• Air France. Moscovici demande à l’ex-patron

    de rendre sa prime

    Politique jeudi 31 mai 2012
     

    Le ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici a appelé jeudi, sur France Inter, l’ancien directeur général d’Air France, Pierre-Henri Gourgeon, à rembourser « de lui-même » la prime controversée de 400 000 € touchée après son départ de la compagnie à l’automne dernier.

    Rappelant que l’Etat, actionnaire minoritaire d’Air France, voterait contre cette prime - déjà versée - lors de l’assemblée générale d’Air France, Pierre Moscovici a lancé un appel à l’ancien directeur général de la compagnie aérienne. « La morale voudrait que, de lui-même, Pierre-Henri Gourgeon rembourse. »

    « Pas dans le sens de la décence »

    Aux yeux du gouvernement, cette prime ne va pas « pas dans le sens de la décence », au moment où Air France traverse une phase de restructuration difficile. « J’espère que les autres actionnaires suivront » et voteront contre cette prime, a ajouté le ministre.

    La prime dont Pierre-Henri Gourgeon a bénéficié en octobre 2011, en contrepartie d’un engagement de non-concurrence pendant trois ans, fait partie d’une rémunération exceptionnelle d’un montant de 1,4 million d’euros, décidée par le conseil d’administration à la suite de son éviction.

    Elle a été accordée dans le cadre d’une convention, liant l’ancien directeur général au groupe franco-néerlandais. Le code du commerce prévoit qu’elle soit soumise aux actionnaires. Une non-ratification jeudi de cette prime ne signifierait cependant pas obligation de remboursement par son bénéficiaire.

    Baisse des hauts revenus dans le public : partager les efforts

    Concernant les hauts revenus dans les entreprises publiques, Pierre Moscovici a réitéré l’engagement du gouvernement de ramener « rapidement » l’échelle des salaires dans les entreprises publiques dans une proportion maximale de 1 à 20.

    Il promet une communication dans les trois semaines en conseil des ministres sur la question. « Il faut que quand on demande des efforts aux Français, ces efforts soient partagés », a-t-il dit.

    « Quand on est dirigeant d’entreprise publique, quand on est aussi patriote attaché à son pays, quand on sait comment vivent ses salariés, on doit être capable d’accepter cette réduction », a dit Pierre Moscovici.


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  • 31/5/12 - 16 H 04  lien

     

    L’Aubrac en fête salue ses éleveurs

    Dimanche 27 mai avait lieu la transhumance des vaches de race Aubrac sur le plateau du même nom, occasion pour les éleveurs de faire valoir leur travail et la qualité de leurs troupeaux.

    Sur la place centrale d’Aubrac, étape du voyage des vaches. La foule mêle touristes et gens du cru.

    (Louis de Courcy)

    Sur la place centrale d’Aubrac, étape du voyage des vaches. La foule mêle touristes et gens du cru.

    Quatre heures du matin, dimanche 27 mai, au gîte des Combes, chez Paul et Marie-Hélène Hibert. Dans la cuisine, cette dernière prépare les vivres pour l’expédition du jour : des farçoux aux herbes de l’Aveyron, l’aligot, bien sûr, et bien d’autres merveilles. C’est qu’il faut nourrir la quarantaine d’amis, de voisins, la famille, aussi, tout ce monde qui n’a qu’un objectif en ce jour : réussir la 31e  transhumance digne de ce nom, depuis que la tradition a repris son cours sur l’Aubrac. 

    Dehors et à l’étable, on est déjà dans l’ambiance. Le départ du troupeau est prévu à 6 heures. Avant, il faut fixer les jougs et attacher les cloches et clapes (grosses cloches) au cou des bêtes, séparer les veaux de leurs mères, car trop petits encore, ils seront montés en camion jusqu’à l’estive. Les taureaux non plus ne transhument pas avec les vaches, trop lourds pour parcourir les quarante kilomètres de chemin.

    Une transhumance hautement encadrée

    Le plan de bataille est le suivant : on mettra en tête les « meneuses », des vaches qui ont de l’expérience et ne s’emballent ni ne traînent. Ce sont elles les plus décorées, avec drapeaux français et occitan, branches de houx fleuries et grosses cloches. Derrière elles, les vaches les plus âgées – 10 à 12 ans environ – qui auront besoin d’être un peu tirées. Et en queue, les « doublonnes », jeunes bêtes de 2 ans bien fringantes qu’il convient de modérer dans leur allure. 

