortant Laurent Gbagbo lors d'un accrochage à Abidjan, révèle un document interne aux Nations unies dont l'agence Reuters a eu connaissance vendredi.


    Signe de l'importance des combats "au moins 800 personnes" ont été tuées mardi 29  mars lors de violences intercommunautaires à Duékoué, dans l'ouest de la Côte  d'Ivoire, a indiqué vendredi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)  citant des informations recueillies sur place.


    Vendredi, au cinquième jour d'une offensive-éclair, les forces d'Alassane Ouattara,  président reconnu par la communauté internationale après l'élection de novembre, ont pris le contrôle de quasiment tout le pays, à l'exception de bastions de fidèles de Laurent Gbagbo à Abidjan.

    Le chef de l'Etat sortant refuse de céder le pouvoir à son rival, reconnu vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre par la quasi-totalité de la communauté internationale.

    La force Licorne renforcée
    La force française Licorne présente à Abidjan a été renforcée récemment de 150 hommes, ce qui porte son effectif global "à environ 1050-1100 soldats", selon le ministère de la Défense. Elle patrouille notamment pour protéger les ressortissants français et d'autres étrangers des groupes de pillards.

    Quelque 200 ressortissants français et d'autres  nationalités ont rejoint vendredi le camp militaire français de Port-Bouët où  près de 500 personnes avaient déjà trouvé refuge la veille pour échapper aux violences à Abidjan, a-t-on appris auprès de l'état-major des armées à Paris.

    Où se trouve Laurent Gbagbo ?
    Laurent Gbagbo n'a pas été vu en public depuis le déclenchement de la bataille d'Abidjan, jeudi. Les autorités françaises disent ignorer où il se trouve. Des responsables français ont indiqué vendredi en début de soirée qu'il se trouve toujours à Abidjan, probablement dans sa résidence.

    Le porte-parole de son gouvernement a affirmé vendredi soir que Laurent Gbagbo se trouvait bien "à sa résidence avec toute la famille réunie".

    A Paris, un de ses conseillers, Toussaint Alain, a indiqué que Laurent Gbagbo pourrait s'exprimer "demain (samedi) ou après-demain" à la radio et à la télévision dans le sens d'un dialogue.
    Un diplomate ivoirien à Paris avait affirmé jeudi soir qu'Alassane Ouattara promettait que "l'intégrité physique" de Laurent Gbagbo serait respectée.


    L'UE, l'UA et Paris demandent à Gbagbo de partir
    Laurent Gbago doit "se retirer immédiatement", a déclaré le département d'Etat américain.

    Paris a également appelé vendredi Laurent Gbagboà "se retirer immédiatement, à faire cesser les violences et à céder le pouvoir pacifiquement au président (élu Alassane) Ouattara", selon un communiqué diffusé par l'Elysée.

    La déclaration faisait suite à une réunion autour du président Nicolas Sarkozy, avec le Premier ministre François Fillon et les ministres des Affaires étrangères, Alain Juppé, et de la Défense,  Gérard Longuet, pour "faire le point de la situation en Côte d'Ivoire".

    Jean Ping, président de l'Union africaine, a exhorté vendredi dans un communiqué "Laurent Gbagbo à remettre immédiatement le pouvoir au président Alassane Ouattara afin d'écourter les souffrances des Ivoiriens".

    L'Union européenne, quant à elle, n'envisagera pas de lever les sanctions à l'égard de la Côte d'Ivoire, notamment celles visant le port exportateur de cacao de San Pedro, tant que Laurent Gbagbo n'aura pas quitté le pouvoir, ont indiqué vendredi des diplomates européens.

    Des diplomates des 27 Etats membres de l'UE se réuniront par ailleurs en début de semaine prochaine pour adopter une liste étendue de personnes et d'entités proches du président ivoirien sortant visés par des gels d'avoirs financiers et des interdictions de voyage, ont précisé ces diplomates.

    Paris a par ailleurs déconseillé "formellement" les voyages en Côte d'Ivoire, est-il annoncé vendredi dans la rubrique Conseil aux voyageurs du site internet du Quai d'Orsay.

    Un Français a été retrouvé mort, tué par balle, dans la nuit de mercredi à jeudi dans sa chambre d'hôtel à Yamoussoukro, a annoncé le Qui d'Orsay vendredi. Jeudi soir, une Suédoise employée de l'Onu a été tuée à Abidjan, probablement par "une balle perdue" selon la Suède.

    Réouverture des frontières aériennes
    Le gouvernement du président Alassane Ouattara a décidé vendredi la "réouverture immédiate" des frontières aériennes pour permettre une éventuelle évacuation des ressortissants étrangers, a indiqué une porte-parole.

