• 25 novembre 2012 - 21H04  lien

     

    Handball: Montpellier confirme son renouveau contre Belgrade

    Montpellier a confirmé son renouveau en remportant son deuxième succès en Ligue des champions de handball face au Partizan Belgrade (31-26), lors de la sixième journée dimanche à Bougnol.

    Montpellier a confirmé son renouveau en remportant son deuxième succès en Ligue des champions de handball face au Partizan Belgrade (31-26), lors de la sixième journée dimanche à Bougnol.

    AFP - Montpellier a confirmé son renouveau en remportant son deuxième succès en Ligue des champions de handball face au Partizan Belgrade (31-26), lors de la sixième journée dimanche à Bougnol.

    Après le scandale des paris truqués, le calme est revenu, au moins provisoirement, dans l'Hérault, et les champions de France en profitent pour faire reparler d'eux sur le terrain, là où ils excellent d'habitude.

    En Championnat, ils restent sur deux victoires de suite et ont de nouveau pris pied sur le podium. En Ligue des champions, après trois défaites et un nul pour commencer, ils ont également enchaîné sur un deuxième succès, après celui arraché dimanche dernier en Serbie (32-29) face au même Partizan.

    Nettement supérieurs au retour, les Montpelliérains ont pris jusqu'à sept buts d'avance peu après la pause, pour ensuite gérer tranquillement leur pécule.

    Ils ont soigné au passage le spectacle, notamment sur deux kung-fu de suite, avec à chaque fois le Croate Petar Metlicic dans le rôle du passeur, pour Dragan Gajic et Michaël Guigou, auteur d'un but magnifique avec une prise de balle en l'air main gauche pour une finition main droite.

    Quelques minutes plus tard, le capitaine a enchaîné sur un tir supersonique dos au but pour continuer à régaler le public et finir avec 5 buts, autant que Nikola Karabatic et un de moins que Gajic, meilleur marqueur du MAHB.

    Les Montpelliérains, qui se sont donné pour mission de gagner tous leurs matches jusqu'à la fin de l'année civile, auront un autre rendez-vous important à domicile dimanche prochain face aux Allemands de Flensburg.

    Après la trêve hivernale, ils joueront une grande partie de leur avenir dès la reprise en février face aux Espagnols de Leon qu'ils devancent à la 4e place de leur groupe A, la dernière qualificative pour les 8e de finale de la Ligue des champions.

    En espérant pouvoir alors compter sur un effectif au complet, et notamment sur les trois blessés du moment, William Accambray, Mathieu Grébille et Vid Kavticnik.


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  • Dernière modification : 25/11/2012  lien

    Morsi souligne le caractère "temporaire" de ses pouvoirs élargis

    Morsi souligne le caractère "temporaire" de ses pouvoirs élargis
    © AFP

    Le président égyptien Mohamed Morsi a cherché à apaiser ses opposants en soulignant, dimanche, la nature provisoire du décret renforçant ses pouvoirs.

    Par Dépêche (texte)
     

    Le président égyptien Mohamed Morsi a souligné dans un communiqué dimanche soir que les pouvoirs élargis qu'il s'est attribué par décret étaient "temporaires", appelant à un "dialogue démocratique".

    "La présidence réaffirme la nature temporaire de ces mesures, qui ne sont pas destinées à concentrer tous les pouvoirs mais au contraire à les remettre à un Parlement démocratiquement élu", selon ce communiqué.

    Par ce communiqué, la présidence justifie la "déclaration constitutionnelle" du 22 novembre par laquelle M. Morsi s'est doté de larges pouvoirs, rendant notamment ses décisions inattaquables devant la justice. Cela a provoqué une levée de boucliers de l'opposition, qui l'a accusé de se comporter en "pharaon", et du pouvoir judiciaire, inquiet pour son indépendance.

    Face à l'insistance des responsables islamistes, au cours des dernières 48 heures, sur la nature "temporaire" des pouvoirs élargis du chef de l'Etat, les partis et mouvements d'opposition ont affirmé à plusieurs reprises qu'"il n'y pas de dictature temporaire".

    Dans son communiqué, la présidence a souligné que l'élargissement de ses pouvoirs était nécessaire pour "éviter toute tentative de mettre en cause ou de faire disparaître deux institutions élues démocratiquement, la Haute chambre du Parlement et l'Assemblée constituante".

    Dans son décret, M. Morsi a notamment décidé qu'aucune instance judiciaire ne pouvait dissoudre la commission chargée de rédiger la future Constitution, critiquée en raison de la prédominance des islamistes. Sa composition fait l'objet d'un recours devant la Haute cour constitutionnelle.