    Les bergers occasionnels, armés de bâtons en châtaignier joliment écorcés, se répartiront en trois groupes, un devant, un au milieu et un derrière, de manière à encadrer comme il se doit le troupeau. « Au début, ça part très vite, il faut presque courir », annonce un habitué. Maintenant, la pression monte, on le sent au tintamarre que font les cloches, à la mine un peu tendue de Paul et Sylvain Hibert, père et fils. « Si on ne part pas à l’heure, c’est la pagaille ! », confie ce dernier, car neuf autres troupeaux montent par le même chemin, et il s’agit de ne pas mélanger les animaux.

    Engouement du public dès le petit matin

    Six heures pile : le jour se lève à peine, grisonnant, un peu brumeux. Les vaches s’élancent sur la petite route le long du Lot, vers Saint-Côme-d’Olt. « Cette année, elles sont parties dans le calme », relève un berger. À peine passée sur le pont au-dessus de la rivière, la troupe est accueillie par un public matinal. On se salue, on se connaît bien. Les vaches ne s’attardent pas, au contraire, elles traversent le village d’un pas énergique. 

    Puis commence la lente montée sur la D987 qui conduit à Aubrac et au-delà, sur le plateau où les animaux passeront quatre mois et demi au grand air de ce qu’on appelle ici « la montagne » : un vaste plateau à 1 300 m d’altitude. Une légère fumée s’échappe du dos des vaches en plein effort qui commencent à avoir chaud. Le brouillard s’est levé, le soleil apparaît, timide au début, et de plus en plus franc. 

    Damien Marcillac, Thierry Guiral, Julien Favier, Julien Cabanettes, Sylvain Hibert bien sûr, tous des gars costauds, s’acquittent avec le plus grand sérieux de leur tâche : remettre les vaches un peu folâtres dans le droit fil. Et elles s’exécutent bravement, même si l’herbe est tendre dans les fossés. Les plus jeunes – les deux frères Louis et Paul, et les deux autres frères Anthony et Mathias, des enfants du voisinage – ne sont pas les derniers à donner du bâton quand cela s’impose.

    Bénédiction du troupeau par le P. Boyer

    À midi passé, le troupeau de « l’écurie Hibert » entre dans Aubrac. Sur l’estrade de la place centrale, les personnalités accueillent les éleveurs : « Je veux les remercier au nom du territoire de l’Aubrac. Ce sont eux qui ont fait l’Aubrac, et ce sont leurs vaches qui conservent la nature », lance le maire, Jean-Claude Fontanier. Malgré les vêtements traditionnels, la foule compacte des touristes et des gens du cru, et bien sûr, la décoration des bêtes, Jacques Molières, président de la chambre d’agriculture de l’Aveyron, confie : « Ici, ce n’est pas du folklore. L’agriculture, c’est d’abord nourrir des hommes, avec des valeurs. Ce pays, c’est ça ! Les éleveurs promeuvent un système économique tourné vers la modernité – je pense en particulier au travail sur la génétique – mais enraciné. L’Aveyron est fait de diversité, je milite pour que ce soit là sa force, et pas l’occasion de divisions. »

    Vient ensuite la bénédiction du troupeau. Le P. Raoul Boyer, curé du secteur, lance à tout le monde et aux familles des éleveurs en particulier : « Soyez certains que Dieu vous aime ! » Les autorités de la République n’y voient rien à redire, on applaudit, quelqu’un relève même qu’« on est en terre catholique ». À la sortie du village, les badauds affluent. Josianne et Jacques Bonniec, de Normandie, s’étonnent : « Ici, c’est la vie ! Chez nous, on supprime peu à peu les petits élevages. »

    Après les flonflons, la promesse de la prairie humide

    Passés le personnel de la protection civile, les gendarmes sur de rutilantes motos et la vague des camping-cars, Jean-Jacques et Élisabeth Bergeron, un couple venu de Dordogne, expriment leur plaisir d’être là : « La manifestation bovine, c’est super, mais la faune et la fleur de ce pays, quelle merveille ! Quant aux paysans du pays, ils sont hyper-sympas. Et ça, on s’en souviendra ! »

    Un peu plus loin, le troupeau sort de la route et de ses flonflons. Maintenant, les cloches font la seule et tintinnabulante musique. Les bêtes avancent dans la prairie humide, les hommes suivent en écrasant l’herbe drue, évitant ainsi l’enlisement entre deux touffes. Au loin quelques burons (cabanes de berger en pierre), un ou deux arbres comme un événement au milieu du désert herbu, ponctuent la fin du périple. 

    À 16 heures, la troupe parvient au lieu-dit La Bessière. Les veaux sortent du camion pour retrouver chacun sa mère. « Ils ne se trompent jamais ! », assure en essuyant une larme le vieux et fidèle Joseph Martel, que tous ici respectent.

