• 29 juin 2013 - 21H24  

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    Fichiers bancaires: Hervé Falciani auditionné mardi à l'Assemblée nationale

    L 'ex-informaticien de la banque HSBC Genève Hervé Falciani, dont le retour imminent en France avait été annoncé récemment, sera auditionné mardi à huis clos à l'Assemblée nationale, a-t-on appris samedi de source parlementaire. 

    L 'ex-informaticien de la banque HSBC Genève Hervé Falciani, dont le retour imminent en France avait été annoncé récemment, sera auditionné mardi à huis clos à l'Assemblée nationale, a-t-on appris samedi de source parlementaire. 

    AFP - L'ex-informaticien de la banque HSBC Genève Hervé Falciani, dont le retour imminent en France avait été annoncé récemment, sera auditionné mardi à huis clos à l'Assemblée nationale, a-t-on appris samedi de source parlementaire.

    Arrêté à Barcelone le 1er juillet 2012, Hervé Falciani, de nationalité franco-italienne, est accusé par la Suisse du vol de fichiers bancaires qui avait permis d'identifier des milliers d'évadés fiscaux.

    Il sera auditionné mardi matin par Sandrine Mazetier (PS) et Yann Galut (PS) dans le cadre du projet de loi sur la fraude fiscale actuellement en discussion au Parlement.

    Début mai, la justice espagnole a refusé de l'extrader vers la Suisse, estimant que les faits qui lui sont reprochés ne sont pas susceptibles de poursuites en Espagne.

    Le parquet de Paris a ouvert le 23 avril une information judiciaire sur les conditions dans lesquelles des milliers de contribuables français ont ouvert des comptes non déclarés en Suisse chez HSBC, pratique révélée en 2009 par Hervé Falciani.


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  • 29 juin 2013 - 21H01  lien

    Wimbledon: Djokovic écrase Chardy pour aller
    en 8e de finale

    Le Serbe Novak Djokovic, vainqueur du 50e match de sa carrière sur gazon, a atteint les huitièmes de finale de Wimbledon en écrasant le Français Jérémy Chardy en trois sets 6-3, 6-2, 6-2 samedi

    Le Serbe Novak Djokovic, vainqueur du 50e match de sa carrière sur gazon, a atteint les huitièmes de finale de Wimbledon en écrasant le Français Jérémy Chardy en trois sets 6-3, 6-2, 6-2 samedi

    AFP - Le Serbe Novak Djokovic, vainqueur du 50e match de sa carrière sur gazon, a atteint les huitièmes de finale de Wimbledon en écrasant le Français Jérémy Chardy en trois sets 6-3, 6-2, 6-2 samedi.

    Le N.1 mondial, qui mène désormais 17 sets à 0 dans ses confrontations directes avec Chardy, rencontrera l'Allemand Tommy Haas qu'il vient de battre en quarts de finale de Roland-Garros.


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  • 29 juin 2013 - 19H31  

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    Quand la pêche à la langoustine vire au casse-tête

    La langoustine, c'est l'emblème des ports bigoudins. Et d'avril à juillet, la campagne bat son plein. Mais ce secteur est devenu moins rentable, victime des prix du carburant et des normes européennes sur les rejets.

    La langoustine, c'est l'emblème des ports bigoudins. Et d'avril à juillet, la campagne bat son plein. Mais ce secteur est devenu moins rentable, victime des prix du carburant et des normes européennes sur les rejets.

    A bord du Gwenvidick, un chalutier  côtier, la pêche à la langoustine, celle que l'on nomme la "demoiselle" en Bretagne, vire au casse-tête pour tenter de limiter les rejets, ces poissons remis à la mer, parfois morts, et à qui Bruxelles voudrait éviter les filets

    A bord du Gwenvidick, un chalutier  côtier, la pêche à la langoustine, celle que l'on nomme la "demoiselle" en Bretagne, vire au casse-tête pour tenter de limiter les rejets, ces poissons remis à la mer, parfois morts, et à qui Bruxelles voudrait éviter les filets

    La langoustine, c'est l'emblème des ports bigoudins. Et d'avril à juillet, la campagne bat son plein. Mais ce secteur est devenu moins rentable, victime des prix du carburant et des normes européennes sur les rejets.

    La langoustine, c'est l'emblème des ports bigoudins. Et d'avril à juillet, la campagne bat son plein. Mais ce secteur est devenu moins rentable, victime des prix du carburant et des normes européennes sur les rejets.

    "Les pêcheurs ont déjà fait énormément de concessions pour une pêche durable et responsable", assure M. Donnart, notamment "pour améliorer la sélectivité des engins de pêche".

    "Les pêcheurs ont déjà fait énormément de concessions pour une pêche durable et responsable", assure M. Donnart, notamment "pour améliorer la sélectivité des engins de pêche".

