• Vincent Peillon saura-t-il gérer les syndicats de l'Education nationale sans en devenir l'otage ?

    Après avoir lancé les grandes lignes de ce qu'il appelle "la rentrée du changement", Vincent Peillon rencontre jeudi les organisations syndicales du monde enseignant. Le ministre va devoir imposer ses réformes, tout en ménageant l'un de ses électorats les plus précieux.

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    Publié le 30 août 2012

     

     Vincent Peillon rencontre ce jeudi les syndicats du monde enseignant.

    Vincent Peillon rencontre ce jeudi les syndicats du monde enseignant. Crédit Reuters 

    Atlantico : Vincent Peillon rencontre ce jeudi les syndicats du monde enseignant. Ministre de l’Éducation nationale a toujours été un exercice difficile. On ne compte d'ailleurs plus les ministres de droite comme de gauche qui ont servi de fusibles sans parvenir à réformer l’École. Vincent Peillon peut-il échapper à cette malédiction ?

    Stéphane Sirot : Il faut préciser qu’en dépit du fait que l’on dise que l’Education nationale est impossible à réformer, depuis une dizaine d’année, il y a eu énormément de changement dans ce secteur, même si ces changements, du fait de l’orientation qui leur a été donnée, ont rencontré l’opposition d’une grande partie des syndicats de la profession. Aujourd’hui, le gouvernement bénéficie plutôt d’un a priori positif chez les organisations syndicales. En effet, la sympathie à l’égard du pouvoir en place est manifeste, notamment chez l’un des syndicats principaux, la FSU. On l’a bien vu depuis l’élection de François Hollande. Cela est certainement dû en partie au fait que durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, il y a eu des moments extrêmement difficiles entre le pouvoir et les syndicats. C’est même l’un des secteurs qui a connu le plus fort déficit de dialogue social.

    Vincent Peillon a plutôt des alliés que des opposants chez les syndicats. S’il a une démarche suffisamment intelligente et habile et qui ne consiste pas à faire passer les réformes « en force » et sans véritable confrontation, en laissant s’ouvrir le dialogue, il aura plutôt un bon accueil de la part des enseignants, notamment du primaire, la question des rythmes scolaires étant largement centrés sur le primaire. Il y aura bien sûr des discussions sur les modalités, et cela pourra faire naître quelques points de désaccords mais en globalité, mais sur les grandes lignes, il n’y a pas d’opposition syndicale. L’opportunité pour le ministre et pour le gouvernement est donc évidente à saisir.

    Les syndicats ont la réputation d’être systématiquement hostiles à toute réforme… Dès lors, le ministre parviendra-t-il à faire sauter les verrous ? Quelles sont ses marges de manœuvre ?

    Il a des relais dans le monde syndical, notamment au sein du syndicat de l’Education nationale. Certaines personnalités sont en effet très proches du gouvernement en place.

    Je pense que malgré tout, il n’est pas tout à fait exact d’affirmer que les syndicats de l’éducation s’opposent systématiquement aux réformes. Il faut distinguer plusieurs niveaux : les syndicats ont plus de mal à accepter les changements en matière de statut du personnel. En effet, il y a globalement un refus de voir évoluer les choses d’une manière trop brutale. En revanche, ils sont plus ouverts sur la question de réformes éventuelles en matière de contenu éducatif, de rythmes scolaires, de fonctionnement du système par rapport à l’élève.

    Si le ministre actuel veut obtenir des changements en matière de pédagogie et de rapport entre l’institution et l’élève, il a tout intérêt à laisser de côté tout ce qui concerne d’éventuels changements en matière de statut des enseignants. C’est un thème qui, de fait, braque les organisations syndicales.

    Quelles vont être les principales revendications des syndicats. La création de 10 000 postes par an dans l’Éducation nationale promise par Vincent Peillon suffira-t-elle à les contenter ?

    La création de ces postes est à elle seule déjà une très bonne nouvelle pour les syndicats dans la mesure où il y a eu, ces dernières années, l’équivalent de 80 000 suppressions d’emplois en 5 ans.