    ------------------------------------

    L’Aubrac, une identité forte

    Comme dans l’ouest de la France, les paysans de l’Aubrac, très attachés à l’Église catholique, et sous l’autorité de Marc-Antoine Charrier, notaire de Nasbinals (Lozère), se soulevèrent contre les forces de la Révolution française. Cette insurrection ne dura que quelques mois, et leur chef fut guillotiné à Rodez le 17 juillet 1793.

    Ce pays est aussi marqué par un important exode rural qui s’est intensifié avec l’arrivée du chemin de fer dans le Massif central vers 1880 : les habitants de l’Aubrac, surtout ceux du nord de l’Aveyron, furent nombreux à émigrer à Paris, fuyant la grande pauvreté de leur région. Ainsi commence l’épopée des « café-bois-charbon » de la capitale où s’illustreront les Aveyronnais.

    Les grands-parents de Paul Hibert firent partie de ce contingent d’Aveyronnais. Ils acquirent un hôtel à Paris en 1900, qu’ils revendirent en 1927 avant de revenir au pays et d’acheter l’exploitation dont Paul, 54 ans, a hérité et qu’il dirige en Gaec avec son fils Sylvain, 31 ans.

    LOUIS de COURCY (de l’Aubrac)

    31/5/12 - 16 H 04


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    Accueil du site > Politique(s) > Les infos > Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de (...)

    Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Perpignan, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, Madame la Ministre de la Justice, est-il permis de vous poser une question ?

    mercredi 30 mai 2012, par JD

    Hier matin, dans un des cabinets d’avocats les plus prestigieux de la région, nous avons vu trois avocats parmi les plus puissants faire un constat d’impuissance (*).

    Nous avons vu et entendu, nous y étions.

    Le constat était une fois de plus le même.

    Dans une des innombrables affaires qui pourrissent la vie de tout le monde dans le département, dans une des innombrables affaires dont on ne parle pas parce que c’est trop sensible, ou dangereux, un constat s’imposait : dans les Pyrénées Orientales, certains sont au dessus des Lois, et le Droit ne s’applique pas à eux.

    Les avocats, comme c’est souvent le cas quand ils planchent sur un dossier sensible, vérifiaient point par point diverses données à l’écran, en consultant leurs bases de données juridiques, et dans leurs "bouquins", les rouges, les gris, ces innombrables bouquins qui garnissent les étagères de leurs bureaux. Point par point, et comme souvent ça a duré un long moment facturé très cher à la minute, le constat était le même : il y a la Loi, il y a le Droit, il y a la jurisprudence, et il y a Perpignan où la Justice est différente. Ou, plus exactement, où il y a la Justice pour les uns, et une autre, pour certains.

    Hier matin, c’est dans les bureaux de Maître Bernard Vial, à Perpignan, dans le bureau de Maître Bernard Vial lui-même, ancien Bâtonnier, que la scène a eu lieu, et concernait une affaire dont il a déjà été question ici, celle de Malibu Village à Canet en Roussillon.

    Bien entendu, la scène racontée est résumée au minimum vital.
    Et le dossier est compliqué. Encore que, si la Loi s’appliquait vraiment...

    La question est la suivante : une fois de plus, "on" nous a promis le changement. Nous le savons bien, en politique et la Justice est de plus en plus politique, les promesses des uns n’engagent que les autres, les idiots qui y croient. Mais, pour une fois, pour changer un peu, ne serait-il pas possible d’en tenir une, une seule, de ces innombrables promesses de campagne, pour permettre à la Loi et au Droit qui ne demandent que ça, de s’appliquer aussi à Perpignan ?

    Ce qui serait bien, c’est que, dans la foulée, et le temps de faire un peu le ménage dans les Pyrénées Orientales, le Droit et la Loi s’appliquent à cette affaire, mais aussi à quelques autres, et que certains, pour changer un peu, soient remis à leur place.

    Mais on peut toujours rêver...

    Pardon pour le dérangement, Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Perpignan, pardon pour le dérangement Monsieur le Ministre de l’Intérieur, et pardon pour le dérangement Madame la Ministre de la Justice...

    ------- ------ ----- ---- --- -- -
    Post-Scriptum

    *) Impuissance provisoire, parce que la bataille juridique continue. Mais dans un contexte normal, cette bataille serait terminée depuis longtemps. Terminée et gagnée.

    Enfin, là, il est question de ce que nous avons vu et entendu hier matin. Mais des scènes de ce genre, nous en connaissons d’autres, nous en avons vu d’autres avec d’autres avocats tout aussi puissants, ou impuissants, dans certains cas, et pour d’autres affaires, impliquant d’autres personnages au-dessus des Lois.

