• Semaine positive pour le CAC malgré

    la pression en Europe

    A trader talks on the phone in front of his screens during a bond auction at a trading floor in Madrid

    Crédit Photo : SERGIO PEREZ/REUTERS

    Sur l’ensemble de la semaine, la Bourse de Paris gagne près de 2,5%. Pourtant, ces derniers jours ont été marqués par une crise politique aux Pays-Bas et une situation de plus en plus délicate de l’économie espagnole.

    Cette semaine aurait pu être erratique sur les marchés européens. De l’arrivée en tête de François Hollande au premier tour de l’élection présidentielle française dimanche dernier à la dégradation de la note de l’Espagne par l’agence S&P, en passant par la crise politique aux Pays-Bas, le retour en récession au Royaume-Uni et le ralentissement de la croissance américaine au premier trimestre, les mauvaises nouvelles n’ont pas manqué. Pourtant, les Bourses ont bien tenu. Sur l’ensemble de la semaine, l’indice européen Eurostoxx 50 a gagné 1,31 % à 2341,55 points. À Paris, même tendance: le CAC 40 a enregistré une progression hebdomadaire de 2,44 % à 3266,27 points après s’être octroyé 1,14 % ce soir à la faveur d’une émission obligataire italienne réussie.

    Ces derniers jours, la tendance a été soutenue d’un côté, «par une sorte de convergence européenne entre la France, l’Allemagne et la BCE (Banque centrale européenne, ndlr) vers l’intégration de la croissance dans le pacte d’austérité européen», commente Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque. D’un autre côté, Wall Street a enchaîné plusieurs séances dans le vert, transmettant sa bonne humeur aux autres Bourses. La Réserve fédérale américaine a réitéré qu’elle soutiendrait l’économie si besoin était. Aux États-Unis, où les taux d’intérêt resteront proches de zéro au moins jusqu’à la fin 2014, les bons chiffres sur l’immobilier ont été bien acceuillis. Reste à suivre ceux - très importants - sur l’emploi en fin de semaine prochaine.

    Risques de contraction

    En outre, la cote parisienne a été tirée par les chiffres dévoilés par les entreprises. À Paris, si Nexans et Alcatel-Lucent ont plongé respectivement de 17% et 15% en une semaine, on note la flambée des titres Safran (+14% en cinq séances), Bic (+12%) et Vivendi (+10%).

    Malgé tout, à la Bourse de Paris, le CAC 40 reste à des niveaux plancher. Il est même tombé à son plus bas de l’année lundi dernier en séance, sous les 3100 points. Depuis le 1er janvier, l’indice ne gagne plus que 3,4%, plombé par une chute de 9,5% depuis la mi-mars. Le sursaut enregistré cette semaine reste fragile: «tant que le CAC 40 reste sous les 3300 points, il risque de tomber vers un support technique autour de 3040 points», prévient Alexandre Baradez.


    votre commentaire
  • 27 avril 2012 - 17H49  
     
    Messi trop ému pour assister au départ de Guardiola, le remercie pour tout
     

    L'attaquant argentin du FC Barcelone, trop ému pour assister à l'annonce vendredi du départ de l'entraîneur Pep Guardiola, l'a remercié "du fond du coeur" pour tout ce qu'il lui a apporté dans sa carrière professionnelle et sur le plan personnel.

     
    L'attaquant argentin du FC Barcelone, trop ému pour assister à l'annonce vendredi du départ de l'entraîneur Pep Guardiola, l'a remercié "du fond du coeur" pour tout ce qu'il lui a apporté dans sa carrière professionnelle et sur le plan personnel.

    AFP - L'attaquant argentin du FC Barcelone, trop ému pour assister à l'annonce vendredi du départ de l'entraîneur Pep Guardiola, l'a remercié "du fond du coeur" pour tout ce qu'il lui a apporté dans sa carrière professionnelle et sur le plan personnel.

    "Je veux remercier du fond du coeur Pep pour tout ce qu'il m'a apporté dans ma carrière professionnelle et sur le plan personnel", a affirmé sur son profil officiel Facebook Messi, dont l'ascension professionnelle coïncide avec l'arrivée de l'entraîneur au Barça pour la saison 2008-09.

    "En raison de cette émotion que je ressens, j'ai préféré ne pas être présent à la conférence de presse de Pep, loin de la presse, surtout parce que je sais qu'ils cherchaient à voir la peine des joueurs et c'est ce que j'ai décidé de ne pas montrer", a-t-il ajouté.

