• Dernière modification : 01/08/2012 

    - Égypte - Mohamed Morsi


    Plusieurs ministres sortants reconduits dans le nouveau gouvernement

    Plusieurs ministres sortants reconduits dans le nouveau gouvernement

    Près d'un mois après l'investiture du président égyptien, Mohamed Morsi (à dr.), le Premier ministre, Hicham Kandil, a dévoilé une partie de la composition de son nouveau gouvernement. Plusieurs ministres sortants conservent leur portefeuille.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Le Premier ministre égyptien désigné, Hicham Qandil, a choisi les membres de son gouvernement qui comptera plusieurs personnalités sortantes, en particulier les ministres des Affaires étrangères, des Finances et de la Défense, a annoncé mercredi la télévision d'Etat.

    Plus d'un mois après l'investiture du président islamiste Mohamed Morsi, M. Qandil a accueilli les ministres de son futur cabinet, qui doit être formellement présenté jeudi.

    Signe de l'influence toujours prégnante de l'armée, le maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) et ministre de la Défense sortant, conserve son poste, a indiqué à l'AFP une source militaire.

    M. Tantaoui fut pendant vingt ans ministre de la Défense sous Hosni Moubarak puis a gardé cette fonction après la chute de ce dernier en février 2011.

    En tant que chef du CSFA, à qui M. Moubarak a remis le pouvoir en démissionnant sous la pression de la rue, il a été le premier personnage de l'Etat jusqu'à l'investiture de M. Morsi fin juin dernier.

    Les ministres sortants des Finances Momtaz al-Saïd et des Affaires étrangères Mohammed Kamel Amr gardent également leur portefeuille, selon la télévision Nile News, qui n'a pas donné la liste complète du nouveau gouvernement.

    Le ministère de l'Intérieur, qui était détenu par Mohammed Ibrahim, passe en revanche à Ahmed Gamaleddine, l'un des adjoints du ministre de l'Intérieur et anciennement directeur de la sécurité du gouvernorat d'Assiout, au sud du Caire.

    Le ministère de l'Education reviendra à Mostafa Mossaad et celui du Logement à Tarek Wafik, deux personnalités issues de la formation politique des Frères musulmans, le Parti de la Liberté et de la Justice, a fait savoir le PLJ.

    "Difficile mission"

    Le président Morsi présidera la première réunion du nouveau gouvernement jeudi après la prestation de serment des ministres, a indiqué son porte-parole Yasser Ali, cité par le site internet des Frères musulmans.

    M. Qandil était ministre de l'Irrigation dans le cabinet sortant du Premier ministre Kamal al-Ganzouri, nommé l'an dernier par les militaires et chargé pour le moment d'expédier les affaires courantes.

    Le Premier ministre désigné, ingénieur diplômé de l'Université du Caire et titulaire d'un doctorat de l'Université de Caroline du Nord, a assumé de hautes fonctions au sein de l'administration égyptienne, notamment au sein du ministère de l'Irrigation.

    M. Qandil, chargé le 24 juillet par M. Morsi de former le nouveau cabinet, avait assuré que son gouvernement serait composé de technocrates et que le choix de ses ministres "ne serait pas basé sur des orientations" politiques, mais sur la "compétence".

    Peu connu hors des cercles politiques, M. Qandil se présente comme un homme religieux, déclarant à des journalistes après sa nomination au ministère de l'Irrigation avoir laissé pousser sa barbe "conformément à la sunna" (la tradition de Mahomet).

    Le Premier ministre désigné a récemment "exhorté toutes les forces politiques et le peuple d'Egypte à nous soutenir dans cette difficile mission". "Nous devons déployer tous les efforts pour réaliser les objectifs de la révolution", a-t-il affirmé.

    L'Egypte, pays le plus peuplé du monde arabe avec plus de 80 millions d'habitants, connaît depuis la chute de M. Moubarak une sévère crise, marquée par une baisse du tourisme, un effondrement des investissements étrangers, une fonte de ses réserves en devises et une aggravation du déficit budgétaire.

    M. Morsi, premier président égyptien à ne pas être issu de l'armée depuis 1952, a été investi le 30 juin. Les militaires, qui lui ont remis le pouvoir exécutif hérité de M. Moubarak, disposent en revanche toujours du pouvoir législatif depuis la dissolution de l'Assemblée en juin.


