• 31 mai 2013 - 22H36  

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    Très hautes rémunérations: la taxe à 75% dès 2013, selon le Figaro

    Le ministère de l'Economie et des Finances propose que la taxe dite à 75% sur les rémunérations dépassant un million d'euros par an s'applique aux salaires versés en 2013 et 2014 et non plus à partir de 2014 seulement, a rapporté vendredi Le Figaro.

    Le ministère de l'Economie et des Finances propose que la taxe dite à 75% sur les rémunérations dépassant un million d'euros par an s'applique aux salaires versés en 2013 et 2014 et non plus à partir de 2014 seulement, a rapporté vendredi Le Figaro.

    AFP - Le ministère de l'Economie et des Finances propose que la taxe dite à 75% sur les rémunérations dépassant un million d'euros par an s'applique aux salaires versés en 2013 et 2014 et non plus à partir de 2014 seulement, a rapporté vendredi Le Figaro.

    Selon le quotidien, Bercy a achevé sa réflexion sur le mode d'application de cette promesse de campagne de François Hollande dont une première version avait été rejetée par le Conseil constitutionnel, et n'attend plus que les arbitrages de l'Elysée.

    Mais dans la crainte d'une nouvelle censure, "Bercy précise qu'il faudra bien s'assurer auparavant que le Conseil d'État valide ce choix", indique le quotidien, rappelant que la taxe à 75% fera partie du projet de budget pour 2014 mais s'appliquerait aux rémunérations de 2013.

    "Généralement, le Conseil constitutionnel admet cette +petite rétroactivité fiscale+", note Le Figaro.

    La taxe intégrerait le salaire (brut imposable), mais aussi les primes, les bonus, les jetons de présence, les stock-options et les actions gratuites, précise le Figaro. Les dividendes en seront exclus comme prévu initialement ainsi que l'intéressement et la participation.

    Cette seconde version de la taxe, qui sera payée non par le salarié mais par l'entreprise, concernera selon le quotidien 1.000 salariés.

    Elle devrait rapporter 500 millions d'euros à condition que les entreprises ne délocalisent pas leurs hauts dirigeants pour y échapper ou n'accroissent pas le poids des dividendes dans leur rémunérations ou ne baissent pas simplement leurs salaires, souligne le journal.


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  • Dernière modification : 31/05/2013 

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    À la Biennale de Venise, le Vatican se réconcilie avec l'art contemporain

    À la Biennale de Venise, le Vatican se réconcilie avec l'art contemporain
    L'installation "Création" du Studio Azzuro à la Biennale de Venise
    © AFP PHOTO / GABRIEL BOUYS

    Un pavillon du Vatican concourt pour la première fois à la compétition internationale de la Biennale de Venise. Les artistes exposés par l’Etat catholique ne sont autres que Joseph Koudelka, Lawrence Carroll et le groupe Studio Azzurro.

    Par Priscille LAFITTE (texte)
     

    Quelque 600 ans après avoir commandé le tableau sur la "Création d’Adam" à Michel-Ange pour embellir la chapelle Sixtine, le Vatican se lance à nouveau dans la commande d'art. L’église catholique s’est tournée vers des artistes contemporains pour exposer à la prestigieuse Biennale de Venise (du 1er juin au 24 novembre 2013) un triptyque sur le livre biblique de la Genèse.

    Les trois artistes convoqués sont le photographe Joseph Koudelka, le plasticien Lawrence Carroll et le Studio Azzurro. Le thème de la "création : au début, et puis" a été développé par ce collectif de vidéastes et de photographes, basé depuis trente ans à Milan, dans une installation vidéo interactive.

    Joseph Koudelka, photographe tchèque âgé de 85 ans, célèbre pour son travail en noir et blanc, notamment sur les tziganes, expose ses œuvres sur la Grèce antique, déjà montrées à l’ouverture des festivités de Marseille - capitale européenne de la culture 2013. Ces ruines antiques représentent le deuxième volet du triptyque : la "dé-création" (allusion au meurtre d’Abel par Caïn et au Déluge, et plus généralement à la destruction éthique et matérielle par l'homme).

    Enfin, le thème de la "re-création" (inspiré du nouveau départ pris par Abraham) a été confié au plasticien américain d’origine australienne Lawrence Carroll, qui s’inspire de l’arte povera et de l’art conceptuel. L’artiste a réalisé quatre tableaux dont "Wall Paintings" et "Floor Piece".

     
    Oeuvre de Joseph Koudelka exposée à Marseille dans le cadre de l'exposition "Vestiges 1991-2012".

    Rien n’est à vendre

    Le Vatican se dit conscient qu’il ne peut pas prétendre commander à de tels artistes de l’art liturgique, comme pouvait le faire l’Église catholique auparavant. Il assume cependant le fait de retisser un "lien entre les messages religieux et l’art", comme le formule le président du Conseil pontifical pour la culture du Vatican, le cardinal Ravasi, qui estime que "l’art moderne s’est globalement détourné de Dieu, mais [que] Dieu ne s’est jamais détourné des artistes". Depuis 2009, le cardinal Ravasi travaille à ce projet, avec le soutien du précédent pape Benoît XVI.

