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    Dernière modification : 29/11/2011 
    - Cinéma - Cinéma français - Culture - le journal de la culture

    Luc Besson rend hommage à l'icône birmane Aung San Suu Kyi
     
    Du "Grand bleu" au "Cinquième élément" en passant par "Léon", ses films font date dans l'histoire du cinéma. Nous recevons Luc Besson, le plus international des réalisateurs et producteurs français. Il nous parle de son dernier film, "The Lady", un hommage à Aung San Suu Kyi, l'opposante Birmane assignée à résidence par la junte militaire pendant 15 ans.

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  • 29 novembre 2011 - 18H28  

    Ukraine: le procès en appel de Timochenko avancé au 1er décembre
     

    Le procès en appel de l'ex-Premier ministre et opposante ukrainienne Ioulia Timochenko, condamnée à sept ans de prison en octobre, a été avancé à jeudi, soit deux semaines plus tôt que prévu, a annoncé mardi (bien mardi) son avocat, sur fond de craintes sur l'état de santé de sa cliente.

     
    Le procès en appel de l'ex-Premier ministre et opposante ukrainienne Ioulia Timochenko, condamnée à sept ans de prison en octobre, a été avancé à jeudi, soit deux semaines plus tôt que prévu, a annoncé mardi (bien mardi) son avocat, sur fond de craintes sur l'état de santé de sa cliente.

    AFP - Le procès en appel de l'ex-Premier ministre et opposante ukrainienne Ioulia Timochenko, condamnée à sept ans de prison en octobre, a été avancé à jeudi, soit deux semaines plus tôt que prévu, a annoncé mardi (bien mardi) son avocat, sur fond de craintes sur l'état de santé de sa cliente.

    "L'audience préliminaire est fixée au 1er décembre et non plus au 13 décembre", a déclaré à des journalistes à Kiev l'avocat et député Sergui Vlassenko, à l'entrée du centre de détention où se trouve sa cliente.

    Interrogé par l'AFP, le service de presse de la cour d'appel de Kiev n'a pu fournir aucune explication sur les raisons de ce changement de date.

    Au cours de la première audience, la cour va notamment examiner la demande des avocats de remettre en liberté l'opposante pour la durée du procès, a encore dit M. Vlassenko.

    "Selon toute vraisemblance, Timochenko n'y assistera pas en raison de son état de santé" qui s'est encore "brusquement aggravé" lundi, a-t-il souligné.

    L'opposante souffre de fortes douleurs au dos et ne peut pas marcher, selon ses avocats. Le ministère de la Santé a pour sa part affirmé qu'elle ne souffrait d'aucune maladie grave.

    "Elle a de nouveaux symptômes : des vertiges, des saignements de nez, un radissement du bras gauche. Selon des médecins, cela pourrait être lié à des problèmes cardiaques", a assuré Mardi M. Vlassenko.

    Il a aussi dénoncé le froid dans la cellule qui "aggrave encore l'état de santé" de Mme Timochenko. "Elle porte constamment un manteau et des gants", a affirmé l'avocat avant de lancer: le président Viktor "Ianoukovitch ne veut pas d'une Timochenko vivante".

    Quelques heures plus tard, l'administration pénitentiaire a annoncé que l'opposante avait été transférée mardi à l'infirmerie de sa prison pour y être soignée, tout en niant une aggravation de son état de santé.

    "Les conditions y compris les températures y sont conformes aux normes européennes", a expliqué l'administration, alors que M. Ianoukovitch avait promis la veille des conditions de détention conformes aux critères "européens" à l'opposante.

    Incarcérée depuis août, Mme Timochenko a été condamnée à sept ans de prison en octobre pour avoir conclu, lorsqu'elle était Premier ministre, des accords gaziers avec la Russie considérés comme défavorables à son pays.

    Mme Timochenko a fait appel de ce jugement qu'elle juge politiquement motivé. Elle est visée par une série d'autres enquêtes judiciaires.

    Cette affaire a provoqué une grave crise entre l'Ukraine et l'Union européenne.


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  • 29 novembre 2011 - 18H33  

    "Intouchables" dépassera les 10 millions d'entrées mercredi à 14H00
     

    Le phénomène de la saison cinématographique "Intouchables" devrait franchir les 10 millions d'entrées mercredi à la séance de 14H00, quatre semaines après sa sortie en salles, selon les estimations du distributeur Gaumont.

     
    Le phénomène de la saison cinématographique "Intouchables" devrait franchir les 10 millions d'entrées mercredi à la séance de 14H00, quatre semaines après sa sortie en salles, selon les estimations du distributeur Gaumont.

    AFP - Le phénomène de la saison cinématographique "Intouchables" devrait franchir les 10 millions d'entrées mercredi à la séance de 14H00, quatre semaines après sa sortie en salles, selon les estimations du distributeur Gaumont.

    Mardi, en milieu d'après-midi, le film avait été vu par 9.743.000 spectateurs, a précisé la Gaumont à l'AFP.

    Le film d'Eric Toledano et Olivier Nakache, avec François Cluzet et Omar Sy, est déjà classé 1er au box-office de l'année 2011.