    Et pour le changement, maintenant, ou demain, on repassera...

    Jusqu’à ce qu’un jour, ou un autre, le Peuple ne prenne ses affaires en main. Et alors...

    21 mai 2012 ; à l'occasion de l'évolution du site, et à titre de test, les commentaires sont modérés à postériori, ce qui signifie qu'ils sont publiés dès validation par leur auteur. Mais cette publication n'est "définitive" qu'après vérification de notre part. Les règles bien connues maintenant restent en vigueur.

    2 Messages de forum

    ASSOCIATION NATIONALE DES VICTIMES DES ERREURS ET DYSFONCTIONNEMENTS JUDICIAIRES

    Nous avons invité ce 25 mai les candidats aux législatives des différents partis
    Le PS et l’UMP ont brillé par leur absence à cette réunion.

    Voici les questions que nous avons posées, et adressées à nouveau par courriel aux différents partis à l’issue de cette réunion.
    Nous vous transmettrons leurs réponses à ces questions.
    Si déjà ces trois points étaient résolus, beaucoup de choses changeraient en justice et par conséquence dans beaucoup d’autres domaines.

    Antenne A.N.V.E.D.J. 66
    46 RUE DE CERDAGNE 66000 PERPIGNAN
    Tél. : 06 62 85 48 48

    Perpignan le 25 mai 2012

    TROIS QUESTIONS AUX CANDIDATS A LA DÉPUTATION

    1°) Des trois pouvoirs : Législatif, Exécutif et Judiciaire, le pouvoir Judiciaire confié aux juges ne respecte pas le principe démocratique qui régit notre République. Les parlementaires, Députés et Sénateurs sont élus directement ou indirectement de façon démocratique. Le Président de la République à la tête de l’Exécutif est lui aussi élu démocratiquement. Bien que les décisions de justice prétendent être rendues au nom du Peuple Français, celui-ci n’a aucun droit de regard sur le fonctionnement de cette institution.
    Aussi :
    Quelles propositions faites-vous pour que le pouvoir Judiciaire devienne respectueux dans son existence de ce principe démocratique qu’est le droit des citoyens de choisir ceux qui peuvent représenter nos institutions ?

    2°) La justice est en France officiellement rendue « à la tête du client » puisqu’on ne sanctionne pas les fautes de la même manière dans tous les tribunaux du pays ou dans un même tribunal pour deux personnes différentes. Ainsi, la confiance des citoyens dans le travail des juges est fortement dégradée puisque tout le monde se rend compte qu’ils ne prennent pas leurs décisions sur des faits mais sur l’idée qu’ils veulent bien s’en faire. C’est ainsi que le comportement d’une personne lors de l’audience, sa présentation ou les moyens qu’elle met dans sa défense grâce à des avocats choisis pour leurs compétences, influent directement sur les décisions des juges. La règle d’égalité de tous les citoyens devant la loi n’est donc qu’une vue de l’esprit.
    Aussi :
    Quelles propositions faites vous pour permettre à tous les citoyens d’être réellement égaux devant la loi sans que les sentiments personnels des juges ou les moyens de la défense ne puissent influencer les décisions de justice ?

    3°) Prés de 70% des plaintes que reçoit notre association concernent des litiges avec des avocats qui n’ont pas correctement accompli leur mission. Or il est extrêmement difficile de trouver un avocat disposé à engager une procédure de mise en responsabilité à l’encontre de l’un des confrères. Dans la plupart des cas, ce corps professionnel s’auto-protège et rend quasiment impossible la présentation d’un dossier de manquement devant les juridictions compétentes. Le Bâtonnier, régulièrement saisi, botte en touche, ne donne pas suite aux doléances et l’affaire est reléguée aux oubliettes.
    Aussi :
    Quelles propositions faites vous pour permettre aux justiciables qui se sentent lésés dans une affaire par la faute d’un avocat, de trouver un avocat réellement indépendant disposé à soutenir la plainte ?

    Vos réponses, qui pourront nous être adressées après notre réunion,
    seront diffusées auprès de nos adhérents et sympathisants.

    Répondre à ce message

    Ex-propriétaire d’un appartement à MALIBU, acheté sur les conseils de la Caisse d’Epargne (je précise que ce ne porte pas mes propos envers les employés qui eux-mêmes avaient acheté des appartements à MALIBU), j’ai découvert une fois de plus comment les puissants sont protégés.

