• Dernière modification : 30/10/2011 
    - Bachar al-Assad - Syrie

    Bachar al-Assad menace les Occidentaux d'un "séisme" en cas d'intervention

    Lors d'un entretien, Bachar al-Assad a estimé que les Occidentaux feraient face à un "séisme" en cas d'intervention et évoqué le risque d'un "nouvel Afghanistan". Selon l'opposition, 50 civils ont été tués par les forces syriennes depuis vendredi.

    Par Valériane GAUTHIER (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    REUTERS - Le président syrien Bacharal Assad a prévenu que les Occidentaux devaient s'attendre à affronter un "séisme" qui ébranlerait le Proche-Orient s'ils tentaient d'intervenir en Syrie.

    Dans un entretien accordé au journal britannique Sunday Telegraph, Assad qui doit faire face à une insurrection depuis sept mois affirme que son pays est "complètement différent de l'Egypte, de la Tunisie ou du Yémen".

    "L'histoire est différente et la politique est différente", ajoute Assad qui mène contre ses opposants une répression sanglante condamnée par les Nations unies, la Ligue arabe et les gouvernements occidentaux.

    Le chef de l'Etat syrien note que les pays occidentaux "vont faire monter la pression" mais il rappelle que la Syrie est un "élement central désormais dans la région".

    "Il existe une ligne de faille et si vous jouez avec la Terre vous risquez de provoquer un séisme", affirme-t-il.

    "Voulez-vous connaître un nouvel Afghanistan ou même des dizaines d'Afghanistan ? La Syrie n'hésitera pas à embraser toute la région. Si l'idée est de diviser la Syrie, cela
    reviendra à diviser toute la région", menace-t-il.

    Réunion avec la Ligue arabe dimanche

    Cette déclaration intervient à la veille d'une rencontre entre les ministres de la Ligue arabe et des dirigeants syriens à Doha, capitale du Qatar, pour tenter d'instaurer un dialogue entre le gouvernement de Damas et les opposants.

    Selon les estimations de l'Onu, environ 3.000 personnes dont 200 enfants ont péri depuis le début du soulèvement populaire au mois de mars.

    Les autorités syriennes affirment que ces troubles sont l'oeuvre de bandes armées qui ont tué 1.100 soldats et policiers.

    Selon des opposants, les forces syriennes de sécurité ont tué au moins 50 civils au cours des dernières 48 heures tandis que les déserteurs ont tué au moins 30 soldats dans des
    affrontements survenus dans la ville d'Homs et dans la province d'Idlib dans le nord du pays, samedi.

    Assad reconnaît que son gouvernement a commis de nombreuses erreurs au début de l'insurrection mais que désormais la situation est en voie d'amélioration.

    "Six jours après le début des manifestations, j'ai entamé des réformes. Lorsque nous avons commencé à annoncer des réformes, les problèmes ont commencé à décroître. La vague a commencé à refluer. Les gens ont commencé à soutenir le gouvernement", a-t-il affirmé.

    Pour Bachar al Assad, dont le père Hafez avait réprimé dans le sang un soulèvement des Frères musulmans à Hama en 1982 tuant plusieurs milliers de personnes, la révolte actuelle fait partie du même conflit.

    "Nous combattons les Frères musulmans depuis les années 50 et nous continuons d'être en lutte", affirmé Assad. "Le rythme des réformes n'est pas trop lent. Envisager l'avenir exige de la réflexion."

    "Cela ne prend pas plus de 15 secondes pour signer une loi, mais si celle-ci ne convient pas à notre société, vous avez seulement ajouter de la division", estime-t-il encore.

     

     

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  • Perpignan

    : La France sérieuse fait plier l'Ecosse

    Le 29/10/2011 à 14h28 par Stéphane Sicard | Mis à jour à 17h47
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    • Le jeune Chisholm, auteur de trois essais. (Jean-Luc Bobin)

    • J.-P Baile fut énôôôôôôôôrme avec deux essais à son actif. (Jean-Luc Bobin)

    • Casty, un Dragons tricolore perce-muraille. (JEAN-LUC BOBIN)

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    Fin du match : France 46 - Ecosse 10

    FRANCE : 8 essais : Baile (8, 26), Chisholm (37, 60, 77), Duport (57), Bosc (71), Pala (74), 7 transformations Bosc (8, 37, 57, 60, 71, 74, 77).

    ECOSSE : 2 essais : Arnot (22), Hellewell (68), 1 transformation Scott (68).