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  • Dernière modification : 07/10/2011 
    - Alassane Ouattara - Côte d'Ivoire - Cour pénale internationale - Guillaume Soro

    Soro affirme qu'Abidjan est prêt à livrer des combattants pro-Ouattara à la CPI

     

    "Il ne faut pas laisser survivre l'impunité" : dans un entretien à France 24 et RFI, le Premier ministre ivoirien soutient qu'Abidjan est prêt à livrer à la Cour pénale internationale des combattants pro-Ouattara en cas de crimes de sang.

    Par Jean-Karim FALL (RFI) / Pauline SIMONET , envoyés spéciaux à Abidjan (vidéo)
    FRANCE 24 (texte)
     

    Environ 100 jours après l’investiture d'Alassane Ouattara, l’heure est venue, pour le gouvernement ivoirien, de dresser un premier bilan. Dans un entretien accordé à France 24 et Radio France internationale (RFI), le Premier ministre Guillaume Soro revient en exclusivité sur les grands dossiers qui attendent le pays : la Cour pénale internationale, le cas Laurent Gbagbo, la réconciliation, les prochaines législatives… Sans oublier son propre avenir politique.

    La Cour pénale internationale

    Interrogé sur l’enquête que la Cour pénale internationale (CPI) vient d’ouvrir sur les violences post-électorales au lendemain du second tour de la présidentielle de décembre 2010, le chef du gouvernement a affirmé que son pays serait prêt à livrer à La Haye des militaires issus des rangs de l’ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN), qui constitue aujourd’hui le gros des troupes de l’armée régulière, en cas de "crimes de sang".

    "Il ne faut pas faire le travail des juges. Laissons-les faire. Si l'enquête révèle qu'un militaire a une responsabilité dans des crimes de sang, évidemment que nous serons d'accord pour que la CPI fasse son travail et qu'il soit extradé", assure-t-il. "De toute façon, le président de la République a été clair sur cette question. Et le gouvernement a la même position : il ne faut pas laisser survivre l'impunité."

    Autorisée par le gouvernement ivoirien à ouvrir une enquête sur des crimes contre l'humanité et de guerre qui auraient été commis durant les quatre mois de crise, la CPI a prévenu qu'elle se pencherait sur les exactions perpétrées par les deux camps.

    Les agissements de commandants de zone, piliers de l’ancienne rébellion des FN et alliés de l’actuel président, ont été maintes fois montrés du doigt par les ONG. Parmi les figures nordistes mises en cause figure Chérif Ousmane, qui fut chef des opérations au sein des forces pro-Ouattara durant la bataille d’Abidjan. Actuellement n°2 de la Garde présidentielle, il est un homme de confiance du chef de l’État.

    "Tous les commandants de zone - nous avons eu l'occasion de le démontrer à plusieurs reprises - ont été rappelés à l'ordre, souligne Guillaume Soro. Ceux qui n'ont pas suivi les consignes ont été purement et simplement mis de côté."

    Le cas Laurent Gbagbo

    Pour l’heure, c’est le sort réservé à Laurent Gbagbo qui focalise l’attention. Fin septembre, le ministre ivoirien des Droits de l'homme, Gnénéma Coulibaly, estimait que le transfèrement de l’ancien président à La Haye "faciliterait le processus de réconciliation".

    Pour Guillaume Soro, l’extradition à La Haye de l'ex-chef de l’État est en tout cas "inévitable". Actuellement en résidence surveillée à Korhogo, dans le nord du pays, l’ancien n°1 ivoirien est accusé par les nouvelles autorités d’être responsable de la crise post-électorale qui a coûté la vie à quelque 3 000 personnes. "Il avait la possibilité de sortir par la grande porte. En la refusant et en utilisant l’armée contre la population, il mérite évidemment d’aller devant la CPI".

    Depuis l’arrestation du président déchu, le 11 avril, nombre de ses supporters n’ont de cesse de réclamer, au nom de la réconciliation nationale, sa libération. En vain. "Je demande aux partisans du FPI [Front populaire ivoirien, ex-parti présidentiel] d’être sérieux. On ne peut pas demander la libération de M. Gbagbo quand on sait qu’il est responsable de 3 000 morts. Nous voulons la réconciliation, mais il faut que la justice fasse son travail." Et Guillaume Soro d’ajouter : "Si c’était nous qui étions à la place de M. Gbagbo, on ne serait même pas en vie pour réclamer justice. On nous aurait liquidés."

    La Commission dialogue, vérité et réconciliation

    Le chef du gouvernement l’assure : "l’exercice cathartique" que constitue la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDRV) s’appliquera à "tous les Ivoiriens, sans exclusion."

    À l’en croire, les violences qui ont suivi le refus de Laurent Gbagbo de céder les rênes du pouvoir ne sont pas qu’"une crise militaire". "Elle est d’abord politique. C’est à la télévision et sur les radios qu’on a incité les uns et les autres, par un discours de haine, à en venir à cette situation. Il faut éviter de cibler un certain nombre de personnes."

