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    - Publié le <time datetime="2013-06-29T19:16" itemprop="datePublished" pubdate=""> 29/06/2013 à 19:16</time>

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    BERLIN (Reuters) - Les services de renseignement américains espionnaient dans le cadre du programme de surveillance Prism plusieurs bureaux de l'Union européenne, dont ils avaient réussi à pénétrer les réseaux informatiques, montrent des documents secrets dont Der Spiegel a pris connaissance.

    Le magazine allemand cite dans un article publié samedi un document classé secret de la National Security Agency (NSA) daté de septembre 2010, que l'informaticien Edward Snowden a emporté dans sa fuite après avoir dévoilé l'existence de Prism et que les journalistes du Spiegel ont pu lire en partie.

    Selon ce document, la NSA a implanté du matériel d'écoute dans les bureaux de l'Union européenne (UE) à Washington et aux Nations unies et était en mesure non seulement d'écouter les conversations téléphoniques, mais aussi d'accéder aux documents et aux courriels des diplomates européens, qualifiés de "cible" dans le document.

    D'après le Spiegel, l'agence de renseignement américaine surveillait aussi les systèmes de communication de l'immeuble Justus Lipsius, qui héberge le Conseil européen à Bruxelles et où les gouvernements de l'UE disposent de bureaux à partir desquels ils peuvent passer des appels sécurisés.

    Edward Snowden se trouve depuis presque une semaine dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou, en attendant la réponse de l'Equateur à sa demande s'asile politique.

    Annika Breidthardt; Tangi Salaün pour le service français


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-06-29T11:29" itemprop="datePublished" pubdate=""> 29/06/2013 à 11:29</time> - Modifié le <time datetime="2013-06-29T17:08" itemprop="dateModified"> 29/06/2013 à 17:08</time>

    Pour atteindre 14 milliards d'économies, le gouvernement mise surtout sur l'austérité salariale des fonctionnaires, selon "Le Monde".

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    Le ministère du Budget prévoit 14 milliards d'euros d'économies en 2014.

    <figcaption>Le ministère du Budget prévoit 14 milliards d'euros d'économies en 2014. © Sipa Press </figcaption> </figure> </header>

    L'État prévoit de faire 14 milliards d'euros d'économies en 2014 sur les 20 milliards d'efforts de réduction de déficit prévus. Ce plan mettrait à contribution les fonctionnaires et les opérateurs, indique le rapporteur du budget à l'Assemblée. Christian Eckert a précisé samedi que ces économies, ajoutées à un effort structurel, devraient permettre d'atteindre un déficit de l'ordre de 3,5 %. Le rapporteur confirme ainsi des informations du Monde et des Échos. "Bruxelles nous a donné deux ans supplémentaires pour arriver en dessous des 3 %. Ca pourrait être 3,5 % en 2014 et 2,9 % en 2015", a-t-il expliqué sur BFM TV.

    Ces décisions sont en ligne avec les préconisations de la Cour des comptes. L'institution indiquait jeudi que la France devait trouver 13 milliards d'économies en 2014 et 15 milliards en 2015 pour revenir à 3 % de déficit en 2015. Selon Le Monde, des ministères verront leurs crédits chuter (- 7 % pour l'Écologie, - 5,4 % pour l'Agriculture, - 2,8 % pour la Culture) et 28 000 emplois publics auront été supprimés depuis le début du quinquennat.

    Première cible : la fonction publique

    Le premier poste d'économies concerne les fonctionnaires : la croissance de la masse salariale de l'État sera ainsi ramenée de 3 à 0,15 % en 2014, précise le quotidien. Cette inflexion très forte sera obtenue en 2014 par la stabilité globale des effectifs, par la réduction des enveloppes catégorielles et leur ciblage sur les bas salaires. La poursuite du gel du point d'indice est également prévue. Pour Les Échos, 3 209 postes de fonctionnaire seront supprimés par l'Etat en créant d'un côté 9 949 dans les missions dites prioritaires (éducation, justice, sécurité) et en supprimant 13 158 de l'autre. Les dépenses de fonctionnement de tous les ministères baisseront également de 2 % grâce à la poursuite de la modernisation des achats publics.