    Dans le même temps un article sur l’Express paraissait :

    PERPIGNAN , le vrai pouvoir des francs-maçons :
    * Des effectifs en forte hausse
    * leurs relais chez les élus et les fonctionnaires
    * leurs viviers : Chambre de Commerce, immobilier, justice, assurances, caisses d’épargne.

    En achetant à MALIBU, devenu CELA entre temps, nous avions remporté 3 n° gagnants :
     immobilier, justice et caisse d’épargne

    Ceci est conforté par le fait que les escrocs de MALIBU, se mettent en redressement judiciaire à CANET et dans le même temps se proposent de rénover les Chais de COGNAC.
    Bien que le ministère des finances en ait été informé, ainsi que le maire de COGNAC, seul un élu et un journaliste du quotidien SUD-OUEST ont eu le courage de dénoncer cette situation.
    Ils utilisent une méthode appelée "les fonds de concours" pour mieux arnaquer les acheteurs.
    Cela a fait l’objet d’une commission au niveau national,présidée par Jean d’ARHTUIS mais comme la commission d’enquête sur OUTREAU, elle ne sert à rien. Sauf que c’est avec nos impôts que sont financés ces vaines commissions...
    Non il n’est pas nécessaire de construire plus de prisons, il suffit d’y mettre ceux qui doivent y être et libérer les autres. On demande aux citoyens lambdas une conduite exemplaire quand en haut lieu, la corruption reste impunie. C’est comme dans une famille, si les parents se conduisent mal, il y a peu de chances que les enfants fassent mieux.

    Ci-dessous le tract que j’avais distribué à l’époque et avec le soutien du PETIT JOURNAL et de FRANCE BLEU ROUSSILLON, un huissier m’avait été envoyé pour m’informer que j’étais payée....
    Moralité : médiatisez au maximum vos affaires.

    CELA CANET : INFORMATION aux LOCATAIRES et PROPRIETAIRES

    Pour sa publicité Malibu Village, devenu CELA, vante :
    « son environnement exceptionnel et la situation privilégiée de sa résidence…. »
    Mais privilégiée pour qui… ? certes pas pour les propriétaires des 400 appartements ou plus..qui composent la résidence. ! En effet depuis plusieurs mois, ces derniers ne perçoivent plus les loyers. Loyers qui doivent leur être reversés par CELA…et CELA sans information aux propriétaires qui se retrouvent de ce fait pour certains en difficulté et découverts à la banque.
    Autre problème dans ce lieu idyllique , Curieusement les RAR n’arrivent pas jusqu’à la direction….dès lors que les propriétaires abusés n’espèrent pas recevoir une quelconque explication de la direction qui vous déclarera CELA : "je ne suis pas au courant, je n’ai pas reçu votre recommandé"
    Et oui chez CELA c’est comme CELA
    Vous pouvez aussi tenter de téléphoner, le personnel a la consigne de ne rien dire et d’ailleurs on ne leur explique rien de tout CELA semble-t-il ….
    Mais si vous insistez lourdement, enfin l’on vous passera l’un des responsables qui vous indiquera qu’à CELA, pour un incident aussi mineur, on ne voit pas la nécessité d’avertir les propriétaires… !
    SI vous êtes un propriétaire de nature un peu vive, et surtout si vous avez besoin de votre argent, ce qui n’est pas le cas de tous….votre première action sera de rechercher d’autres propriétaires.
    CELA fait, vous apprendrez qu’ils sont dans la même situation que vous mais plus surprenant encore, vous apprendrez que certains déjà en 2008 n’ont pas été payés, et qu’une bonne dizaine ont fait des procès en référé contre MALIBU VILLAGE , et ont gagné contre CELA

    Mais alors que CELA nous explique CELA :
    Pourquoi annoncent-ils par un article dans l’Indépendant en avril 2009, titré :
    "Le groupe CELA accède à l’élite" :
    - Qu’ils sont une société en pleine expansion
    - Qu’ils continuent de se développer
    - Que les perspectives sont au beau fixe
     Que le planning des réservations est bien rempli, mieux que l’an dernier….

    Alors qu’en 2008 certains propriétaires n’ont pas été payés ???
    Qu’est-ce que CELA nous cache ???