    Cependant, il y a bien d’autres sujets, notamment la question de la revalorisation salariale. Le monde enseignant comme les fonctionnaires n’ont pas connu d’amélioration de leur rémunération depuis déjà deux ans. Cela peut apparaître comme un sujet de discussion quelque peu abrupt. Mais de toute évidence, la rencontre va se faire dans la conciliation et dans la discussion. Les sujets qui fâchent ne seront surement pas abordés pour l’instant car personne n’a vraiment envie de les soulever. On ne veut pas gâcher les retrouvailles de la négociation.

    Un ministre de gauche a-t-il plus de chances de réussir qu’un ministre de droite ? Claude Allègre, Jean-Pierre Chevènement ou encore Lionel Jospin, pourtant socialistes, n’ont pas été épargnés ni par les syndicats ni par la rue…

    Pas forcément. C’est surtout le contenu de la politique qui peut poser problème dans le monde enseignant. Il existe un a priori positif aujourd’hui de la part des syndicats mais il n’est pas du tout évident qu’il soit durable.

    Le dernier ministre était Claude Allègre, qui, par ses déclarations « à l’emporte-pièce » a pu braquer ses interlocuteurs. On aurait même pu croire qu’il avait tout fait pour se faire détester, et il a réussi… Mais cela remonte déjà à plus de dix ans et pendant ce temps, le corps enseignant et les syndicats ont énormément évolué. Cela est notamment dû à des départs à la retraite et à des taux de syndicalisation plus faible. La situation est donc profondément différente de celle qu’on a pu connaître lorsque le dernier ministre de l’éducation de gauche était au pouvoir.

    Vincent Peillon n’a plus le même contexte et les mêmes interlocuteurs. Il est donc difficile de le comparer aux autres. Il est aujourd’hui face à une page vierge. Cela peut être un réel atout pour lui.

    A l’inverse, le risque n’est-il pas que Vincent Peillon soit trop complaisant avec les syndicats dans un contexte de crise et de restrictions budgétaires ?

    Je ne pense pas car, manifestement, il n’a pas l’intention de leur accorder plus que ce qui a été annoncé par François Hollande lors de la campagne électorale. Il n’encoure pas, pour le moment, le risque de mobilisation massive du monde enseignant.

    Les syndicats même savent très bien qu’il n’ira pas au-delà de ce qui a été annoncé. Mais il ne faut pas oublier que la fin des suppressions de postes d’enseignants a déjà été un énorme soulagement pour eux.

    Vincent Peillon pourra toutefois agir sur les petites réformes qui ne coutent rien au gouvernement. C’est ce qu’il a fait récemment en abrogeant les évaluations des enseignants.

    François Hollande a fait de l’Éducation sa grande priorité durant sa campagne. Si Vincent Peillon venait à échouer, cela pourrait-il entacher l’image du président de la République auprès du monde enseignant qui a largement voté pour lui ?

    Le monde enseignant, et plus largement la fonction publique, constitue traditionnellement un des bataillons de l’électorat du Parti socialiste. Il avait, par ailleurs, eu tendance à le perdre, notamment à cause d’anciens ministres comme Claude Allègre. Il y a tout intérêt à bien manœuvrer pour ne pas perdre cette partie du corps électoral. Le Parti socialiste sait très bien qu’une des raisons de ses précédentes défaites électorales tenait à la désaffection des enseignants et de la fonction publique. Mieux vaut donc, si François Hollande souhaite se faire réélire dans cinq ans, éviter des confrontations trop directes avec les organisations syndicales. En même temps, l’équation reste assez complexe du point de vue des organisations de parents d’élèves, qui comptent énormément dans le monde enseignant. Le gouvernement doit tenir compte de tous les interlocuteurs et doit essayer de concilier tout le monde en trouvant une forme d’équilibre.