    Fin du match : On en restera là avec cette première victoire des Bleus lors de cette campagne automnale après deux revers face aux Anglais.

    77e : Le cavalier seul continue en cette fin de match avec un triplé pour Chisholm (77). Bosc transfome 46-10.

    74e : La France ne se repose pas sur ses lauriers et Matthias Pala est récompensé de son excellent match. Bosc transforme (40-10). La FFR annonce 10.313 spectateurs.

    71e : La France, piquée au vif, marque un sixième essai par Bosc servi idéalement par Stacul. Thomas Bosc transforme pendant que Brutus savoure. 34-10.

    68e : Fatiguée, l'Ecosse n'en est pas moins dangereuse. La percée de l'arrière Hurst est un premier avertissement mais c'est le centre Hellewell sent bien le coup quelques instants plus tard lorsqu'il intercepte une passe mal assurée de Maxime Grésèque. 80m plus loin, Vaccari tente tout mais Hellewell n'est pas rattrapé et réduit le score pour l'Ecosse. Scott transforme (28-10).

    60e : La défense écossaise craque. Là où il n'y avait que de sombres ruelles quelques minutes plus tôt, ce sont des boulevards qui s'ouvrent devant les attaquants français. Les cannes de Chisholm ne demandaient que ça et le Franco-australien inscrit son deuxième essai de l'après-midi. Bosc transforme encore (28-4).

    57e : le match reprend un peu d'intensité. Les Ecossais ont plus de mal à construire leur attaque. Sous une chandelle de Bosc, l'arrière Hurst commet un en avant. Les Bleus mettent leur jeu en place en Duport finit le travail en bout de ligne malgré son vis-à-vis sur le dos. Bosc transforme (22-4).

    50e : A la reprise, les Ecossais ne craquent pas, bien au contraire. Malgré un déficit physique évident, ils tiennent tête aux Français manquant même de marquer à nouveau à la 50e. Sur un rythme moins élevé, le score n'évolue pas.

    40e : La mi-temps est sifflée sur ce score de 16-4 reflétant parfaitement la physionomie du match.

    37e : premier frisson français pour l'Australien des Bleus, Dane Chisholm qui intercepte en bout de ligne, dans ses 10m un ballon écossais. Malgré la cuillère de Barlow, Chislholm se relève, aux 50m, et file, sans plus être repris, à l'essai salué par une haie d'honneur de Brutus. Bosc transforme (16-4).

    26e : Stacul évite aux Bleus de douter. Deux remontées de balles et l'arrière de l'équipe de France sert Baile qui, au prix d'un saut évite deux adversaires et file marquer le deuxième essai français, son deuxième également. (10-4).

    22e : L'essai refusé à Casty marque un premier tournant. Les Français tombent dans le piège de l'indiscipline. Beaucoup sanctionnés, les Bleus sont sous pression et les Ecossais, par l'ailier Arnot, réduisent le score (6-4).

    13e : Essai de Casty refusé par la vidéo.

    8e : il n'aura pas fallu plusieurs occasions aux Français pour ouvrir le score puisque Jean-Philippe Baile exploitait à  merveille un coup de pied par dessus la défense écossaise pour pointer le premier essai. Essai transformé par Thomas Bosc (6-0).

    5e : Dans un Brutus copieusement garni (on devrait flirter avec les 8000 spectateurs cet après-midi) et à la pelouse parfaite malgré les pluies dilluviennes de ces derniers jours, les deux équipes se rendent coup pour coup en ce début de rencontre. Peu avant la 5e minute, ce sont les Ecossais qui se créent la première situation chaude mais l'ailier Arnot ne maitrise pas le ballon en bout d'aile.

    Les équipes :

    FRANCE 1. Stacul, 2. Vaccari 3. Baile 4. Pala 5. Duport, 6. (o) Chisolm 7. (m) Bosc, 13. Baitieri, 12. Gossard 11. Elima (cap), 10. Casty 9. K. Bentley 8. Fakir.

    ECOSSE :1 Hurst, 2 Matthews, 3. J. Barlow, 4. Arnot, 5. Scott, 6. (o) Paterson, 7. (m) Duffy, 13. Szostak, 12. Coupar, 11. S. Barlow, 10. Lowe, 9. A. Henderson (cap.), 8. Lomax.

    Remplaçants. France : Grésèque, Pélissier, Simon, Bousquet. Ecosse : Stewart, Cockburn, Broere, Hellewell ou Rice.

