• Au second tour, lutte entre le radical Jean-Paul Alduy et l'UMP François Calvet

    Christian Bourquin, élu au 1er tour sénateur des Pyrénées-Orientales ***

    Dimanche 25.9.2011. 14:15h Sans surprise, le président de la région Languedoc-Roussillon et dissident socialiste Christian Bourquin a été élu au premier tour des élections sénatoriales en Pays Catalan, ce dimanche. Le scrutin, qui se déroule au palais de justice de Perpignan, comporte un second tour extrêmement tendu, entre le sortant centriste Jean-Paul Alduy, et l'UMP François Calvet.

    Le premier tour des élections sénatoriales, organisée de 8h30 à 11h00, ce dimanche à Perpignan, a permis l'élection de Christian Bourquin, avec 580 voix obtenue sur un corps électoral de 1088 grands électeurs, dont 1086 votants. Le président de la région Languedoc-Roussillon et vice-président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, qui devra abandonner ce dernier poste, a fait le plein des voix en présentant habilement une offre socialiste dissidente, dans laquelle la présidente du Conseil Général, Hermeline Malherbe, faisait figure de suppléante. Ce scrutin comportant 12 candidats situe en deuxième position le député-maire UMP de la ville du Soler et président départemental du parti de Nicolas Sarkozy, François Calvet, avec 503 voix. Le seul candidat sortant, Jean-Paul Alduy, membre du Parti Radical, maire-adjoint de Perpignan et président de l'agglomération Perpignan-méditerranée, figure en troisième position, avec 470 voix.

    On remarquera une belle performance réalisée par le candidat communiste Philippe Galano, titulaire de 126 suffrages, pour 64 voix obtenues par Bruno Rouane, présenté par Europe Écologie, tandis que le Front National Robert Sultant a obtenu 27 voix, record historique obtenu par l'extrême droite lors d'une telle consultation.

    En pourcentages, ce premier tour a produit un résultat de 53,9% pour M. Bourquin, 2,51% pour le FN Robert Sultan, 46,75% pour François Calvet, 5,95 pour Bruno Rouane, 43,68% pour Jean-Paul Alduy, 11,71% pour Philippe Galano, et 1,49% pour la candidate du Mouvement Républicain et Citoyen, Chantal Decosse. La divers gauche Maryse Gomez a obtenu 0,74%, tandis que le socialiste Charles Campigna a réalisé un score de 8,46%, suivi de l'inconnu Jean-Michel Campins, à 0,09%, de l'ancien maire de Prades et membre du Parti des Radicaux de Gauche (PRG), Jean-François Denis, à 5,76%, un autre inconnu, Henri Clément, fermant la marche, à 0,56%.

    Le vote, qui se déroule au palais de justice de Perpignan, fait l'objet, ce dimanche après-midi, de tractations florentines, propres aux seconds tours d'élections sénatoriales.

    Le résultat final, à l'issue d'un nouveau passage dans les isoloirs, devrait être connu aux alentours de 18h.

    Retrouvez les résultats officiels du premier tour sur le document suivant, délivré par la préfecture des Pyrénées-Orientales.

     

    MARIALIS : *** Avec quelles voix Mr BOURQUIN : des voix de gauche certes, mais les autres celles qui ont permis votre échappée? Des voix de droite portées par votre parrain, Mr MARQUES et quelles autres encore toutes aussi reluisantes?

    Nous sommes en démocratie et toute opinion politique est respectable : mais est-ce respectable de revendiquer et de se faire élire sous une étiquette de gauche tout en se faisant  parrainer OFFICIELLEMENT par un homme de droite qui vous apporte son soutien et ses électeurs...

    Je suis femme de GAUCHE par conviction profonde et votre performance ne m'impressionne pas : elle sera jugée par le FUTUR qui promet d'être comique avec vous et vos colistiers pour leaders!Le Roussillon va souffrir et le Languedoc-Roussillon n'y gagnera RIEN! Pauvre Mr Frêche... c'est à lui et à son oeuvre que je pense aujourd'hui : je prend la mesure des 2 hommes et elle n'est pas à votre avantage...

    Le sénateur Parti Radical / UMP est le seul candidat sortant en Pays Catalan    lien

    Sénatoriales: Alduy et Bourquin visent large

     

    Le président de l'agglomération Perpignan-méditerranée, Jean-Paul Alduy, est le seul candidat sortant aux élections sénatoriales du 25 septembre dans les Pyrénées-Orientales. Sa marge de manoeuvre, depuis le centre, est importante, tout comme peut l'être celle du candidat Christian Bourquin, aidé par son statut d'exclu du Parti Socialiste.

