• Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-12-28T13:05" itemprop="datePublished" pubdate=""> 28/12/2012 à 13:05</time> - Modifié le <time datetime="2012-12-28T15:16" itemprop="dateModified"> 28/12/2012 à 15:16   </time>
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    Les libations du réveillon sont au programme, mais, selon un sondage, beaucoup de fêtards vont improviser le retour à leur domicile.

    Le réveillon du nouvel an est l'une des périodes les plus dangereuses pour les retours de soirées arrosées. Bien peu de Français anticipent une solution de rechange en cas de libations excessives.

    Le réveillon du nouvel an est l'une des périodes les plus dangereuses pour les retours de soirées arrosées. Bien peu de Français anticipent une solution de rechange en cas de libations excessives. © DR


     

    Alors que la lutte contre l'alcool au volant devrait s'intensifier en 2013 et que les alcootests sont désormais obligatoires dans les véhicules, cela ne dissuadera pas une forte majorité de Français (90 %) de consommer de l'alcool le soir du réveillon. Si cela paraît bien admissible en période de fêtes, le sondage effectué par la prévention routière indique aussi que près de la moitié (44 %) de ceux pour qui la question de l'alcool et de la conduite va se poser n'ont pas pris de disposition pour leur retour de soirée.

    En effet, selon l'étude intitulée "Les Français, le réveillon et l'alcool au volant", neuf Français sur dix consommeront de l'alcool pendant le réveillon de la Saint-Sylvestre, et sept sur dix consommeront au moins trois verres. Or, pour 47 % des Français, la question de l'alcool et de la conduite va se poser soit parce qu'ils se déplacent, soit parce que leurs invités vont se déplacer, souligne le sondage. Et une très grande majorité des personnes se déplaçant en voiture (91 %) vont parcourir plus de 10 km et 13 % plus de 50 km.

    Ceux qui en ont pris des dispositions citent dans l'ordre le fait de dormir sur place (46 %), de désigner un "capitaine de soirée" (27 %) et de modérer sa consommation (13 %).

    Éthylotests homologués NF

    "Ce sondage confirme l'importance de la consommation d'alcool lors du réveillon de fin d'année et le manque d'anticipation du retour de soirée", relève l'association Prévention routière. Celle-ci a lancé, en partenariat avec Assureurs Prévention, une campagne de sensibilisation intitulée "Pour les fêtes, éclatez-vous, mais pas sur la route". Paradoxalement, l'étude souligne aussi que 79 % des personnes interrogées estiment que les contrôles de police et de gendarmerie devraient être "plus nombreux que d'habitude" pendant le réveillon du nouvel an. La prévention routière rappelle que, depuis 2006, l'alcool est la première cause de mortalité sur les routes, devant la vitesse.

    En 2011, l'alcool au volant a causé la mort de 1 150 personnes. L'obligation de détenir deux éthylotests à bord d'un véhicule n'est pas encore subordonnée à une sanction, les P-V ayant été reportés au plus tôt au mois de mars, mais Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, a souhaité un réexamen de cette mesure par le Comité national de sécurité routière. De plus, l'anarchie la plus totale règne sur la fourniture des appareils de dépistage, chimique ou électronique, pour la plupart de très mauvaise qualité comme en témoignent les premiers essais. Une règle à retenir si vous devez en acheter : qu'ils soient homologués NF.

    Le sondage a été réalisé par Internet du 6 au 11 décembre auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus.


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  • 8 décembre 2012 - 19H11  lien

    Centrafrique: reprise des combats à Bambari entre rebelles et armée

    De violents combats ont eu lieu vendredi à Bambari (centre), ville occupée depuis dimanche par la rébellion du Séléka qui a repris les armes le 10 décembre et s'approche dangereusement de Bangui, a-t-on appris de source militaire centrafricaine.

    De violents combats ont eu lieu vendredi à Bambari (centre), ville occupée depuis dimanche par la rébellion du Séléka qui a repris les armes le 10 décembre et s'approche dangereusement de Bangui, a-t-on appris de source militaire centrafricaine.

    AFP - De violents combats ont eu lieu vendredi à Bambari (centre), ville occupée depuis dimanche par la rébellion du Séléka qui a repris les armes le 10 décembre et s'approche dangereusement de Bangui, a-t-on appris de source militaire centrafricaine.

    "Des éléments des Forces armées centrafricaines (Faca) ont attaqué Bambari pour essayer de la reprendre. Les combats ont été particulièrement violents. On ne sait pas encore qui contrôle la ville", a indiqué cette source sans plus de précisions.