    Arbitre : Richard Silverwood (Angleterre)


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  • Séisme en Turquie: 601 morts, les recherches de victimes cessent

    30. octobre 2011, 19h58

    LeMatin.ch & les agences

    Le séisme qui a frappé la province turque de Van a fait 601 morts. Les secouristes estimaient faibles les chances de retrouver des survivants.

    Dans la seule ville de Van, plus de 5 000 immeubles se sont effondrés.

    Dans la seule ville de Van, plus de 5 000 immeubles se sont effondrés. © KEYSTONE

    Les opérations de recherches menées depuis le séisme qui a frappé la province turque de Van, dans l’est du pays, et fait 601 morts selon le dernier bilan, ont cessé dimanche. Les secouristes estimaient faibles les chances de retrouver des survivants.

    Au moins 4 150 personnes ont été blessées dans le séisme, d’une magnitude 7,2, a précisé dimanche la cellule d’urgence du premier ministre. Le tremblement de terre a détruit de nombreuses habitations dans les villes et villages de cette province proche de l’Iran.

    Dans la seule ville de Van, la capitale régionale, plus de 5 000 immeubles se sont effondrés, relançant la polémique sur le non respect des normes sismiques et l’honnêteté des constructeurs. Au total, 231 personnes ont été sauvées des gravats après le séisme, avait annoncé samedi le vice-premier ministre, Besir Atalay.

    Vendredi, c’est un garçon de douze ans a été retiré des décombres, 108 heures après le tremblement de terre.  

    Pluie et neige  

     

    La pluie et la neige ajoutent à la détresse des rescapés qui tentent de refaire leur vie dans des villages de toile.

    Samedi matin, les efforts pour retrouver de personnes en vie dans les débris ont laissé place dans l’ensemble aux travaux de déblaiement. Le gouvernement a fait savoir dimanche qu’il concentrait désormais ses efforts à secourir les milliers de familles privées de toit dans cette région montagneuse et peuplée majoritairement de Kurdes.

    A Ercis, la ville la plus touchée par la secousse qui a dévasté la province de Van limitrophe de l’Iran, une partie des commerces ont rouvert leurs portes. Le courant a été rétabli dans plusieurs quartiers et un distributeur d’argent automatique a même recommencé à fonctionner.

    La vie est toutefois loin d’avoir repris son cours normal dans cette ville de près de 100’000 habitants où une réplique de 5,3 a été ressentie dimanche matin.

    Critique du président

    Dans l’ensemble du pays, les Turcs ont par ailleurs célébré samedi, dans le deuil, le 88e anniversaire de la fondation de la République le 29 octobre 1923, manifestant leur compassion à l’égard des victimes. Les traditionnelles parades militaires et les festivités ont été annulées, ce qui a provoqué une polémique dans les milieux pro-laïcs.

    Ces derniers affirment que, pour le gouvernement islamo- conservateur, le séisme est un bon prétexte pour ne pas fêter la création de la Turquie moderne et laïque sur les ruines de l’empire ottoman. «Annulez aussi la République tant que vous y êtes!», lançait ainsi un éditorialiste du journal «Vatan».

    Dans un discours, le président turc Abdullah Gül a critiqué le manque de contrôles du respect des normes de construction, qui explique la présence de bâtiments de «mauvaise qualité». «Le séisme de Van nous a rappelé que notre pays est sujet aux tremblements de terre, il a également montré que les destructions sont causées par la négligence et l’irresponsabilité», a-t-il déclaré.

    Aide internationale

    Face à la catastrophe, une des pires en Turquie depuis 1999, lorsque deux forts séismes dans le nord-ouest du pays à forte densité de population avaient fait environ 20.000 morts, la Turquie a accepté les offres d’aide humanitaire d’une douzaine de pays.

    Cette aide est venue notamment d’Israël et d’Arménie, deux pays avec lesquels Ankara entretient des relations difficiles. Les Etats-Unis ont aussi envoyé une aide humanitaire à leur allié turc de l’OTAN.


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  • International

    Publié le 30 octobre 2011 à 18h08


    Coup de grisou en Chine : 29 morts

    Un coup de grisou a fait 29 victimes dans une mine de charbon en Chine, ce week-end. Cet accident réveille la question sur les défaillances de sécurité pour ces travailleurs.