    Sur la lancée de ses 10 premières années en tant que sénateur des Pyrénées-Orientales, Jean-Paul Alduy a officialisé, ce vendredi à Perpignan, le nom du suppléant avec lequel il se représente aux grands électeurs du territoire. Il s'agit de Bernard Remedi, maire de Prats-de-Mollo, qui compose avec le président de l'agglomération Perpignan-Méditerranée un tandem issu à 100% de la région du Vallespir, où la famille Alduy puise ses racines. Cette équipe positionne le maire-adjoint de Perpignan, membre du Parti Radical, associé à l'UMP jusqu'en janvier prochain, avec une personnalité sans étiquette, classée à droite et compatible avec les sensibilités de gauche. Détenteur d'un certain pragmatisme des missions de terrain, M. Remedi, également conseiller général, est président du groupe des non-inscrits de l’assemblée départementale. M. Alduy, qui s'appuie nécessairement sur un bilan, s'est fait remarquer le mois dernier en présentant les conclusions d'une mission Pôle Emploi, service dont il a déploré les sous-effectifs au niveau national et un besoin de “culture de la performance".

    L'aptitude à embrasser un large spectre politique peut aussi être revendiquée par le candidat Christian Bourquin, président de la région Languedoc-Roussillon. Apprécié par le sénateur sortant Paul Blanc, très UMP, qui ne se représente pas, comme par l'ancien président du Conseil Général René Marquès, ancien UDF, M. Bourquin compte ouvertement sur certaines sympathies de droite. Parallèlement, la candidature du maire UMP du Soler, François Calvet, devrait bénéficier de la force du parti présidentiel, mais pourrait subir une fenêtre de tir plus restreinte. L'offre proposée par ces trois grands candidats, l'un à double-étiquette, l'autre avec une seule, l'autre sans, est soumise aux suffrages de quelque 1200 parlementaires, conseillers généraux, conseillers régionaux, adjoints et délégués communautaires. Seuls deux sièges sont à pourvoir pour ce scrutin, qui attire également la participation du candidat socialiste Charles Campigna. Dans le camp souverainiste, le Front National présente Robert Sultan, précédemment candidat aux élections cantonales sur la Côte Vermeille, tandis que le Mouvement Républicain et Citoyen est représenté par Chantal Décosse, conseillère municipale de Céret, et Maryse Gomez, conseillère municipale de Saint-Laurent de la Salanque. Pour sa part, le Front de Gauche présente Phlippe Galano, conseiller municipal communiste de Cabestany.


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  • Réservations de billets sur Internet pour éviter les phénomènes de foule

    La Sagrada Família pourrait être achevée en 2017

    Mardi 20.9.2011. 16:30h L'éternelle construction de la basilique de la Sagrada Família de Barcelone comporte une fin, que certains se risquent à annoncer. Ce mardi matin, le président de la fondation en charge de sa construction, Joan Rigol, a suggéré les années 2026 ou 2028 pour l'inauguration de la cathédrale la plus folle d'Europe.

    Le plus célèbre des monuments barcelonais, la Sagrada Família, dont la perpétuelle construction fait autant le charme que le mystère, pourrait être finalisé en 2026 ou 2028. Cette date approximative a été communiquée ce mardi matin par Joan Rigol, le président délégué de la fondation en charge des travaux de la basilique la plus originale du continent européen. L'inauguration de la version définitive de la Sagrada Família devrait devenir envisageable dès l'achèvement de l'érection de sa tour centrale, de 170 mètres de hauteur. M. Rigol, qui avouait cependant que l'échéance émise est de l'ordre du "subjectif",  a précisé que la silhouette de la cathédrale, représentée par quatre tours de 66 mètres, n'est pas définitive. En effet, la prochaine tour, qui exige un apport technologique que son concepteur, Antoni Gaudí, décédé en 1926, n'avait pas imaginé, dépasse largement les autres. Elle figurera ainsi parmi les nouveaux repères urbains de la capitale catalane, et impose le montage progressif d'une grue spéciale.

