• Ligue 1: Valenciennes fait revenir Marseille sur terre

    Créé le 30/09/2012 à 19h31 -- Mis à jour le 30/09/2012 à 19h43 
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    <aside>L'entraîneur de l'OM, Elie Baup, le 2 septembre 2012 à Marseille

    L'entraîneur de l'OM, Elie Baup, le 2 septembre 2012 à Marseille K.Villalonga / SIPA

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    FOOTBALL - L'OM est tombé très lourdement (4-1) sur la pelouse du VAFC...

    La boulette a déjà fait le tour du web. Auteur d’une relance à la main digne des pires gardiens anglais sur le troisième but de Kadir, Steve Mandanda a illustré à lui seul le naufrage de l’OM dimanche après-midi à Valenciennes. Après six victoires en six matchs et un seul but encaissé, le leader marseillais est tombé lourdement de son piédestal dans le Nord. Balayés par des Valenciennois survoltés (4-1), les hommes d’Elie Baup ont tout fait à l’envers. Avec notamment une première mi-temps proche du néant (3-0 à la pause) « Rien n’a marché. Le verdict est lourd, brutal. », concède un coach marseillais abasourdi.

    «On va se rattraper» contre le PSG

    «On va s’expliquer, discuter et travailler. Il va falloir vite se remettre à l’endroit», poursuit Elie Baup. «On va prendre le temps de digérer», annonce aussi Benoît Cheyrou, le milieu olympien. À condition de ne pas traîner car dimanche, c’est le PSG qui tentera d’aller chiper au Vélodrome le fauteuil de leader aux Marseillais dans un vrai duel au sommet. «On va se rattraper contre eux», jure l’attaquant André Ayew.

    Même si l’OM a affiché d’inquiétantes faiblesses dans le Nord. Qui n’auront sans doute pas échappé aux Parisiens. En pressant très haut les Olympiens, VA a trouvé la clé d’une énigme restée sans solution depuis le début de saison. « On savait qu’en les bougeant un peu, en étant très agressifs, on était capable d’imposer notre rythme et de se créer des occasions. Et puis, dans le contenu, Marseille n’avait pas non plus impressionné la Ligue 1 depuis le début de saison », ose même Mathieu Dossevi, l’attaquant du VAFC. Surtout qu’après ce fiasco inattendu, l’OM fait tout de suite beaucoup moins peur. 

    François Launay, à Valenciennes

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  • Accueil > Laurent Joffrin > Les dangers du traité européen

    Les dangers du traité européen

    Créé le 28-09-2012 à 12h47 - Mis à jour le 30-09-2012 à 08h19    
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    Le vote oui peut se comprendre si l'on y adjoint une action énergétique et immédiate : l'exigence de la relance européenne.

    Devant le siège de la Banque centrale européenne, à Francfort. (DANIEL ROLAND / AFP)

    Devant le siège de la Banque centrale européenne, à Francfort. (DANIEL ROLAND / AFP)
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    Il faut bien l'admettre : le traité européen qu'on nous propose n'a rien d'enthousiasmant. Imposé par les pays du nord de l'Europe, Allemagne en tête, il ne parle que rigueur financière, orthodoxie budgétaire et discipline de fer. Rien sur le social, rien sur la relance, rien sur la croissance, sans laquelle le chômage perdurera. Ainsi les arguments du non sont forts. La chose est évidente pour les souverainistes. Si l'on veut une France indépendante dans ses choix financiers et libre de faire varier le cours de sa monnaie, on votera évidemment contre. Marine Le Pen, sur ce point, défend une position cohérente : si l'on veut sortir de l'Europe et rétablir une logique strictement nationale, on rejettera le traité sans même le discuter.