    Quelque 150 ressortissants français et 350 étrangers d'autres nationalités ont été accueillis depuis jeudi soir sur le  camp de Port-Bouë des forces françaises à Abidjan, a-t-on appris vendredi  auprès de l'état-major des armées à Paris.

    Air France a annoncé vendredi soir qu'elle était "contrainte" de suspendre "momentanément" ses vols pour Abidjan en raison des troubles.

    Par contre, "les frontières terrestres et maritimes restent fermées jusqu'à  nouvel ordre", a indiqué la porte-parole de M.Ouattara vendredi.

    Le camp Ouattara avait fermé jeudi toutes les frontières, juste avant  d'entrer dans Abidjan, la capitale économique, et affronter les partisans du  président sortant Laurent Gbagbo.

    Le gouvernement du Alassane Ouattara a également instauré un cessez-le-feu de 21 h à 6 h GMT. La plupart des habitants d'Abidjan préféraient rester chez eux dans la crainte d'une bataille finale dans cette métropole d'au moins quatre millions d'habitants.

    Amnesty craint des violations des droits de l'homme
    Amnesty a mis en garde contre "un risque de violations massives des droits de l'homme" à Abidjan, "au bord du chaos". L'organisation de défense des droits de l'homme a observé une "escalade de la violence" à mesure de la progression des troupes d'Alassane Ouattara. Elle dénonce des crimes commis par les forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo mais aussi par celles de M. Ouattara.

    Ces forces encore fidèles à Laurent Gbagbo sont positionnées en "deux endroits": "le palais présidentiel" et la "résidence" de M. Gbagbo, a-t-il précisé.

    Des forces françaises pour protéger des ressortissants européens
    Selon l'état-major des armées à Paris, une cinquantaine d'hommes des forces françaises ont été déployés dans un quartier sud d'Abidjan où résident des ressortissants européens. Objectif: éviter les pillages.

    "Il n'y a pas eu d'incident. La zone sur laquelle on a un visuel est plutôt une sorte de vide sécuritaire, ce sont des groupes crapuleux qui cherchent à profiter de la situation", a-t-on précisé à l'état-major. Selon cette source, les ressortissants français ne sont "pas spécifiquement menacés". 




    Une offensive éclair qui a pris les fidèles de Gbagbo par surprise
    Les Forces républicaines (FRCI), qui ont fait allégeance à Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, regroupent essentiellement les ex-rebelles qui tiennent le nord du pays depuis 2002. Ils ont lancé une offensive lundi. La rapidité de leur avancée a créé la surprise.

    D'ouest en est, les Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à Laurent Gbagbo ont été mises en déroute. Et à l'exception de Duékoué, carrefour stratégique de l'ouest, et de Daloa (centre-ouest), importante ville militaire située en plein "pays bété", région natale du président sortant, elles ont offert assez peu de résistance.

     Les forces en présence


    Forces armées du camp Gbagbo
    Les forces armées, fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, ont perdu leur chef d'état-major, le général Philippe Mangou, qui a fait défection. D'autres généraux se sont ralliés à M. Ouattara, selon son premier ministre, Guillaume Soro.


    Les Forces de défense et de sécurité (FDS) étaient évaluées jusqu'à ces dernières semaines à quelque 55.000 hommes. Mais de désertions en ralliements au camp Ouattara, leurs effectifs sont désormais impossibles à chiffrer.

    Nombre de membres de ces FDS avaient ces derniers jours abandonné l'uniforme pour tenter de retrouver l'anonymat d'une tenue civile, selon des témoignages concordants.

    Jeudi, le chef de la mission onusienne Onuci a affirmé que police et gendarmerie avaient "quitté" M. Gbagbo. Désormais, celui-ci ne conserve plus pour sa sécurité que des "forces spéciales" déployées autour du palais présidentiel et de sa résidence.
        
    Forces pro-Ouattara

    Les Forces républicaines de M. Ouattara regroupent les ex-rebelles des Forces nouvelles (FN) qui tiennent le nord du pays depuis le putsch raté de 2002. Mais elles se sont étoffées au fil des victoires et des ralliements. Elles compteraient à présent entre 5 et 10.000 hommes, selon une source militaire internationale.

    En pleine bataille de légitimité, les FN ont annoncé début mars que les forces armées réunissant combattants FN et éléments FDS ayant fait défection étaient baptisées "Forces républicaines de la Côte d'Ivoire" (FRCI ). Elles s'articulent pour l'heure essentiellement autour des "com-zones", les chefs locaux FN comme Chérif Ousmane à Bouaké (centre) ou Losséni Fofana ("Loss"), dont les hommes ont lancé l'offensive dans l'ouest fin février.