    Plus de 100.000 supporteurs ont dit "aimer" ce message et plus de 10.000 ont laissé des commentaires, en grande majorité élogieux.

    L'absence du triple Ballon d'Or a été très remarquée lors la conférence de presse de Pep Guardiola qui a annoncé qu'il quittait le club après quatre ans, d'autant que de nombreux joueurs étaient présents comme le gardien Víctor Valdés ou le défenseur central Gerard Piqué.

    Messi a rejoint le Barça en 2004, mais c'est vraiment lors de la saison 2008-09 qu'il s'est révélé, permettant au club catalan de remporter notamment trois titres de champion d'Espagne et deux Ligues des champions.


    votre commentaire
  • SYRIE. Des dizaines de milliers de personnes

    dans les rues

    Créé le 27-04-2012 à 17h12 - Mis à jour à 17h34 

    Plusieurs manifestants ont été abattus par les forces de sécurité.

     
    Sur le même sujet

    Des dizaines de milliers de Syriens ont manifesté vendredi 27 avril à travers le pays à l'appel de l'opposition, malgré les tirs meurtriers des forces gouvernementales, a affirmé Rami Abdel Rahmane, président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    Deux manifestants ont été abattus à Alep (nord) et dans la région de Damas, tandis qu'un enfant a péri lors de tirs visant à disperser les manifestants à Deir Ezzor (est), a-t-il précisé. Trois membres des forces de sécurité et un déserteur sont également morts vendredi dans les violences à travers le pays, selon la même source.

    "Un comité d'observateurs aide les oppresseurs"

    Dans la région d'Alep, les forces de l'ordre ont tiré à balles réelles pour disperser les manifestants, et ont également procédé à des arrestations, selon un militant sur place, Mohammed al-Halabi. De nombreux autres défilés hostiles au président Bachar al-Assad ont eu lieu dans les localités de cette région, où l'armée a récemment repris ses opérations militaires, a-t-il ajouté.

    A Hama (centre), récent théâtre de bombardements meurtriers, et dans ses environs, d'importants rassemblements ont eu lieu, en particulier près des quartiers pilonnés par l'armée en dépit de la présence d'observateurs de l'ONU.

    "Il n'y a qu'en Syrie qu'un comité d'observateurs aide les oppresseurs", dénonçait une banderole, selon une vidéo diffusée par des militants, en référence à la quinzaine d'observateurs qui a commencé à se déployer dans le pays, conformément au plan de l'émissaire international Kofi Annan.

    Plus de 11.100 morts

    A Homs (centre), des centaines de manifestants ont défilé dans le quartier d'al-Waër. "Est-ce une mission d'observation du cessez-le-feu ou une mission d'observation du feu ?", interrogeait une pancarte. "Comité Annan, s'il vous plaît, ne venez pas nous voir, vous êtes devenus la source des tueries", pouvait-on lire sur une pancarte à Hass (nord-ouest), selon une vidéo mise en ligne par des militants.

    Militants et ONG ont fait état ces derniers jours de morts et de blessés dans plusieurs villes après le passage d'observateurs de l'ONU.

    Dans le nord-est kurde, en particulier à Hassaka et à Qamichli, les manifestants ont scandé leur opposition au régime et leur soutien aux villes touchées par de récentes opérations militaires meurtrières.

    La Syrie est en proie depuis mars 2011 à une révolte populaire sans précédent qui s'est militarisée au fil des mois face à la répression meurtrière menée par le régime. En 13 mois, les violences ont fait plus de 11.100 morts, selon l'OSDH.


    votre commentaire
  • Économie Aujourd'hui à 17h19

    Kerviel à l'offensive contre la Société Générale

    ( © AFP Thomas Coex)

    L'ex-trader, dont le procès en appel s'ouvre début juin, porte plainte contre son ancien employeur, accusé d'avoir modifié une pièce du dossier.

    Par DOMINIQUE ALBERTINI

    A quelques semaines de son procès en appel, Jérôme Kerviel passe à l'offensive. L'ex-trader de la Société Générale, condamné en première instance à trois ans de prison ferme et 4,9 milliards de dommages et intérêts pour des opérations frauduleuses, va porter plainte contre son ancien employeur pour «faux et usage de faux». 

