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    AMICAL / FRANCE - SERBIE : 2-0

    Publié le : 31/05/2012 à 22h53

    Les Bleus rassurent contre la Serbie , AMICAL / FRANCE - SERBIE : 2-0, Euro 2012

    Les Bleus rassurent contre la Serbie

    Très séduisants en première période, les Bleus se sont tranquillement imposés face à la Serbie jeudi à Reims. Une victoire rassurante gâchée par la blessure à la cheville de Yann M'Vila en début de match.

    Le debrief

    Les Bleus montent en puissance ! Les doutes de dimanche face à l’Islande ne se sont pas totalement évaporés mais la prestation de l’équipe de France contre la Serbie jeudi a de quoi rassurer. Très solides défensivement et réalistes en attaque, les hommes de Laurent Blanc ont fait la différence dans le premier quart d’heure grâce à Ribéry et Malouda avant de gérer tranquillement. Pas au complet, la Serbie n’a rien pu faire face à la maîtrise des Bleus. Un bon galop d’essai à quelques jours du début de l’Euro. Laurent Blanc a pu constater que Ribéry était dans une grande forme ou que Koscielny pouvait boulverser la hiérarchie des défenseurs. La soirée aurait pu être parfaite sans la blessure à la cheville droite de M’Vila. Le Rennais, en pleurs à Reims, passera des examens ce jeudi soir.

    Les buts

    11eme minute (1-0)
    Ribéry récupère le ballon au milieu de terrain, met dans le vent Ninkov et décale Clichy à gauche. Le Citizen centre fort au point de pénalty. Brkic repousse dans les pieds de Ribéry qui marque d’une belle demi-volée.

    16eme minute (2-0)
    Réveillère met la pression sur Rajkovic qui perd le ballon au milieu de terrain. A 25 mètres, Malouda tente une frappe puissante chronométrée à 100 km/h. Brikic se détend mais la frappe du joueur de Chelsea finit dans la lucarne.

     

    Les moments forts

    3eme minute
    Au duel avec Mladenovic, M’Vila se blesse à la cheville droite. En pleurs, le Rennais quitte la pelouse, remplacé par A.Diarra.

    14eme minute
    Benzema prend appui sur Malouda qui lui remet dans la profondeur. Le Madrilène tente une frappe en bout de course difficilement repoussée par Brkic.

    40eme minute
    Très beau mouvement collectif entre Ribéry et Benzema. Les deux hommes redoublent de passes. En fin d’action, Ribéry centre en retrait pour Benzema qui tente une « Madjer » repoussée par Brkic.

    41eme minute
    Dans la continuité de l’action, le ballon arrive sur Nasri à gauche. Le milieu de City centre fort pour Malouda dont le plat du pied est repoussé par le bas ventre de Brkic.

    48eme minute
    Décalé sur un coup-franc à 23 mètres, Ivanovic envoie un missile détourné du bout des doigts par Lloris.

    62eme minute
    Jankovic percute et sert Tadic à 25 mètres. Il tente une belle frappe croisée du gauche captée par Lloris.

     

    Monsieur l’arbitre au rapport

    M.Kircher a parfaitement arbitré un match bon enfant.


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  • Un tract visant à discréditer Mélenchon sème la pagaille à Hénin-Beaumont

    Les 28 et 29 mai, un faux tract a été distribué dans la 11ème circonscription d'Hénin-Beaumont, où Jean-Luc Mélenchon est candidat aux législatives face à Marine Le Pen. Le document présente le candidat du Front de gauche sur fond vert et blanc, appelant à voter pour lui en arabe. 

    On peut y lire: "Il n'y a pas d'avenir en France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb", une phrase tiré de son discours de Marseille du 14 avril. Dessous, il est écrit "Votons Mélenchon", également traduit dans un arabe approximatif, avec des fautes et à l'envers. Les tracts ont été distribués par trois personnes qui seraient présentées comme des membres du front national, circulant dans une voiture immatriculée dans les Hauts-de-Seine. 

    Mardi 29 mai l'équipe de campagne de Marine Le Pen a assumé le faux tract, "Ce sont des gens proches de nous qui l'ont fait", a-t-elle précisé. Mercredi soir, sur Canal +, Marine Le Pen a affirmé qu'il s'agissait d'un"coup de communiation politique" ajoutant: "Je l'assume totalement". Jean-Luc Mélenchon a déposé plainte contre X.