    Par ailleurs, l'affluence touristique suscitée vers le monument, gage de son financement, importune de plus en plus les riverains, comme constaté en juin dernier. Pour résoudre cette problématique, M. Rigol, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse, annonce la mise en place de réservations de billets par Internet. Ce procédé, classique pour les réservations de matchs sportifs ou de concerts, sera appliqué à la Sagrada Família début 2012. L'objectif est de ne pas dépasser un seuil de 3000 personnes présentes simultanément au sein de la cathédrale la plus photographiée du monde, dont la fréquentation a augmenté de 38% depuis janvier dernier, dans la prévision d'atteindre 3,2 millions de visites à la fin de cette année.

     

    Benoît XVI consacre la Sagrada Família et séduit la Catalogne

    Dimanche 7.11.2010. 14:45h 250.000 fidèles, dont 6500 présents dans le temple moderniste de la capitale catalane, ont accueilli avec ferveur le pape Benoît XVI, ou plutôt Benet XVI, ce dimanche à Barcelone. Deux autocars de catholiques ont fait le déplacement depuis le Pays Catalan de France. Sans surprise, l'avortement et l'homosexualité ont été condamnés par la star du jour, tandis que se déroulaient des protestations noyées dans la masse croyante. Arrivé ce samedi à 21h06 à l'aéroport del Prat, le pape Joseph Ratzinger est aussitôt devenu Benet XVI, selon la tradition qui consiste à adapter le nom des titulaires du saint-siège au pays abordé. Cette visite, la première depuis celle de Jean-Paul II à Barcelone en 1982, a débuté par une trajet en voiture jusqu'à l'archévêché de la ville, proche de la cathédrale Santa Maria, dans le quartier gothique, où le souverain pontife a passé la nuit, après avoir salué la foule depuis son balcon, lors d'une séquence improvisée. Le protocole a comporté la présence rapprochée de la plus haute autorité religieuse catalane, le cardinal et archevêque de Barcelone, Lluís Martínez Sistach.

    Les temps forts de la visite ont comporté deux passages dans l'inévitable papamobile, le véhiculé vitré de marque Mercedes, à l'épreuve des balles, qui a circulé par moments jusqu'à 40 kmh/h. En dépit de ce pas de course, 250.000 catholiques et curieux, dès 9h, vers la cathédrale de la Sagrada Família, puis à partir de 13h20, pour le retour à l'archevêché, ont pu apercevoir Benoît XVI, arborant un sourire quasi-permanent. Mais c'est surtout la consécration de la folie monumentale qu'est la Sagrada Família, de l'architecte Antoni Gaudí, qui a constitué un réel événement pour les croyants. Le chef d'oeuvre moderniste, dont la construction devrait s'achever en 2026 après avoir chevauché trois siècles depuis la première pierre, est ainsi désormais un lieu officiellement saint, et non plus un objet de cartes postales. La nouvelle basilique a accueilli sa toute première cérémonie, en présence des rois d'Espagne, illustrée par le chant du Virolai, essentiel à la liturgie catalane, face à 6500 personnes, auxquelles se sont ajoutées les fidèles restés à l'extérieur, sur plusieurs points de la ville, assistant à la messe inaugurale sur écran géant. Le président de la Generalitat de Catalunya, José Montilla, avait quant à lui tenu à accueillir le souverain dès son arrivée dans la zone d'accueil privé du temple. Un entretien privé s'est déroulé en fin de matinée entre les deux hommes, à l'issue de la gigantesque messe.

    La présence papale en Catalogne aura également comporté des lectures journalistiques aussi diverses que contrastées, face au contenu religieux de l'homélie, dont la traduction idéologique a pu étonner, choquer ou satisfaire. Evidemment opposé à l'officialisation des liens homosexuels, et à l'avortement, le souverain pontife a abordé ces sujets, en invitant notamment les Etats à encourager la natalité par la déclaration "L'Eglise défend la vie des enfants comme une valeur sacrée et inviolable dès la conception". Les valeurs de la famille ont été exaltées, sans surprise, lors de ce dimanche particulier, qui a vu 300 prêtres donner leur communion à plusieurs dizaines de fidèles, également à Barcelone. L'adaptation au territoire, manifestée par des dizaines de milliers d'affiches et banderoles "Benet XV, benvingut a Catalunya" (Benoît XVI, soyez le bienvenu en Catalogne) s'est aussi exprimée lors des interventions en catalan de l'intéressé, dans une médiatisation exceptionnelle.

