• La dépendance des personnes âgées :

    La Dépendance des Personnes Agées ou la Solidarité Intergénération

    un sujet qui touche fortement les Français âgés de 35 à 75 ans

    Dépendance

    8 Français sur 10 (35-75 ans) se sentent concernés par la dépendance des personnes âgées, 4 sur 10 se déclarant « très concernés », que ce soit pour eux-mêmes ou pour leurs proches.

    Concrètement, 6 sur 10 ont actuellement ou ont eu par le passé une personne âgée dépendante dans leur foyer ou leur entourage familial. 1 Français sur 4 est actuellement confronté à la dépendance d'une personne âgée, et la moitié d'entre eux est « aidant ».

    Cette situation d'être ou d'avoir été « face » à la dépendance d'un proche est ressentie comme particulièrement difficile d'un point de vue psychologique ou affectif pour plus de la moitié d'entre eux (55%).

    Dans cette situation, c'est d'abord le maintien de la personne âgée à domicile qui est privilégié (67%), qui s'accompagne bien souvent d'une implication forte des proches, devant l'hébergement en établissement spécialisé (46%).

    Parmi les Français confrontés actuellement à la dépendance, près de la moitié (47%) déclare apporter une aide à la personne dépendante, principalement sur le plan matériel (37%) devant l'aide financière (20%). Ainsi, les « aidants » représentent 13% des Français de 35 à 75 ans.

    Pour autant, les Français restent peu préparés à cette échéance:

    Seulement 1 Français sur 3 s'est déjà renseigné sur les solutions disponibles pour faire face au risque de dépendance :

    Lorsqu'on se renseigne, c'est en premier lieu sur l'aide à domicile (72%), puis l'hébergement en établissement spécialisé (53%) et les possibilités d'aide financière (49%). La téléassistance (43%) suscite davantage d'intérêt cette année (+ 9 points vs. 2007).

    En pratique, les Français âgés de 35 à 75 ans ne sont qu'un quart (23%) à se préparer pour faire face à ce risque, niveau stable depuis 4 ans. Parmi les plus âgés (65-75 ans), ils sont 1/3 (32%) à avoir pris des dispositions.

    Parmi eux, 3 sur 4 déclarent avoir souscrit un produit financier, en majorité un contrat de prévoyance (53%) devant d'autres produits financiers « non spécialisés » (39%). Soit sur l'ensemble de la population des 35-75 ans, 12% ont souscrit un contrat de prévoyance pour la dépendance.

    Parallèlement, d'autres dispositions liées au logement ont été prises : 26% des Français ayant pris des dispositions l'ont fait en matière de logement, à la fois des aménagements spécifiques du logement (15%) ou l'achat d'un bien mieux adapté (15%).

    Actions prioritaires de l'État :
    soutien pour le maintien à domicile de la personne dépendante

    Pour 8 Français sur 10 (83%), aider à maintenir leurs proches le plus longtemps possible à domicile ou à développer l'hospitalisation à domicile: est une action prioritaire que l'Etat doit mettre en œuvre, nettement devant l'augmentation du nombre de places dans les maisons de retraite (44% vs. 57% en 2007).

    Projets de mesures sur la dépendanceLa Dépendance des Personnes Agées ou la Solidarité Intergénération

    Parmi les différents travaux annoncés sur la prise en charge de la dépendance, les Français sont partagés quant à la mise en place d'une assurance dépendance obligatoire à partir de 50 ans : 4 Français sur 10 (35-75 ans) y sont favorables, 56% parmi les plus âgés (65-75 ans).

    Le fait de proposer des aides publiques pour la prise en charge de la dépendance avec ensuite un recours sur la succession semble difficile à accepter : 1/3 des Français y est favorable, mais près d'1 sur 2 (46%) y est très défavorable.

    Ils sont en revanche particulièrement favorables à certaines mesures, relatives à la prévention ou pouvant soutenir les aidants :

    • Le bilan de prévention systématique (bilan mémoire, bilan autonomie ou prévention des chutes) est une mesure vivement appréciée, par 8 Français sur 10 (31% très favorables)
    • Les propositions d'aide aux aidants remportent également l'adhésion, en particulier la possibilité pour la personne aidante d'aménager son temps de travail (46% très favorables) et de bénéficier d'une formation (40%).

    Étude réalisée par le département Finance de TNS Sofres pour La Banque Postale Prévoyance, du 13 au 18 décembre 2010, auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 35 à 75 ans, selon la méthode des quotas (1010 personnes interrogées).