    Il est vrai que dans la presse l’on avait pu noter aussi les propos de Monsieur le Procureur :
    « En bord de mer, vous pouvez effectivement avoir des opérations qui suscitent beaucoup de convoitises,……
    Il y a aussi l’argent qui a été versé et on découvre un système de corruption dont les dimensions sont impressionnantes, »
    Et Monsieur le Procureur adjoint d’ajouter : « on parle de pacte de corruption généralisée. »
    Il semble qu’on ne peut être mieux placé qu’eux pour savoir ce qu’il se passe dans notre département surnommé par certains : « LA PETITE CORSE » (lire "LES FRERES INVISIBLES")

    C’est CELA la vie…..et il semble que CELA ne change pas au fil du temps ....à CELA comme ailleurs
    Jean Jacques ROUSSEAU, déjà à son époque, avait bien noté que :
    « la vie c’est la rencontre d’ESCROCS avec une BANDE D’IMBECILES »
    La Caisse d’Epargne qui a conseillé ce placement, va envoyer les huissiers aux petits propriétaires qui ont investi à MALIBU et se retrouvent en découvert, on leur vendra leur bien à vil prix, CELA continuera de se développer avec l’argent qui nous est dû, etc…

    Je trouve CELA pas juste du tout, et vous que pensez vous de tout CELA ???

    Contact : Annie MARCINIAK – 04 68 50 34 59 - Co-propriétaire – Immeuble TOPAZE

    MALIBU PILLAGE, CELA aurait dû être le nouveau nom de MALIBU VILLAGE plutôt que CELA….mais peut-être que CELA dont j’ai cherché en vain la signification correspond en fait à CELA :

    Centre Escrocs Loueurs Associés


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    Accueil du site > Politique(s) > Les infos > A Canet, l’Association de défense des intérêts des propriétaires et (...)

    A Canet, l’Association de défense des intérêts des propriétaires et copropriétaires du complexe Malibu Village, a porté à la connaissance de Monsieur le Procureur de la République les graves faits suivants

    mercredi 23 mai 2012, par Gilles Peyssonnerie

    Dans un premier article, A Canet en Roussillon, pour les propriétaires d’appartements au "Malibu Village", tout avait bien commencé, tout a bien continué, jusqu’au jour où..., l’auteur est remonté un peu dans le temps, le temps d’un historique, pour que le lecteur puisse se rendre compte qu’il y a probablement un problème quelque part. En fait, il y en a plus d’un, il y en a bien trop.

    Voici par exemple un courrier envoyé il y a un an à Monsieur le Procureur de la République, à Perpignan.

    Est-ce que la situation a vraiment évolué depuis ? Oui, "on" tente d’écarter du dossier celui qui fait trop de bruit. Un grand classique local, réduire au silence ceux qui ont raison ! Mais qui dérangent. Une décision de Justice sera éventuellement prise aujourd’hui à ce sujet. Sur ce, la parole est à Monsieur Gilles Peyssonnerie...


    ASSOCIATION "CELA SUFFIT"
    W662002355
    PN3 CHEMIN DES GUARRIGUES
    66560 ORTAFFA

    Monsieur le Procureur de la République
    Tribunal de Grande Instance
    6 Place Arago
    66000 Perpignan

    le 4 Mai 2011

    Monsieur le Procureur de la République,

    En tant que Président et vice Président de "CELA SUFFIT", l’Association de défense des intérêts des propriétaires et copropriétaires du complexe Malibu Village, dûment constituée et enregistrée sous la personne morale ASSOCIATION "CELA SUFFIT" W662002355 sise à ORTAFFA (66560), nous tenons à porter à votre connaissance les graves faits suivants.

    Par jugement en date du 17 de novembre 2010 le tribunal de commerce de Perpignan a prononcé le redressement judiciaire de l’entreprise SAS GT Vacances.

    Ce même jugement a désigné Me A. Samson en qualité d’administrateur judiciaire, Me-J.P. Clément en qualité de mandataire judiciaire et M. Alain Cavalière en qualité de juge commissaire.

    La majorité des copropriétaires de "Malibu-Village" ont investi dans cette résidence de tourisme classée, encouragé par les dispositifs d’investissements du gouvernement, depuis des années via des baux commerciaux de 9 ou 11 ans et sont lourdement victimes de la SAS GT VACANCES qui n’honore pas ses obligations contractuelles depuis de nombreux mois et bafoue tous leurs droits.

    Ces copropriétaires se sont réunis dans l’ASSOCIATION "CELA SUFFIT" sur le 1er trimestre 2011, tout en ayant présenté de lourdes créances individuelles à Maître Pierre-Jean CLEMENT.

    Courant Janvier 2011, les rentes locatives du 4 trimestre 2010 post redressement judiciaire soit du 17 novembre au 31 décembre sont réglées avec retard par Me André Samson et son administré la SAS GT Vacances.

    Par contre, les charges de copropriétés trimestrielles, conformément aux baux en cours à la charge de GT Vacances, adressé par le Syndic Foncia exigible le 1 Janvier pour le 1er trimestre 2011 et le 1er Avril 2011 pour le 2ème trimestre 2011 ne sont pas honorées.