    AFP - A bord du Gwenvidick, un chalutier côtier, la pêche à la langoustine, celle que l'on nomme la "demoiselle" en Bretagne, vire au casse-tête pour tenter de limiter les rejets, ces poissons remis à la mer, parfois morts, et à qui Bruxelles voudrait éviter les filets.

    La langoustine, c'est l'emblème des ports bigoudins. Et d'avril à juillet, la campagne bat son plein. Mais ce secteur est devenu moins rentable, victime des prix du carburant et des normes européennes sur les rejets.

    "Elle représente 80% de notre chiffre d'affaires, explique Dominique Faou, artisan-pêcheur, le reste c'est pour le merlu, la sole, la baudroie, le tacaud ou le congre".

    Sur le bateau ce matin-là, deux hommes manoeuvrent pour mettre à l'eau les 12 mètres de filets, pour trois heures de drague avant leur relève. Et l'opération est répétée 3 à 5 fois par jour, toujours suivie de près par une myriade de goélands criailleurs attirés par l'odeur du poisson.

    "La pêche est correcte sans plus", prévient le capitaine, tandis que le contenu du "cul du chalut" est déversé sur le pont envahi par des paquets d'eau, dans le bruit fracassant de treuils et de chaînes.

    Rapidement les langoustines sont triées par taille, plongées dans des bacs d'eau de mer pour les garder vivantes.

    Le Gwenvidick est ainsi en mer entre 180 et 200 jours par an pour une recette journalière variable: les bons jours 4.000 euros ou plus, les mauvais 300, "même pas de quoi payer le plein de gasoil, alors que le prix du poisson acheté au bateau ne cesse de dégringoler", s'inquiète M. Faou.

    Sans compter les directives de Bruxelles que Patrice Donnart, président de Pêcheurs de Bretagne, compare à "un rouleau compresseur". "A peine le temps de se mettre en conformité avec une norme, qu'une nouvelle encore plus tracassière vient réglementer notre activité".

    En ligne de mire : celle sur les rejets, ces poissons remontés dans les filets mais remis à l'eau, parfois morts, car trop petits, hors quotas, ou pas intéressants.

    Mieux vaut trier sur le fond que sur le pont

    Bruxelles veut limiter ces rejets à 5% des volumes pêchés d'ici. Contre 26% actuellement en France, selon l'Ifremer.

    Et l'étude Obsmer, menée par cet institut de recherche sur la mer, montre que les chalutiers rejettent plus que les palangriers ou fileyeurs.

    Et que les flottilles côtières, loin devant les flottilles hauturières, sont les mauvaises élèves des rejets. Pour certaines pêches, cela peut représenter jusqu'à la moitié des captures.

    Il est ainsi reproché aux professionnels de la langoustine de remonter de trop petits merlus avec les langoustines.

    "Les pêcheurs ont déjà fait énormément de concessions pour une pêche durable et responsable", assure M. Donnart, notamment "pour améliorer la sélectivité des engins de pêche".

    Aujourd'hui, les chalutiers travaillent avec un maillage de filet de 80 millimètres pour éviter de remonter les espèces juvéniles. La réglementation française a par ailleurs fixé à 9 centimètres la taille minimum pour la capture de la langoustine, soit 2 cm de plus que celle imposée par les textes communautaires.

    "Mieux vaut trier sur le fond que sur le pont", reconnaît le patron du Gwenvidick. Mais, pour les professionnels, la prochaine réglementation à 5% des volumes pêchés apparaît souvent "déconnectée de la réalité".

    Selon le ministre de la Mer et de la Pêche, Frédéric Cuvillier, elle ne pourra être mise en place sans tenir compte des spécificités des pêches, des flottilles et de leur ancienneté.

    Aider les pêcheurs à préserver la ressource suppose notamment une meilleure sélectivité de leurs engins de pêche.

    A ce titre, le ministre a réitéré son souhait d'une adoption la plus rapide possible du Fonds européen des affaires maritimes et de la pêche (FEAMP), l'instrument financier de la Politique commune de la pêche.


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  • Bercy table sur 14 milliards d'euros d'économies

    et 14 milliards de prélèvements nouveaux en 2014

    Jean Marc Ayrault a imposé une série d'économies, notamment sur l'écologie et l'aménagement du territoire Copyright Reuters

    Jean Marc Ayrault a imposé une série d'économies, notamment sur l'écologie et l'aménagement
    du territoire Copyright Reuters

    latribune.fr |lien

    Par rapport à la tendance, les économies sur les dépenses publiques atteindront 14 milliards d'euros l'an prochain. Pour obtenir 6 milliards d'euros de recettes nettes supplémentaires, le gouvernement devra faire voter pour 14 milliards d'euros de prélèvements