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    Le plafond du livret A bientôt doublé

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-05-31T15:29:23+02:00" itemprop="datePublished">31.05.2012 à 15h29</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-05-31T15:29:23+02:00" itemprop="dateModified">31.05.2012 à 15h29</time>

     
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    Sur les quatre premiers mois de 2012, l'encours du livret A a augmenté de près de 10 milliards d'euros, soit nettement plus que sur la même période de 2011. Le record historique date de 2008, année de l'ouverture de la distribution du livret A à l'ensemble des banques, avec 18,7 milliards.

    </figure>

    Cécile Duflot a confirmé jeudi 31 mai que le plafond des dépôts sur le livret A, actuellement de 15 300 euros, sera doublé pour permettre la construction de plus de logements sociaux mais n'a pas donné de date pour sa mise en œuvre.

    "L'engagement du président de la République de doubler le plafond du livret A sera mis en œuvre et permettra de dégager des ressources supplémentaires pour financer la construction de logements sociaux et intermédiaires", même si la France est "dans une situation financière tendue", a déclaré la ministre du logement, lors de l'assemblée générale des Entreprises sociales pour l'habitat (ESH, ex-sociétés anonymes HLM).

    Le livret A, qui permet une épargne totalement défiscalisée, est actuellement plafonné, depuis 1991, à 15 300 euros et bénéficie d'une rémunération de 2,25 %. Son encours, centralisé par la Caisse des dépôts, et utilisé pour financer principalement le logement social, atteignait 226,6 milliards d'euros à fin avril.

    DÉBUT D'ANNÉE EN FANFARE POUR LE PLACEMENT

    Seulement 9 % des détenteurs de livret A atteignent actuellement le plafond du livret A. Mais ils possèdent 50 % des encours.

    Sur les quatre premiers mois de 2012, l'encours du livret A a augmenté de près de 10 milliards d'euros. Le début d'année en fanfare du livret A intervient alors que le précédent gouvernement a pourtant dérogé, début février, à l'application automatique de la formule de calcul de son taux, le maintenant à 2,25 % alors qu'il aurait dû remonter à 2,75 %.

    "L'objectif est de réaliser chaque année 150 000 logements sociaux", a affirmé Mme Duflot, dont c'était le premier discours officiel en tant que ministre du logement. Pour aider à parvenir à cet objectif ambitieux, la ministre a annoncé que le prélèvement de 245 millions d'euros par an imposé par l'Etat sur la trésorerie des 800 organismes HLM "sera supprimé".

    DÉPÔT D'UN PROJET DE LOI

    Le sénateur PS de Savoie Thierry Repentin, par ailleurs président de l'Union sociale pour l'habitat, a annoncé à l'AFP le dépôt d'un projet de loi permettant de mettre gratuitement des terrains appartenant à l'Etat ou à des organismes publics à la disposition des collectivités locales pour y construire des logements.

    La ministre du logement a par ailleurs indiqué que serait engagé "la rénovation thermique d'un million de logements par an". Son entourage a précisé que les aides pour améliorer l'efficacité thermique concerneraient 600 000 logements anciens et 400 000 logements neufs. Enfin, elle a assuré que le gouvernement ferait, comme annoncé, passer l'obligation pour les communes de plus de 3 500 habitants d'atteindre un quota de logements sociaux de 20 % à 25 %.

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  • Pas de ministre français en Ukraine

    pendant l'Euro de football

    Créé le 31-05-2012 à 21h01 - Mis à jour à 22h02

     

    Présentation à Kiev du trophée de la Coupe d'Europe des nations. Aucun membre du gouvernement français ne se rendra en Ukraine lors du Championnat d'Europe des nations de football en raison du sort réservée à l'opposante et ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, a annoncé la ministre des Sports Valérie Fourneyron. /Photo prise le 11 mai 2012/REUTERS/Gleb Garanich
(c) Reuters

    Présentation à Kiev du trophée de la Coupe d'Europe des nations. Aucun membre du gouvernement français ne se rendra en Ukraine lors du Championnat d'Europe des nations de football en raison du sort réservée à l'opposante et ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, a annoncé la ministre des Sports Valérie Fourneyron. /Photo prise le 11 mai 2012/REUTERS/Gleb Garanich (c) Reuters

    REIMS (Reuters) - Aucun membre du gouvernement français ne se rendra en Ukraine lors du Championnat d'Europe des nations de football en raison du sort réservée à l'opposante et ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, a annoncé jeudi la ministre des Sports.