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-12-28T19:14" itemprop="datePublished" pubdate=""> 28/12/2012 à 19:14  </time>
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    Le ministre de l'intérieur ne repousse pas l'idée de la tolérance zéro pour les jeunes conducteurs, si cela doit améliorer les bilans

    Au péage de Fleury en Bière avant le réveillon de Nouvel An, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls s'entretient avec un conducteur. Il a redit ses interrogations  au sujet de la lutte contre l'alcool

    Au péage de Fleury en Bière avant le réveillon de Nouvel An, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls s'entretient avec un conducteur. Il a redit ses interrogations au sujet de la lutte contre l'alcool © Jacques Demarthon / AFP


     

    A trois jours de la Saint-Sylvestre, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a renouvelé vendredi lors d'un déplacement au péage de Fleury-en-Bière sur l'A6, aux portes de Paris, son appel à la "prudence", afin de diviser par deux la mortalité sur les routes d'ici 2020. Il y a "eu un effort immense ces dix dernières années", a reconnu Manuel Valls, citant l'action de Jacques Chirac. "François Hollande souhaite poursuivre dans ce domaine ce qui a été engagé par ses prédécesseurs. C'est une cause nationale", a-t-il ajouté. Le 27 novembre, lors de la réinstallation du Conseil national de la sécurité routière (CNSR), une instance consultative en sommeil depuis 2008, le ministre de l'Intérieur s'était fixé pour objectif de passer de 4.000 à 2.000 tués sur les routes d'ici 2020.

    "Prudence, vigilance et respect du code de la route", a martelé le locataire de la place Beauvau, en mettant l'accent sur la lutte contre l'alcool au volant: ainsi, a-t-il averti, si le 31 décembre, les conducteurs "boivent, ils ne doivent pas prendre la voiture. Il y va de leur vie et de ceux qu'il peuvent croiser". D'ailleurs, a-t-il précisé, "zéro alcool pour les jeunes, c'est une hypothèse que je ne peux pas écarter". Cette option doit bientôt être étudiée au sein du CNSR. "Si cette mesure permet de faire baisser" le nombre de morts sur la route, "il faudra la mettre en oeuvre. Ma responsabilité est de prendre des mesures utiles et efficaces. Si elle l'est, elle sera mise en oeuvre", a assuré Manuel Valls.

    Intérêt de l'éthylotest à démontrer

    En revanche, il a redit que si l'obligation d'avoir un éthylotest dans la voiture "n'est pas efficace, alors il faudra renoncer à cette mesure." Ce point doit lui aussi être examiné par le CNSR. Pour le ministre, "il y a encore aujourd'hui trop de morts, trop de vies brisées à cause de la vitesse, de l'alcool (...) Il y a un effort de mobilisation exceptionnel à accomplir. Tout ce qui peut être fait pour réduire le nombre de morts doit être étudié et mis en oeuvre. Nous ne devons pas baisser la garde."

    Concernant la signalisation des radars, "il y aura un certain nombre de mesures avancées" mi-février par le CNSR, a relevé Manuel Valls, pour qui, "il faut des radars sur les routes, mais ne pas donner l'impression à nos concitoyens qu'ils sont là pour les piéger." En 2011, 3.963 personnes ont été tuées sur la route en France.


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  • - Publié le <time datetime="2012-12-28T17:01" itemprop="datePublished" pubdate=""> 28/12/2012 à 17:01    </time>
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    La députée PS des Français de l'étranger Corinne Narassiguin (Amérique du Nord) a reconnu vendredi que la Commission des comptes de campagne avait invalidé ses comptes, confirmant une information du Journal du Dimanche.

    La députée PS des Français de l'étranger Corinne Narassiguin (Amérique du Nord) a reconnu vendredi que la Commission des comptes de campagne avait invalidé ses comptes, confirmant une information du Journal du Dimanche.

    La députée PS des Français de l'étranger Corinne Narassiguin (Amérique du Nord) a reconnu vendredi que la Commission des comptes de campagne avait invalidé ses comptes, confirmant une information du Journal du Dimanche.

    Une autre députée socialiste des Français de l'étranger, Daphna Poznanski-Benhamou (sud de l'Europe et Israël), avait déjà admis lundi que ses comptes avaient également été invalidés, comme l'écrivait la veille le JDD.

    "Je souhaite rétablir la vérité quant à l'invalidation de mes comptes de campagne par la Commission nationale des comptes de campagne" (CNCCFP), écrit Mme Narassiguin dans un communiqué.

    La commission "n'a en aucun cas remis en cause la sincérité de mes comptes ou ma bonne foi", affirme-t-elle. "Le rejet des comptes est largement dû au flou qui a entouré les règles qui allaient devoir encadrer les campagnes législatives à l'étranger et les particularités liées à un scrutin sur une circonscription représentant en superficie plus de 20 fois la France, avec des règles différentes en fonction des pays", écrit-elle.