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  • Mort d'Agota Kristof, romancière apatride

    Par Tiphaine De Rocquigny (LEXPRESS.fr), publié le 28/07/2011 à 20:07

    Mort d'Agota Kristof, romancière apatride

    Agosta Kristof, lors d'une interview pour la Télévision suisse-allemande. La romancière hongroise s'est éteinte mercredi à l'âge de 75 ans.

    SF

    L'ecrivaine hongroise s'est éteinte chez elle en Suisse, de longues années après avoir quitté son pays et s'être réfugiée dans l'écriture. Portrait.

    Elle ne voulait plus lire, encore moins écrire. Agota Kristof avait fait le deuil de cet "acte suicidaire" qu'est l'écriture. La romancière hongroise, controversée, s'est éteinte mercredi, en Suisse, à l'âge de 75 ans. Elle qui reniait son roman autobiographique L'Analphabète, paru en 2005, s'est rendu célèbre avec la "trilogie des jumeaux", écrite d'une seule traite il y a vingt ans. Lorsque Le Grand Cahier est publié, en 1987, le bloc de l'Est est au bord de l'implosion. Agota Kristof est donc d'abord perçue comme une écrivain hongroise, ce pays au coeur de la rivalité est-ouest. C'est pourtant la langue française qu'elle choisit pour raconter ce monde d'hier. 

    La vérité brouillée d'Agota Kristof

    Agota Kristof fait partie de ces écrivains qui prennent un malin plaisir à égarer le lecteur. Dès le premier roman, les pistes sont brouillées. La trilogie représente le laborieux chemin vers une vérité qui peine à se dévoiler: Le Grand Cahier énonce les faits, La Preuve en cherche la confirmation, Le Troisième Mensonge avoue leur fausseté. Parce que la guerre, la souffrance, l'exil ont rendu la réalité trop cruelle à entendre. Menacée par la répression russe en Hongrie, Agota Kristof l'a quittée à 21 ans, avec son mari et son bébé de quatre mois. C'était en 1956, elle n'a plus jamais habité dans son pays. 

    L'indicible est égrené dans le roman, à coups d'allusions et de phrases ambiguës. Les lieux (ville de K., ville de S.), les personnages (Claus, Lucas), les époques (enfance, âge adulte) se confondent dans un chaos qui achève de décourager le lecteur. Il attend une rémission qui n'arrive jamais. Et la mélodie finit par sonner faux. Dès le deuxième tome, l'harmonie est rompue, la rupture avec le narrateur, consommée. 

    "L'écriture me détruira"

    Chez Agota Kristof, l'écriture est ce qui reste quand tout s'est envolé. La littérature représente l'espoir de réinventer le réel, de raconter les choses comme elles auraient dû se passer. S'il n'y avait pas eu la guerre, si les Russes n'avaient pas occupé la Hongrie, si elle n'avait pas quitté son pays. Mais le défi de la langue est là, immense, insurmontable, cette "langue ennemie", le français, qui fait d'elle un écrivain apatride, éternellement déchirée entre sa terre d'origine et son pays d'adoption. 

    L'écriture la sauve et la ronge en même temps. Elle fait dire à Sandor Tobias dans Hier: "Je pense que l'écriture me détruira." Si le mensonge l'a longtemps protégé, il finit toujours par resurgir de l'oubli. Dans Le Troisième Mensonge, on comprend que les jumeaux n'ont jamais vécu leur enfance ensemble, que ce "nous" désignait en fait... un "je". Les mots de Lucas détruisent le fondement du récit du Grand Cahier: "Tout cela n'est qu'un mensonge. Je sais très bien que dans cette ville, chez Grand-Mère, j'étais déjà seul, que même à cette époque, j'imaginais seulement que nous étions deux, mon frère et moi, pour supporter l'insupportable solitude."


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  • Neandertal aurait été submergé par le nombre

    Mots clés : , , ,

    Par Marc Mennessier Publié <time datetime="28-07-2011T15:31:00+02:00;" pubdate="">le 28/07/2011 à 15:31 </time> Réactions (32)

    Reconstitution d'une scène de chasse à l'époque de Neandertal. (Crédits photo : Frank Vincentz, sous licence GNU 1.2)
    Reconstitution d'une scène de chasse à l'époque de Neandertal. (Crédits photo : Frank Vincentz, sous licence GNU 1.2)
     

    Nos premiers ancêtres Homo sapiens ont colonisé l'Europe il y a 40.000 ans.