    Plusieurs gouvernements de l'Union européenne, dont l'Allemagne, ont laissé entendre qu'ils n'enverraient pas de représentants en Ukraine, qui organise l'Euro avec la Pologne début juin.

    "Aucun membre du gouvernement ne sera présent en Ukraine pendant le championnat d'Europe", a déclaré Valérie Fourneyron à des journalistes, en marge de la rencontre amicale entre l'équipe de France et la Serbie.

    "C'est une décision qui a été prise au regard de la situation préoccupante qui est celle du respect des valeurs européennes et particulièrement de la situation de Mme Timochenko", a-t-elle ajouté.

    Cette dernière, égérie de la "révolution orange" de 2004, purge une peine de sept ans de prison et se dit victime de harcèlement politique.

    Valérie Fourneyron a ajouté que le ministère des Affaires étrangères avait informé de cette décision les autorités polonaises et ukrainiennes.

    "Le président de la République et l'ensemble des membres du gouvernement sont à 100% derrière notre équipe nationale", a dit la ministre.

    KLITSCHKO CONTRE UN BOYCOTT

    François Hollande, grand amateur de football, a estimé il y a une semaine que la situation politique dans l'ancienne république soviétique était un sujet de préoccupation. "J'aime beaucoup le football mais ce qui se passe en Ukraine est un problème", a déclaré le président français.

    Le boxeur ukrainien Vladimir Klitschko, champion du monde des poids lourds, a exhorté pour sa part les dirigeants politiques européens à ne pas boycotter les matches de l'Euro qui auront lieu dans son pays, mais à se déplacer pour témoigner de la situation sur place.

    "Il ne faut pas boycotter l'Euro ! Ce serait une erreur majeure. Tous les hommes politiques doivent au contraire se rendre en Ukraine pour se faire une opinion", déclare Vladimir Klitschko jeudi dans "L'Equipe".

    "A ces politiques, je dis: venez témoigner, essayez de rendre visite à Mme Timochenko en prison pour parler avec elle", ajoute Klitschko, dont le frère Vitali, également boxeur de haut niveau, est activement engagé dans l'opposition.

    Le champion du monde WBA, IBF et WBO souhaite que les dirigeants européens évitent sur place de rencontrer le président Viktor Ianoukovitch.

    "Le seul boycottage que je recommande est celui du président ukrainien. Si le président tente de prendre une photo avec vous, esquivez-le !", dit-il.

    Pascal Liétout, édité par Gérard Bon


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  • Un instituteur tunisien en grève : "Je touche 350 euros par mois et le kilo de tomates coûte 1,20 euro !"

    "Pour une réforme complète de l'éducation". Photo prise lors d'un rassemblement devant le siège de l'UGTT, mercredi 30 mai, à Tunis (crédit photo : UGTT). 
     
    Pour la deuxième journée consécutive, les enseignants du primaire et les médecins de l’hôpital public en Tunisie sont en grève pour dénoncer leurs conditions de travail et demander des augmentations de salaires. Deux de nos Observateurs, l’un instituteur, l’autre médecin, expliquent ce qui ne tourne pas rond dans leur secteur.
     
    La grève des enseignants et des médecins a duré du mercredi 30 au jeudi 31 mai dans plusieurs ville du pays. Elle a été lancée par la plus importante centrale syndicale du pays, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), un syndicat qui avait été à l’origine de la révolution tunisienne, en janvier 2011. Les enseignants réclament, notamment, une prime de rentrée scolaire et l’alignement de leur nombre d’heures travaillées sur celui des enseignants du secondaire. Les médecins demandent, quant à eux, une meilleure reconnaissance de leur statut et de leur travail de la part de l’État qui passerait par une refonte du système de primes, de meilleures infrastructures et plus de sécurité dans les hôpitaux.
     
    La grogne sociale qui touche ces différents secteurs intervient alors que l’État et l’UGTT poursuivent depuis plusieurs jours d’âpres négociations autour de primes et de majorations salariales pour les fonctionnaires. Hier, la grève a été suivie à plus de 85 % par les enseignants et les médecins, selon les syndicats.
     
    "Non à l'exploitation des professeurs". Photo prise lors d'un rassemblement devant le siège de l'UGTT, mercredi 30 mai, à Tunis (crédit photo : UGTT).
     