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  • Hollande-Obama: «La stabilité de la zone euro est nécessaire à la reprise de la croissance mondiale»

    Mis à jour le 01.08.12 à 19h32

    François Hollande et le président américain Barack Obama ont estimé mercredi lors d'une conversation téléphonique que la stabilité de la zone euro était nécessaire à la reprise de la croissance mondiale, apprend-on dans un communiqué de l'Elysée.

    "Ils ont eu un échange approfondi sur la situation économique internationale et ont exprimé leur intérêt commun à la croissance en Europe et à la stabilité de la zone euro, nécessaires à la reprise de l'activité économique mondiale", peut-on lire dans ce texte publié à la veille d'une réunion du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE). "Le chef de l'Etat a insisté sur la volonté de la France de mettre en ÷uvre, avec ses partenaires de l'Union européenne, les décisions prises par le Conseil européen des 28 et 29 juin derniers. Les dispositifs et instruments prévus à cette occasion doivent pouvoir être utilisés dans les meilleurs délais", ajoute le communiqué.

    Il s'agit d'une allusion au mécanisme qui prévoit que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) puisse acheter de la dette des Etats en difficulté, ce qui suppose une demande préalable de l'Espagne, qui s'y refuse pour l'instant. Le président de la BCE, Mario Draghi, a soulevé de grands espoirs en se déclarant jeudi dernier déterminé à faire "tout ce qu'il faudra pour préserver l'euro", tout en restant dans le cadre de son mandat.

    Reuters

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  • Syrie: Le Programme alimentaire mondial envoie de l'aide à Alep

    Mis à jour le 01.08.12 à 19h13  lien

    Le Programme alimentaire mondial (Pam), qui dépend des Nations unies, a annoncé mercredi qu'il allait envoyer d'urgence des vivres à Alep, dans le nord de la Syrie, où la situation humanitaire ne cesse de se détériorer en raison des combats.

    Cette aide devrait être distribuée dans les prochains jours à 28.000 habitants de la capitale économique syrienne, précise le Pam dans un communiqué publié à Damas.

    Depuis le début des affrontements à Alep il y a une semaine, le Pam et le Croissant-Rouge arabe syrien ont distribué des rations à près de 40.000 personnes dans la ville, précise l'organisaton internationale. Le Pam ajoute que 200.000 personnes ont fui Alep.

    Reuters

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  • Doux : un camouflet pour Arnaud Montebourg

    Copyright Reuters

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    Juliette Garnier | 01/08/2012, 16:38 -
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    D'après des documents auxquels La Tribune a eu accès, le Tribunal de commerce de Quimper a suivi, en tous points, la solution préconisée par les administrateurs judiciaires. Il a prononcé la liquidation des activités de produits frais, avec un plan de reprise, et la prolongation de la période d'observation pour l'activité grand export et produits élaborés. Contrairement aux exigences d'Arnaud Montebourg, Doux sera donc démantelé.

    Coup de tonnerre au Tribunal de Quimper. Les juges ont reporté 50% de leur décision quant à l'avenir de Doux. Le tribunal de commerce a converti en liquidation l'activité de produits frais jusqu'ici en redressement. A charge pour les candidats à la reprise de ses actifs de présenter un plan de reprise. Ils ont jusqu'au 10 août pour présenter leur projet.

    Audience d'étape le 9 octobre

    Le tribunal de commerce de Quimper a, par ailleurs, prononcé la prolongation de la période d'observation pour ses seules activités dans les produits congelés. Cette décision devrait satisfaire Charles Doux. Le pdg-fondateur du groupe breton exigeait ce délai pour imposer son plan de continuation. Celui qui détenait 80% du capital du groupe placé en redressement judiciaire le 1er juin va s'allier avec son principal créancier, la Barclays. La banque d'affaires britannique reprendra 80% du capital. Charles Doux devrait y demeurer à hauteur de 20%. D'après nos informations, la période d'observation du groupe est prolongée jusqu'au 31 novembre 2012. Une audience d'étape se tiendra le 9 octobre. D'ici là, toujours selon nos informations, le groupe Al Munajem (Arabie Saoudite) devrait apporter 2 millions d'euros d'argent frais par semaine, sur six semaines, au volailler Doux. 