    Les événements alternatifs ont pris leur place lors de cette visite, à l'instar d'une séance de baisers homosexuels, en présence d'une cinquantaine de couples postés sur le parcours de la papamobile, ou de la présence de plusieurs dizaines de militants de la laïcité, dont la présence sur la place de la cathédrale Santa Maria, a été remarquée par les caméras. La présence massive de la police catalane, les Mossos d'Esquadra, mobilisée pour des raisons de sécurité, aura dissimulé les protestations, provoquant un mécontentement des manifestants, noyés dans la masse des catholiques.

    Cette visite pontificale, par un pape de 83 ans, alerte lors de ses rares apparitions à pied sur le sol barcelonais, affiche une série de chiffres étourdissants. 36.000 chaises ont été installées aux abords de la Sagrada Família ainsi que 33 écrans géants distribués sur la capitale catalane, 45 à l'intérieur de la nouvelle basilique, ajoutés à la mobilisation de 1100 religieux, 2140 fidèles de paroisses catalanes, 1800 bénévoles et 2319 journalistes. La présence de Benoît XVI a également comporté la participation de 800 chanteurs de l'Orphéon Catalan, la mise en place de 4 hôpitaux ambulants ou encore la venue de 279 autocars, en provenance du reste de la Catalogne, dont deux de Perpignan, et du reste de l'Espagne. Enfin, 50.000 fanions et 130.000 marque-pages ont été imprimés, pour une cérémonie d'un coût de 700.000 euros assumée par l'archevêché de Barcelone, financée à hauteur de 400.000 euros par les fidèle


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  • Une infrastructure hautement décisive pour l'avenir du Roussillon

    Compte à rebours pour le corridor ferroviaire méditerranéen

     La Commission Européenne statuera le 19 octobre sur le corridor ferroviaire méditerranéen, qui doit joindre efficacement Algeciras à l'Europe du Nord, en transportant notamment les flux de marchandises issus du port de Barcelone. Une offensive a été lancée mercredi à Bruxelles par les présidents de Catalogne, des Îles Baléares, du Pays Valencien et de Murcia.

    Le vaste projet de corridor ferroviaire méditerranéen, reliant efficacement Algeciras à l'Europe du Nord, en passant par la Catalogne du Sud et le Roussillon, est ardemment vanté par les décideurs de la bordure méditerranéenne du territoire espagnol. Ce mercredi, à Bruxelles, les président de quatre territoires autonomes concernés ont accentué leur tentative d'influence sur la Commission Européenne, qui doit fixer définitivement son choix le 19 octobre. Artur Mas, pour la Catalogne, Alberto Fabra, pour le Pays Valencien, Ramón Luis Valcárcel, pour Murcia, et José Ramón Bauzá, pour les Îles Baléares, ont défendu ce projet, qui s'inscrit dans la définition, majeure dans les perspectives du XXIe siècle, du réseau ferroviaire central trans-européen.

    La stratégie communiquée le mois prochain par Bruxelles vise la période 2014-2020 par un financement massif des tronçons de Ligne à Grande Vitesse manquants. Préalablement, le 30 juin, à l'issue d'une enquête technique passé par Perpignan en mars, la Commission Européenne a jugée cette voie méditerranéenne "prioritaire" , et suggéré que l'Union Européenne appuie à hauteur de 21 milliards d'euros l'amélioration des lignes, autant à grande vitesse qu'à vitesse classique. Ce budget devrait s'ajouter à une enveloppe de 32 milliards prévue par la politique de cohésion communautaire. Pour Artur Mas, qui s'est exprimé à l'issue d'une réunion à haute pression diplomatique, cette infrastructure constitue "une partie cruciale de notre avenir, sans laquelle nous irons de mal en pis".

    Le tracé du couloir ferroviaire méditerranéen, qui concentre 50% de l'économie espagnole, 50% de la population, et 60% du trafic de marchandises européen, constitue un élément fort de connexion, autant entre l'Europe et le continent africain, qu'entre l'Europe et l'Asie, via le port de Barcelone. Surtout, son inévitable passage par le Roussillon suppose des retombées que le territoire est en mesure de canaliser à travers des industries de transformation des produits, dans un dépassement de la simple activité des transitaires. Dans une variété étourdissante, il s'agit autant d'agrumes remontée du Maghreb que de produits textiles asiatiques massivement transités par le port de Barcelone.

    MARIALIS :

    Roussillon qui a toujours refusé le projet dès 2000 et qui a essayé par tous les moyens de de le boycotter... Et qui devrait en tirer des miettes? Reste à voir, les barcelonais sont pragmatiques et rancuniers : ils se souviendront!


