• 29 juin 2012 - 20H34  

    La vie animale date de 585 millions d'années, 30 millions plus tôt qu'estimé
     

    Des chercheurs canadiens ont découvert en Uruguay des indices prouvant que des animaux primitifs vivaient sur Terre il y a 585 millions d'années, repoussant de 30 millions d'années l'apparition de la vie animale, selon leurs travaux parus dans la revue américaine Science.

     
    Des chercheurs canadiens ont découvert en Uruguay des indices prouvant que des animaux primitifs vivaient sur Terre il y a 585 millions d'années, repoussant de 30 millions d'années l'apparition de la vie animale, selon leurs travaux parus dans la revue américaine Science.

    AFP - Des chercheurs canadiens ont découvert en Uruguay des indices prouvant que des animaux primitifs vivaient sur Terre il y a 585 millions d'années, repoussant de 30 millions d'années l'apparition de la vie animale, selon leurs travaux parus dans la revue américaine Science.

    Les auteurs de l'étude ont trouvé dans un sédiment limoneux les traces fossilisées d'un animal au corps mou d'un centimètre de longueur et se déplaçant lentement.

    Les principaux auteurs de cette découverte, les géologues Ernesto Pecoits et Natalie Aubet de l'Université d'Alberta au Canada, ont déterminé que ces traces avaient été laissées par un animal primitif appelé bilatérien, qui se distingue des autres formes de vie non animale.

    Ils sont caractérisés par une symétrie bilatérale de leur corps à l'origine de leur nom, la présence d'un tube digestif et des organes différenciés.

    Ces créatures laissent également une empreinte unique en se déplaçant, précisent les scientifiques.

    Ils expliquent que les caractéristiques des traces fossilisées laissées par le passage de ce bilatérien indiquent que sa musculature lui permettait de se mouvoir dans les sédiments au fond de l'océan.

    La forme de ses mouvements pour se déplacer indique aussi une adaptation résultant de l'évolution pour la quête de nourriture qui devait être constituée d'éléments organiques dans les sédiments.

    Il a fallu plus de deux ans à ces chercheurs pour achever leur recherche et la faire vérifier par un groupe de scientifiques afin de confirmer la datation qui a été effectuée avec des analyses spectrométriques.

    Avant cette découverte, les plus anciens signes de vie animale avaient été datés à 555 millions d'années en Russie.


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  • Dernière modification : 28/06/2012 

    Une édition du "New York Times" en chinois sur Internet

    Une édition du "New York Times" en chinois sur Internet

    Le quotidien américain "New York Times" propose, à partir du 28 juin, une version en chinois de son site Internet. Grâce à cette édition, le journal espère contourner la censure à laquelle sont confrontés les internautes chinois.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Le New York Times a annoncé mercredi le lancement d'une édition en chinois sur internet, avec l'espoir de passer au travers de la "grande muraille" informatique mise en place par Pékin pour censurer la Toile.

    Dans un communiqué, le grand quotidien américain a annoncé le lancement jeudi du site à l'adresse http://cn.nytimes.com afin d'apporter "une couverture de qualité des événements politiques, économiques et culturels mondiaux aux Chinois, des citoyens du monde qui sont de plus en plus nombreux à être financièrement à l'aise et d'un haut niveau d'instruction".

    Le site offrira des traductions d'articles écrits à l'origine en anglais, ainsi qu'une production originale rédigée par des contributeurs chinois dont certains travaillent depuis Pékin, Shanghai et Hong Kong. Il prévoit de proposer chaque jour une trentaine d'articles.

    Le New York Times a embauché une trentaine de traducteurs et de journalistes pour animer le site, dont le serveur est installé hors de Chine.

    Interrogée par l'AFP, une porte-parole du journal, Eileen Murphy, a assuré qu'aucun accord n'avait été passé avec les autorités chinoises quant au contenu du site.

    "Le contenu du site sera choisi par le New York Times", a-t-elle dit. "Nous savons qu'il arrive que les lecteurs chinois ne puissent accéder à certains articles sur les sites chinois ou étrangers. Il se pourrait que nous soyons aussi confrontés à ce problème", a-t-elle reconnu.

    Sur le blog du journal, le chef du service étranger, Joseph Kahn, a assuré que le site n'était "pas fait pour complaire aux exigences du gouvernement chinois" et que le quotidien "n'agira pas comme un média chinois".