    Propos recueillis par Célia Coste et Alexandre Devecchio

    Stéphane Sirot

    Historien, spécialiste des relations sociales, du syndicalisme et des conflits du travail, enseigne l’histoire politique et sociale du XXe siècle à l’Université de Cergy Pontoise.Il a récemment publié Le syndicalisme, la politique et la grève. France Europe (XIX-XX siècles).

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  • Yémen: Un responsable des services de renseignements abattu

    Mis à jour le 30.08.12 à 22h08  lien

    Un responsable des services de renseignements yéménites a été abattu jeudi par un homme à moto, a annoncé le ministère de la Défense sur son site Web.

    Le meurtre a eu lieu dans le quartier de Habra de la capitale Sanaa, précise le ministère sans autres détails.

    Jeudi également, une attaque de drone américain a fait au moins quatre morts parmi des activistes islamistes présumés qui se trouvaient dans une voiture dans une zone reculée de l'est du Yémen, a annoncé un responsable de la sécurité.

    Les Etats-Unis, qui craignent un développement de l'islamisme au Yémen, ont augmenté le rythme de leurs tirs de drones cette année.

    Le Yémen est en proie à l'instabilité depuis le soulèvement de l'an dernier qui a contraint le président Ali Abdallah Saleh à quitter le pouvoir en février dernier.

    Les activistes ont gagné du terrain durant le soulèvement, qui était inspiré des révoltes du Printemps arabes et ont pris le contrôle de plusieurs villes du sud du Yémen.

    L'armée yéménite a réussi à les déloger de certaines zones avec le soutien des Etats-Unis, mais les insurgés ont riposté par une série d'attentats suicides à la bombe contre des institutions gouvernementales.

    Lundi, un conseiller du président a dit avoir survécu à ce qui ressemblait à une tentative d'assassinat: sa voiture a été la cible de tirs à Sanaa.

    Reuters

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Obama investit Reddit quand les républicains investissent Romney

    Le Monde.fr | <time datetime="2012-08-30T11:27:19+02:00" itemprop="datePublished">30.08.2012 à 11h27</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-08-30T11:59:23+02:00" itemprop="dateModified">30.08.2012 à 11h59    </time>
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    <figure class="illustration_haut"> Barack Obama a participé à une conversation avec potentiellement 38 millions de personnes, mercredi 29 août, alors que les républicains étaient réunis en Floride. </figure>

    Lorsqu'un des deux grands partis politiques américains tenait sa convention, il était d'usage jusqu'ici que l'autre mette sa campagne en sourdine. Barack Obama et son équipe de campagne ont fait voler cette trêve en éclats, multipliant les meetings dans des Etats-clés, alors que les républicains avaient du mal à lancer leur convention. Les démocrates sont même allés un cran plus loin, dans la soirée du mercredi 29 août. Alors que tous les yeux étaient tournés vers Tampa, en Floride, où Paul Ryan devait prononcer son discours, le président a surpris tout le monde en se livrant au jeu des questions-réponses sur le site Reddit, connu pour être un des forums les plus actifs et irrévérencieux du Web.

    Ce n'est pas la première fois qu'Obama utilise un réseau social pour faire campagne. En 2011, il a participé à un échange du même type sur Twitter, et le compte Flickr de la Maison Blanche est régulièrement mis à jour. Mais sur Reddit, le président s'expose légèrement, puisqu'il n'y a aucune modération et qu'il choisit lui-même ses questions.

    "POSEZ-MOI N'IMPORTE QUELLE QUESTION"

    Au final, l'exercice dit du AMA ("Ask Me Anything", ou "posez-moi n'importe quelle question") a été très bon enfant. Comme la présence de Barack Obama n'était pas annoncée, la phrase "Salut, je suis Barack Obama, président des Etats-Unis, posez-moi n'importe quelle question" a d'abord suscité le mépris et le doute des 39 millions d'utilisateurs de Reddit. Il a fallu que le président écrive un message sur Twitter, puis mette en ligne une photo pour prouver qu'il s'agissait bien de lui.