    Le golden boy est apparu fatigué et mutique aux côtés de son avocat, David Koubbi, lors de la conférence de presse organisée vendredi après-midi, dans un cinéma du 17ème arrondissement. M° Koubbi a justifié le dépôt de plainte par la découverte d'éléments frauduleux dans le dossier. 

    Audition 

    «Nous avons obtenu la semaine dernière de pouvoir exploiter un enregistrement audio, dont nous ne disposions jusqu'à présent que de la retranscription, a-t-il expliqué. Il s'agit de l'enregistrement “sauvage” d'une audition de Jérôme Kerviel à la Société Générale, le week-end précédent l'éclatement de l'affaire. Or, sur les 12 heures de présence de M. Kerviel dans les locaux, 6 ne figurent pas sur les bandes. Des coupures volontaires ont été pratiquées. Or, ces pièces avaient été présentées de A à Z commes les aveux de M. Kerviel.»

    Selon Jérôme Kerviel, parmi les passages supprimés, figure notamment celui-ci où il déclare à l'un de ses supérieurs : «Tu savais ce que je faisais», en référence aux opérations illicites accomplies par l'ancien trader. La Société Générale a toujours affirmé ne pas avoir été informées de ces dernières. 

    «Je n'ai pas volé un centime»

    «J'ai toujours assumé mes actes, mais il n'est pas question d'assumer ceux de la banque et de payer pour elle», a poursuivi Jérôme Kerviel d'une voix blanche. «Les quatre dernières années ont été un enfer pour moi et pour mes proches. Mon nom a été sali et traîné dans la boue. Pourquoi appelle-t-on cela «l'affaire Kerviel» et pas «l'affaire Société Générale» ? Je n'ai jamais volé ni détourné un seul centime.»

    Le jeune homme de 35 ans avait déjà déposé plainte contre son ancien employeur, la semaine passée, pour «escroquerie au jugement». Il accuse la Société Générale d'avoir récupéré, par déduction fiscale, une partie de 4,9 milliards que la banque estime avoir perdus à cause de ses opérations illicites. En retour, la Société Générale a annoncé qu'elle porterait plainte pour «dénonciation calomnieuse». Mais David Koubbi affirme n'avoir rien vu venir depuis.


    votre commentaire
  • 27 avril 2012 - 17H17  

    Essonne: Yoni Palmier également mis en examen pour un quatrième meurtre
     

    Yoni Palmier, déjà mis en examen pour les trois meurtres les plus récents sur les quatre commis en Essonne depuis novembre, a été mis en examen vendredi du chef d'assassinat pour le premier crime, a-t-on appris auprès du parquet d'Evry.

     
    Yoni Palmier, déjà mis en examen pour les trois meurtres les plus récents sur les quatre commis en Essonne depuis novembre, a été mis en examen vendredi du chef d'assassinat pour le premier crime, a-t-on appris auprès du parquet d'Evry.

    AFP - Yoni Palmier, déjà mis en examen pour les trois meurtres les plus récents sur les quatre commis en Essonne depuis novembre, a été mis en examen vendredi du chef d'assassinat pour le premier crime, a-t-on appris auprès du parquet d'Evry.

    Interpellé le 14 avril, M. Palmier, 33 ans, avait été placé mercredi en garde à vue dans le cadre de l'information judiciaire pour le meurtre de Nathalie Davids, perpétré le 27 novembre 2011 dans le parking de son immeuble de Juvisy-sur-Orge (Essonne).

    Pour ce crime, Michel Courtois, l'ex-compagnon de la victime, est détenu depuis décembre à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Il avait avoué les faits à la fin de sa garde à vue, avant de se rétracter.

    Yoni Palmier, né dans le Val-d'Oise et domicilié à Draveil, dans l'Essonne, est déjà mis en examen pour assassinats dans le cadre d'une information judiciaire distincte, ouverte pour trois homicides: ceux de Jean-Yves Bonnerue, 52 ans (le 22 février à Juvisy-sur-Orge), de Marcel Brunetto, 81 ans (le 17 mars à Ris-Orangis) et de Nadjia Boudjemia-Lahcene, 48 ans (le 5 avril à Grigny).

    L'enquête a déterminé que la même arme avait été utilisée pour les quatre homicides, un pistolet semi-automatique de 7,65 mm saisi lors des perquisitions qui ont suivi l'interpellation de Yoni Palmier.


    votre commentaire