    "La Chine a mis en place une grande muraille informatique très résistante. Nous n'y pouvons rien. Nous espérons que les autorités chinoises salueront ce que nous sommes en train de faire", a-t-il indiqué.

    A la différence du site en langue anglaise, la version chinoise du New York Times sera gratuite. Il comportera de la publicité.


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    Des marées sous Titan, une lune de Saturne

    LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | <time datetime="2012-06-29T10:26:17+02:00" itemprop="datePublished">29.06.2012 à 10h26</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-06-29T10:26:17+02:00" itemprop="dateModified">29.06.2012 à 10h26</time>

    <figure class="illustration_haut"> Titan, photographiée le 6 mai par la sonde Cassini alors qu'elle se trouvait dans
l'axe des anneaux de Saturne, dont l'ombre se projette sur la géante gazeuse. </figure>

    Une banquise de plusieurs dizaines de kilomètres d'épaisseur, agitée par un volcanisme froid, parcourue par des dunes de sable qu'animent des vents violents, sous un ciel de nuages qui déversent des pluies de méthane. Tel est le paysage de Titan, lune de Saturne : un enfer glacé, où on a quelque peine à imaginer que la vie puisse s'épanouir.

    Et pourtant la publication en ligne, le 28 juin, par la revue Science d'un court article intitulé "Les marées de Titan" risque de nourrir bien des supputations sur la possibilité que cet astre ait pu ou puisse encore présenter un havre pour des êtres vivants. L'article en question fait l'hypothèse que sous une couche de glace d'une épaisseur inférieure à 100 km se trouve un vaste océan d'eau liquide assaisonnée d'ammoniac - qui fait "antigel". On le sait, rien n'excite plus les exobiologistes, ces chercheurs de vie extraterrestre, que la présence d'eau liquide, car elle est une condition nécessaire (mais pas suffisante) à l'éclosion de la vie.

    "Les implications sont énormes, car cela bouscule tous nos modèles sur l'habitabilité des lunes dans le système solaire, souligne Athéna Coustenis, astrophysicienne à l'Observatoire de Paris au Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique. On pourrait donc chercher des traces de vie dans un périmètre bien plus vaste qu'on ne le pensait. La chercheuse n'est pas impliquée dans ces résultats, mais est elle aussi partie prenante dans la mission Cassini, la sonde américano-européo-italienne qui a permis les observations publiées dans Science.

    DONNÉES DE CASSINI

    Celles-ci sont rapportées par une équipe internationale dirigée par Luciano Iess (université La Sapienza, Rome), qui a mis à profit six des quelque quatre-vingts passages de Cassini à proximité de Titan depuis sa capture dans l'orbite de Saturne, le 1er juillet 2004. Ces survols se sont accompagnés de variations infimes dans l'accélération de la sonde, qui ont trahi des changements dans le champ de gravité de la lune. Ces variations ne peuvent guère s'expliquer que par une déformation de Titan sous l'effet de l'attraction de Saturne. Mais pour que cet effet de marée puisse s'exercer, il faut que l'astre soit au moins en partie déformable. C'est là qu'intervient l'hypothèse de l'océan sous-glaciaire.

    Le nombre de Love - qui permet de caractériser la rigidité d'un corps planétaire et sa capacité à se déformer sous l'effet de marée -, déduit des passages de Cassini, est compatible avec l'existence d'un océan sous-glaciaire.

    Cette mesure réjouit Christian Béghin, directeur de recherche émérite (CNRS - université d'Orléans), car elle constitue une validation indépendante d'une hypothèse similaire qu'il avait exposée en 2010 et 2012 avec une équipe internationale. Celle-ci était parvenue à la conclusion que Titan abritait un océan, grâce à l'analyse des ondes électriques mesurées dans son atmosphère lors de la descente de la sonde Huygens, de l'Agence spatiale européenne (ESA), qui s'est posée le 14 janvier 2005.

    Quel rapport entre des ondes électriques et un hypothétique océan sous-glaciaire ? La réponse nécessite là aussi quelques explications. Sur Terre, la cavité sphérique formée entre les deux surfaces conductrices que sont l'ionosphère (à 100 km d'altitude environ) et le sol, piège des ondes à basse fréquence, qui sont excitées par les éclairs d'orage, explique Christian Béghin. Sur Titan, lors de sa descente héroïque, la sonde Huygens (larguée par Cassini) a elle aussi mesuré un signal de basse fréquence (36 Hz). "Mais il a été prouvé par la suite, au cours des sept années de survols de Titan par Cassini, qu'il n'existe aucun orage observable, ni le moindre éclair dans l'atmosphère de Titan", indique Christian Béghin.