    Si le passé artistique grandiose du Vatican et son retour dans l’arène de l’art contemporain attirent de nombreux curieux et la presse, c’est cependant dans la rude compétition internationale de la Biennale – où les pavillons rivalisent de génie artistique mais où rien n’est à vendre - que s’inscrit le pavillon du Vatican. "L’Église a abandonné le leadership des arts depuis 200 ans (…) et n’a pas bien vécu sa relation à la modernité", explique le président de la Biennale Paolo Baratta, dans une interview au Figaro.

    D’autres pays s’exposent pour la première fois à la Biennale de Venise : l’Argentine – dont le pavillon jouxte celui du Vatican, en un clin d’œil, que les organisateurs disent involontaire, à la nationalité du pape François -, l’Afrique du Sud et les Émirats arabes unis. Le royaume de la péninsule arabique a souhaité "être près du Vatican, car sa présence donne à tout l’endroit une importance majeure et garantit une certaine tenue", révèle le président de la Biennale, Paolo Baratta. À croire que dans le monde de l’art contemporain, toutes les religions se rejoignent...


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    PARIS - Coupe de France: Bordeaux et Diabaté terrassent Evian-Thonon

    Créé le 31/05/2013 à 23h03 -- Mis à jour le 31/05/2013 à 23h33
    Les Bordelais brandissent la Coupe de France, remportée face à Evian-Thonon, le 31 mai 2013 au Stade de France
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    Les Bordelais brandissent la Coupe de France, remportée face à Evian-Thonon, le 31 mai 2013 au Stade de France Pierre Andrieu AFP

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    PARIS - Bordeaux a remporté vendredi la quatrième Coupe de France de son histoire en battant au bout d'une très agréable finale, et grâce notamment à un doublé de l'omniprésent Diabaté, une valeureuse équipe d'Evian-Thonon 3 à 2.

    Ce succès permet aux Girondins de retrouver l'Europa League la saison prochaine après une saison frustrante en championnat (7e), alors qu'Evian devra se contenter du maintien en Ligue 1 et des souvenirs de son remarquable parcours jusqu'au Stade de France.

    Avec deux buts, un penalty obtenu -et raté- et une présence constante en pointe où il n'aura pas laissé le moindre répit à la charnière haut-savoyarde, Cheick Diabaté a vraiment été l'artisan majeur du succès bordelais, le premier depuis 1987 en Coupe de France.

    Il a d'abord donné en fin de première période un avantage mérité à son équipe en profitant d'un bon ballon en profondeur de Mariano.

    Le Malien a alors défié Laquait dans un duel que l'on a pu croire joué au ralenti tant la gestuelle faussement malhabile du grand attaquant girondin (1,94 m) efface toute impression de vitesse. Mais sa feinte a pris et Laquait a été battu (1-0, 39).

    Il s'est encore illustré en début de deuxième période en obtenant un penalty pour un accrochage de Ninkovic.

    Mais après une course d'élan chaotique, sa frappe a été repoussée par Laquait (48), qui avait déjà mis en échec Ibrahimovic en quart de finale face au Paris SG.

    Enfin, à la 89e minute, il profitait d'un caviar de Maurice-Belay pour tromper à nouveau Laquait et mettre fin à l'admirable résistance d'Evian-Thonon, revenu à 1-1 et 2-2 mais finalement logiquement battu.

    Avant même de repousser le penalty de Diabaté, Laquait avait en effet permis à son équipe de rester dans le match au cours d'une première période nettement dominée par les Girondins, en sortant deux arrêts majeurs sur une bonne tête de Diabaté (4e) et une excellente volée de Saivet (45).Et après son exploit de la 48e minute, cette finale qui était déjà plutôt agréable s'est joyeusement débridée, les deux équipes se rendant coup sur coup.

    Evian est d'abord revenu à 1-1 grâce à Sagbo qui battait Carrasso sur le premier tir cadré des siens et après un excellent travail de Wass et Bérigault (51).

    A peine deux minutes plus tard, Saivet redonnait l'avantage à Bordeaux (53) en reprenant de près un coup franc de Sertic, qui illustrait la domination girondine sur coups de pied arrêtés.

    Mais Evian, qui a déjà survécu à une terrible lutte pour le maintien toute la saison, voulait décrocher son premier trophée dans l'élite et n'a jamais renoncé, revenant à 2-2 grâce à Dja Djedje après un nouveau débordement de Barbosa à gauche (70).

    Le but vainqueur de Diabaté est toutefois venu couronner un vainqueur logique, plus imaginatif, plus serein techniquement, plus expérimenté, aussi.

    Cela ne consolera pas forcément Evian-Thonon, mais cette finale à l'affiche pas spécialement «glamour» a aussi été l'une des plus vivantes et spectaculaires de ces dernières années.

    Elle le doit aussi aux spectateurs des deux camps, qui ont mis dans un Stade de France pas totalement plein une ambiance festive et chaleureuse.


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