    Reste que Guillaume Soro souhaiterait que la CDRV soit moins "une instance judiciaire ou un tribunal" qu’une plateforme "d’accueil et de repentance pour tous ceux qui le désirent".

    Les élections législatives

    Officiellement fixées au 11 décembre, les élections législatives pourraient se tenir sans le parti de Laurent Gbagbo, qui brandit la menace d’un boycott. "Notre souhait est que le FPI aille aux législatives, précise le Premier ministre. Tout comme nous avons souhaité qu’il ait des représentants au sein du gouvernement, mais ils [les responsables du parti] ont refusé. J’espère qu’ils ne feront pas la même erreur et qu’ils iront aux législatives."

    L’autre interrogation qui plane sur le scrutin concerne la candidature de Guillaume Soro. S’il n’est pas encore "officiellement candidat", le Premier ministre n’exclut aucune option. "Je pense que cela peut être une expérience intéressante, mais n’anticipons pas, attendons la clôture des candidatures le 14 octobre."

    L’actuel chef du gouvernement doit en tous les cas penser à son avenir politique. Selon un accord passé entre Alassane Ouattara et son nouvel allié politique Henri Konan Bédié, la tête du gouvernement devra revenir à un membre du parti dirigé par ce dernier.

    Débarqué de la primature, Guillaume Soro pourrait, selon certains observateurs, briguer la présidence de l’Assemblée nationale. Le principal intéressé botte en touche. "A chaque jour suffit sa peine. Aujourd’hui, je suis Premier ministre, ministre de la Défense, il me revient de gouverner et de travailler sur la question de la sécurité dans mon pays. Je m’y consacre entièrement."

    Les 100 jours d’Alassane Ouattara

    Après 100 jours de présidence d’Alassane Ouattara, quel bilan le Premier ministre dresse-t-il de son action ? "En trois mois, les Ivoiriens ont senti la présence d’un gouvernement, se targue-t-il. Economiquement, on avait tablé sur une décroissance de 7,5 %. Or, aujourd’hui, elle est de 5 %. Tous les analystes sont optimistes pour dire qu’en 2012 le taux de croissance sera de 8 %. Ce gouvernement est au travail, c’est la première chose que nous avons inculquée aux Ivoiriens."
     

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  • 29 novembre 2011 - 17H55  

    BCE: Berlin revendique le poste de chef économiste face à la France
     

    Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a plaidé mardi à Bruxelles en faveur de la nomination de son compatriote Jörg Asmussen au poste convoité de chef économiste de la Banque centrale européenne, qui intéresse également Paris.

     
    Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a plaidé mardi à Bruxelles en faveur de la nomination de son compatriote Jörg Asmussen au poste convoité de chef économiste de la Banque centrale européenne, qui intéresse également Paris.

    AFP - Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a plaidé mardi à Bruxelles en faveur de la nomination de son compatriote Jörg Asmussen au poste convoité de chef économiste de la Banque centrale européenne, qui intéresse également Paris.

    M. Asmussen "est le meilleur pour la fonction", a affirmé aux journalistes M. Schäuble à son arrivée à une réunion des ministres des Finances de la zone euro.

    M. Asmussen, actuellement secrétaire d'Etat aux Finances et personnage clé du gouvernement allemand dans la lutte contre la crise, est "un économiste formidable avec une grande expérience internationale", a souligné M. Schäuble.

    Le précédent chef économiste de la BCE, l'Allemand Jürgen Stark, avait annoncé sa démission en septembre en raison de divergences avec la ligne suivie par l'institution, pas assez orthodoxe à ses yeux. Berlin avait immédiatement avancé la candidature de M. Asmussen, qui était jusqu'ici sans rival.

    Mais la France voudrait voir confier ce poste à l'un des siens, Benoît Coeuré, actuel numéro deux du Trésor français, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, confirmant des informations du quotidien économique allemand Handelsblatt.

    "Benoît Coeuré a clairement les compétences et le profil pour le poste de chef économiste. Il faudrait échanger les portefeuilles avec Asmussen qui pourrait par exemple prendre l'international, mais c'est au board (directoire) de la BCE de décider", a souligné cette source.

    M. Coeuré doit être nommé officiellement mardi soir au cours d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro au sein du directoire de la BCE en remplacement de l'Italien Lorenzo Bini Smaghi, qui a été contraint de démissionner dans le cadre d'un arrangement franco-italien destiné à garantir que la France ait un représentant au sein de l'instance exécutive permanente de l'institut monétaire de Francfort.

    Le poste de chef économiste de la BCE est d'autant plus stratégique que les deux pays s'affrontent sur le rôle que doit jouer l'institut monétaire dans la crise de la dette, la France militant pour une intervention massive tandis que l'Allemagne estime que la BCE doit rester un rempart contre l'inflation.

    Le chef économiste n'a en théorie pas davantage de pouvoirs que les autres membres du directoire mais il soumet chaque mois au conseil des gouverneurs une proposition sur l'évolution des taux directeurs (la décision est au final collégiale), ce qui lui donne un rôle important. C'est également lui qui valide les prévisions économiques très suivies de la BCE ainsi que les rapports de convergence. Tout ceci fait de son poste un position influente et très en vue.


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