    Le non est également de mise pour ceux qui jugent l'endettement moins dangereux que la récession, à l'instar de Paul Krugman, prix Nobel d'économie, ou, en France, de Jean-Paul Fitoussi, héraut de l'interventionnisme public. Il l'est tout autant pour les libéraux opposés à l'euro, tel Philippe Villin, franc-tireur brillant qui voit dans la monnaie unique la cause de l'anémie qui frappe l'appareil productif européen. C'est un fait qu'une monnaie surévaluée - c'est le cas de l'euro pour le sud de l'Europe et pour la France - conduit à la déflation et à la désindustrialisation.

    Erreur de chronologie

    L'affaire est en revanche plus complexe si l'on croit encore au projet européen. Née des leçons de la guerre et de la volonté de voir l'Europe peser sur les destinées du monde, l'union du continent dérive d'un raisonnement historique, beaucoup plus large que la simple analyse de la conjoncture. Quoi qu'on pense du texte, il est clair que le rejet du traité risque de détruire l'euro et donc de faire reculer la construction européenne de vingt ans. Veut-on cela ?

    On se fonde surtout sur une erreur de chronologie. Le traité prévoit un engagement à long terme. Ce n'est pas lui qui organise l'austérité. C'est la folie qui consiste pour les gouvernements européens à conduire tous en même temps une politique récessive. Le sud de l'Europe en paie les conséquences par un taux de chômage énorme et par le désespoir de toute une génération. Destiné à ramener un semblant d'ordre financier à l'avenir, le traité n'y change pas grand-chose. Il oblige les Etats du continent à équilibrer à terme (et non immédiatement) leurs dépenses courantes par des recettes fiscales et non par une augmentation infinie de l'endettement.

    Nœud coulant

    En quoi est-ce réactionnaire ? Veut-on continuer, ad vitam aeternam, à dépendre des marchés financiers, à supporter des déficits massifs, à verser chaque année aux créanciers de la France une dîme supérieure au total de l'impôt sur le revenu ? La dette enferme les Etats dans la dépendance. Est-ce si sot de vouloir défaire un jour ce nœud coulant ? Et contrairement à ce que disent certains procureurs un peu sommaires, le traité n'interdit en rien la relance en cas de récession. Il suffit d'en lire le texte pour le vérifier. Ainsi le vote oui peut se comprendre si l'on y adjoint une action énergique et immédiate : l'exigence de la relance européenne.

    On dira qu'il s'agit d'un mirage, que l'on fait toujours adopter les textes européens en promettant des lendemains qui chantent mais qui n'arrivent jamais. C'est inexact en l'occurrence. Le refus de l'équilibre budgétaire, tout comme le report de l'objectif des 3% de déficit fixé par le gouvernement, serait immédiatement sanctionné par les créanciers, qui imposeraient à la France des taux plus élevés, au moment où elle devient, en raison de son endettement, le principal emprunteur mondial. Chaque année, la France doit trouver une somme énorme sur le marché du crédit international. Si elle inquiète les prêteurs, le coût de son refinancement annulera dans l'heure l'assouplissement qu'elle obtiendrait en récusant la rigueur. Ce n'est pas un chantage de l'Europe, mais un chantage de la réalité.

    Menace mortelle

    En revanche, la France peut peser sur l'Europe : elle l'a déjà fait. Quand François Hollande a demandé une politique de croissance, ses adversaires se sont gaussés. Pourtant quelque 140 milliards de crédits ont été débloqués à sa demande. Ils seront dépensés sur trois ans pour soutenir l'investissement européen. De la même manière, la pression de la France a facilité l'octroi de meilleurs délais à la Grèce, à l'Espagne et au Portugal. Il est clair, enfin, qu'elle a incité la Banque centrale à assouplir sa politique et à racheter sur le marché secondaire, sans limitation de volume, les obligations des pays en difficulté. Ces premiers pas sont insuffisants.