    Un camouflet pour Arnaud Montebourg

    Cette décision est le compromis que les administrateurs, Régis Valliot et Sophie Gautier, et les mandataires judiciaires conseillaient. D'après des documents auxquels La Tribune a eu accès, les deux administrateurs judiciaires avaient, dès le 13 juillet, conclu que « sous réserve du soutien capital et financier [...] la solution médiane de l'adoption d'un plan de cession pour partie du groupe et de la décision de poursuivre la période d'observation, pour une autre partie, pourrait ouvrir des perspectives plus satisfaisantes tant pour les salariés que pour les créanciers ». Le Tribunal de commerce a suivi cet avis. Et, au passage, il a dédit Arnaud Montebourg. Car, malgré les invectives du ministre du redressement productif, le groupe volailler fera l'objet du démantèlement que, depuis le 1er juin, il exigeait d'éviter. Et, de surcroît, Charles Doux, patron qu'Arnaud Montebourg avait maintes fois critiqué, gagne une manche en obtenant des juges de prolonger la période d'observation du groupe qu'il a fondé. Il en perd cependant les rênes. Barclays convertit sa créance de 140 millions en capital. Il en obtient le contrôle. «Nous avons sollicité et obtenu le maintien de la période d'observation (...) C'est l'étape nécessaire pour nous permettre d'élaborer » le plan de continuation, s'est félicité Maître Jean-Claude Gourvès, l'un des avocats du groupe breton, dans des propos rapportés par l'AFP.

    L'apaisement nécessaire

    Sofiprotéol ne cache pas son irritation. Le groupe coordonnait une offre de reprise des actifs du groupe Doux. En tout, une quinzaine d'entreprises étaient candidates pour assurer la sauvegarde de 3.078 des 4.195 salariés du groupe. Tous disent "regretter que leur proposition n'ait pas été retenue", indique Sofiprotéol par communiqué. A contrario des administrateurs judiciaires qui, selon nos informations, n'y relevaient "aucune pertinence de filière avicole française", le groupe maintient que son projet "reposait sur un projet industriel de long terme". Xavier Beulin, président de Sofiprotéol et par ailleurs président de la FNSEA, principal syndicat agricole en France, s'est lui dit "préoccupé" par la liquidation du pôle de produits frais.

    Les autorités locales sont rassurées. Dans nos colonnes, Gaëlle Nicolas, maire de Châteaulin (Finistère), avait dénoncé « ce démantèlement déguisé» pour environ 40 millions d'euros. Aujourd'hui, l'élue de Châteaulin, siège du groupe, juge que cette décision apporte «l'apaisement nécessaire au dossier ». Cette offre n'avait pas non plus le soutien des représentants du personnel. Le plan de continuation de Charles Doux les divisait également. « Il faut maintenant que le plan de redressement soit approuvé. Car les salariés vivent toujours dans l'incertitude », déclare à La Tribune Gaëlle Nicolas. L'activité des produits frais emploie 1.704 personnes en CDI et CDD dans neuf usines, dont des abattoirs. Ils devront patienter encore un mois pour connaître leur sort. La prolongation de cette activité est prévue jusqu'au 10 septembre. Le groupe volailler leur apporte son soutien. « Nous nous battrons pour améliorer les prévisions de reprise d'emplois sur le pôle frais», fait valoir le groupe Doux, par communiqué.


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  • Le Point.fr - Publié le 01/08/2012 à 18:52 - Modifié le 01/08/2012 à 18:56  lien

    Des observateurs des Nations unies en mission à Alep ont confirmé l'information.

    Des opposants au régime sur un char de l'armée syrienne.

    Des opposants au régime sur un char de l'armée syrienne. © Ahmad Gharabli / AFP

    Les rebelles syriens sont en possession de chars et d'armes lourdes dans la ville d'Alep, selon la mission de l'ONU en Syrie, a déclaré mercredi le porte-parole des Nations unies. "Les observateurs ont confirmé l'information selon laquelle l'opposition est en possession d'armes lourdes, dont des chars, à Alep", a déclaré Martin Nesirky à des journalistes.

    Les observateurs des Nations unies sont allés dans la ville du nord du pays mardi. L'affrontement entre les troupes régulières et les rebelles se concentre depuis le 20 juillet sur Alep, capitale économique du pays, vers laquelle régime et rebelles ont envoyé de nouveaux renforts. Les observateurs de l'ONU en Syrie ont également affirmé que les troupes régulières avaient eu recours à des avions de chasse pour tirer sur Alep. Citant des chiffres du CICR et du Croissant-Rouge syrien, la responsable des opérations humanitaires de l'ONU Valerie Amos avait évoqué 200 000 personnes ayant fui Alep.


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