    SURFACE CONDUCTRICE

    Il fallait donc trouver une autre source pour engendrer la résonance à 36 Hz. Celle-ci peut provenir de courants électriques générés dans l'ionosphère par l'impact du champ magnétique de Saturne. Restait à évaluer la dimension de la cavité susceptible d'engendrer ces ondes. Dans la mesure où le sol de la lune est isolant, il fallait imaginer une surface conductrice sous la croûte de glace : un océan d'eau liquide comprenant de l'ammoniac qui la rend conductrice.

    "Dans notre méthode, nous prouvons qu'il existe une surface électriquement conductrice sous 40 km à 80 km de glace ; nous formulons l'hypothèse que cette surface est un océan d'eau, résume Christian Béghin. Iess et ses collègues prouvent, par des considérations d'incompressibilité, que le milieu sous la croûte de glace ne peut être que de l'eau, mais ils ne peuvent déterminer l'épaisseur de cette croûte de glace et font donc l'hypothèse qu'elle est fine - moins de 100 km."

    Ces travaux permettent-ils pour autant de conclure ? Des mesures complémentaires sont encore nécessaires. On peut par exemple imaginer des remontées d'eau ammoniaquée à la surface de la banquise, par des fissures. Auquel cas il serait possible de détecter de l'ammoniac dans l'atmosphère. "A chaque survol de Titan, on le cherche", indique Athéna Coustenis, qui participe avec d'autres à cette quête. Pour l'heure, on n'en a pas trouvé trace, mais Cassini n'a couvert que 25 % de la surface de Titan.

    Sa mission a été étendue jusqu'en 2017. Après quoi, il faudra attendre l'atterrissage d'autres sondes sur les lacs de Titan pour espérer en avoir le coeur net : soit la mission américaine TiME (Titan Mare Explorer), qui prévoit un atterrisseur, soit TSSM (Titan Saturn System Mission) qui verrait l'ESA et la NASA collaborer. S'ils sont financés, les engins ne seront toutefois pas sur place avant... 2025.

    D'ici là, nul doute que les exobiologistes pourront affiner leurs scénarios sur la façon dont cet océan sous-glaciaire pourrait avoir (ou non) été un creuset pour la vie. Ensemencement par des comètes et astéroïdes primordiaux, réactions in situ ? Questions difficiles, qui n'ont toujours pas trouvé de réponses en ce qui concerne la Terre elle-même...

    </article> Repères

    Diamètre de Titan 5 140 km, contre 12 756 km pour la Terre à l'équateur.

    Distance moyenne avec Saturne 1 221 850 km.

    Période de rotation 15,9 jours.

    Période de révolution autour de Saturne 15,9 jours.

    Température à la surface - 179 oC (15 oC sur Terre).

    Pression à la surface 1,5 bar (1,013 bar sur Terre).

    Composition atmosphérique Azote (95 %), méthane (1,5 % à 5 % selon l'altitude).


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  • Athlétisme - Championnats d'Europe 

    Mekhissi reste roi d'Europe

    Le Français Mahiedine Mekhissi-Benabbad a conservé son titre de champion d'Europe (8'33"23) sur 3000 m steeple, vendredi à Helsinki. Il s'est imposé en solitaire après la chute de l'Espagnol Victor Garcia sur le dernier obstacle. Gezzar finit 4e.

    VIDEO

    Tous les regards étaient braqués sur lui. Mahiedine Mekhissi, champion d'Europe en titre du 3000m steeple, a conservé sa couronne avec un chrono de 8'33"23 devant le Turc Tarik Langat Akdag (8'35"24) et l'Espagnol Victor Garcia (8'35"87). "J’avais beaucoup de pression, a confié le Français au micro de France 2. J’arrivais en tant que numéro 1 en Europe après Barcelone. J’avais hâte de gagner à nouveau. Je suis très content. Le travail paie". 