    Le gouvernement réalisera 14 milliards d'euros sur la dépense publique en 2014, a estimé le rapporteur général du Budget, le socialiste Christian Eckert, sur BFM TV. Ce chiffre correspond à une économie par rapport à la tendance spontanée des dépenses publiques. Il est du même ordre de grandeur que celui préconisé par la Cour des comptes, dans la perspective d'un net ralentissement de la dépense publique, dont la croissance devrait être ramenée à 0,4% en volume, selon  Bercy. A ces 14 milliards d'euros d'économies sur la dépense, viendront s'ajouter six milliards d'euros de hausses nettes d'impôts, prévoit le gouvernement. Ce chiffre confirme celui indiqué en avril par Pierre Moscovici. Mais, compte tenu de recettes temporaires encaissées en 2013, que Bercy ne pourra plus encaisser en 2014,  il faudra faire voter aux parlementaires un montant global de 14 milliards d'euros prélèvements nouveaux, à travers le budget de l'Etat et celui de la sécurité sociale, indique Christian Eckert dans son rapport en vue du débat d'orientation budgétaire.  

    Une déficit public proche de 3,5% du PIB

    Cet effort dit structurel de 20 milliards d'euros (un point de PIB), pour 14 milliards sur les dépenses publiques et 6 milliards en recettes nettes, ne permettra pas de ramener le déficit sous les 3% du PIB en 2014, comme il était prévu en avril. En cause, bien sûr, l'absence de croissance (l'Insee prévoit une légère récession, de 0,1%, en 2013). Selon Chrisitan Eckert, le déficit pourrait être proche de 3,5% de la richesse nationale en 2014, sur la base d'une croissance économique légèrement inférieure à 1%,  puis serait ramené franchement sous les 3% en 2015 (2,5%). 

    Quelles économies? 

     S'agissant de l'Etat proprement dit (hors sécurité sociale), les économies seraient de 9 milliards. Pour la première fois, l'ensemble des dépenses nettes de l'Etat seront enlégère baisse dans la loi de finances initiale (par rapport à la loi de finances de l'année précédente). Christian Eckert détaille dans son rapport les économies projetées par le gouvernement pour réaliser l'objectif, annoncé cette semaine par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, d'une réduction de 1,5 milliard des dépenses de l'Etat (hors charge des pensions et de la dette) l'an prochain. Les dotations de l'Etat aux collectivités territoriales seront, comme cela a déjà été annoncé, réduites de 750 millions d'euros tandis que les dépenses pour les ministères et les opérateurs de l'État seront également diminués du même montant.
    En revanche, les crédits de paiement affectés aux missions prioritaires (enseignement, emploi, sécurité, justice, lutte contre la pauvreté) augmenteront en moyenne de 2,3%. Pour les autres la baisse moyenne sera de 2,8% (-1,8 milliard). Les baisses les plus fortes concernent la politique des territoires (-8%), l'écologie, le développement et l'aménagement du territoire (-7%), l'économie (-6%) et l'agriculture (-5,4%).

    Compenser l'avantage du CICE
    Enfin, révèle Christian Eckert, les entreprises publiques devront fournir une contribution (dont la forme et le montant ne sont pas précisés) pour compenser l'avantage qu'elles tireront du CICE (Crédit d'impôt compétitivité emploi). La Poste devra ainsi reverser plus de 200 millions à l'Etat.


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  • 29 juin 2013 - 19H41  lien
    Manuel Valls se recueille au mémorial du 11-Septembre à New York

    Le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls s'est recueilli samedi au mémorial du 11-Septembre à New York, au dernier jour d'un voyage de trois jours aux Etats-Unis.

    Le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls s'est recueilli samedi au mémorial du 11-Septembre à New York, au dernier jour d'un voyage de trois jours aux Etats-Unis.

    AFP - Le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls s'est recueilli samedi au mémorial du 11-Septembre à New York, au dernier jour d'un voyage de trois jours aux Etats-Unis.

    Le ministre a visité le parc en plein air situé là où se dressaient les tours jumelles du World Trade Center dans le sud de Manhattan, et y a déposé une gerbe. Il s'est arrêté devant les noms gravés des trois Français décédés dans les attentats commis par Al-Qaïda le 11 septembre 2001, a constaté l'AFP.

    M. Valls a aussi visité la nouvelle tour en construction sur le site, la 1WTC.

    Il s'est à cette occasion vu offrir un casque des pompiers de New York par le chef des pompiers de la ville, Salvatore Cassano, avec inscrits dessus le chiffre 343 - le nombre de pompiers morts dans les attentats -- et la date du 11 septembre. Le ministre lui a remis en échange un casque de pompier français.

    M. Valls, dont c'était la première visite officielle aux Etats-Unis, s'était auparavant rendu dans la capitale fédérale Washington où il a rencontré jeudi la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure Janet Napolitano, le ministre de la Justice Eric Holder, et le directeur du FBI Robert Mueller, pour évoquer la situation en matière de terrorisme et de sécurité.

    A New York, il s'est aussi entretenu vendredi avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le chef de la police Ray Kelly


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