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  • 50.000 conteneurs exportés pour le seul mois d'août

    Record historique pour le port de Barcelone

    Samedi 24.9.2011. 04:00h Les exportations vers les pays arabes et la Chine hissent le port de Barcelone vers des sommets jamais atteints par le passé. Un bilan dévoilé vendredi rend compte de 50.000 conteneurs transités au mois d'août, tandis que le futur terminal portuaire, connecté à 8 voies ferrées, pourra en traiter 2,65 millions par an.

    Fort d'une hausse de trafic évaluée à 19% de janvier à août derniers, le port de Barcelone affiche une nouvelle hausse, qui le rapproche du statut de géant européen. Un bilan communiqué ce vendredi fait état du record historique de 50.000 conteneurs exportés pour le seul mois d'août, une performance qui conforte les ambitions de cette infrastructure qui préfigure une décennie 2010 profondément mondialisée. Une proportion de 16% des volumes manipulés le mois dernier a voyagé jusqu'en Chine, premier pays destinataire des produits partir par mer de Catalogne. Le Sud-Est asiatique représente 31%, pour 56% de marchandises expédiées vers le Golfe Persique et la Mer d'Arabie. En outre, le Maghreb occupe désormais 15%, tandis que la Méditerranée orientale et la Mer Noire représentent 13%. En matière de produits transportés, autant à l'import qu'à l'export, les véhicules ont pris la première place, à hauteur de 417.313 conteneurs au mois d'août. Les firmes Nissan, Seat et Ficosa, établies dans la région de Barcelone, sont les principaux pourvoyeurs vers l'étranger.

    Alors que la Catalogne réclame la mise en place d'un corridor ferroviaire méditerranéen qui permette de recevoir et d'envoyer des marchandises vers le Nord de l'Europe, le renforcement de son grand port semble enclenché.

    Les volumes devraient se multiplier dans les années à venir, notamment grâce à l'implantation d'un nouveau terminal de conteneurs, par la société chinoise Hutchison Port Holdings. Ce site doté de 1500 de quais pour bateaux, le plus avancé du genre en Méditerranée et le plus important du territoire espagnol, disposera de 8 voies ferrées à écartement européen et ibérique. Il pourra mieux faire circuler des flux vers le Nord, en passant par le Roussillon, en particulier grâce à la ligne Barcelyon.

    Selon les prévisions dévoilées par l'Autorité Portuaire de Barcelone, ce terminal pourra gérer annuellement 2,65 millions de conteneurs.

    La plateforme de Barcelone-El Prat s'y prépare pour 2012

    L'aéroport de Barcelone, connecté à la Chine et au Japon

    Mardi 5.7.2011. 00:00h Bamako, Miami, ou encore Sao Paulo, sont les destinations intercontinentales proposées cet été par l'aéroport de Barcelone. Mais en 2012, la Chine et le Japon s'ajouteront au long catalogue proposé par le principal tarmac catalan, dont l'offre atteint désormais 170 destinations différentes.

    Alors que l'aéroport de Girona a lancé une politique d'ouverture de destinations vers les pays de l'Est, avec des vols vers Moscou et Kiev, l'aeroport de Barcelona-El Prat disposera prochainement de vols vers la Chine et le Japon. Cette information a été dévoilée dimanche par le directeur de l'aéroport barcelonais, Fernando Echegaray, partisant de la création de nouvelles liaisons intercontinentales, confortée par les nouveaux besoins exprimés par sa clientèle. Selon ses calculs, les 22% de croissance observés sur le tarmac de Barcelona-El Prat au mois de juin, par rapport au moins de mai, et les 6,5% d'augmentation enregistrés en 2010 par rapport à 2009, rendent évidente la sortie de crise en matière de transport aérien. L'ouverture de lignes vers ces pays orientaux n'est encore accompagné d'aucune date formelle, mais tout porte à croire que leur entrée en service est possible dès l'année prochaine.

    Dans l'immédiat, la principale plate-forme aeroportuaire catalane entame une saison estivale avec une trentaine de destinations intercontinentales, comme Bamako, le Cap Vert, Miami, Porto Rico et Sao Paulo.

    Barcelone, devenue "de plus en plus connectée au monde", selon M. Echegaray, propose actuellement plus de 170 destinations en Espagne, à l'international et à l'échelle intercontinentale. Ce catalogue est rendu possible par la présence de plus de 100 compagnies, qui opèrent près de 900 vols quotidiens.