    Au terme d'une course disputée à un train de sénateurs, le vice-champion olympique à Pékin a pris la mesure l'Espagnol Victor Garcia, victime d'une chute à la réception de la dernière barrière. "Il m'en restait encore dans les jambes. J'attendais la dernière barrière pour attaquer. Il me fallait attaquer progressivement, ne pas trop me laisser enfermer, être tout le temps réactif", a-t-il confié. J'étais surpris de voir l'Espagnol encore avec moi, je ne l'avais pas vu. Il est tombé parce qu'il n'était plus lucide." L'autre Tricolore, Nordine Gezzar, qui avait lancé les hostilités à 400m de l’arrivée, a craqué dans le dernier tour, et finit au pied du podium.

    Plus d'infos à suivre...


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  • Dernière modification : 26/06/2012 

    Violents combats près de Damas

     

    De violents combats à l'artillerie lourde ont éclaté mardi à proximité du centre de la capitale syrienne, autour de positions tenues par la Garde républicaine. Damas est la ville la mieux protégée de Syrie par le régime du président Assad.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Des combats entre armée syrienne et rebelles ont fait 10 morts mardi à 8 km du centre de Damas, autour de positions de la Garde républicaine, corps d'élite chargé de la sécurité de la capitale et de ses banlieues, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    Au total, le bilan des violences mardi à travers le pays s'élève à au moins 58 morts, dont 30 civils et 24 membres des forces gouvernementales, selon cette organisation qui n'était pas en mesure de préciser si les victimes des combats près de Damas étaient des soldats, des civils ou des rebelles.

    Ces combats ont débuté à l'aube et se sont poursuivis jusque dans l'après-midi autour des positions de la Garde républicaine à Qoudsaya et al-Hama, à 8 km de la place des Ommeyyades, le coeur de Damas, a déclaré à l'AFP le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

    L'agence officielle Sana a annoncé pour sa part que des "dizaines de terroristes" avaient été tués dans les combats à al-Hama et que "d'autres terroristes" de diverses nationalités arabes avaient été arrêtés.

    "Les groupes terroristes armés ont attaqué les citoyens et les forces de l'ordre et coupé l'ancienne route reliant Damas à Beyrouth. Ils ont érigé des barrages (...) pour faire passer les armes (...) vers al-Hama", a indiqué Sana, annonçant la saisie de "roquettes RPG, mitrailleuses, et obus de mortier".

    Damas est la ville la mieux protégée de Syrie et les postes de sécurité, les bâtiments gouvernementaux et la zone du palais présidentiel font l'objet de mesures strictes.

    Les combats s'étaient intensifiés ces dernières semaines dans et près de la capitale, mais "c'est la première fois que le régime a recours à l'artillerie lourde dans des combats aussi proches de la capitale", a déclaré M. Abdel Rahmane, estimant qu'il s'agissait des "plus violents dans cette zone".

    "Ces banlieues abritent des casernes de troupes très importantes pour le régime comme la Garde républicaine. C'est là aussi où habitent des familles d'officiers", a-t-il précisé.

    Toujours dans la capitale, l'armée a mené une attaque contre le quartier de Barzé à Damas, où civil a été tué par un tireur embusqué.

    Dans la province rebelle d'Idleb (nord-ouest), six civils, dont une fillette, et deux rebelles ont été tués dans des bombardements à Saraqeb, Khan al-Soubol et Maaret al-Noomane, tandis qu'une personne a trouvé la mort dans la province d'Alep, selon l'OSDH

    Plus au sud, deux rebelles ont péri dans des combats dans la province de Hama (centre), et à Homs (centre), pilonnée sans interruption depuis 20 jours, un civil a été tué dans le quartier de Khaldiyé.

    Dans la même région, l'armée bombardait Rastane, un important bastion rebelle, au canon et à la roquette, selon des militants sur place.

    Dans l'est, cinq civils, dont une enfant, ont péri dans des bombardements à Deir Ezzor.

    Dans la province de Deraa (sud), trois civils ont péri dans des bombardements et des accrochages à Kafar Chams et trois autres dans une opération militaire à Osmane, selon l'OSDH.

    Le bilan des violences en Syrie s'alourdit sans cesse à mesure que s'intensifient les bombardements et les combats, avec des totaux quotidiens proches ou supérieurs à la centaine de morts depuis plus d'une semaine. Lundi, les violences avaient fait 95 morts, en majorité des civils, selon l'OSDH.

     

     

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