• Libye: Un mausolée soufi de Tripoli visé par une bombe

    Mis à jour le 28.03.13 à 18h27lien

    Un grand mausolée soufi de Tripoli a été détruit ce jeudi aux premières heures par l'explosion d'une bombe, apprend-on auprès des habitants. La déflagration a soufflé portes et fenêtres et dévasté l'intérieur du bâtiment, a indiqué un habitant des environs, ajoutant qu'une personne avait été interpellée.

    Le mausolée de Sidi Al Andloussi dans la banlieue de Tadjoura, qui date du XVe siècle, est classé monument national. Les extrémistes islamistes visent les sites de l'islam soufi qu'ils considèrent comme idolâtres. Une dizaine d'attaques de ce type ont été enregistrées en Libye durant le printemps et l'été derniers.

    Avec Reuters

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  • Le poids des mots 27/03/2013 à 12h27   
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    Les « escadrons de la mort » de Valls :

    Boutin renie « son » discours

    Mathieu Deslandes | Journaliste Rue89

    Le texte a été posté mardi soir sur Le Salon beige, blog de référence dans les cercles catholiques ultra. Il est présenté comme un « discours de Christine Boutin, lu en son absence, à la grande marche pro-famille à Washington, au nom de la France ».

    Intitulé « La résistance s’est dressée contre la folie de certains hommes », ce discours compare le comportement des forces de l’ordre lors de la manif du 24 mars à celui des « escadrons de la mort » :

    « J’ai moi-même été victime de cette violence inadmissible et monstrueuse des forces de l’ordre, envoyées comme des escadrons de la mort par le gouvernement français contre les familles françaises, contre le peuple français. Forces de l’ordre qui n’ont pas hésité sur ordre du ministre de l’Intérieur, monsieur Manuel Valls, à gazer des enfants jusque dans leurs poussettes ! »

    Quelques lignes plus loin, on lit que la France est « entre les mains de véritables dictateurs, qui n’hésitent plus à gazer les enfants comme dans les pires régimes de l’Histoire ».

    « Faut pas exagérer »

    Christine Boutin lors de la manifestation du dimanche 24 mars à Paris (capture d’écran)

    Contactée par Rue89, Christine Boutin explique que si elle a « pris la responsabilité de ce texte », elle ne l’a pas écrit.

    « Je suis trop débordée. Il a été rédigé par un jeune garçon du nom de Grégoire Boucher. »

    On le lui lit au téléphone. « C’est trop fort », commente-t-elle :

    « Je n’aurais pas du tout écrit ça. Faut pas exagérer. Je ne suis pas là pour attiser la radicalité... Si j’étais allée à Washington – c’était prévu, j’avais mes billets –, je n’aurais pas lu ces passages-là. Mais mon gazage m’a obligée à rester ici et le texte est parti tout seul. »

    Le Grégoire Boucher auquel on pense – animateur d’une émission sur Radio Courtoisie – nie quant à lui être mêlé d’une manière ou d’une autre à ce discours.


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  • Légion d'honneur à D. Reynders:

    quand Sarkozy nie Hollande

    BELGIQUE | Mis à jour le mercredi 27 mars 2013 à 17h42

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    Nicolas Sarkozy a décoré son ami Didier Reynders "au nom de la République"

    Vidéos (3)

    Nicolas Sarkozy remet la légion d'honneur à Didier Reynders

    </aside> <header>"Au nom de la République française...", la formule prononcée par Nicolas Sarkozy est celle qu'il a prononcée à de multiples reprises lorsqu'il occupait la fonction aujourd'hui détenue par François Hollande. Redevenu "simple citoyen", Nicolas Sarkozy aurait pu octroyer la décoration, comme il est prescrit, "au nom du président de la République". Il ne l'a pas fait. Explications.</header>

    S'il avait décoré un concitoyen français, Nicolas Sarkozy n'aurait pas pu échapper au protocole très strict de l'ordre de la Légion d'honneur, qui lui impose de dire "Au nom du président de la République...". 

    Ce dernier est en effet, par son investiture, élevé à la dignité de Grand maître de l'ordre et toutes les admissions et les promotions dans cet ordre se font sous son autorité. Oui mais voilà, les étrangers ne sont pas admis dans l'ordre, par conséquent la cérémonie de réception n'est même pas nécessaire et si elle a lieu, il n'y a pas de forme prescrite, signale la porte-parole de la Grande Chancellerie de l'ordre. Nicolas Sarkozy avait donc le droit de ne pas formuler ces termes qu'il lui semble décidément si difficile à prononcer...