    Une fois sa crédibilité restaurée par son sérieux budgétaire, la France doit prendre des initiatives énergiques. L'Europe est menacée d'une récession désastreuse. Il faut à tout prix obtenir de nouvelles actions de relance propres à écarter cette menace mortelle, de même qu'il faut exercer une pression décisive sur la BCE pour qu'elle donne aux peuples un délai de grâce en prenant en charge par la monétisation une partie de la dette. Les projets en ce sens existent ; ils sont techniquement faciles à mettre en œuvre. Quant au risque d'inflation, il est inexistant au moment où l'on doit faire face à une contraction dramatique de l'activité. Le reste est affaire de volonté politique et de détermination à affronter les conservateurs européens. Sans elles, le vote oui serait un simple marché de dupes.

     

     

     

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  • Accueil > TopNews > EXCLUSIF AFP Déficit de la Sécu réduit en 2012, pourrait se creuser en 2013

    EXCLUSIF AFP Déficit de la Sécu réduit en 2012, pourrait se creuser en 2013

    Créé le 30-09-2012 à 19h25 - Mis à jour à 19h35 
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    Le déficit du régime général de la Sécurité sociale devrait être moins important que prévu en 2012, 13,1 milliards d'euros au lieu des 14,7 milliards annoncés en juillet par le gouvernement, a-t-on appris dimanche auprès de la commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS).
(c) Afp

    Le déficit du régime général de la Sécurité sociale devrait être moins important que prévu en 2012, 13,1 milliards d'euros au lieu des 14,7 milliards annoncés en juillet par le gouvernement, a-t-on appris dimanche auprès de la commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS). (c) Afp

    Le déficit du régime général de la Sécurité sociale devrait être moins important que prévu en 2012, 13,1 milliards d'euros au lieu des 14,7 milliards annoncés en juillet par le gouvernement, a-t-on appris dimanche auprès de la commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS).

    En revanche, pour 2013, le "trou" pourrait se creuser et atteindre 16 milliards, estime la CCSS dans la synthèse de son rapport que s'est procurée l'AFP.

    La réduction du déficit en 2012 s'explique par "l'apport de recettes nouvelles et la modération des dépenses", précise-t-elle.

    Dans le détail, la branche maladie serait en déficit de 5,5 milliards, la branche retraite de 5 milliards, la branche famille de 2,5 milliards et la branche accidents du travail de 0,1 milliard.

    Hors régime général, le déficit du Fonds de solidarité vieillesse (FSV), qui finance le minimum vieillesse et les cotisations retraite des chômeurs, s'élèverait à 4 milliards.

    Pour 2013, la CCSS donne une "tendance" basée sur les "hypothèses macroéconomiques du gouvernement", qui ne prennent pas en compte les mesures qui seront annoncées lundi par le gouvernement dans le cadre du Projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS).

    Selon cette tendance, le "trou" du régime général pourrait atteindre 16 milliards d'euros en 2013 dont 8,6 milliards pour la branche maladie, en plus d'un déficit de 3,6 milliards pour le FSV.

    Ce rapport doit être présenté lundi matin lors d'une réunion de la CCSS, juste avant que le gouvernement rende public le PLFSS qui devrait permettre de réduire le déficit du régime général à environ 11 milliards d'euros en 2013, selon des sources parlementaires.


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  • Accueil > Société > Quand le groupe Wendel voulait éviter d'alerter le fisc

    Quand le groupe Wendel voulait éviter d'alerter le fisc

    Créé le 30-09-2012 à 16h45 - Mis à jour à 16h46

    Quatorze cadres du groupe, dont Ernest-Antoine Seillière, font l'objet d'une information judiciaire pour fraude fiscale.

     

    Grâce au montage, Ernest-Antoine Seillière aurait perçu 65 millions d'euros de gratifications et doit 40 millions d'euros au fisc. (Eric Piermont - AFP)

    Grâce au montage, Ernest-Antoine Seillière aurait perçu 65 millions d'euros de gratifications et doit 40 millions d'euros au fisc. (Eric Piermont - AFP)

    Le groupe Wendel, dont 14 cadres font l'objet d'une information judiciaire pour fraude fiscale, avait proposé d'indemniser ses collaborateurs "pour ne pas attirer inutilement l'attention" du fisc, selon un document publié dimanche 30 septembre par le "Parisien".

