• Accueil > Politique > Hollande face aux entrepreneurs : ce qu'il faut en retenir

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    Hollande face aux entrepreneurs:

     ce qu'il faut en retenir

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    <time datetime="2013-04-29T18:52:59" itemprop="dateCreated">Créé le 29-04-2013 à 18h52</time> - <time datetime="2013-04-29T21:46:13" itemprop="dateModified">Mis à jour à 21h46</time>

    Le chef de l'Etat a dévoilé une série de mesures destinées à renouer la confiance avec les chefs d'entreprises. Revue de détails.

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    François Hollande aux Assises de l'entrepreneuriat à l'Elysée, le 29 avril. (MICHEL EULER / POOL / AFP)

    François Hollande aux Assises de l'entrepreneuriat à l'Elysée, le 29 avril. (MICHEL EULER / POOL / AFP)

    François Hollande donne des gages aux entrepreneurs. Le président de la République a clôturé ce lundi 29 avril après-midi les Assises de l'entrepreneuriat devant quelque 300 patrons réunis à l'Elysée. Face aux inquiétudes, le chef de l'état a rappelé que "pour remettre en ordre notre économie", la France avait besoin de ses chefs d'entreprises. "Avoir de l'activité économique suppose d'avoir des chefs d'entreprises et du développement. Ce sont les entreprises qui créent l'emploi et de la richesse", a-t-il souligné. Détails des principales annonces du chef de l'Etat.

    "Un visa entrepreneurs"

    Le président de la République a annoncé qu'un "visa entrepreneur" allait être créé pour les étrangers présentant un projet de création d'entreprise innovante sous condition d'un investissement minimal. Ce nouveau titre de séjour bénéficiera d'une procédure administrative simplifiée, a précisé l'Elysée.

    Soutenir la création d'entreprises dans les cités

    Autre mesure phare, la nouvelle banque des PME, la Banque publique d'investissement (BPI), va créer un financement entièrement consacré à la création d'entreprises dans les quartiers défavorisés. 

    "Il nous revient de faire tomber les barrières sociales, culturelles, géographiques, psychologiques, financières, pour que la création d'entreprise soit, si je puis dire, démocratisée", a encore souligné le chef de l'Etat. "Une création d'entreprise, c'est aussi avoir une chance de plus d'accéder à la promotion sociale".

    Initier les jeunes au monde de l'entreprise

    Le chef de l'Etat souhaite par ailleurs lancer un programme destiné à ouvrir les Français dès le plus jeune âge au monde de l'entreprise de la classe de "sixième à la terminale" dans tous les établissements du pays. Ce programme éducatif "s'inscrira dans le cadre du parcours d'information, d'orientation et de découverte du monde professionnel", a précisé François Hollande. Il a insisté sur l'intérêt de laisser les chefs d'entreprise accéder aux établissements scolaires pour attirer les jeunes vers l'entreprise, décrivant cette approche comme "la première étape vers l'emploi et peut-être même vers la création d'une activité".

    Une "franchise" pour les patrons partant à la retraite

    Les patrons d'entreprises partant à la retraite, jusqu'à présent entièrement exonérés d'impôt sur les plus-values de cession de leur société, bénéficieront d'une "franchise" de 500.000 euros, a précisé le chef de l'Etat.

    Au-delà de cette somme, ils bénéficieront du régime incitatif d'imposition des plus-values qui prévoit notamment un abattement de 85% au-delà de huit ans de détention, a précisé le président en clôturant les Assises de l'entrepreneuriat.

    Simplifier les régimes de taxation des plus-values

    Pour répondre à la révolte des "pigeons", François Hollande a également annoncé une simplification de la taxation des plus-values de cession d'entreprises, avec un régime de droit commun et un régime "incitatif".

    Le président a expliqué que le régime de droit commun prévoyait un abattement de 65% après huit ans, le régime "incitatif" de 85% après la même période. Concrètement, la totalité de la fiscalité des plus-values réalisées à la revente d'une société ou de parts de société est alignée sur la barème de l'impôt sur le revenu, conformément à l'engagement de François Hollande.

    Réforme de l'assurance vie

    Le Plan d'épargne en action sera étendu afin d'orienter une partie de l'épargne des particuliers vers les entreprises petites, moyennes et intermédiaires, en consacrant à ces sociétés des versements supplémentaires allant jusqu'à 75.000 euros.

    Le président a également annoncé une réforme de l'assurance-vie afin de "favoriser davantage l'investissement en actions".

    G.S. - avec AFP


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    L'UE vote pour interdire trois pesticides

    tueurs d'abeilles

    La Commission européenne a été autorisée lundi 29 avril 2013, à interdire pendant deux ans à compter du 1er juillet l'usage dans l'UE de trois pesticides mortels pour les abeilles, a annoncé la représentation française auprès de l'UE. Durée: 01:40

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  • Un immeuble explose à Prague: 43 blessés

    République tchèque

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    Une explosion de gaz dans un immeuble du centre historique de Prague a fait lundi matin 43 blessés dont six étrangers. L'accident a provoqué une vive émotion dans cette partie de la capitale tchèque.