    Dans les quartiers populaires d'Abobo et d'Anyama, des insurgés pro-Ouattara se faisant appeler "commando invisible" ont peu à peu, depuis mi-février, délogé les FDS. Ces insurgés comptent de nombreux FN mais aussi des jeunes sympathisants pro-Ouattara ayant rejoint le commando ces dernières semaines.

    ONUCI et Licorne
    L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), présente depuis avril 2004, compte actuellement près de 10.000 personnes (8600 Casques bleus, 1250 policiers).

    Un millier de soldats de la paix, renforcés par des éléments FN, protégeaient le Golf Hôtel d'Abidjan, où étaient retranchés M. Ouattara et son gouvernement sous un blocus imposé par le camp Gbagbo depuis mi-décembre. Ce blocus a "disparu" jeudi, a annoncé l'ONUCI.


    La force onusienne est appuyée par la force française Licorne (900 hommes), qui a dû intervenir jeudi à la suite de pillages dans un quartier d'Abidjan comptant de nombreux Européens et Français.


    Accusée de soutenir les "rebelles" pro-Ouattara, l'ONUCI a été à plusieurs reprises attaquée par des partisans de M. Gbagbo.

    Chaos à Abidjan, selon l'Onu

    Par FTV avec AFP  

    Des miliciens pro-Gbagbo, membres des Jeunes Patriotes, font face aux forces pro-Ouattara à Abidjan (01-04-2011)

    Des miliciens pro-Gbagbo, membres des Jeunes Patriotes, font face aux forces pro-Ouattara à Abidjan (01-04-2011)

    AFP PHOTO / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK
    Les combats faisaient rage vendredi à Abidjan entre les forces de Ouattara et les soldats fidèles à Gbagbo

    Les affrontements les plus sérieux se déroulaient aux abords du siège de la radio-télévision ivoirienne (RTI), qui a repris ses émissions, dans le quartier aisé de Cocody.

    "La situation à Abidjan le 1er avril est celle d'un chaos généralisé", notait l'Onu vendredi.

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    Des casques bleus de l'Onu ont tué au moins cinq soldats fidèles au président sortant Laurent Gbagbo lors d'un accrochage à Abidjan, révèle un document interne aux Nations unies dont l'agence Reuters a eu connaissance vendredi.


    Signe de l'importance des combats "au moins 800 personnes" ont été tuées mardi 29  mars lors de violences intercommunautaires à Duékoué, dans l'ouest de la Côte  d'Ivoire, a indiqué vendredi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)  citant des informations recueillies sur place.


    Vendredi, au cinquième jour d'une offensive-éclair, les forces d'Alassane Ouattara,  président reconnu par la communauté internationale après l'élection de novembre, ont pris le contrôle de quasiment tout le pays, à l'exception de bastions de fidèles de Laurent Gbagbo à Abidjan.

    Le chef de l'Etat sortant refuse de céder le pouvoir à son rival, reconnu vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre par la quasi-totalité de la communauté internationale.

    La force Licorne renforcée
    La force française Licorne présente à Abidjan a été renforcée récemment de 150 hommes, ce qui porte son effectif global "à environ 1050-1100 soldats", selon le ministère de la Défense. Elle patrouille notamment pour protéger les ressortissants français et d'autres étrangers des groupes de pillards.

    Quelque 200 ressortissants français et d'autres  nationalités ont rejoint vendredi le camp militaire français de Port-Bouët où  près de 500 personnes avaient déjà trouvé refuge la veille pour échapper aux violences à Abidjan, a-t-on appris auprès de l'état-major des armées à Paris.

    Où se trouve Laurent Gbagbo ?
    Laurent Gbagbo n'a pas été vu en public depuis le déclenchement de la bataille d'Abidjan, jeudi. Les autorités françaises disent ignorer où il se trouve. Des responsables français ont indiqué vendredi en début de soirée qu'il se trouve toujours à Abidjan, probablement dans sa résidence.

    Le porte-parole de son gouvernement a affirmé vendredi soir que Laurent Gbagbo se trouvait bien "à sa résidence avec toute la famille réunie".

    A Paris, un de ses conseillers, Toussaint Alain, a indiqué que Laurent Gbagbo pourrait s'exprimer "demain (samedi) ou après-demain" à la radio et à la télévision dans le sens d'un dialogue.

    Un diplomate ivoirien à Paris avait affirmé jeudi soir qu'Alassane Ouattara promettait que "l'intégrité physique" de Laurent Gbagbo serait respectée.

    L'UE, l'UA et Paris demandent à Gbagbo de partir
    Laurent Gbago doit "se retirer immédiatement", a déclaré le département d'Etat américain.

    Paris a également appelé vendredi Laurent Gbagboà "se retirer immédiatement, à faire cesser les violences et à céder le pouvoir pacifiquement au président (élu Alassane) Ouattara", selon un communiqué diffusé par l'Elysée.

