• Économie

    Gaz et électricité : la taxe augmente

    <time datetime="2013-04-30T21:09:55.432765+02:00" itemprop="datePublished">30 avril 2013 à 21:09     </time>lien

    Le brûleur d'une gazinière.

    Le brûleur d'une gazinière. (Photo Alain Jocard. AFP)

    Il s'agit de la première réévaluation de cette contribution depuis 2005.

    La contribution tarifaire d’acheminement (CTA), une taxe prélevée sur les factures d’électricité et de gaz et qui finance les retraites de certains agents électriques et gaziers, va augmenter pour la 1ère fois depuis 2005, sans grand impact pour le consommateur, a-t-on appris mardi.

     

    Un arrêté du ministère de l’Ecologie et de l’énergie, qui fixe de nouveaux taux pour cette taxe, et abroge l’ancienne grille établie en décembre 2005, est paru ce mardi au Journal officiel.

    Ces nouveaux taux (qui ont été calculés par la Caisse nationale de retraite des industries électriques et gazières, ou CNIEG) sont globalement en hausse : ils passent de 8,2% à 10,14% pour les prestations de transport d’électricté, de 21% à 27,04% pour la distribution d’électricité, et de 17,7% à 20,8% pour la distribution de gaz, mais baissent en revanche de 5,3% à 4,71% pour le transport de l’électricité.

    Ce relèvement était prévu dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, et devrait avoir un faible impact sur les consommateurs. Selon les indications qui avaient été présentées à l’époque, le surcoût devrait être de 1,17 euro par an pour une personne seule habitant un logement de 20 m2 chauffé à l’électricité ou au gaz, et de 3 à 4,5 euros pour un foyer de 5 personnes vivant dans 120 m2.

    La CTA est une des multiples taxes frappant l’énergie (avec notamment la CSPE -contribution au service public de l’électricité-, des prélèvements en faveur des collectivités, et la TVA). Ces taxes représentent dans l’ensemble 17% en moyenne d’une facture de gaz naturel et 31% d’une facture de courant, et la CTA n’en représente qu’une petite fraction.

    La CTA est calculée sur la partie des factures d’énergie liée au transport et à la distribution de l’électricité et du gaz naturel. Elle a été instaurée dans le cadre de la réforme de 2004 du système de retraite des industries électriques et gazières pour contribuer à financer les retraites de certains agents du secteur, principalement d’EDF et GDF Suez.

    Le gendarme de l’électricité et du gaz, la Commission de régulation de l’énergie (CRE), a approuvé ces nouveaux taux dans un avis également publié au mardi au JO. Selon la CRE, les charges à couvrir par cette taxe devraient représenter environ 1,4  milliard d’euros par an sur la période 2013-2017, avec une augmentation moyenne de 3,8%, pour environ 170.000 bénéficiaires.

    En outre, la CRE a publié mardi également la nouvelle grille de rémunération de GrDF, filiale de GDF Suez chargée de la distribution du gaz naturel, qui augmentera de 4,07% au 1er juillet. Selon la CRE, cela devrait augmenter le tarif réglementé du gaz pour le consommateur final d’environ 0,98%, toutes choses étant égales par ailleurs.

    Ce surcoût pourrait être éventuellement compensé pour le consommateur en cas de poursuite de la baisse des coûts d’approvisionnement de GDF Suez, laquelle a déjà conduit à trois petites baisses des prix du gaz en février, mars et avril (-0,5%, -0,3% et -0,6%). Après cette légère détente, qui fait suite à une flambée de 80% depuis 2005, les prix du gaz, révisés tous les mois depuis une réforme entrée en vigueur en janvier, resteront stables le 1er mai.


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  • 30 avril 2013 - 23H17  lien

    Orange a besoin d'un partenariat équilibré pour Dailymotion, selon Montebourg

    Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a affirmé mardi que l'opérateur téléphonique France Télécom/Orange avait besoin d'un partenariat équilibré pour son site de vidéos en ligne Dailymotion, dont une prise de contrôle par l'américain Yahoo a été évoquée.

    Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a affirmé mardi que l'opérateur téléphonique France Télécom/Orange avait besoin d'un partenariat équilibré pour son site de vidéos en ligne Dailymotion, dont une prise de contrôle par l'américain Yahoo a été évoquée.