    La validité des baux et les obligations entières de la SAS GT Vacances ont été confirmé par le TC de Perpignan sur le fond par Jugement rendu le 12 aout 2010 (affaire G. Gauby Vs SAS GTvac) non frappé d’appel et qui a autorité de la chose jugée.

    Malgré cela, la SAS GT Vacances n’exécute pas ses obligations durement sanctionnées par les multiples décisions de justice qui l’ont condamné en Référé comme au fond et plus grave encore Me André Samson et son administré la SAS GT Vacances feignent d’ignorer leurs obligations contractuelles depuis plusieurs mois.

    Le 19 janvier 2011, le tribunal de commerce prolonge la période d’observation jusqu’au 17 mai.

    Le 7 avril 2011, nous alertons Me André Samson sur le non règlement des rentes locatives dues au 1 Avril 2011 et le prions de bien vouloir faire respecter les clauses des baux par son administré et mettons en demeure la SAS GT Vacances de régler les rentes locatives dues.

    Vous trouverez en copie la réponse pour le moins évasive de Me André Samson, quant à la SAS GT Vacances elle n’a pas daigné répondre encore à ce jour !

    Le 22 avril 2011, nous alertons M. Alain Cavalière en qualité de juge commissaire de la situation et déposons en parallèle 2 requêtes à fin de désignation de CONTROLEURS au nom de Mrs G. PEYSSONNERIE et G. GAUBY. (une autre est déposée le même jour par M. J RASPAUD en tant que gérant de la Sarl CANET BEACH CLUB à Canet pour des raisons similaires)

    Depuis lors, le Tribunal de Commerce, comme tous les parties prenantes au RJ sont au courant que la SAS GT Vacances agit dans la plus parfaite illégalité.

    Me André Samson comme administrateur engage sa responsabilité (et nous lui avons fait savoir cf notre LRAR du 7 avril 2011) si après avoir exercé l’option pour la poursuite du contrat, il ne prend pas les mesures nécessaires lorsqu’il sait que son administré ne s’acquitte pas de ses obligations,

    Article L.621-28, 2e alinéa, du code du commerce

    Au vu des documents prévisionnels dont il dispose, l’administrateur s’assure, au moment où il demande l’exécution, qu’il disposera des fonds nécessaires à cet effet. S’il s’agit d’un contrat à exécution ou paiement échelonnés dans le temps, l’administrateur y met fin s’il lui apparaît qu’il ne disposera pas des fonds nécessaires pour remplir les obligations du terme suivant.

    Enfin, nous croyons savoir que fin Avril, Le tribunal s’étant réuni à huit clos a voté la prolongation de 6 mois de la période d’observation, sans respecter, nous semble-t-il le code du commerce. Article L.621-28, 2e alinéa, sus visé.

    Par ces motifs,

    Nous vous demandons Monsieur le Procureur de la République comme, nous l’autorise, et surtout vous autorise l’Article L. 631-15 alinéa 2 du code du commerce, de mettre fin à la période d’observation de la SAS GT Vacances et de prononcer la mise en liquidation judiciaire de la société sus nommée sans délai ; nous faisons copie de cette lettre à M. Alain Cavalière, juge commissaire.

    Article L. 631-15 alinéa 2 du code du commerce

    A tout moment de la période d’observation, le tribunal, à la demande du débiteur, de l’administrateur, du mandataire judiciaire, d’un contrôleur, du ministère public ou d’office, peut ordonner la cessation partielle de l’activité ou prononcer la liquidation judiciaire si le redressement est manifestement impossible.

    Nous vous remercions de bien vouloir nous tenir informés des suites réservées à la présente et dans l’attente nous vous prions d’agréer, Monsieur le Procureur de la République, l’expression de nos sentiments respectueux.

    Gilles PEYSSONNERIE (Président CSA) Jérôme CHAMEYRAT (vice Président)


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  • Le Point.fr - Publié le 31/05/2012 à 07:01 - Modifié le 31/05/2012 à 15:45

    VIDÉO. Le missionnaire jésuite Pierre Ceyrac s'est éteint mercredi en Inde, à l'âge de 98 ans. Réaction de notre journaliste Jérôme Cordelier, auteur d'une biographie qui lui était dédiée.

    Pierre Ceyrac en 1984, à Collonges-la-Rouge.