    Les magistrats ont aussi fait grève, du mardi 29 au jeudi 31 mai. Leurs revendications ne touchent toutefois pas à leurs salaires puisqu'ils dénonçaient la récente révocation par le ministère de la Justice de 81 de leurs collègues soupçonnés de corruption sous le régime de l’ancien président Ben Ali. Parvenant finalement à un accord avec le gouvernement, ils ont suspendu leur mouvement ce jeudi.

    "J’aurais besoin de toucher 500 euros au minimum pour vivre normalement"

    Mohamed - qui souhaite conserver l'anonymat - est instituteur depuis 30 ans. Il enseigne à l’école publique de Sousse (nord-est) en classe de sixième.
     
     
    Si je fais grève, c’est que l’État reste sourd face à nos revendications. Depuis la révolution, le coût de la vie a beaucoup augmenté mais nos salaires n’ont pas suivi. Personnellement, je gagne 700 dinars par mois [350 euros]. J’ai un loyer mensuel de 150 dinars [75 euros] et, en un an, le kilo de tomates est passé de 200 millimes [0,10 euro, sachant qu’un dinar équivaut à 1000 millimes] à 2,5 dinars [1,20 euro]. J’ai donc du mal à subvenir aux besoins de ma femme et de mon garçon qui est au collège. À l’heure actuelle, pour vivre moyennement, j’estime que j’aurais besoin de toucher 1000 dinars [500 euros] au minimum.
     
    Il y a aussi de gros problèmes pédagogiques à l’école. Le niveau des élèves a commencé à baisser quand Ben Ali est arrivé au pouvoir en 1987. Les autorités ont alors fixé un taux de réussite à atteindre au baccalauréat. Par crainte d’être considérés comme incompétents, les professeurs ont donc pris l’habitude de gonfler les notes, au point que certains lycées présentent un taux de réussite de 98 %  [en avril dernier, le ministre de l’Éducation a déclaré, dans la presse tunisienne, que les taux de réussite ne seraient désormais plus fixés à l’avance, NDLR] !
     
    "Le niveau des professeurs est aussi en cause"
     
    Le niveau des professeurs est aussi en cause. Pour devenir instituteur, en 1982, j’ai dû passer un concours. Mais ces dernières années, il suffisait d’avoir son bac et d’avoir validé deux années à l’université pour enseigner à l’école. Alors, quand je vois que le gouvernement est revenu sur le récent accord passé avec l’UGTT, je me dis que les choses ne s’amélioreront pas tout de suite [le syndicat de l’enseignement primaire était parvenu, samedi dernier, à un accord avec le ministre de l’Éducation à propos de l’augmentation de la prime de rentrée, mais le gouvernement a refusé, lundi, de l’entériner, NDLR].
     
     
     
    Photo prise lors d'un rassemblement devant le siège de l'UGTT, mercredi 30 mai, à Tunis (crédit photo : UGTT).
     

    "Les familles des patients agressent physiquement les médecins pour exiger des soins"

    Bessem Ben Ammar, 40 ans, est médecin urgentiste à l’hôpital public de Sfax (est). Il est médecin depuis 2001.
     
     
    L’insécurité est le plus gros problème que connaît l’hôpital public. Que nous soyons médecin, infirmier ou radiologue, nous sommes régulièrement agressés par les patients et leur famille. Le plus souvent, les malades arrivent accompagnés de plusieurs membres de leur famille. Ces derniers viennent pour nous intimider et exiger que leur proche soit hospitalisé immédiatement [alors qu’il n’y a pas de lit disponible, NDLR] ou que leur femme ne soit examinée que par une femme urgentiste [alors que la nuit, par exemple, il n’y a pas de femme urgentiste à l’hôpital de Sfax].
     
    Il y a quelques jours, des individus que l’on faisait patienter le temps qu’un médecin se libère sont allés trouver un interne qui prenait sa pose déjeuner pour l’obliger à recevoir leur fils. Ils l’ont forcé à sortir du restaurant et l’ont ramené dans son service en lui donnant des coups et des gifles. Tout ça pour un état grippal ! Et quand il y a des policiers à côté de l’hôpital, ils nous disent qu’ils ne peuvent pas intervenir car ils n’en n’ont pas reçu l’ordre de leur ministère.
     
    Il faut aussi que l’État régularise le statut de certains employés. J’ai des collègues qui sont en contrat renouvelable [équivalent du CDD] depuis cinq, six ou sept ans et qui continuent de toucher 350 dinars par mois [175 euros]. Moi, avec 1000 dinars par mois [500 euros], je n’arrive pas à joindre les deux bouts !

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