    Dans la "convention de transaction", proposée à ses cadres, datée de janvier 2009, Wendel admet qu'alors que "l'action Wendel perdait de plus en plus de valeur, les co-investisseurs se sont retrouvés dans l'impossibilité de revendre leur participation sur le marché".

    "Première raison" évoquée pour expliquer cette impossibilité, selon le document authentifié par une source proche du dossier : "Ne pas attirer inutilement l'attention des autorités fiscales".

    "Le document a été préparé à la suite d'un audit comptable, la direction proposait d'indemniser ses collaborateurs", a précisé la source proche du dossier. Approuvée par le Conseil de surveillance du groupe, la convention n'a finalement pas été signée en raison de l'opposition de dernière minute d'un de ses dirigeants, selon cette source.

    Information judiciaire contre Ernest-Antoine Seillière

    Le parquet de Paris a ouvert fin juin une information judiciaire à la suite d'une série de plaintes de l'administration fiscale contre 14 responsables et anciens cadres de la société d'investissement Wendel parmi lesquels figurent le président du conseil de surveillance, Ernest-Antoine Seillière, l'ex-président du directoire du holding Jean-Bernard Lafonta et Bernard Gautier, membres du directoire.

    Une perquisition a été menée le 25 septembre au siège du groupe et au domicile des 14 personnes dans le cadre de cette enquête.

    Bercy leur reproche de s'être "volontairement soustraits à l'établissement et au paiement de l'impôt" après avoir constaté des "infractions fiscales graves et intentionnelles consistant en la minoration de la déclaration d'ensemble des revenus de l'année 2007".

    Ces responsables sont soupçonnés d'avoir élaboré un montage financier leur permettant de toucher 340 millions d'euros d'intéressement "net d'impôts".

    Plainte contre X

    Grâce à ce montage Ernest-Antoine Seillière aurait perçu 65 millions d'euros de gratifications et doit 40 millions d'euros au fisc tandis que Jean-Bernard Lafonta, qui aurait perçu 150 millions d'euros, doit une centaine de millions.

    Dans une décision du 3 juin, le Comité de l'abus de droit fiscal, chargé d'arbitrer les litiges entre le fisc et les contribuables, avait jugé fiscalement incorrect ce montage financier.

    L'enquête judiciaire pour fraude fiscale est distincte d'une enquête préliminaire ouverte fin avril pour délit d'initiés et manipulation de cours par des dirigeants du groupe.

    Cette seconde enquête a été ouverte à la suite d'une plainte contre X d'un ancien cadre qui a accusé Jean-Bernard Lafonta, de "délit d'initié" pour avoir vendu pour 40 millions d'euros de titres Wendel en 2007 au mépris d'une obligation de les conserver.

    Ernest-Antoine Seillière est soupçonné d'avoir pour sa part vendu un peu plus de 153.000 actions.


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  • Accueil > TopNews > Les cigarettes à 6,10 euros minimum lundi, les paquets de tabac à 6,45 euros

    Les cigarettes à 6,10 euros minimum lundi, les paquets de tabac à 6,45 euros

    Créé le 30-09-2012 à 19h25 - Mis à jour à 19h51  
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    Tabac à rouler ou cigarettes manufacturées, tous les produits du tabac vont augmenter d'au moins 6,5% lundi, et plus aucun paquet ne sera vendu à moins de 6,10 euros, ce qui représente la hausse la plus importante depuis 2003/2004.
(c) Afp

    Tabac à rouler ou cigarettes manufacturées, tous les produits du tabac vont augmenter d'au moins 6,5% lundi, et plus aucun paquet ne sera vendu à moins de 6,10 euros, ce qui représente la hausse la plus importante depuis 2003/2004. (c) Afp

    Tabac à rouler ou cigarettes manufacturées, tous les produits du tabac vont augmenter d'au moins 6,5% lundi, et plus aucun paquet ne sera vendu à moins de 6,10 euros, ce qui représente la hausse la plus importante depuis 2003/2004.

