• La découverte de papyrus relance le débat

    sur la femme de Jésus

    Karen L. King

    Un papyrus du IIIe siècle récemment découvert comprend cette phrase « Jésus dit, quant à ma femme… » Cette découverte relance le débat sur le célibat de Jésus.

    C’est Karen L. King, professeure d’histoire ancienne à la faculté de théologie d’Harvard, qui a révélé hier l’existence de ce manuscrit lors d’un congrès à Rome. Les spécialistes des papyrus et de la langue copte s’accordent sur l’authenticité et l’ancienneté de ce manuscrit. Il s’agit d’un joli fragment de papyrus de la taille d’une carte de crédit, écrit en langue copte :
    fragment de papyrus copte

    Voici une traduction de ce qui est inscrit sur ce fragment :

    …Pas pour moi. Ma mère me l’a donné vie…
    …Les disciples dirent à Jésus,…
    …nier, Marie est digne de cela…
    …Jésus leur dit : ma femme…
    …Laissez les gens méchants enfler…
    …Quant à moi, j’ habite avec elle, afin de…
    …une image…

    La question de savoir si Jésus a été marié on non n’est absolument pas abordée dans nos évangiles, ni dans un sens (il serait célibataire), ni dans l’autre (il serait marié ou aurait été marié). On peut donc dire que cela n’a pas d’importance du point de vue de la foi et du salut. Cela concerne principalement la vie de l’homme Jésus plus que sa fonction de Christ.

    Néanmoins nous sommes attachés à la personne et à la vie de l’homme Jésus et nous serions assez curieux de mieux connaitre sa vie et sa façon d’être.

    Alors, l’homme Jésus a-t-il été marié ? Contrairement à ce que prétendent les romans à sensation du genre « Le Da Vinci Code » cette question n’est absolument pas taboue, elle est seulement débattue, et ouvertement débattue depuis les premiers siècles du christianisme. C’est ce dont est témoin le manuscrit révélé hier. Il n’est pas le seul. Nous connaissons des évangiles qui n’ont pas été sélectionnés pour faire partie du « best off » qu’est notre Bible, qui parlent de Marie-Madeleine comme compagne de Jésus :

    La compagne du Fils est Myriam de Magdala. L’Enseignant aimait Myriam plus que tous les disciples, il l’embrassait souvent sur la bouche…
    Evangile de Philippe, 55

    Le fond du débat consiste plus dans la question de l’anthropologie chrétienne. Est-ce que le célibat et la chasteté seraient un état supérieur à la vie en couple ? Le point de vue biblique pencherait plutôt une théologie d’une Parole de Dieu qui s’incarne, et donc d’une vie qui se vit dans le monde et avec les autres, plutôt qu’une vie spirituelle désincarnée.

    Par conséquent, dans le contexte de l’époque et la culture où vivait Jésus, il est très vraisemblable qu’il a été marié. Mis à part des personnes comme les Esséniens qui vivaient en quelque sorte comme des moines, un homme de 30 ans était marié. Par contre, il n’a vraisemblablement pas eu d’enfants qui lui ait survécu, sinon il ou elle aurait eu une importance dans l’église de Jérusalem. Comme Jacques, appelé dans les Actes des apôtres « le frère du Seigneur » est devenu le chef de l’église ayant autorité même sur Pierre, Paul, Jean…

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    Les observateurs de l'ONU ont quitté la Syrie,

    qui s'attend à des frappes imminentes

    Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | <time datetime="2013-08-31T07:37:55+02:00" itemprop="datePublished">31.08.2013 à 07h37</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-31T17:29:49+02:00" itemprop="dateModified">31.08.2013 à 17h29</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Le convoi des experts de l'ONU à l'aéroport de Beyrouth, le 31 août 2013. </figure>

    Après le départ, samedi 31 août, des experts de l'Organisation des Nations unies, la Syrie s'attend à une frappe occidentale "à tout moment", a affirmé un haut responsable des services de sécurité syriens. Paris et Washington semblent déterminés à agir contre le régime de Bachar Al-Assad, accusé d'avoir tué des centaines de personnes dans une attaque chimique, la semaine dernière. Un rapport du renseignement américain sur l'implication de l'armée dans cette attaque fait état de 1 429 morts, dont 426 enfants. L'Observatoire syrien des droits de l'homme, une organisation non gouvernementale installée à Londres, a publié un nouveau bilan provisoire faisant état de plus de cinq cents morts.

