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    La chute de l'euro pénalise le CAC 40

    Créé le 28-12-2011 à 18h33 - Mis à jour à 18h43     

     
    Par Challenges

    La monnaie unique est tombée à son plus bas niveau depuis janvier, entraînant la Bourse de Paris dans le rouge (-1,03%).

     (c) Afp

    (c) Afp

    La Bourse de Paris a terminé la séance mercredi 28 décembre sur une baisse de 1,03%, pénalisée par un accès de faiblesse de l'euro, tombé au plus bas depuis près d'un an, et par le repli de Wall Street.

    A la clôture, l'indice vedette CAC 40 a cédé 32,03 points pour s'inscrire à 3.071,08 points, mettant un terme à trois séances globalement orientées à la hausse. Les volumes étaient très étroits avec tout juste 1,1 milliard d'euros échangés .

    L'euro a brusquement décroché mercredi, chutant à son plus bas niveau depuis janvier à 1,2941 dollar peu avant 17h. "Le recul de l'euro qui témoigne des inquiétudes des investisseurs sur l'avenir de la zone euro et du manque de visibilité sur 2012 a pesé sur la tendance de la Bourse dans l'après-midi" malgré le succès de l'émission d'obligations italiennes, a expliqué Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities.

    Les valeurs cycliques (dépendantes de la conjoncture) ont été les plus pénalisées, notamment dans le secteur automobile: Renault a perdu 3,62% à 25,85 euros et Peugeot 3,15% à 11,98 euros. Les banques étaient aussi en perte de vitesse: Crédit Agricole s'est replié de 3,05% à 4,2 euros, tout comme Société Générale (-3,05% à 16,34 euros). BNP Paribas a terminé sur un recul de 1,67% à 29,45 euros.

    Du côté des hausses, on note la résistance des valeurs défensives (peu dépendantes de la conjoncture) comme Sodexo (+1,55% à 55,03 euros) ou Air Liquide (+0,35%, à 93,68 euros). Euler Hermes, qui avait cédé du terrain lundi après des prévisions moins encourageantes pour 2012, a enregistré la plus forte hausse de la séance (+2,62%, à 44 euros).

    (Avec AFP)

     

    Par Challenges


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  • Affaire de la chaussette : Jacqueline Amiel-Donat conseille à Jean-Paul Alduy de "se taire"

    L'INDEPENDANT
    23/12/2011, 13 h 43 | Mis à jour le 23/12/2011, 13 h 52
    JAD : "Cette fraude massive a bien eu lieu et elle ne s'évanouit pas d'un coup de baguette magique".
    JAD : "Cette fraude massive a bien eu lieu et elle ne s'évanouit pas d'un coup de baguette magique". (L'INDEPENDANT - THIERRY GRILLET)

    Suite au jugement du tribunal correctionnel de Perpignan rendu mercredi dans l'affaire de fraude présumée lors des élections municipales de 2008 à Perpignan, condamnant Georges Garcia à un an de prison avec sursis, 3 000 euros d'amende et 3 ans de privation de droits civiques et relaxant Marie-Madeleine Tjoyas, les réactions continuent du côté des parties civiles.

    Jacqueline Amiel-Donat (candidate PS, tête de liste en 2008 de l'“Union avec la Gauche”), conseille à Jean-Paul Alduy de "se taire", pour elle c'est "le communiqué de trop !".

    "Jean-Paul Alduy n'a pas résisté au fait, encore une fois, de tromper son monde et de faire du triomphalisme. Son communiqué à la suite de la décision du tribunal dans ce qui reste "l'affaire de la chaussette", est à son image : donneur de leçons après avoir pris le soin de tout enfouir sous le tapis (...). Oser comparer les manifestations à la chaussette aux émeutes de 2005 !!! Alors qu'aucun incident, aucun affrontement (qu'il avait recherchés) n'ont eu lieu et que c'est au nom de la démocratie bafouée que les Perpignanais se sont spontanément réunis dans le calme pour réclamer une démission qu'il a finalement donnée un an et demi après..."