    Enfin, les moyens affectés aux opérateurs (Météo-France, CNRS, chambres de commerce, centre national du cinéma, etc.) devraient baisser de 4 %, hors Pôle emploi et universités. Au lieu d'augmenter de plus de 2 % par an, les dotations aux opérateurs diminueraient de 1 %, ce qui permettrait d'économiser 600 millions. Si 2 000 postes seront créés à Pôle emploi et 1 000 dans les universités, 1 242 sont supprimés par ailleurs chez les autres opérateurs. Des projets culturels seront annulés, des constructions de prisons seront retardées et les contributions aux organismes internationaux du Quai d'Orsay vont être diminuées.

    Autre mesure de redressement plus inattendue : une contribution ad hoc va être demandée à certaines entreprises publiques au titre de l'avantage financier procuré par le crédit d'impôt compétitivité emploi.


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  • Monde - le 26 Juin 2013

    Europe

    La Croatie, vingt-huitième membre dans l’UE

    Le 1er juillet prochain, la Croatie entrera officiellement dans l’Union européenne. L’heure n’est pas à la fête dans un pays où le taux de chômage est de 22 % et qui doit se plier au dogme du libre-échange.

    Dimanche soir, de pompeuses festivités marqueront l’entrée de la Croatie dans l’Union européenne (UE) : feux d’artifice à minuit pile, discours et concerts. José Manuel Barroso et de nombreux chefs d’État et de gouvernement feront le voyage de Zagreb, capitale éphémère d’une Union qui comptera à partir de ce moment 28 membres. Pourtant, beaucoup de Croates n’ont pas l’intention de faire la fête.

    Selon certains sondages, seuls 7 % des habitants du pays auraient décidé de prendre part aux réjouissances et, depuis plusieurs jours, la principale polémique qui alimente la presse croate concerne le coût de la fête, dans un pays où le chômage touche 22 % de la population active. Lors du référendum de janvier 2012, 66 % des Croates s’étaient prononcés en faveur de l’intégration de leur pays, mais la participation n’avait été que de 43 % des inscrits. Depuis, la confiance en l’Union ne cesse de chuter. D’après des enquêtes récurrentes, les Croates anticipent le fait qu’ils vivront plus mal après l’intégration de leur pays qu’aujourd’hui. C’est une première absolue, tous les élargissements ayant été associés à une promesse de vie meilleure – certes, pas toujours tenue, notamment dans le cas de la Roumanie et de la Bulgarie, qui ont rejoint l’Union en 2007.

    La Croatie a «â€¯bénéficié » des plus longues négociations d’adhésion de l’histoire de l’UE, puisque celles-ci ont débuté il y a dix ans, en 2003. «â€¯En réalité, déplore Kresimir Sever, le président des Syndicats indépendants croates (NHS), l’une des principales confédérations, le seul point sur lequel l’UE a véritablement insisté au cours de la dernière période était le chapitre VIII, celui qui concerne la libre concurrence. Au nom de ce principe, la Croatie est condamnée à achever sa désindustrialisation. » Ainsi, l’UE a exigé que Zagreb cesse toute aide publique aux chantiers navals et procède à leur «â€¯restructuration » – c’est-à-dire à leur privatisation – avant le 1er juillet. La construction navale constitue la dernière spécialité industrielle du pays et représente des milliers d’emplois directs et indirects. Le chantier de Kraljevica a fermé ses portes, faute de repreneur, tandis que 3 000 des 3 200 employés de celui de Split ont été licenciés, fin mai. Les exigences européennes passent d’autant plus mal que la France ou l’Italie continuent à subventionner la construction navale. «â€¯Tous nos gouvernements successifs, de droite comme de gauche, ont misé sur une économie de services : pourtant, la Croatie ne peut pas vivre uniquement du tourisme », poursuit Kresimir Sever, convaincu que son pays va rejoindre une «â€¯Europe du Sud » paupérisée, un arc de crise qui s’étend du Portugal à la Grèce.

    Les dirigeants européens espèrent pourtant que l’adhésion de la Croatie, la deuxième d’un pays issu de l’ancienne Yougoslavie, après celle de la Slovénie, en 2004, va redonner du sens au projet d’intégration européenne des Balkans occidentaux. La Serbie espère ainsi obtenir, lors du Conseil européen de vendredi, la confirmation de l’ouverture des négociations préalables à son adhésion.

    • Lire aussi :

    Premières élections européennes en Croatie

    Entrée croate petit bras dans l’UE

    La Croatie fait un pas vers l’Union, mais sans enthousiasme


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-06-27T19:18" itemprop="datePublished" pubdate=""> 27/06/2013 à 19:18</time> - Modifié le <time datetime="2013-06-28T10:21" itemprop="dateModified"> 28/06/2013 à 10:21</time>

    Critiqué de toute part en France, le président de la Commission européenne peut se targuer d'une série de succès d'envergure à Bruxelles.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    José Manuel Barroso à son arrivée au sommet européen du 27 juin, à Bruxelles.