    Une "fenêtre d'opportunité" pour d'éventuelles frappes s'est maintenant ouverte, selon les experts – malgré l'opposition à une intervention militaire de Londres, Moscou et Pékin –, et les présidents américain, Barack Obama, et français, François Hollande, veulent adresser un "message fort" au régime du président Assad, qu'ils tiennent pour "responsable" de l'attaque du 21 août dans la banlieue de Damas.

    Lire : "Les missiles Tomahawk risquent de tomber sur des chars vides"

    L'analyse des échantillons collectés par les experts pourrait prendre jusqu'à deux semaines, a annoncé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, cité par des diplomates, lors d'une réunion à huis clos avec les membres permanents du Conseil de sécurité.

    <figure class="illustration_haut"> Les analyses des échantillons recueillis par les experts de l'ONU pourraient prendre jusqu'à deux semaines. </figure>

    Le président russe, Vladimir Poutine, a assuré samedi que les accusations d'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien étaient "une absurdité totale" et il a demandé aux Etats-Unis de fournir des preuves de leur emploi. M. Poutine propose que le sommet du G20 de  Saint-Pétersbourg, les 4 et 5 septembre, auquel M. Obama doit participer, soit l'occasion de discuter de la crise syrienne.

    Lire : "Armes chimiques : la Syrie refusera "tout rapport partiel" des enquêteurs de l'ONU"

    RÉFUGIÉS AU LIBAN

    Les ministres des affaires étrangères de la Ligue arabe se réuniront dimanche au Caire pour parler de la Syrie. Le vice-secrétaire général de l'organisation panarabe, Ahmed Ben Helli, a précisé que cette réunion prévue mardi avait été avancée à dimanche en raison des développements du dossier syrien.

    A la suite des experts de l'ONU, un flot ininterrompu de familles syriennes a traversé le poste-frontière libanais de Masnaa, fuyant la violence et les menaces de raid américaines. L'exode n'est pas massif – seuls ceux qui ont un moyen de transport et de l'argent prennent la route –, mais c'est un afflux régulier de voitures surchargées, passagers hagards et coffres ouverts débordant de sacs et de valises.

    Plusieurs pays ont conseillé à leurs ressortissants d'éviter de se rendre au Liban en raison de sa proximité géographique avec la Syrie. Selon une source au sein des services de sécurité, environ quatorze mille personnes, principalement des Européens, ont quitté ce pays au cours de la seule journée de jeudi.

    Lire : Israël se prépare à toute éventualité et garde un œil sur l'Iran

    </article> Copé : Hollande prive l'opposition "d'informations nécessaires"

    Le président de l'UMP, François Copé, accuse, samedi 31 août, le président de la République, François Hollande, de "priver" l'opposition "des informations nécessaires" sur la crise syrienne, et lui demande d'"attendre les conclusions des inspecteurs de l'ONU" avant de décider d'une intervention militaire avec les Etats-Unis. "Le syndrome irakien est présent dans tous les esprits", ajoute M. Copé dans un entretien à Sud Ouest Dimanche.

    Le Parlement a été convoqué mercredi 4 septembre pour un débat sans vote sur la Syrie.


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  • La première déclaration de Mgr Parolin

    La salle de presse du Saint-Siège a diffusé samedi le texte d’une déclaration de Mgr Pietro Parolin, nonce au Venezuela qui deviendra secrétaire d’État le 15 octobre prochain.