    Le sujet fait débat depuis des années : pourquoi l'homme de Neandertal a-t-il disparu après avoir régné sur l'Europe pendant environ 400.000 ans ? Longtemps considéré - à tort - comme une brute épaisse, ce chasseur-cueilleur particulièrement bien adapté au froid, qui maîtrisait le feu et enterrait ses morts, s'est complètement éteint quelques milliers d'années seulement après l'arrivée de nos ancêtres Homo sapiens, des «envahisseurs» venus d'Afrique et du Proche-Orient, qui ont déferlé sur notre continent il y a environ 40.000 ans.

    Réchauffement climatique 

    Dans une étude publiée vendredi dans la revue Science, Paul Mellars et Jennifer French, paléontologues à l'université de Cambridge (Royaume-Uni), avancent une hypothèse hardie :

    les hommes de Neandertal auraient tout simplement été submergés par le nombre des nouveaux arrivants. Pour cela, ils ont étudié les vestiges préhistoriques du Périgord, dans le sud-ouest de la France, lesquels rassemblent la plus grande concentration de sites archéologiques de ces deux espèces d'hominidés en Europe.

    En se focalisant sur trois périodes bien précises, entre -35.000 et -55.000 ans, les chercheurs britanniques ont constaté que la population des premiers hommes modernes était neuf à dix fois plus nombreuse que celle des néandertaliens qui occupaient la place. Ce formidable boom démographique aurait largement contribué, selon eux, à repousser les autochtones néandertaliens aux marges de l'Europe. Notamment dans la région de Malaga, dans le sud de l'Espagne, et dans le nord de la Sibérie où les derniers survivants connus du «plus vieil Européen» se sont éteints il y a environ 28.000 ans.

    Le brutal réchauffement climatique qui s'est produit il y a 40.000 ans, c'est-à-dire à peu près au même moment, n'aurait fait qu'accentuer le processus, en ouvrant d'avantage d'espaces aux nouveaux arrivants. «Plus nombreux, mais aussi plus sédentaire et plus diversifié dans son alimentation, Homo sapiens a su mieux tirer son épingle du jeu que Neandertal», souligne le paléontologue Pascal Picq qui juge l'approche de ses collègues «solide» et «intéressante».

    Un avis que ne partage pas du tout son collègue Bruno Maureille (université Bordeaux-I/CNRS). «Quels que soient les gisements étudiés, y compris dans le sud-ouest de la France, les niveaux stratigraphiques censés être rapportés aux néandertaliens sont toujours antérieurs à ceux de l'Aurignacien (période correspondant à l'arrivée des premiers hommes modernes, NDLR), explique-t-il au Figaro. Or pour parler d'expansion démographique, il faudrait que les niveaux soient contemporains, ce qui n'est le cas nulle part.»

    Plus nuancé, le Pr Yves Coppens suggère de faire la même étude dans d'autres régions. «À cette époque la densité de population était extrêmement faible, avec à peine 10.000 habitants pour toute l'Europe, de l'Atlantique à l'Oural. Dans ces conditions, il est difficile d'extrapoler des résultats obtenus à l'échelle régionale sur l'ensemble du continent.» Le débat n'est donc pas clos.


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  • Au Kosovo, la Kfor rebrousse chemin devant les Serbes

    publié le 29/07/2011 à 11:48, mis à jour le 29/07/2011 à 22:38

    Au Kosovo, la Kfor rebrousse chemin devant les Serbes

    Le chef des forces de l'Otan au Kosovo, Erhard Bühler (à droite), en discussions avec le négociateur serbe Borislav Stefanovic, à Rudare. Les soldats de la Kfor ont réintégré leurs casernes vendredi après avoir été empêchés par des Serbes kosovars de rejoindre les troupes déployées dans des postes frontaliers pour mettre fin aux violences. (Reuters/Marko Djurica)

     

    Les soldats de la mission de l'Otan au Kosovo (Kfor) ont réintégré vendredi leurs casernes après avoir été empêchés par des Serbes kosovars de rejoindre leurs camarades déployés dans des postes frontaliers pour mettre fin à une flambée de violence.

    Des Serbes du nord du Kosovo ont entrepris dans la journée d'isoler les soldats de l'Otan qui ont pris cette semaine le contrôle de points de passage à la frontière avec la Serbie.