    La présidence a également souligné "son engagement ferme à inviter toutes les forces politiques au dialogue démocratique ouvert à tous afin (...) d'obtenir un consensus national sur la Constitution, qui sera la pierre angulaire des institutions égyptiennes modernes".

    La présidence, qui avait évoqué dans son décret la possibilité d'ouvrir de nouvelles enquêtes et procès sur les meurtres de manifestants durant la révolution qui a entraîné la chute d'Hosni Moubarak en février 2011, a de nouveau évoqué la nécessité de "protéger le droit des martyrs et des victimes";

    "Cette déclaration est nécessaire pour s'assurer que ceux qui se sont rendus coupables de corruption et d'autres crimes sous le régime précédent et pendant la période transitoire rendent des comptes", écrit-elle encore.

    Prenant la tête du mouvement de contestation, le Club des juges a dénoncé une "attaque sans précédent contre les jugements du pouvoir judiciaire" et a appelé à une grève des tribunaux du pays, qui a déjà débuté à Alexandrie.

    (AFP)


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  • Dernière modification : 25/11/2012  lien

    La Catalogne face à la tentation séparatiste

    © AFP

    Les Catalans se rendent aux urnes ce dimanche pour élire leur Parlement. Le président de la Catalogne, Artur Mas, a convoqué des élections anticipées en vue de renforcer son pouvoir et assouvir ses ambitions séparatistes.

    Par FRANCE 24 (vidéo)lien
    Aude MAZOUÉ (texte)
     

    Jamais la tentation indépendantiste de la Catalogne n’aura été aussi forte. La crise aidant, la province espagnole aux velléités séparatistes pourrait bel et bien prendre son envol à la suite des élections régionales de dimanche.

    Des airs de référendum

    L'unique thème de campagne reste la question de l'indépendance de la Catalogne
    Par Adeline PERCEPT, correspondante FRANCE 24

    La crise économique et financière avait déjà largement exacerbé les tensions entre Madrid et Barcelone. La province catalane, malgré son endettement, reste la région la plus riche et la plus industrialisée d'Espagne. Elle réalise 20 % de la production et paie 21 % des impôts du pays. En outre, les Catalans accusent Madrid de trop les taxer et jugent les infrastructures de transport et d'énergie, financées par l'État central, insuffisantes au vu des besoins de développement de leur région.

    Les relations ne se sont pas arrangées lorsque Mariano Rajoy a refusé d’accorder à la Catalogne un "pacte fiscal" lui permettant de gérer seule le prélèvement d’impôts. Artur Mas, l’actuel président conservateur de la Catalogne, a riposté sur-le-champs en annonçant des élections anticipées pour le 25 novembre et en promettant d'organiser un référendum d'autodétermination. Son objectif affiché est de faire de la Catalogne un "État propre".

    Le pari risqué d’Artur Mas

    Pour le président nationaliste, l’enjeu des élections anticipées est de renforcer son pouvoir tout en prenant du recul avec le Parti populaire de Mariano Rajoy, avec lequel il a déjà formé une alliance dans le passé.

    À la tête de la CiU (Convergencia i Unio), la fédération de partis qui l’a porté au pouvoir, le président de la Catalogne ne dispose pas de la majorité absolue au Parlement catalan. Par ailleurs, au sein même de la CiU, composée de nationalistes (Convergencia) et de modérés (Unio), les avis divergent sur la question de l’indépendance. Artur Mas cultive alors les ambiguïtés autour de ses velléités indépendantistes. Au mot d’"indépendance", le président régional préfère ainsi les termes d’"État propre" ou d’"autodétermination".

    "Nous pratiquons l'insoumission"

    Selon un sondage réalisé au mois de juillet, 51 % des Catalans seraient favorables à l’indépendance de leur province.

    Santpedor, une petite ville rurale située au cœur de la Catalogne, s’est déjà autoproclamée indépendante, tout comme 600 autres communes. Laura Vilagra  Pons, la maire de la ville, affirme sereinement ne pas mettre le drapeau de l’Espagne sur le fronton de sa mairie. "Nous pratiquons l’insoumission", confie la responsable politique dans un entretien accordé à FRANCE 24. "Tout comme la majorité des communes de Catalogne, poursuit-elle, nous ne hissons que le drapeau de la Catalogne et le drapeau indépendantiste dans la ville."

    Dans la même municipalité, Esteve Pinto, chef d’entreprise, est favorable à l’indépendance de sa province, comme beaucoup d’autres de ses confrères. "Nous pensons que nous pourrions être en croissance mais la situation nous asphyxie économiquement", indique t-il à FRANCE 24. "Nous devrions asseoir les bases politiques qui nous permettraient de mieux avancer avec plus d’aides pour les entreprises, plus de crédits et plus d’infrastructures."