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    José Manuel Barroso à son arrivée au sommet européen du 27 juin, à Bruxelles.

    © THIERRY CHARLIER / AFP

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    N'enterrez pas trop vite José Manuel Barroso ! Critiqué à Berlin, violemment attaqué à Paris, qualifié d'homme "dépassé" par Claude Bartolone, le président de la Commission européenne a montré jeudi matin qu'il avait encore de la ressource. En effet, François Hollande n'avait pas encore quitté l'Élysée pour se rendre à Bruxelles au sommet consacré à la lutte contre le chômage - un dossier prioritaire pour le président socialiste -, que Barroso bouclait un accord sur le budget européen... indispensable pour financer la politique de l'emploi chère à la France. "Sans budget, pas de fonds structurels ni de subventions pour le Pacte pour la croissance", a-t-il insisté.

    En février dernier, les dirigeants européens s'étaient séparés sur un accord pour un budget de 908 milliards d'euros, afin de financer les politiques européennes (politique agricole commune, subventions régionales, fonds sociaux, recherche et développement, etc.) entre 2014 et 2020. Mais ce budget avait été jugé trop rigide et pas assez consacré à des politiques tournées vers l'avenir et la croissance par le Parlement européen, qui l'avait rejeté, obligeant les institutions à remettre l'ouvrage sur le métier.

    Jeudi matin, les dirigeants de l'UE se trouvaient donc face à un dilemme : désireux de montrer à leur opinion publique - de plus en plus eurosceptique - que l'Union se préoccupe de l'emploi et de la croissance, les Vingt-Sept s'apprêtaient à déployer une batterie de mesures, dont une très symbolique, pour la création d'emploi. Alors que l'UE compte 23,5 % de chômeurs de moins de 25 ans, les États-membres veulent apporter à chaque jeune la garantie de se voir offrir un apprentissage ou un emploi quatre mois après son inscription au chômage. Une mesure à six milliards d'euros. Difficile de la défendre, sans budget pour la financer.

    Barroso, "honnête faiseur de deal"

    José Manuel Barroso a donc pris l'initiative de réunir les représentants du Parlement et des États-membres, pour forcer un accord de dernière minute. Bon calcul : le budget amendé ne prévoit pas une enveloppe plus grosse, mais offre plus de flexibilité dans l'utilisation des fonds disponibles. Il dégage plus d'argent pour divers programmes, comme le support aux PME, l'Erasmus pour les apprentis. Il offre un milliard supplémentaire pour l'aide aux plus démunis, notamment par le programme d'aide alimentaire qui atteint 3,5 milliards d'euros.

    Du coup, les deux grands partis du Parlement, qui ensemble forment la majorité, y sont favorables. "Ce n'est pas l'idéal, mais c'est acceptable", lâche le président du groupe socialiste Hannes Swoboda. "La fermeté a payé", s'est félicité son homologue PPE (conservateur) Joseph Daul. Le vote définitif aura lieu en septembre. La condamnation par le président des Verts Daniel Cohn-Bendit d'un "compromis lamentable" ne devrait pas y changer grand-chose.

    François Hollande devait rencontrer José Manuel Barroso en arrivant au Conseil européen, jeudi après-midi. Outre le budget, le président de la Commission pourra lui présenter une liste d'accords européens négociés ces derniers jours sous sa houlette : la réforme de la Politique agricole commune, et l'Union Bancaire, pilotée avec le Français Michel Barnier. Barroso pourra aussi se targuer des compliments prononcés publiquement par le président du Parlement : "J'ai été longtemps ton opposant, mais je dois dire que tu as joué ton rôle d'honnête faiseur de deal", a ainsi déclaré Martin Schulz. Un socialiste...


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    - Publié le <time datetime="2013-06-29T17:44" itemprop="datePublished" pubdate=""> 29/06/2013 à 17:44</time>

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    Le président américain Barack Obama, en visite en Afrique du Sud, a salué samedi Nelson Mandela, icône anti-apartheid devenue "source d'inspiration pour le monde", toujours dans un état critique à l'hôpital et dont il a rencontré la famille.

    Son "courage moral a été une source d'inspiration personnelle (...) et une source d'inspiration. pour le monde", a déclaré le dirigeant américain lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue sud-africain Jacob Zuma à Pretoria.