    Mme Poznanski-Benhamou avait pour sa part indiqué à l'AFP que si la commission avait invalidé ses comptes de campagne, c'était "non pas en se fondant sur des irrégularités liées à une quelconque mauvaise foi", mais également en raison des particularités d'une campagne se déroulant sur huit pays.

    Comme Mme Poznanski-Benhamou, Mme Narassiguin souligne que le Conseil constitutionnel, qui a été saisi, "se prononcera en tant que juge de l'élection".

    Le Conseil constitutionnel, qui contrôle l'éligibilité du titulaire et du suppléant et les opérations électorales, doit aussi examiner le financement des campagnes sur saisie de la CNCCFP. Il peut prononcer l'inéligibilité d'office des candidats n'ayant pas déposé leurs comptes dans les délais et dans les conditions requises, mais peut se montrer plus souple en cas de dépassement du plafond des dépenses.

    Il a ainsi validé l'élection de l'ancien ministre Maurice Leroy (Nouveau Centre) dans le Loir-et-Cher, tout en rejetant son compte de campagne. Il a jugé que le coût d'encarts publicitaires en faveur de M. Leroy aurait dû figurer dans son compte de campagne qui a été rejeté pour ce motif. Mais en même temps il a considéré que cette irrégularité "n'a pas eu d'influence déterminante sur le résultat du scrutin", M. Leroy l'ayant emporté avec 8.000 voix d'avance.


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  • Dernière modification : 28/12/2012    lien

    Najat Vallaud-Belkacem veut censurer les tweets racistes et homophobes

    Najat Vallaud-Belkacem veut censurer les tweets racistes et homophobes
    © AFP

    La ministre française des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, veut entamer des concertations avec le réseau social Twitter afin de prévenir la prolifération de messages de haine sur la plateforme de microblogging.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Trop, c'est trop : la multiplication des "hashtags" (mots-clés thématiques) haineux sur le célèbre réseau social Twitter a fait sortir le gouvernement de ses gonds. Dans l'édition du journale "Le Monde" daté du samedi 29 décembre, la ministre des Droits des Femmes Najat Vallaud-Belkacem a fait part de son souhait d'entamer, dès le 7 janvier 2013, une concertation avec la plateforme de microblogging et des associations afin de prévenir la prolifération des messages de haine sur Twitter.

    "Je souhaite que nous puissions travailler ensemble, en lien avec les acteurs associatifs les plus concernés [SOS homophobie, RAVAD, Inter-LGBT, Contact] à la mise en place de procédures d'alerte et de sécurité qui permettront que les événements malheureux que nous avons connus ces dernières semaines ne se reproduisent plus", écrit la ministre en faisant allusion au récent déferlement de messages homophobes et racistes sur le réseau sous les "hashtags" #SiMonFilsEstGay, #SiMaFilleRamèneUnNoir, ou encore #unbonjuif.

    Mais éradiquer la violence sur Internet, est-ce seulement possible ? La ministre qui souhaite "que l'entreprise Twitter puisse examiner les conditions de mise en place de dispositifs concourant à la lutte contre les infractions en matière de provocations ou d'injures" a-t-elle vraiment pris en compte l’ampleur de la tâche qui l’attend ?

    L'affaire #unbonjuif

    Pas vraiment, estime le journaliste Eric Mettout, dans une tribune de "L’Express" particulièrement virulente à l’égard de la ministre : "Ce n'est pas la première fois que la France s'attaque aux dérapages d'Internet - ou plutôt, pour être précis, aux dérapages de certains professionnels ou utilisateurs d'Internet. On se souviendra par exemple de la campagne juridique et médiatique menée par la Licra contre Yahoo! pour empêcher le portail américain de référencer des sites d'enchères d'objets nazis. Beaucoup de bruit, d'articles, d'indignation pour un résultat aussi insignifiant qu’illusoire."

    Pourtant, dans l’affaire #unbonjuif, des associations juives de France avaient réussi, en octobre dernier, à obtenir de Twitter qu'il efface ses contenus antisémites.

    Consciente " des principes auxquels le réseau social est attaché", Najat Vallaud-Belkacem espère néanmoins faire bouger les choses et en appelle à la responsabilité du réseau social : "J’ai souhaité, sans préjudice d'éventuelles actions judiciaires, en appeler au sens des responsabilités de l'entreprise Twitter inc., pour qu'elle contribue à prévenir et à éviter de tels débordements", ajoute la ministre dans sa tribune. "Twitter doit trouver des solutions pour que des messages envoyés depuis notre territoire, dans notre langue, ne portent pas une atteinte manifeste aux principes que nous avons fixés."


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