    Un convoi de la Kfor composé d'au moins deux véhicules blindés de transport de troupes et de plusieurs camions chargés de vivres et d'eau a rebroussé chemin vers 18h00 GMT à l'issue de pourparlers entre le chef des forces de l'Otan, le général Ergard Bühler, et le négociateur serbe Borislav Stefanovic, a constaté un photographe de Reuters présent sur les lieux.

    "Je dispose de la force nécessaire pour passer et il me faudra traverser pour ravitailler mes hommes. Nous renonçons cette fois (...) mais nous reverrons tout cela la prochaine fois", a expliqué le général de l'Otan.

    Des civils serbes bloquent les routes avec des pneus, des camions, des remorques et des rondins de bois.

    Des troubles ont éclaté lorsque les autorités de Pristina ont envoyé lundi des policiers albanophones occuper les postes-frontières, afin de faire respecter une interdiction d'importation des produits en provenance de Serbie.

    Pristina a imposé cette interdiction en riposte au blocage des exportations kosovares par Belgrade, du fait d'un litige sur les réglementations douanières.

    Après trois journées de violences, l'Otan a déployé des soldats dans le nord du Kosovo, où un policier albanophone avait été tué par balles et où des nationalistes serbes avaient mis le feu à un poste-frontière.

    Un dirigeant de la petite communauté serbe du Kosovo a accusé vendredi l'Otan d'avoir prêté main-forte aux autorités de Pristina dans cette affaire. "Nous ne permettrons pas que l'Otan achemine des policiers et douaniers (albanophones) à la frontière, mais nous nous protègerons, de façon pacifique", a assuré Krstimir Pantic, maire de Mitrovica, ville à prédominance serbe dans le nord du Kosovo.


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  • Les Bourses européennes terminent en baisse

    Publié le 29-07-11 à 22:16    Modifié à 18:48     Réagir

     

    Le CAC 40, indice phare de la place de Paris, a terminé en baisse de 1,07% à 3.672,77 points, selon le niveau de clôture provisoire, le calcul de son niveau définitif étant retardé par un problème technique qui a perturbé le marché de 15h30 à 17h08. Au cours de la séance, le CAC 40 est tombé à son plus bas niveau depuis le 1er décembre à 3.630,75 points (-2,2%) juste après le PIB américain. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau
 (c) Reuters Le CAC 40, indice phare de la place de Paris, a terminé en baisse de 1,07% à 3.672,77 points, selon le niveau de clôture provisoire, le calcul de son niveau définitif étant retardé par un problème technique qui a perturbé le marché de 15h30 à 17h08. Au cours de la séance, le CAC 40 est tombé à son plus bas niveau depuis le 1er décembre à 3.630,75 points (-2,2%) juste après le PIB américain. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau (c) Reuters

    PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont clôturé la séance de vendredi en net recul, enregistrant leur plus mauvaise performance hebdomadaire depuis mars, après l'annonce d'une croissance américaine moins élevée qu'espéré, confirmant les craintes du marché d'un ralentissement de l'économie aux Etats-Unis.

    L'indice phare de la place de Paris a terminé en baisse de 1,07% à 3.672,77 points, selon le niveau de clôture provisoire, le calcul de son niveau définitif étant retardé par un problème technique qui a perturbé le marché de 15h30 à 17h08. Au cours de la séance, le CAC 40 est tombé à son plus bas niveau depuis le 1er décembre à 3.630,75 points (-2,2%) juste après le PIB américain.

    Sur la semaine, la perte provisoire du CAC 40 est de 4,42%.

    Parmi les plus fortes baisses figure le titre Veolia Environnement qui perd 9,5% après avoir annoncé la mise en oeuvre de nouvelles mesures de restructuration ainsi qu'un redéploiement de ses activités et des cessions d'actifs, ce qui l'a conduit à renoncer à ses objectifs.

    Les pertes ont toutefois été limitées par le discours jugé rassurant tenu par Barack Obama pour qu'un accord soit trouvé sur le relèvement de la dette américaine.

    Les autres grandes places européennes ont également fini en recul : l'indice FTSE 100 de Londres a fini en repli de 0,99% et le Dax de Francfort de 0,44%.

    La Bourse de Milan a perdu 0,67% et celle de Madrid 0,27%.

    Du côté des indices paneuropéens, le FTSEurofirst 300 a cédé 0,65%.

    Service économique.


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