    Pendant une demi-heure, M. Obama a discuté entre autres sujets de l'organisation des secours pour l'ouragan, du programme spatial et de la liberté d'expression sur le Web. Sur les 10 000 questions posées, il a répondu à une dizaine. Certaines étaient sérieuses : à "Quelle a été votre décision la plus difficile ?", il a rétorqué : "Envoyer davantage de troupes en Afghanistan [sic]." Après une question sur la corruption politique, il a laissé entendre qu'un amendement constitutionnel était nécessaire pour recadrer les règles de financement aux Etats-Unis.

    Certaines questions étaient inoffensives – "Quel est votre joueur de basketball préféré ?" – "Jordan, je suis fan des Bulls" – d'autres, clairement choisies pour s'adapter au public. Une des plus longues réponses du président Obama a ainsi été dédiée à "SharkGirl" qui lui demandait "si la liberté sur le Web était un thème qu'il aimerait ajouter au programme du Parti démocrate". "Je sais que vous êtes passionnément concernés par la liberté sur le Web et je le suis aussi. Nous allons nous battre pour qu'Internet reste un forum ouvert à tous. Et s'il peut exister de légers désaccords sur tel ou tel texte de loi, je ne changerai pas de cap à ce sujet", a-t-il écrit.

    "PAS MAL"

    Reddit permet aux internautes de voter pour qu'une question soit plus visible et populaire. Parmi les thèmes très populaires ignorés par le président, la légalisation de la marijuana, l'utilité de la guerre contre la drogue, la fermeture repoussée de Guantanamo ou le sort des soldats revenus d'Irak et d'Afghanistan. Il a en revanche répondu que la recette de sa bière brassée maison sera "bientôt dévoilée". "En gros, conclut Slate, la visite du président sur Reddit n'était pas plus éclairante que n'importe quel autre débat ou interview sur un réseau social."

    Le président américain a quand même réussi un tour de force en quittant le chat, louant l'expérience comme étant un exemple de la façon dont la technologie pouvait contribuer "au renforcement de [la] démocratie". Il a ensuite écrit "Si vous voulez savoir ce que je pense de cette expérience avec Reddit, PAS MAL", référençant indirectement un mème sur lui apparu sur ce site.

    <figure class="illustration_haut"> Le mème Obama Not Bad, apparu sur Reddit. </figure>

    La phrase a provoqué une déferlante de messages incrédules...

    <figure class="illustration_haut"> - "Le mème a pris conscience de son existence" 
- "C'EST BON, ON N'A PLUS RIEN A FAIRE ICI" </figure>

    ... et au final assez élogieux, même au deuxième ou au troisième degré.

    <figure class="illustration_haut"> - "Il se débrouille bien avec les mots et ce genre de choses"
- "Il devrait se présenter à une élection" </figure>
    </article>

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  • Dernière modification : 30/08/2012 

    Quand Al-Qaïda s'inquiète de la mauvaise saison touristique au Liban

    Quand Al-Qaïda s'inquiète de la mauvaise saison touristique au Liban

    Portée par sa haine inextinguible des chiites du Hezbollah, un groupuscule libanais affilié à Al-Qaïda s'est mis en tête de voler au secours de l'industrie touristique du pays du Cèdre, en partie réputé pour ses plages privées et ses boîtes de nuit.

    Par Charlotte BOITIAUX (texte)
     

    Serait-ce la nouvelle stratégie de communication de l’ennemi public mondial numéro un ? Dans un communiqué intitulé "Message aux chiites du Liban", publié mardi 28 août par le journal libanais "Al-Akhbar", les Brigades Abdullah Azzam, une organisation islamiste affiliée à Al-Qaïda et basée au Liban, ont exhorté les chiites du pays de Cèdre à rejeter le Hezbollah, parti au pouvoir qui, selon eux, pourrait gravement nuire au tourisme dans le pays.

    "Le Liban est un pays sans ressources. Son économie est basée sur le tourisme. Or le Hezbollah constitue une menace pour la sécurité et empêche donc le développement de l’activité touristique du pays de Cèdre", peut-on lire dans le communiqué rédigé par Majed al-Majeb, leader de l'organisation qui s'était fait connaître en 2009 en revendiquant les tirs de roquettes lancés sur le nord d'Israël depuis le Sud-Liban.