    Nicolas Sarkozy considère-t-il son successeur comme un usurpateur ou a-t-il simplement oublié les usages ? L'affaire en tout cas ne devrait pas remettre en cause la décoration de Didier Reynders. Du reste, l'octroi de la Légion d'honneur au vice-premier belge est l'un des derniers actes que Nicolas Sarkozy ait posé comme président. Ceci explique peut-être le choix de la formule.

    La formule prononcée dans la vidéo ci-dessous vers 18' 35''

    RTBF

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    Nicolas Sarkozy remet la légion d'honneur à Didier Reynders

    </article>

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  • Dernière modification : 27/03/2013 

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    Bosco Ntaganda, le "Terminator" de la RDC face à la justice

    Bosco Ntaganda, le "Terminator" de la RDC face à la justice

    La Cour pénale internationale (CPI) attendait la comparution du général congolais Bosco Ntaganda depuis 2006. Réputé impitoyable et sanguinaire, il est jugé à La Haye pour crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

    Par Ségolène ALLEMANDOU (texte)
     

    Les Congolais le surnomment "Terminator" pour son caractère impitoyable et sanguinaire. Ils l’accusent, ainsi que ses soldats, d’avoir commis des viols, des pillages et des meurtres dans le Nord-Kivu et dans le Sud-Kivu, ainsi que dans le district de l'Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), ces dix dernières années.

    Pour la juge de la Cour pénale internationale (CPI), Ekaterina Trendafilova, il est l'un des "principaux instigateurs de l'instabilité qui prévaut sur l'ensemble de la région des Grands Lacs". L’ancien chef de guerre âgé de 39 ans était recherché par le tribunal international de La Haye depuis 2006. Il est suspecté de sept chefs de crimes de guerre (l'enrôlement et la conscription d'enfants de moins de 15 ans, le fait de les faire participer activement à des hostilités, meurtre, attaque contre la population civile, viol et esclavage sexuel, et pillage). Il est également poursuivi pour des crimes contre l’humanité qui auraient été commis en Ituri, entre septembre 2002 et septembre 2003.

    Peu loquace, Bosco Ntaganda se définit simplement comme un "militaire du Congo né au Rwanda". Issu d’une famille tutsie, il est né en 1973 dans la ville de Kinigi, au Rwanda, proche de la frontière congolaise. Dès l’âge de 17 ans, il rejoint le Front patriotique rwandais (FPR) de l'actuel président Paul Kagame, à l'époque en guerre contre le pouvoir hutu de Juvénal Habyarimana. En 1996, deux ans après l'arrivée au pouvoir de Paul Kagame, Ntaganda participe à l'incursion des forces rwandaises dans l'est de la RDC. L'année suivante, il prend part à la rébellion de Laurent-Désiré Kabila, qui renverse le maréchal Mobutu Sese Seko en mai 1997.

    Chef des opérations militaires de Lubanga

    En 2002, il intègre l'armée gouvernementale congolaise mais rejoint rapidement les rebelles des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), la branche armée de l’Union des patriotes congolais (UPC) de Thomas Lubanga. Durant trois ans, il opère dans le district de l'Ituri en tant que chef des opérations militaires de Lubanga. Ses agissements lui vaudront, en 2006, un premier mandat d’arrêt de la CPI, qui a condamné, en juillet 2012, Lubanga à 14 ans de prison pour le recrutement d'enfants soldats lors du conflit.

    Ntaganda retrouve ensuite un autre groupe rebelle, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), sous la direction de Laurent Nkunda, très influent dans l'est du pays, avant de le renverser début 2009. Malgré les poursuites judiciaires dont il fait l’objet, Ntaganda réintègre les forces gouvernementales et est promu général par le fils de l'ancien président Kabila, Joseph, qui a succédé à son père après l'assassinat de ce dernier en janvier 2001. Selon des ONG, Ntaganda profite alors de sa position pour exploiter illégalement des minerais dont regorge le Kivu.