    AFP - Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a affirmé mardi que l'opérateur téléphonique France Télécom/Orange avait besoin d'un partenariat équilibré pour son site de vidéos en ligne Dailymotion, dont une prise de contrôle par l'américain Yahoo a été évoquée.

    Dans un communiqué, M. Montebourg a annoncé que l'opérateur "a conduit les discussions avec Yahoo sur un éventuel rachat de sa filiale par la société américaine", mais a regretté que les deux groupes "n'aient pu aboutir à la conclusion d'un accord satisfaisant pour l'ensemble des parties".

    Son souhait était "qu'un partenariat entre Yahoo et Orange soit construit sur une base équilibrée, mutuellement bénéfique pour les deux entreprises", a précisé le ministre.

    Il ajoute que son ministère est "attaché à créer les conditions optimales du développement international de Dailymotion".

    Dans un entretien au quotidien Le Figaro publié fin mars, le PDG de France Télécom/Orange Stéphane Richard avait dit ne pas avoir l'intention de se désengager complètement de Dailymotion, pour lequel il est à la recherche d'un partenaire industriel.

    Le quotidien économique Wall Street Journal avait alors affirmé que le groupe internet américain Yahoo! négociait auprès d'Orange le rachat de 75% de Dailymotion, avec une option pour acquérir la totalité du capital.

    France Télécom/Orange avait porté en janvier sa part dans Dailymotion de 49% à 100%, mais une source proche du dossier avait affirmé à l'époque à l'AFP qu'Orange était à la recherche d'un partenaire américain pour se partager le capital de la plateforme.

    Dailymotion est un petit concurrent du site YouTube, qui appartient au géant américain de l'internet Google. D'après le cabinet comScore, 2,5 milliards de vidéos y sont visionnées par mois.


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  • Dernière modification : 30/04/2013 

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    L'Élysée vend une partie

    de ses bouteilles de vin

    L'Élysée vend une partie de ses bouteilles de vin
    © AFP

    L’Élysée vend aux enchères quelque 1 200 bouteilles, soit un dixième de la cave présidentielle. Et comme il n'y a pas de petites économies, au-delà des 250 000 euros jugés nécessaires à l'opération, les profits seront reversés au budget de l'État.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Le Palais de l'Elysée vendra aux enchères une partie de sa cave  les 30 et 31 mai à l'Hôtel Drouot de Paris. Parmi les bouteilles mises en vente : des Petrus 1990 estimés à 2 200 euros pièce, mais aussi des crus plus modestes à partir de 15 euros. Au total, ce sont près de 1 200 bouteilles qui quitteront l'Élysée, soit un dixième de la cave présidentielle française.

    "Ce n'est pas pour être un président normal", a dit François Hollande, selon son entourage, expliquant qu'il s'agissait simplement de gérer la cave présidentielle. Le produit de la vente servira en effet à de nouveaux achats. Mais au-delà des 250 000 euros jugés nécessaires à l'opération, les profits seront reversés au budget de l'État.

    La sélection préparée par Virginie Routis, chef sommelière du Palais de l'Elysée, est dominée par le Bordelais et la Bourgogne, mais comprend aussi des vins de Loire, d'Alsace, du sud-ouest ou encore de la vallée du Rhône.

    "Des vins liés à l'histoire de la Ve République"

    Les bouteilles dont l'Élysée souhaite se séparer sont isolées ou en quantité insuffisante pour être servies à des réceptions. L'organisation de cette vente a été décidée dans un souci de renouvellement de la cave élyséenne, notamment vers des vins plus modestes. "Ce sont des vins qui ont figuré à la table présidentielle pour des dîners ou des réceptions, indique un représentant de l'hôtel des ventes. Certains ont participé à des événements liés à l'histoire de la Ve République."

    C'est la première fois qu'un président décide de vendre aux enchères une partie de la cave de l'Élysée. Mais d'autres institutions françaises l'ont déjà fait. En janvier dernier, la municipalité socialiste de Dijon a ainsi récolté 151 620 euros en vendant aux enchères la moitié de sa cave à vin, soit 3 500 bouteilles de Bourgogne, pour financer le service d'action sociale de la ville.

    FRANCE 24 avec dépêches


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  • Une ex-bimbo australienne correspondante pour une chaîne d’information iranienne

     
    Le CV d’Edwina Storie aurait de quoi faire pâlir les mollahs. Cet ex-mannequin de charme australien est pourtant devenue il y a peu la correspondante à Sydney de Press TV, la chaîne d’information internationale iranienne en langue anglaise. Créé par l’État iranien en 2007, ce média est le porte-parole des autorités de la République islamique d’Iran.
     