     

    Une organisation terroriste islamiste qui s’inquiète de l'avenir touristique d'un pays qui a construit sa réputation autour, notamment, de ses plages privées et ses festivités nocturnes, l’information est assez singulière.

    "Une nouvelle tendance" ?

    "Surprenante" même, pour Khattar Abou Diab, consultant en géopolitique et spécialiste de l’islam à l’université Paris-Sud. "Cette branche djihadiste est connue pour être liée à la pensée d’Al-Qaïda, rappelle le chercheur. Les entendre utiliser des arguments de nature presque triviale illustre peut-être une nouvelle tendance. Ils s’adaptent à l’évolution de la société. Ils utilisent des arguments économiques et sociaux pour prouver aux Libanais qu’ils s’intéressent à eux."

    L’activité touristique joue un rôle-clé dans l’économie libanaise. Bien que la crise syrienne, et les tensions sociales et confessionnelles qui en découlent, entre pro et anti-Assad notamment, aient eu un impact néfaste sur l’économie libanaise, il n’en reste pas moins que les activités liées au tourisme "contribuent à hauteur de 22 % de notre PIB", avait indiqué, en mai, Fadi Abboud, le ministre libanais du Tourisme.

    Dans ce communiqué, les islamistes ont également déroulé leur habituel chapelet de dénonciations politiques, accusant le "parti de Dieu" de Hassan Nasrallah de soutenir le régime syrien et d’avoir commandité l'assassinat de l'ancien Premier ministre sunnite Rafic Hariri.


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    US Open: Jo-Wilfried Tsonga éliminé au deuxième tour

    Par , publié le <time datetime="2012-08-30 21:31:00" itemprop="datePublished" pubdate="">30/08/2012 à 21:31</time><time datetime="2012-08-30 21:36:52" itemprop="dateModified">, mis à jour à 21:36 </time>
    lien

     

    C'est fini pour le 6e mondial et numéro 1 français, sorti au deuxième tour après sa défaite contre le Slovaque Martin Klizan. C'est la première fois en cinq ans que Tsonga échoue à ce niveau d'un tournoi du Grand Chelem. 

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    US Open: Jo-Wilfried Tsonga éliminé au deuxième tour

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    TENNIS - Contre le 52e mondial, Tsonga a perdu 4-6, 6-1, 1-6, 3-6. Son adversaire lui a pris sept fois le service.

    REUTERS

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    C'est une surprise et une mauvaise. Jo-Wilfried Tsonga, 6e mondial et numéro 1 français, a échoué ce jeudi au deuxième tour de l'US Open, après sa cinglante défaite face au Slovaque Martin Klizan, 52e mondial, 4-6, 6-1, 1-6, 3-6. 

    Pour Jo-Wilfried Tsonga, c'est la première fois en cinq ans qu'il rate les qualifications pour le 3e tour d'un tournoi du Grand Chelem, depuis Roland-Garros 2007, soit 19 consécutifs, avant de chuter à New York 

    Klizan, qui n'avait de son côté jamais atteint ce niveau en Grand Chelem, a pris sept 7 fois le service du joueur de tennis français pour ainsi créér la surprise. 

    La meilleure chance française du dernier tournoi du Grand Chelem

    Tsonga avait pourtant effectué une promenade de santé au premier tour, battant le Slovaque Karol Beck, un qualifié de 30 ans classé 142e mondial. 

    Mais le Manceau de 27 ans est passé jeudi complètement à côté du sujet, amorphe et incapable de trouver un rythme, face à un joueur qui jouait pour la deuxième fois seulement de sa carrière contre un joueur du Top 10 mondial. 

    Il représentait de loin la meilleure chance française lors de ce dernier tournoi du Grand Chelem de la saison, dont il avait été quart de finaliste la saison passée pour la première fois de sa carrière. 

    Avec

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