    "Oser se prétendre victime alors que son propre avocat a plaidé la relaxe des inculpés : drôle de victime qui assure la défense de ceux dont il se prétend victime et auxquels il demande réparation ? Oser prétendre aujourd'hui qu'il n'y a pas eu fraude, alors que le seul juge compétent en matière électorale, le Conseil d'Etat, a conclu à une fraude massive."

    "Qu'il se taise sur cette triste affaire "

    "Alors voilà, selon le tribunal de Perpignan, cette fraude massive ne serait pas imputable à Georges Garcia, ni à Marie-Madeleine Tjoyas - c'est ce qu'il faut tirer comme conséquence de ce jugement. Mais pour autant, cette fraude massive a bien eu lieu et elle ne s'évanouit pas d'un coup de baguette magique, pas plus que les fausses signatures des électeurs absents et n'ayant pas donné de procuration mais pour lesquels "on" a voté..."

    "Alors un conseil à Jean-Paul Alduy : qu'il se taise sur cette triste affaire en continuant comme à son habitude, de faire ses petites affaires politiciennes en catimini".

    "Une page se tourne" pour les Verts

    Pour Jean Codognès de Europe Ecologie Les Verts : "Une page se tourne".

    "Europe Ecologie Les Verts accueille avec satisfaction ce jugement. Georges Garcia, à l'époque désigné par Jean-Paul Alduy comme président du bureau de vote, est aujourd'hui condamné et déchu de ses droits civiques. Désormais, une page se tourne."

    "Perpignan doit en finir avec l'indignité en mettant un terme à des pratiques clientélistes qui découragent les citoyens et affaiblissent la démocratie. Aux côtés d'Eva Joly, nous convions les Perpignanais à choisir le chemin de la République des biens communs, des élus exemplaires et des citoyens respectés".


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  • Fraude à la chaussette : un an de prison avec sursis pour Georges Garcia

    Midi Libre
    22/12/2011, 06 h 00 | Mis à jour le 22/12/2011, 08 h 31
    Georges Garcia avait été surpris avec des bulletins dans ses chaussettes.
    Georges Garcia avait été surpris avec des bulletins dans ses chaussettes. (AFP)

    Le principal prévenu écope aussi d’une amende de 3 000 € pour soustraction de bulletins lors des municipales de 2008.

    Le tribunal correctionnel a condamné hier un partisan de l’ancien maire UMP de Perpignan Jean-Paul Alduy à un an de prison avec sursis, dans la retentissante affaire de la "fraude à la chaussette" qui avait provoqué l’annulation des municipales de mars 2008.

    Le tribunal, qui est allé très au-delà des réquisitions contre Georges Garcia, a en revanche relaxé l’autre prévenue, Marie-Madeleine Tjoyas, numéro deux de la liste Alduy aux municipales.

    M. Garcia, frère d’un colistier de M. Alduy, maire sortant, présidait un bureau de vote au second tour des municipales. Il avait été trouvé porteur d’enveloppes et de bulletins au nom de M. Alduy dissimulés dans ses chaussettes et ses poches. Il a en outre été condamné à 3 000 € d’amende et trois ans de privation des droits civiques pour "soustraction de bulletins de vote". M. Garcia était également poursuivi, comme Mme Tjoyas, pour avoir ajouté des paraphes sur la liste d’émargement. Tous deux ont été relaxés pour ces imitations de signatures.

    Me Valérie Bosc-Bertou : "Un honnête citoyen qui a commis une erreur"

    A l’audience, le 1er  décembre, le procureur Achille Kiriakides avait requis quatre mois de prison avec sursis contre M. Garcia. Il s’était prononcé pour la relaxe concernant les imitations de signatures considérant que les résultats des expertises d’écriture "n’étaient pas probants". M. Garcia a été condamné à verser un euro de dommages et intérêts pour le préjudice moral subi par chacun des candidats parties civiles.