    Mais la jolie blonde a omis d’effacer son passé numérique avant de signer son contrat avec la chaîne : photos porno chics sur le site d’une "agence de loisirs pour adultes", posts Facebook un verre d’alcool à la main ou tweet évoquant son penchant pour le champagne sont facilement retrouvables sur la Toile… Rien d’illégal en Australie mais ces comportements pourraient lui valoir la condamnation à mort en Iran.
     
    Néanmoins l’acculturation de la bimbo est en marche : elle porte inévitablement un voile pour ses directs, blâme son comportement passé dans ses tweets et surtout reprend les sujets de prédilection de la République islamique dans ses reportages, notamment dans son dernier sujet sur le boycott d’Israël par des étudiants australiens.
     
    C’est le site australien Vexnews qui a commencé à fouiller le passé de la jeune journaliste. Cette ancienne miss Country girl 2009 leur a d’ailleurs expliqué être "choquée et traumatisée" par cette soudaine notoriété et affirme qu’elle envisage de quitter son poste à Press TV. Contactée par FRANCE 24, la chaîne iranienne n’a pas souhaité réagir.
     
       
    Des photos de l'ex-bimbo devenue journaliste pour Press TV circulent sur les réseaux sociaux. Photo publiée sur le facebook de 1freedomseeker. 

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  • Accueil > La révolte syrienne > SYRIE. Le Hezbollah combat aux côtés des troupes d'Assad

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    SYRIE. Le Hezbollah combat aux côtés

    des troupes d'Assad

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    <time datetime="2013-04-30T22:33:34" itemprop="dateCreated">Créé le 30-04-2013 à 22h33</time> - <time datetime="2013-04-30T22:54:15" itemprop="dateModified">Mis à jour à 22h54</time>

    C'est ce qu'a confirmé le chef du mouvement chiite libanais, Hassan Nasrallah. "Il était normal d'offrir toute l'aide possible pour épauler l'armée syrienne, a-t-il justifié.  

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    Hassan Nasrallah, chef du mouvement libanais Hezbollah. (Hussein Malla/AP/SIPA)

    Hassan Nasrallah, chef du mouvement libanais Hezbollah. (Hussein Malla/AP/SIPA)

    Le chef du puissant mouvement libanais du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a reconnu mardi 30 avril pour la première fois l'engagement de ses troupes dans la région de Qoussair au centre de la Syrie et dans le haut lieu chiite religieux de Sayeda Zeinab, à l'est de Damas.

    "Ces derniers mois, l'armée syrienne a été contrainte de se retirer de certaines parties de la région de Qoussair ce qui conduit les Libanais vivant dans cette région à se trouver confrontés à des groupes armés [rebelles anti-régime]", a-t-il expliqué sur sa télévision al-Manar.

    Il faisait allusion aux 13 localités se trouvant en Syrie et qui sont habitées totalement ou majoritairement par des chiites libanais.

    "Lorsque les attaques ont empiré et qu'un grand nombre de combattants [rebelles] se préparaient à prendre le contrôle de ces villages habités par les Libanais, il était normal d'offrir toute l'aide possible et nécessaire pour épauler l'armée syrienne, les comités populaires [milices locales pro-régime] et les habitants libanais", a-t-il dit en soulignant que "la bataille n'est pas finie".

    Un allié chiite historique

    Le chef du mouvement chiite Hezbollah, un allié du régime syrien, a rendu hommage aux combattants qui sont tombés en Syrie. "Nous sommes fiers des martyrs qui sont tombés ces dernières semaines et ils nous honorent. Je salue leur famille", a-t-il lancé sans préciser le nombre de tués dans les rangs de son mouvement.

    Par ailleurs, il a justifié la présence des combattants du Hezbollah à Sayeda Zeinab en soulignant qu'ils combattaient les takfiri (extrémistes religieux sunnites).

    "Il faut que des moujahidine (combattants de l'islam) honnêtes se dressent pour empêcher la chute du village et du mausolée de Sayeda Zeinab [...] Il y a des gens sur le terrain qui empêchent l'avancée des takfiri", a-t-il expliqué.

    Selon la légende, Zeinab petite fille de Mahomet et soeur de l'imam Hussein, vénéré par les chiites, y serait enterrée.


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