    Le scénario de l’indépendance catalane inquiète

    En cas d’autonomie complète, la situation économique de la Catalogne et de l’Espagne toute entière s’avèrerait désastreuse. Selon une étude commandée par le gouvernement central, le PIB catalan plongerait de 25 % en cinq à sept ans si la province proclamait son indépendance, notamment en raison de l'instauration de droits de douane avec ses voisins. Des prévisions qui pourraient modérer l’ardeur des plus fervents défenseurs sécessionnistes. Surtout quand on sait que la crise économique est déjà particulièrement sévère dans la région.

    Pour l’heure, les derniers sondages donnent la CiU gagnante, mais sans obtenir la majorité absolue (68 sièges sont nécessaires) au Parlement. Un scénario qui pourrait mettre à mal les projets indépendantistes d’Artur Mas.

     


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  • 25 novembre 2012 - 21H04  lien

    Espagne: les nationalistes catalans reculent face à la gauche indépendantiste

    Les électeurs catalans ont infligé un revers au président de la région Artur Mas lors des élections de dimanche, mais ont voté massivement pour les partis favorables à un référendum sur l'avenir de cette puissante région dun nord-est de l'Espagne, selon un premier sondage.

    Les électeurs catalans ont infligé un revers au président de la région Artur Mas lors des élections de dimanche, mais ont voté massivement pour les partis favorables à un référendum sur l'avenir de cette puissante région dun nord-est de l'Espagne, selon un premier sondage.

    ERC (Esquerra republicana de Catalunya) arriverait devant les deux grands partis traditionnels espagnols, le Parti populaire (PP), au pouvoir à Madrid, et le Parti socialiste (PSOE).

    ERC (Esquerra republicana de Catalunya) arriverait devant les deux grands partis traditionnels espagnols, le Parti populaire (PP), au pouvoir à Madrid, et le Parti socialiste (PSOE).

    La Catalogne, aujourd'hui la région la plus endettée d'Espagne, accuse l'Etat central de l'entraîner dans un gouffre financier et réclame un "pacte fiscal", équivalent à celui existant au Pays Basque et en Navarre, qui lui permettrait de lever elle-même l'impôt.

    La Catalogne, aujourd'hui la région la plus endettée d'Espagne, accuse l'Etat central de l'entraîner dans un gouffre financier et réclame un "pacte fiscal", équivalent à celui existant au Pays Basque et en Navarre, qui lui permettrait de lever elle-même l'impôt.

    La Catalogne, aujourd'hui la région la plus endettée d'Espagne, accuse l'Etat central de l'entraîner dans un gouffre financier et réclame un "pacte fiscal", équivalent à celui existant au Pays Basque et en Navarre, qui lui permettrait de lever elle-même l'impôt.

    La Catalogne, aujourd'hui la région la plus endettée d'Espagne, accuse l'Etat central de l'entraîner dans un gouffre financier et réclame un "pacte fiscal", équivalent à celui existant au Pays Basque et en Navarre, qui lui permettrait de lever elle-même l'impôt.

    AFP - Les électeurs catalans ont infligé un revers au président de la région Artur Mas lors des élections de dimanche, mais ont voté massivement pour les partis favorables à un référendum sur l'avenir de cette puissante région dun nord-est de l'Espagne, selon un premier sondage.

    La coalition nationaliste CiU (Convergencia i Unio) obtiendrait 54 à 57 sièges sur les 135 députés du Parlement régional, contre 62 actuellement, loin de la majorité absolue espérée par Artur Mas, un nationaliste de droite qui défend le projet d'un "Etat souverain" en Catalogne.

    En revanche, le parti historique de la gauche indépendantiste catalane, ERC, ferait plus que doubler le nombre de ses députés, avec 20 à 23 sièges contre dix, selon ce sondage diffusé par les télévisions catalane et espagnole.

    ERC (Esquerra republicana de Catalunya) arriverait devant les deux grands partis traditionnels espagnols, le Parti populaire (PP), au pouvoir à Madrid, et le Parti socialiste (PSOE).

    Ces résultats, s'ils se confirment, constitueraient un revers pour Artur Mas qui a promis un référendum dans les quatre ans sur l'avenir de cette région de 7,5 millions d'habitants, agitée par une forte poussée indépendantiste.

    Dans les rues de Barcelone flottaient dimanche la "senyera", le drapeau catalan, rayé rouge et jaune, et l'"estelada", le drapeau indépendantiste frappé d'une étoile blanche sur fond bleu.

    "Ce sont les élections les plus décisives de l'histoire de la Catalogne, dans lesquelles nous jouons tous un rôle comme pays, comme peuple", a lancé Artur Mas, en votant.