    Reddition surprise

    La CPI, qui lui reproche l’enrôlement d’enfants soldats et des viols commis par ses troupes dans les régions de l’Ituri et du Kivu au début des années 2000, lance un second mandat en juillet 2012. Malgré les pressions internationales pour livrer Ntaganda, Kabila refuse, arguant que son maintien dans les Kivu est indispensable pour la paix. Néanmoins, après sa défection de l'armée régulière début 2012, Ntaganda est finalement radié des forces congolaises. Selon des experts de l’ONU et plusieurs ONG, il joue aussitôt un rôle de premier plan au sein de la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23). Mais ce groupe politico-militaire pro-tutsi, qui s’est divisé fin février, a démenti tout contact avec Ntaganda.

    Depuis mars, celui qui aime faire du jogging et surfer sur Internet est en détention à La Haye. Il a créé la surprise, le 18 mars, en se rendant à l'ambassade des États-Unis de Kigali, au Rwanda. Beaucoup s’interrogent sur cette reddition subite et la manière dont il a pu traverser la frontière rwando-congolaise pour rejoindre l'ambassade américaine sans se faire repérer par l'armée rwandaise.

    Certains estiment qu'il pourrait faire d'embarrassantes révélations devant la Cour sur le rôle de Kigali dans l'est de la RDC. Il faudra pour cela que la CPI, qui a fixé la prochaine audience au 23 septembre, décide de confirmer les charges contre lui et d’ouvrir un procès.


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  • Dernière modification : 27/03/2013 lien

    Des groupes de hackers menacent "d'effacer Israël d’Internet"

    Des groupes de hackers menacent "d'effacer Israël d’Internet"
    © AFP

    Plusieurs groupes de pirates informatiques menacent l'État hébreu de représailles "par solidarité avec les Palestiniens". L’opération qui est programmée pour le 7 avril vise à "effacer Israël d'Internet".

    Par Marc DAOU (texte)
     

    "Effacer Israël d’Internet". C’est le mot d’ordre de plusieurs groupes de pirates informatiques qui ont annoncé leur intention de lancer une vague de cyberattaques coordonnées contre des sites israéliens, précisément le 7 avril 2013. Et ce, "par solidarité avec les Palestiniens".

    "Il s’agira de la plus grande opération jamais lancée contre un pays, cela va être énorme !", explique, au site spécialisé The Hackers Post, le pirate informatique AnonGhost. Ce dernier, présenté comme étant à l’origine du projet, est crédité de plusieurs centaines d’attaques informatiques contre des sites web du monde entier et plus particulièrement israéliens.
     
    Cette nouvelle menace est visiblement prise au sérieux par l’État hébreu. Ofir Ben Avi, directeur des services et systèmes "online" du gouvernement israélien, a affirmé au quotidien "Haaretz" suivre cette affaire de près. "Ce qui différencie ce plan des attaques précédentes c’est le fait qu’il soit préparé par plusieurs groupes affiliés au réseau Anonymous à travers le monde", explique-t-il au journal israélien, non sans affirmer que son service se "prépare pour le 7 avril".
     
    Cyberguerre
     
    L’opération aura pour nom de code #opIsrael, à l’instar d’une vague d’attaques opérée en novembre 2012. Cette dernière avait été lancée par le collectif de cyberactivistes Anonymous afin de dénoncer "les méthodes brutales" de l’armée israélienne, qui menait alors l’opération Pilier de défense dans la bande de Gaza. De l’avis des spécialistes, cette vague d’attaques n’avait eu aucune répercussion significative. Son principal fait d’armes avait consisté à prendre le contrôle des comptes Twitter, Facebook, LinkedIn, Picasa et YouTube du vice-Premier ministre israélien Silvan Shalom, ainsi que de son blog.
     
    Le gouvernement israélien avait toutefois reconnu avoir été la cible de 44 millions de tentatives de piratages menées par des hackers pro-Palestiniens, "dont une seule avait abouti". De leur côté, des membres du groupe Anonymous avaient annoncé avoir bloqué les sites de dizaines d'organisations israéliennes.
     
    Plus récemment, la semaine dernière, un groupe de hackers turcs lié aux Anonymous, nommé les Red Hack, a affirmé sur Twitter avoir piraté le site du Mossad, le service de renseignements israélien. Ils affirment avoir volé les noms, les adresses et les numéros de téléphone de plus de 30 000 agents du service. Le gouvernement israélien n’a pas confirmé cette information, reprise par "Times of Israel".

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