    Mis à jour à 20h27

    1/8 L'immeuble détruit par l'explosion se situe en plein centre ville de Prague, en République tchèque.
    Image: Keystone

     

    Une explosion d'origine vraisemblablement accidentelle dans un immeuble du centre historique de Prague a fait lundi matin près de 43 blessés, ont indiqué les secours de la capitale tchèque.

    «Il s'agissait d'une explosion de gaz, pas d'une attaque terroriste», a souligné le maire de Prague, Bohuslav Svoboda, au cours d'une conférence de presse, en milieu d'après-midi. L'accident a fait selon lui 43 blessés.

    «Les sauveteurs n'ont jusqu'à présent retrouvé aucun mort dans les débris», a-t-il souligné, ajoutant que «personne n'est porté disparu». Plus tôt dans l'après-midi, le directeur des services de secours Zdenek Schwarz a affirmé que des chiens renifleurs avaient marqué un endroit où trois ou quatre corps pourraient se trouver.

    Les chiens renifleurs retourneront dans les débris plus tard dans l'après-midi, après une baisse de la concentration de gaz, a indiqué le maire.

    Un seul blessé grave

    Selon Zdenek Schwarz, un sexagénaire souffre de graves blessures alors que les autres blessés ont été touchés légèrement. «Trente blessés ont reçu des soins dans plusieurs hôpitaux de Prague», a-t-il déclaré. Parmi les blessés, figurent six étrangers: deux ressortissants du Kazakhstan, deux Portugais, un Allemand et un Slovaque, a-t-il précisé.

    Un photographe de l'AFP a vu plus d'une dizaine de personnes avec des blessures provoquées par des débris de verre. Une douzaine de blessés étaient soignés sur place, a constaté un journaliste de Reuters.

    La police a été alertée de cette explosion à 9h56 locales, selon son porte-parole, Ludek Hulan. Les sauveteurs sont arrivés sur les lieux quatre minutes plus tard, a indiqué Zdenek Schwarz.

    Immeubles voisins touchés

    La déflagration s'est vraisemblablement produite au rez-de-chaussée de cet immeuble datant du 19e siècle et abritant les bureaux de plusieurs sociétés. Des plafonds à l'intérieur du bâtiment se sont écroulés à la suite du choc.

    «La déflagration a brisé des centaines de fenêtres des immeubles dans plusieurs rues adjacentes», a indiqué Ludek Hulan. Plusieurs voitures stationnées dans la rue ont été endommagées. Quelques dégâts ont été causés au bâtiment historique du Théâtre national, essentiellement des vitres brisées.

    L'immeuble sinistré se trouve dans la rue Divadelni («Rue du Théâtre») située à proximité du Théâtre national de Prague, de l'Académie des Sciences, du célèbre café praguois «Slavia» ainsi que du siège de l'Académie du cinéma (FAMU) et de la Faculté des sciences sociales de l'Université Charles.

    L'explosion a semé la panique parmi les étudiants et les enseignants des deux écoles supérieures, qui craignaient une attaque terroriste dans un premier temps, selon un témoignage diffusé par la télévision nationale CT 24.

    Quelque 230 personnes évacuées

    Environ 230 personnes qui se trouvaient dans des bâtiments voisins, ont été évacuées et l'arrivée du gaz a été coupée dans une vingtaine d'immeubles du quartier. Selon des témoins cités par les médias tchèques, on pouvait sentir l'odeur du gaz dans la rue où s'est produite l'explosion.

    «Je suis profondément touché par la tragédie qui a eu lieu dans la rue Divadelni, lors de cette explosion du gaz», a de son côté indiqué le Premier ministre tchèque Petr Necas, dans un communiqué.

    (ats/afp/reuters/Newsnet)


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    Un proche d'Al-Qaida menace la France de nouveaux enlèvements

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-04-29T18:51:58+02:00" itemprop="datePublished">29.04.2013 à 18h51</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-04-29T18:52:01+02:00" itemprop="dateModified">29.04.2013 à 18h52</time>
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    <figure class="illustration_haut">

    Ayman al-Zawahiri, frère de Mohammed, avait déjà menacé en avril la France de représailles pour son intervention au Mali.

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    Le frère du chef d'Al-Qaida, Mohammed Al-Zawahiri, accuse la France de "jouer avec le feu" au Mali et promet de nouveaux enlèvements de ressortissants français, dans un entretien à paraître dans l'hebdomadaire Le Point.

    "En attaquant le Mali, la France a allumé la mèche et elle va en subir les conséquences, explique Al-Zawahir. La réaction des combattants djihadistes risque d'être forte, que ce soit au Mali ou sur le territoire français."