     


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  • Affrontement entre les concepts de Roussillon actif et passif

    Sénatoriales: liste des 12 candidats et enjeux en Pays Catalan

    Lundi 19.9.2011. 15:00h La préfecture des Pyrénées-Orientales a communiqué ce lundi la liste officielle des 12 candidats aux élections sénatoriales dans le territoire. Les grands prétendants, Jean-Paul Alduy, Christian Bourquin et François Calvet, représentent deux courants de pensée indépendants des notions de droite et de gauche. Alors que Christian Bourquin incarne la suprématie de Montpellier sur Perpignan, Jean-Paul Alduy, suivi de près par François Calvet, représente la volonté de rayonnement du Roussillon.

    Les élections sénatoriales, prévues ce dimanche 25 septembre dans 44 départements et territoires d'outremer français, comporteront 12 candidats dans les Pyrénées-Orientales. La liste officielle, communiquée ce lundi par la préfecture de Perpignan, contient les noms de Christian Bourquin (dissident socialiste), Robert Sultan (Front National), François Calvet (UMP), Bruno Rouane (Europe Ecologie), Jean-Paul Alduy (Parti Radical-UMP), Philippe Galano (Parti Communiste), Chantal Décosse et Maryse Gomez (Mouvement Républicain et Citoyen), Charles Campigna (Parti Socialiste), Jean-François Denis (Parti des Radicaux de Gauche) et Henri Clément et Jean-Michel Campins (divers droite).

    Ce scrutin inaugure une nouvelle donne pour la chambre haute française, qui, après la réduction du mandat sénatorial de 9 à 6 ans depuis 2004, sera dorénavant renouvelée par moitié tous les 3 ans par les grands électeurs, conseillers municipaux à 95 %. Le Sénat comprendra 348 sénateurs, plafond désormais inscrit dans la Constitution. En Pays Catalan, deux sièges sont convoités, au scrutin plurinominal majoritaire à deux tours, par les députés, conseillers régionaux, généraux et municipaux. Pour cette élection de l'un des piliers législatifs en France, censé donner après réforme une plus grande représentativité des territoires à travers une meilleure dynamique démocratique, l'enjeu est important, car dans les Pyrénées-Orientales coucourent trois des personnalités politiques les plus importantes du territoire. Il s'agit de Jean-Paul Alduy, sénateur sortant et président de l'agglomération Perpignan-Méditerranée, Christian Bourquin, président de la région Languedoc-Roussillon, et François Calvet, député de la 3ème circonscription et maire du Soler. Si la couleur politique peut avoir moins d'importance dans ces élections fondées sur les rapports personnels, ce scrutin témoigne des dynamiques politiques des trois fronts qui s'affrontent. Il s'agit du centre-droit du radical Jean-Paul Alduy, parmi les principaux soutiens à la candidature de Jean-Louis à la présidentielle de 2012, de l'UMP et du soutien traditionnel à Nicolas Sarkozy représenté par François Calvet, et du socialisme exclu du PS véhiculé par Christian Bourquin, soutien de François Hollande pour la présidentielle.

    Mais l'enjeu, plus local pour les délégués amenés à voter, déterminera une partie de la dynamique territoriale du Pays Catalan sur le long terme. Amorcée par le socialiste Georges Frêche dès 2004 , la centralisation montpelliéraine de Perpignan et de la Catalogne du Nord se verra opposée à la défense de la centralité et de l'autonomie perpignanaise au sein de l'ensemble régional. Chantre de la centralité roussillonaise au sein d'un axe eurorégional allant de Narbonne à Girona, Jean-Paul Alduy, créateur d'un pôle suffisamment puissant en plaine du Roussillon, à travers l'agglomération Perpignan-Méditerranée, opposera sa vision à la théorie régionale de mise en périphérie de Perpignan vis-à-vis de la metropole montpelliéraine. Ce schéma, relayé par Christian Bourquin, illustré par l'imposition avortée du nom Septimanie, en 2005, progresse cependant avec la marque Sud de France et la mise sous tutelle régionale de l'aéroport de Perpignan. Dans ce contexte, François Calvet, en charge de l'Eurocité, apparaît comme un soutien à la politique de Jean-Paul Alduy d'émancipation catalane face à l'ogre montpelliérain, son opposition feutrée à ce dernier ne servant qu'à s'assurer de la prédominance de l'un des deux camps sur la droite locale.


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