    Pierre Ceyrac en 1984, à Collonges-la-Rouge. © DERRICK CEYRAC / AFP

     

    Il était frêle comme un peuplier, mais c'est un chêne qui vient de tomber. On ose à peine cette image grandiloquente : il aurait détesté, lui qui refusait continuellement, parfois jusqu'à l'excès, de se mettre en avant. Pourtant, c'est la comparaison qui vient aussitôt à l'esprit en apprenant la mort du père Ceyrac, le 30 mai, dans la quiétude d'un petit matin indien.

    Il n'aurait pu espérer meilleur départ, pour "le grand voyage", comme il disait, non sans crainte, tiraillé entre son engagement spirituel absolu et son appétit profond pour la vie - "On ne passe jamais deux fois le chemin de la vie." À 98 ans, après une longue vie d'aventures pleinement dédiée aux autres, le missionnaire jésuite s'est éteint à 5 heures du matin - "sans aucune douleur, détendu, apaisé", témoigne l'un de ceux qui l'ont accompagné -, dans le lit d'un couvent à Chennai (Madras), en Inde du Sud, épicentre de ses engagements. Il sera enterré samedi prochain dans le cimetière qui jouxte Loyola College, le grand collège jésuite de la métropole indienne. Sur cette terre, donc, qu'il avait faite sienne. C'était son souhait le plus cher. Une cérémonie religieuse est prévue à Paris en l'église Saint Sulpice jeudi 14 juin à 18 h 30.

    Profondément indien

    Car Pierre Ceyrac, s'il restait profondément attaché à sa Corrèze natale, où il est né le 4 février 1914 dans une famille qui donnera un président du patronat français (François) et un homme politique en vue (Charles, maire de Collonges-la-Rouge, fondateur des "Plus beaux villages de France" et mentor corrézien de Jacques Chirac), se sentait profondément indien. Et il souffrait parfois d'être toujours perçu comme "un missionnaire étranger", y compris par certains de ceux qu'il avait formés.

    Il avait tout donné à l'Inde, où, novice, il a débarqué en 1937, en suivant l'exemple d'un oncle jésuite devenu "broussard" au coeur de la jungle.

    Pierre Ceyrac n'avait jamais quitté la Corrèze lorsqu'il se retrouve, à 23 ans, parachuté en plein milieu du bouillonnement indien, un empire gouverné à l'époque par les Anglais et les maharajahs. Il va vivre la grande histoire de la marche vers l'indépendance. Nommé aumônier des jeunes catholiques, "Father Ceyrac" contribue aux grands chantiers de reconquête lancés par Nehru après l'indépendance. À partir de ce moment-là, il ne cesse de sillonner ce pays, jusqu'à ce que les forces physiques le quittent (à un âge très avancé), à moto (cheveux au vent), au volant d'une vieille 304 bâchée et, le plus souvent, en train, sa passion - il connaissait le plan ferroviaire de l'Inde par coeur, était intarissable sur les gares et pouvait passer des heures à contempler un convoi interminable de wagons de marchandises.

    Humanitaire chrétien

    Il plonge dans la réalité de l'Inde, au plus près de ce que vivent ces habitants, dans les villages les plus reculés du Tamil Nadu, État où il exerce son magistère. Il a appris le tamoul et le sanskrit, il confronte son catholicisme à l'hindouisme - comme Gandhi, qu'il a connu, fit le chemin inverse avec Jésus-Christ.

    Grâce au renfort des étudiants - indiens mais aussi français -, le père Ceyrac bâtit des routes, des maisons, même des villages entiers. Il ouvre des dispensaires pour les plus pauvres, les lépreux, les intouchables (dalits), dont il épouse la cause après une rencontre avec un jésuite indien, le père Anthony Raj. Il crée des villages pour accueillir des milliers d'enfants. Toute sa vie durant, les combats de l'Inde seront les siens. "Je cherche le visage du Seigneur dans le visage des pauvres", avait-il coutume de dire.

    Cet humanitaire chrétien s'engage sur tous les fronts. Pendant treize ans, il sert dans les camps de réfugiés cambodgiens, le long de la frontière thaïlandaise - où il rencontre le professeur Alain Deloche, fondateur de La Chaîne de l'espoir, qu'il suivra sur d'autres guerres, en Afghanistan notamment.

    "Je ne suis pas intéressant, je ne fais rien", disait souvent le père Ceyrac, qui avait placé sa vie sous les auspices de cette maxime de saint Jean de la Croix : "Tout mon exercice est d'aimer." Grâce à ce viatique, affirmait-il, "en dépit des hauts et des bas, et de toutes nos lassitudes et lâchetés, la vie devient un long magnificat".

    REGARDEZ le père Ceyrac avec des femmes veuves au crâne rasé, dans un camp de réfugiés cambodgiens, en Thaïlande, au début des années 1980 :

    VIDEO

     

     


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