    Mme Amiel-Donat a été déboutée de sa demande de 48 000 € de dommages financiers pour les frais de la seconde campagne qui avait dû être menée en 2009, après l’annulation du scrutin. La liste de M. Alduy avait remporté ces élections de seulement 574 voix contre la liste union de gauche-MoDem.

    Mais la révélation de la tricherie avait soulevé l’indignation et les chaussettes étaient devenues le signe de ralliement des manifestants réclamant la démission du sénateur-maire Alduy et la tenue de nouvelles élections. La justice administrative avait effectivement annulé les municipales. La liste UMP avait remporté les nouvelles élections organisées en 2009, et M. Alduy avait été réélu maire.

    L’avocate de M. Garcia, M e Valérie Bosc-Bertou, a estimé que celui-ci ne devrait pas faire appel du jugement rendu hier. "C’est un honnête citoyen qui a commis une erreur", a-t-elle déclaré. A l’audience, M. Garcia avait nié toute intention de frauder. Il avait reconnu avoir voulu soustraire des enveloppes, mais avait assuré que c’était pour "faire coïncider le nombre de bulletins et celui des noms sur la liste d’émargement". Les opposants à M. Alduy avaient mis en cause lors du procès un "système" politique.

    "Gâchis !"

    Jean-Paul Alduy, élu maire à l’issue des élections de 2008, note surtout dans ce jugement la relaxe de Marie- Madeleine Tjoyas, numéro deux de sa liste. "Nous pouvons tous aujourd’hui prendre la mesure de l’insupportable manipulation où j’étais la cible et Perpignan la victime (...). Aujourd’hui je veux dire à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à cette manipulation médiatique, et fabriqué sans preuves “l’affaire des chaussettes” : quel gâchis !"


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  • Pyrénées-Orientales Y aurait-il de l'eau dans le gazole ?

    Midi Libre
    28/12/2011, 06 h 00
    Un certain nombre de pompes des PO délivrent du gazole impropre.
    Un certain nombre de pompes des PO délivrent du gazole impropre. (Photo d'illustration FABRICE ANDRES)

    Cela a commencé il y a trois semaines. Par des coups de téléphone anonymes annonçant que telle station-service du département vendait du gazole frelaté. Puis, au fil des semaines, les appels se sont précisés et la liste noire des pompes “trafiquées” s’est allongée. Perpignan, Prades, Millas, Canet…   Un mal étrange faisant tousser les pots d’échappement et décimant les moteurs.  

    Chez Peugeot, à Perpignan, "la semaine dernière, on a eu trois voitures comme ça". Chez Renault ? "En tout une vingtaine depuis le début." "Cela détériore complètement le système d’injection. Les dégâts se chiffrent entre 4 000 et 5 000 € ", explique un mécanicien.

    "Apparemment, il s’agirait d’eau dans le gasoil, mais personne n’est encore en mesure de le confirmer. Sinon les experts mandatés par les victimes", temporise un garagiste indépendant. S’agirait-il d’un système de fraude élaboré ? D’une malheureuse succession d’incidents ? Certains avancent l’hypothèse d’infiltration des cuves, suite aux fortes pluies de fin novembre.

    Difficile de savoir combien de personnes ont subi ces avaries. France Bleu Roussillon en dénombrait au moins 160 hier matin. Un chiffre que les rumeurs ont rapidement fait passer à plus de 250 dans la journée. Mais aucune plainte officielle n’est encore parvenue à la gendarmerie.


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  • SÉLECTIONNÉ PAR LE NOUVELOBS

    Séjours moins longs à la maternité : les sages-femmes cantonnées à l'après-naissance

    Modifié le 28-12-2011 à 19h08

    LE PLUS. Rester moins longtemps à la maternité et être suivie à domicile : une expérience menée par l'assurance maladie dans trois départements et qui pourrait se généraliser. Notre contributrice regrette que les sages-femmes soient cantonnées à l’après-naissance pour pallier les problèmes de lits et de budgets hospitaliers.