    La déclaration faisait suite à une réunion autour du président Nicolas Sarkozy, avec le Premier ministre François Fillon et les ministres des Affaires étrangères, Alain Juppé, et de la Défense,  Gérard Longuet, pour "faire le point de la situation en Côte d'Ivoire".

    Jean Ping, président de l'Union africaine, a exhorté vendredi dans un communiqué "Laurent Gbagbo à remettre immédiatement le pouvoir au président Alassane Ouattara afin d'écourter les souffrances des Ivoiriens".

    L'Union européenne, quant à elle, n'envisagera pas de lever les sanctions à l'égard de la Côte d'Ivoire, notamment celles visant le port exportateur de cacao de San Pedro, tant que Laurent Gbagbo n'aura pas quitté le pouvoir, ont indiqué vendredi des diplomates européens.

    Des diplomates des 27 Etats membres de l'UE se réuniront par ailleurs en début de semaine prochaine pour adopter une liste étendue de personnes et d'entités proches du président ivoirien sortant visés par des gels d'avoirs financiers et des interdictions de voyage, ont précisé ces diplomates.

    Paris a par ailleurs déconseillé "formellement" les voyages en Côte d'Ivoire, est-il annoncé vendredi dans la rubrique Conseil aux voyageurs du site internet du Quai d'Orsay.

    Un Français a été retrouvé mort, tué par balle, dans la nuit de mercredi à jeudi dans sa chambre d'hôtel à Yamoussoukro, a annoncé le Qui d'Orsay vendredi. Jeudi soir, une Suédoise employée de l'Onu a été tuée à Abidjan, probablement par "une balle perdue" selon la Suède.

    Réouverture des frontières aériennes
    Le gouvernement du président Alassane Ouattara a décidé vendredi la "réouverture immédiate" des frontières aériennes pour permettre une éventuelle évacuation des ressortissants étrangers, a indiqué une porte-parole.

    Quelque 150 ressortissants français et 350 étrangers d'autres nationalités ont été accueillis depuis jeudi soir sur le  camp de Port-Bouë des forces françaises à Abidjan, a-t-on appris vendredi  auprès de l'état-major des armées à Paris.

    Air France a annoncé vendredi soir qu'elle était "contrainte" de suspendre "momentanément" ses vols pour Abidjan en raison des troubles.

    Par contre, "les frontières terrestres et maritimes restent fermées jusqu'à  nouvel ordre", a indiqué la porte-parole de M.Ouattara vendredi.

    Le camp Ouattara avait fermé jeudi toutes les frontières, juste avant  d'entrer dans Abidjan, la capitale économique, et affronter les partisans du  président sortant Laurent Gbagbo.

    Le gouvernement du Alassane Ouattara a également instauré un cessez-le-feu de 21 h à 6 h GMT. La plupart des habitants d'Abidjan préféraient rester chez eux dans la crainte d'une bataille finale dans cette métropole d'au moins quatre millions d'habitants.

    Amnesty craint des violations des droits de l'homme
    Amnesty a mis en garde contre "un risque de violations massives des droits de l'homme" à Abidjan, "au bord du chaos". L'organisation de défense des droits de l'homme a observé une "escalade de la violence" à mesure de la progression des troupes d'Alassane Ouattara. Elle dénonce des crimes commis par les forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo mais aussi par celles de M. Ouattara.

    Ces forces encore fidèles à Laurent Gbagbo sont positionnées en "deux endroits": "le palais présidentiel" et la "résidence" de M. Gbagbo, a-t-il précisé.

    Des forces françaises pour protéger des ressortissants européens
    Selon l'état-major des armées à Paris, une cinquantaine d'hommes des forces françaises ont été déployés dans un quartier sud d'Abidjan où résident des ressortissants européens. Objectif: éviter les pillages.

    "Il n'y a pas eu d'incident. La zone sur laquelle on a un visuel est plutôt une sorte de vide sécuritaire, ce sont des groupes crapuleux qui cherchent à profiter de la situation", a-t-on précisé à l'état-major. Selon cette source, les ressortissants français ne sont "pas spécifiquement menacés". 




    Une offensive éclair qui a pris les fidèles de Gbagbo par surprise
    Les Forces républicaines (FRCI), qui ont fait allégeance à Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, regroupent essentiellement les ex-rebelles qui tiennent le nord du pays depuis 2002. Ils ont lancé une offensive lundi. La rapidité de leur avancée a créé la surprise.

    D'ouest en est, les Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à Laurent Gbagbo ont été mises en déroute. Et à l'exception de Duékoué, carrefour stratégique de l'ouest, et de Daloa (centre-ouest), importante ville militaire située en plein "pays bété", région natale du président sortant, elles ont offert assez peu de résistance.



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