    "Je réaffirme le profond impact de son héritage dans la construction d'une Afrique du Sud libre (...) C'est un héritage que nous devons tous honorer dans nos propres vies", a ajouté M. Obama, à l'issue d'une rapide visite à la famille.

    M. Obama a rencontré deux des trois filles et huit des 17 petits-enfants de l'icône mondiale de la liberté et de la réconciliation dans les locaux de la fondation Mandela à Johannesburg.

    M. Obama s'est également entretenu par téléphone avec Graça Machel, l'épouse de l'ancien président, qui passe de longues heures à l'hôpital de Pretoria où il est soigné depuis trois semaines pour une grave infection pulmonaire.

    "J'ai exprimé mon espoir que Madiba puise paix et réconfort dans la présence de ses proches, j'ai aussi exprimé mon soutien de tout coeur à toute la famille", a dit le président américain.

    "En prenant le temps de me téléphoner pour exprimer leur solidarité et de rencontrer nos enfants, ils ont ajouté une touche de chaleur personnelle caractéristique de la famille Obama", a fait répondre Mme Machel, qui affirme avoir transmis à son époux les voeux du couple Obama.

    Barack Obama s'est ensuite rendu dans le célèbre township de Soweto, un haut-lieu de la lutte anti-apartheid au sud-ouest de Johannesburg, pour s'adresser à de jeunes Africains prometteurs. Là encore, il a évoqué son "héros", appelant la jeunesse à s'en inspirer pour surmonter les moments difficiles.

    "L'avenir de ce continent est entre vos mains", leur a-t-il lancé sous des applaudissements nourris.

    A l'extérieur du campus universitaire où se déroulait l'échange, l'ambiance était plus tendue: des centaines de manifestants hostiles à la politique étrangère des Etats-Unis ont été dispersés par des grenades incapacitantes et des balles en caoutchouc.

    Attentif à chaque indication sur la santé de Mandela depuis son hospitalisation le 8 juin pour une pneumonie, l'Afrique du Sud s'était préparée au pire jeudi, après l'annulation d'un voyage de Jacob Zuma au Mozambique.

    "Tirer les leçons de la vie de Mandela"

    Mais sa santé semble s'être légèrement améliorée depuis. Son état reste "critique mais stable", a assuré samedi le président Zuma, qui est allé jusqu'à espérer le voir sortir "très bientôt de l'hôpital".

    "Tirer les leçons de la vie de Mandela"

    A l'hôpital, les témoignages d'affection envers le père de la nation sud-africaine continuaient d'affluer. En chantant, une douzaine de personnes ont ainsi brandi des pancartes barrées de la mention "Nos coeurs sont avec toi" et "Que Dieu te bénisse Tata" (père).

    "Ils partagent les mêmes choses: Mandela a été le premier président noir d'Afrique du Sud et Obama le premier président noir des Etats-Unis", a déclaré Tokozile Sibalo, une Sud-Africaine de 50 ans, venue avec ses filles lui rendre hommage. Les deux ont également obtenu le prix Nobel de la paix.

    L'état de santé du grand homme a jeté une ombre sur la première grande tournée africaine de Barack Obama, dont le père était kényan, mais qui ne s'est rendu qu'une seule fois en Afrique noire depuis son élection, lors d'une halte au Ghana.

    Barack Obama n'a rencontré qu'une fois le père de la démocratie multiraciale sud-africaine, en 2005, alors qu'il était jeune sénateur. Ils ne se sont pas revus depuis son élection mais se sont parlés à plusieurs reprises au téléphone.

    Dimanche, le président américain se rendra au Cap (sud-ouest) avec une visite sur l'île-bagne de Robben Island, où Nelson Mandela a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention.

    Barack Obama sera ensuite guidé par l'ancien archevêque anglican du Cap Desmond Tutu. Il prononcera enfin le principal discours de sa tournée africaine depuis l'Université du Cap.

    Le dernier président blanc d'Afrique du Sud, Frederik de Klerk, a annoncé qu'il écourtait des vacances en Europe en raison de l'état de santé de Nelson Mandela.

    M. de Klerk, dernier président de l'apartheid (1989-1994), négocia la fin du régime et l'organisation d'élections multiraciales avec Mandela. Il fut ensuite vice-président de Nelson Mandela dans le premier gouvernement de l'Afrique du Sud post-apartheid.(1994-97).

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