    Nourri par la crise économique qui impose de lourds sacrifices sociaux, le mécontentement a éclos ces derniers mois dans cette région au fort caractère culturel et linguistique, réveillant de vieilles frustrations à l'égard de l'Etat espagnol.

    La manifestation monstre, aux cris de "Indépendance", le 11 septembre dernier à Barcelone avait convaincu Artur Mas de convoquer ces élections anticipées.

    "Nous sommes à un tournant. Jusqu'à maintenant, il y avait un sentiment nationaliste minoritaire, qui a grandi avec la crise", affirme Carme Llistosella, 60 ans, secrétaire au chômage et électrice de CiU.

    Face au refus de Madrid d'accorder à la Catalogne l'autonomie budgétaire accrue qu'elle réclame, le président de région a fait le pari du conflit ouvert, espérant une majorité absolue pour soutenir son projet d'"Etat souverain".

    "Ces élections me dégoûtent, parce que les pays doivent s'unir et non pas se diviser", a affirmé Josep, retraité de 65 ans, électeur traditionnel de CiU qui, cette fois, a hésité.

    "Je pense que la campagne a été trop centrée sur la polarisation Catalogne-Espagne et qu'on aurait dû davantage parler d'autres thèmes, comme celui de la crise", a ajouté Andreu Camprubi, sociologue de 27 ans.

    "Avec la question de l'indépendance, on a réussi à faire que beaucoup de gens qui sont touchés par les coupes budgétaires n'y pensent plus", selon cet électeur du petit parti de la gauche indépendantiste CUP.

    Le gouvernement conservateur espagnol, déjà accaparé par sa lutte contre la crise économique, se retrouve confronté à un autre défi majeur : si la perspective d'une éventuelle indépendance reste éloignée, il en va de la pérennité du modèle de l'autonomie régionale, l'un des fondements de la Constitution de 1978.

    C'est à l'époque justement de la transition démocratique que les Catalans avaient retrouvé le droit de s'exprimer librement dans leur langue, bannie de l'espace public pendant la dictature franquiste (1939-1975).

    Si Artur Mas a évité soigneusement, durant la campagne, le mot "indépendance", il défend pourtant bien un "Etat souverain", "le septième de l'Union européenne", dit-il, en termes de richesse par habitant.

    De quoi faire trembler le monde des affaires face au spectre d'un Etat qui pourrait se retrouver de facto hors de l'UE et de la zone euro.

    Depuis deux ans, la frustration montait en Catalogne après une décision de la justice espagnole de réduire son statut d'autonomie élargie, datant de 2006.

    Sur ce terreau identitaire très sensible, la crise a fait le reste.

    La Catalogne, aujourd'hui la région la plus endettée d'Espagne, accuse l'Etat central de l'entraîner dans un gouffre financier et réclame un "pacte fiscal", équivalent à celui existant au Pays Basque et en Navarre, qui lui permettrait de lever elle-même l'impôt.


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  • Dernière modification : 25/11/2012  lien

    Vettel sacré champion du monde de Formule 1 pour la troisième fois d’affilée

    Vettel sacré champion du monde de Formule 1 pour la troisième fois d’affilée
    © AFP

    Sebastian Vettel a décroché son troisième titre consécutif de champion du monde de Formule 1 à l’issue du Grand Prix du Brésil dimanche à Sao Paulo. Cette course à rebondissements a néanmoins été remportée par le Britannique Jenson Button.

    Par Dépêche (texte)
     

    L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) est devenu champion du monde de Formule 1 pour la 3e année consécutive, dimanche à Sao Paulo, au terme d'un Grand Prix du Brésil à sensations, finalement remporté par le Britannique Jenson Button (McLaren-Mercedes).

    Vettel est champion avec 3 points d'avance sur l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari), 2e de cette course derrière Button et devant son coéquipier Felipe Massa, dans l'autre Ferrari, ce qui permet à la Scuderia de terminer deuxième du championnat des constructeurs.

    Cette course complètement folle s'est terminée au ralenti, derrière la voiture de sécurité, après une 2e neutralisation pendant le 71e et dernier tour, la Force India de l'Ecossais Paul di Resta, partie dans les rails de sécurité, étant restée mal placée, sur la trajectoire.

    Vettel, parti en tête à queue dès le premier tour, sur une piste sèche, après avoir été heurté à l'arrière par la Williams de Bruno Senna, a failli tout perdre puis est remonté au classement, s'arrêtant quatre fois pour changer de pneus, soit une fois de plus qu'Alonso, lors d'une course perturbée par plusieurs averses.

    L'Allemand a finalement terminé 6e, juste devant son compatriote Michael Schumacher (Mercedes), septuple champion du monde, dont c'était la 307e et dernière course de F1.

    AFP


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