    Dès lundi, tous les paquets de cigarettes seront vendus 40 centimes plus cher. Les paquets premier prix (Gauloises Blondes) seront à 6,10 euros. La marque la plus vendue (Marlboro, près de 25% de parts de marché) sera vendue 6,60 euros. Pour le haut de gamme, il faudra débourser plus de 7 euros.

    Le paquet de tabac à rouler de 30 grammes augmente lui de 60 centimes, avec un prix plancher à 6,45 euros.

    Si une hausse des prix avait été prévue par l'ancien gouvernement puis confirmée par le nouveau, l'augmentation arrondie à 40 centimes pour les cigarettes et à 60 centimes pour le tabac à rouler, va au-delà des 6% annoncés.

    Pour les cigarettes, la hausse varie de 6,5% à 7,0% suivant les marques et, pour le tabac à rouler, elle dépasse 10%.

    Ces augmentations pourraient rapporter un milliard d'euros supplémentaire à l'Etat, à volume de vente constant. En 2011, le tabac, taxé à 80%, a rapporté 13,8 milliards d'euros aux finances publiques.

    Cependant, depuis le 1er janvier, les ventes de tabac en volume ont reculé de 3,2% (-3,7% à jours de vente comparables), selon le blog Lemondedutabac, proche de la filière du tabac.

    Cette augmentation est la plus importante depuis 2003/2004, au moment où, au nom de la politique de santé publique, avaient été décidées plusieurs hausses successives, qui s'étaient traduites par un renchérissement du paquet d'environ 40%.

    Une hausse toujours insuffisante selon les anti-tabac

    Une telle hausse reste insuffisante pour les associations anti-tabac. Le Pr Yves Martinet, président du groupement Alliance contre le tabac, demande des augmentations "importantes et brutales avec une cassure dans le prix". "Si c'est une hausse très progressive comme durant les cinq dernières années, cela a peu d'effet sur la consommation", a-t-il expliqué.

    Pour les buralistes, la hausse est trop forte, puisqu'elle accroît encore la différence de prix avec l'Espagne où la marque phare est à 4,25 euros, mais aussi avec l'Allemagne (5,16 euros) la Belgique (5,05 euros), l'Italie (4,90 euros) et le Luxembourg (4,40 euros).

    Cela risque de se traduire par un report des achats des fumeurs français vers les buralistes étrangers, ou vers du tabac de contrebande. Déjà 20% des cigarettes fumées en France n'ont pas été achetées légalement dans l'Hexagone.

    La hausse se matérialisera par un relèvement des minima de perception (prix minimum pour 1.000 cigarettes, NDLR) dans le cadre de l'examen par le Parlement du projet de loi de Finances de la Sécurité sociale (PLFSS) qui sera rendu public lundi.

    La présentation du PLFSS pourrait aussi être l'occasion pour le ministre du Budget Jérôme Cahuzac de détailler ses projets de révisions de la structure de la fiscalité sur le tabac.

    En juillet, au Sénat, il avait indiqué vouloir entamer "une réflexion sur les droits du tabac", notant que "toute hausse du prix du tabac favorise les produits de moindre qualité et les moins chers, dont on dit qu'ils sont les plus nocifs".

    Par ailleurs, Bruxelles travaille à une nouvelle directive européenne anti-tabac et pourrait imposer les paquets sans logo, ni marque, et limiter voire interdire les étalages chez les buralistes.

    Chaque année, le tabac est responsable de 73.000 morts prématurées en France, estime l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (Inpes) d'après les travaux de l'épidémiologiste Catherine Hill.


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