    "UNE RÉACTION NORMALE ET LÉGITIME"

    "La France tue nos enfants, on doit répondre. Nous n'avons ni bombes ni avions, mais nos moyens nous permettent de prendre des otages pour nous défendre", dit le salafiste égyptien, estimant que "l'enlèvement de Français est une réaction normale et légitime". "Allons-nous, nous, musulmans, venir en Europe et vous attaquer parce que nous sommes opposés à la laïcité et au catholicisme ? poursuit-il. Vous n'avez pas à intervenir dans nos croyances".

    Condamné à mort pour avoir planifié des attentats en Egypte, Mohammed Al-Zawahiri a été acquitté le 19 mars par une cour militaire égyptienne. Ses propos entrent en résonance avec les menaces proférées contre la France par son frère, Ayman Al-Zawahiri, chef du réseau terroriste Al-Qaida depuis 2011. En avril, trois mois après le déclenchement de l'opération militaire française Serval, il avait averti la France qu'elle connaîtrait au Mali "le même sort que l'Amérique en Irak et en Afghanistan".

    Lire : Zawahiri menace la France pour son intervention au Mali

    </article>

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    Attaques contre Merkel : la réplique cinglante

    des conservateurs allemands

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-04-29T20:58:12+02:00" itemprop="datePublished">29.04.2013 à 20h58</time>
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    <figure class="illustration_haut"> Andreas Schockenhoff a mené la contre-attaque des conservateurs allemands pour défendre leur chancelière Angela Merkel. </figure>

    Le parti conservateur d'Angela Merkel a répliqué durement lundi aux récentes critiques des socialistes français contre la politique de la chancelière allemande, accusant le gouvernement français d'essayer d'occulter les problèmes du pays.

    Le porte-parole de la chancelière, Steffen Seibert, avait pourtant semblé vouloir calmer les tensions en faisant une claire distinction entre des critiques exprimées par un parti politique et l'action du gouvernement français. Jugeant la relation franco-allemande "essentielle", il avait souligné que les critiques exprimées dans une ébauche de papier des socialistes avant un congrès de leur parti n'avaient rien à voir avec le travail entre les deux gouvernements.

    "Ce qui compte pour nous, c'est l'action du gouvernement" français et "la coopération directe avec le président français Hollande et le premier ministre Ayrault", a-t-il martelé, alors que le gouvernement français a pris soin de prendre ses distances envers le virulent projet de texte du PS paru vendredi. M. Seibert a ajouté que "l'Allemagne et la France travaillent à l'élaboration d'une proposition commune [pour avancer vers une plus grande intégration en Europe] qui puisse être présentée aux partenaires européens", en vue du sommet de juin sans plus de détail.

    Lire : Relations franco-allemandes : début de cacophonie au gouvernement

    "LE DÉSESPOIR DES SOCIALISTES FRANÇAIS"

    Mais le parti conservateur de Merkel a réagi sur un autre registre, épinglant le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. "Le gouvernement de gauche (français) ne peut détourner l'attention du fait que la France a besoin de réformes structurelles profondes", a déclaré Andreas Schockenhoff, vice-président du groupe parlementaire CDU/CSU. "[Ces attaques] montrent avant tout le désespoir dans lequel se trouvent les socialistes français du fait que, même un an après leur arrivée au pouvoir, ils ne trouvent aucune réponse convaincante aux problèmes financiers et économiques de leur pays", a ajouté ce proche de Merkel.

    Lire : La mise en garde d'un proche de Merkel aux Français

    Le ministre allemand des affaires étrangères, Guido Westerwelle, a affirmé que "le débat actuel sur l'avenir de l'Europe n'est pas un conflit entre la France et l'Allemagne, mais une discussion nécessaire entre des écoles politiques différentes sur le bon chemin pour sortir de la crise".

    LA GAUCHE ALLEMANDE COMPRÉHENSIVE

    L'opposition allemande de gauche a cependant défendu le droit d'attaquer Mme Merkel. "Les critiques des socialistes français contre la politique rigide d'économie ordonnée par Berlin sont représentatives de la position d'autres partenaires et partis européens et sont dans l'ensemble légitimes et justifiées", a estimé Rolf Mützenich, porte-parole du groupe social-démocrate au Parlement allemand.

    Lire : Cambadélis : le texte du PS est totalement pro-européen

    Le président du groupe écologiste, Volker Beck, a estimé que le droit pour les Français de contredire Angela Merkel "n'est pas un crime de lèse-majesté". "Une politique de rigueur à la Merkel, qui ne fait pas attention aux conséquences économiques, [...] ne conduit pas à la consolidation budgétaire", a-t-il plaidé.

    "Ce qui compte pour nous, ce ne sont pas les partis mais le travail avec les gouvernements, comme la coopération directe avec le président français, le premier ministre Ayrault et les ministres", a dit Steffen Seibert en conférence de presse.

    Lire aussi : Non aux dérives germanophobes : les lettres ouvertes de Borloo à Hollande et Merkel

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