    Les pompiers présents après le coup de grisou

    Les pompiers présents après le coup de grisou SIPA/LI MUZI/CHINE NOUVELLE

    Les mineurs ont la vie dure en Chine. Pâtissant d'un manque total de protection, ils subissent de plus en plus d'accidents sur leur lieu de travail. Le dernier en date : un coup de grisou dans une mine de charbon dans le centre du pays. Bilan, vingt-neuf personnes ont péri. Seulement six ont pu être sauvées. A Hengyang, dans la province du Hunan, cette mine était légalement enregistrée. Ce qui n'est pas le cas pour une bonne moitié d'entre elles en Chine où beaucoup sont détenues par la mafia. Or, la mine en question a récemment été dépossédée de sa licence par le gouvernement de la province en raison de mesures de sécurité insuffisantes. Elle est, néanmoins, exploitée depuis près de 40 ans employant plus de 500 personnes. 160 d'entre elles étaient présentes sur les lieux du drame.

     

    Un accident habituel en Chine

    Les accidents de mines sont, malheureusement, assez habituels en Chine. Pour cause, pas moins de 2.433 travailleurs ont perdu la vie à l'intérieur de ces dernières, l'an passé. Ces chiffres sont donnés par le pouvoir politique chinois d'où la possibilité d'un bilan bien plus lourd encore. Récemment, ce sont 11 mineurs qui se sont faits surprendre par un coup de grisou dans la province de Shaanxi, en octobre dernier. En réaction face à ces événement, les autorités ont prévu un plan afin d'améliorer la sécurité des mines dans les trois prochaines années.

    Qu'est-ce qu'un coup de grisou ?

    Un coup de grisou est un accident, la plupart du temps mortel, du à une explosion de gaz à l'intérieur d'une mine. Viennent souvent s'ajouter un amas abondant de poussières et un effondrement des galeries.


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  • Romandie News  Texte          

    Syrie: les militants appellent à geler l'adhésion de Damas à la Ligue arabe


    DAMAS - Plusieurs manifestations ont eu lieu dimanche en Syrie en réponse à l'appel lancé par les militants pro-démocratie à une mobilisation pour réclamer le gel de l'adhésion de la Syrie à la Ligue arabe, selon la page Facebook des contestataires.

    Les milices d'(président Bachar al-)Assad nous tuent depuis huit mois. Ils nous arrêtent et nous écrasent sous les (obus). Et vous les Arabes, épris de discours, que faites-vous', ont écrit les militants sur leur page Facebook Syrian Revolution 2011 appelant à la mobilisation sous le slogan Geler l'adhésion. Arrêtez votre appui aux assassins.

    Une réunion entre une délégation ministérielle de la Ligue arabe et des responsables syriens a commencé à Doha dans un climat de méfiance. Ces derniers devaient apporter la réponse de Damas à des demandes formulées par cette délégation lors d'une réunion mercredi à Damas avec le président Assad.

    Sur le terrain, trois civils ont été tués dimanche dans la ville et la province de Homs (centre), un des foyers de la contestation.

    Une jeune fille a péri dans le quartier de Deir Balaa et un jeune homme dans le village al-Ghantou, victimes de tireurs embusqués, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).


    Un troisième civil a été tué par des tirs des forces de sécurité dans le quartier al-Hadar.

    Dix civils ont été en outre blessés par des tirs en provenance d'un barrage de la Sécurité à Deir Balaa, selon la même source.


    Plusieurs manifestations ont eu lieu dimanche à travers le pays, ont indiqué en outre les militants pro-démocratie sur Facebook.

    Ils ont diffusé des vidéos montrant des étudiants défiler à Inkhel à Deraa (sud), en réponse aux menaces d'Assad d'incendier la région, ainsi qu'à Tibet al-Imam à Hama (nord) et à Idleb (nord-ouest) où les manifestants ont réclamé la chute du président.

    Le ministère syrien des Affaires étrangères a critiqué samedi la position des ministres arabes qui ont dénoncé la répression menée contre les civils en Syrie.

    Dans un communiqué, il s'est déclaré étonné que le comité arabe ait basé sa position sur les mensonges diffusés par les chaînes de télévision qui incitent à la violence.

    Le régime syrien ne reconnaît pas l'ampleur du mouvement de contestation né le 15 mars et qui a fait plus de 3.000 morts selon l'ONU. Il accuse des bandes de terroristes armés de semer la chaos pour diviser la Syrie.

    Les affrontements entre soldats, membres des forces de sécurité et déserteurs ont redoublé d'intensité samedi en Syrie, faisant 47 morts en 24 heures dans les rangs des forces du régime, selon l'OSDH.



    (©AFP / 30 octobre 2011 19h55)


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