    10 lunes

    > Par sage-femme

    Edité par Amandine Schmitt   Auteur parrainé par Gaëlle-Marie Zimmermann

    De nombreux médias l’ont évoqué ces derniers jours, l’assurance maladie a décidé de généraliser une expérimentation mise en place dans trois départements en 2010. Courant 2012, le Prado (PRogramme d’Accompagnement du retour à DOmicile) en sortie de maternité devrait s’étendre à toute la France.

     

    Jeune maman dans une chambre d'hôpital, allongée aux côtés de son enfant né quatre heures plus tôt - illustration (GILE MICHEL/SIPA)

    Jeune maman allongée aux côtés de son enfant né quatre heures plus tôt - illustration (GILE MICHEL/SIPA). 

     

    Double discours de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) ? Ce qui était annoncé aux sages-femmes, c’est la proposition d’un suivi supplémentaire aux femmes sortant de maternité ; ce que nous disent les médias, c’est que les mères sortiront plus tôt avec un relais assuré par les sages-femmes libérales. Les deux concepts ne sont pas strictement superposables…

    Les attentes des mères prises en compte ?

    Depuis quelques dizaines d’années, la durée d’hospitalisation s’est réduite comme peau de chagrin. Une fois de retour chez eux, les jeunes parents se sentent perdus face à cet inconnu qu’est leur bébé. En 2008, une enquête de la DREES montrait déjà que l’insatisfaction des "usagères" portait principalement sur le postnatal, pointant le manque d’informations et de conseils. La visite à domicile (deux sont prévues, plus si nécessaire), c’est la promesse d’une sage-femme complètement disponible pour soi et son bébé… Offrir cette transition rassurante entre la présence permanente de l’équipe à la maternité et la solitude relative de la maison est sans aucun doute un progrès.

    Mais si la volonté est d’écourter les temps de séjour, l’on peut craindre que les attentes des mères ne soient pas prises en compte. Certaines seront ravies de retrouver leur foyer au plus vite, mais d’autres vivent l’hospitalisation comme une précieuse parenthèse où l’on prend soin d’elles. Pour celles-ci, le passage – aussi attentionné soit-il – d’une sage-femme ne remplacera en rien ce repos bienvenu.

    Un procédé qui pourrait s'étendre à d'autres secteurs

    La CNAMTS souhaite raccourcir les séjours après hospitalisation et cela ne concerne pas que la maternité. L’accompagnement des accouchées s’avère être une option très "politiquement correcte" permettant de tester un fonctionnement qui devrait s’élargir à bien d’autres secteurs de soin.

    Cela explique l’intervention du conseiller de l’assurance maladie qui assure l’interface entre les femmes et les sages-femmes libérales. Cette organisation, compréhensible pour des hospitalisations imprévues, est ici superflue. Jusqu’à preuve du contraire, une grossesse dure neuf mois, ce qui laisse largement le temps d’anticiper la sortie de maternité. Mais il faut tester le système. Le conseiller s’ajoutera donc à la déjà trop longue liste des interlocuteurs d’une femme enceinte. Tant pis pour elle.

    Le travail des sages-femmes réduit à l'après naissance

    Du côté des sages-femmes, le regret principal est de nous voir ainsi orientées vers le suivi post-partum, alors que nous sommes nombreuses à défendre l’intérêt d’une prise en charge cohérente du pré au postnatal.

    Notre compétence s’étend du suivi médical de la grossesse à l’accouchement et à ses suites (ainsi qu’au suivi gynécologique dit "de prévention"). En libéral, nous assurons les visites à domicile mais aussi les consultations, la préparation à la naissance, les suivis d’allaitement, la rééducation périnéale… Notre profession est méconnue et trop peu de femmes enceintes savent qu’elles peuvent se faire suivre par une sage-femme.

    Pourtant, lorsque nous sommes présentes dès le début de la grossesse, le suivi post natal s’impose comme une tranquille évidence, dans la continuité d’une relation établie depuis plusieurs mois. Plutôt que l’intervention ponctuelle proposée par le Prado, les sages-femmes souhaitent assurer un réel accompagnement, globalisé et sécurisant.


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