    31/8/13 - Mis à jour le 31/8/13 - 16 H 42   
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    « Au moment où ma nomination comme secrétaire d’État est rendue publique, je désire exprimer ma profonde et affectueuse gratitude au Saint-Père François, pour la confiance imméritée dont il fait preuve à mon égard et lui manifester ma volonté renouvelée et ma totale disponibilité à collaborer avec lui et sous sa conduite pour la plus grande gloire de Dieu, le bien de la sainte Église, le progrès et la paix de l’humanité afin que celle-ci trouve des raisons de vivre et d’espérer.

    Je ressens très vivement la grâce de cet appel qui constitue une nouvelle surprise de Dieu dans ma vie. Par-dessus tout, je ressens le poids de la responsabilité qui m’a été confiée par cet appel . La mission est difficile et exigeante alors que mes forces sont faibles et pauvres mes capacités. C’est pourquoi je me confie à l’amour miséricordieux de Dieu – dont rien ni personne ne pourra nous séparer – et aux prières de tous. Dès maintenant, je les remercie pour la compréhension et pour l’aide, quelle qu’elle soit, qu’ils voudront m’apporter dans le déroulement de cette nouvelle tâche.

    Ma pensée va aux personnes qui ont fait partie de ma vie en famille, les paroisses dans lesquelles je suis né et j’ai servi, dans le cher diocèse de Vicence, à Rome, dans les pays où j’ai travaillé, au Nigeria, au Mexique et, pour finir, au Venezuela que je quitte à regret. Je remercie aussi le pape émérite qui m’a ordonné évêque, je pense au secrétariat d’État qui a été ma maison pendant de nombreuses années, à son Éminence le cardinal Tarcisio Bertone, aux autres supérieurs, aux collègues, aux collaborateurs et à l’ensemble de la Curie romaine, aux représentants pontificaux. De tous, je suis largement débiteur. Je m’engage avec appréhension mais aussi avec confiance et sérénité dans ce nouveau service de l’Évangile, de l’Église et du pape François, disposé – comme il nous l’a demandé dès le début – à marcher, édifier et confesser (2).

    Que Notre Dame que j’aime invoquer sous ses noms de Monte Berico, Guadalupe et Coromoto nous donne « le courage de marcher en présence du Seigneur, avec la Croix du Seigneur ; d’édifier l’Église sur le sang du Seigneur, qui est versé sur la Croix ; et de confesser l’unique gloire : le Christ crucifié. Et ainsi l’Église ira de l’avant » (2).

    Et, comme on dit au Venezuela, « ¡ Que Dios les bendiga ! » (que Dieu vous bénisse). »

    (1) Mgr Parolin a  pour devise épiscopale « Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? » (Rm 8, 35).

    (2) Homélie de clôture du conclave, le 14 mars 2013.

    (Traduction La Croix)


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    Le Pape François choisit son bras droit

    • Home ACTUALITE Société
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      • Publié <time data-ago="il y a 4 heures" data-original="le 31/08/2013 à 13:09" datetime="2013-08-31T13:09:46+02:00" itemprop="datePublished">le 31/08/2013 à 13:09</time>
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    Mgr Pietro Parolin, en mars 2007.
    <figure class="fig-photo"> <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

    </figcaption> </figure>

    Le pape a posé l'un des actes les plus importants depuis son élection en choisissant, samedi, un premier ministre relativement jeune et très respecté dans le milieu ecclésial, Mgr Pietro Parolin.

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    Le Pape François vient de procéder à la nomination la plus délicate de son pontificat. Il a choisi Pietro Parolin, un Italien de 58 ans, comme premier ministre. Il remplace le cardinal Tarcisio Bertone, 78 ans, mais qui n'a pas toujours été à la hauteur de cette fonction centrale de l'Eglise catholique qu'il a occupée pendant sept ans et dont le pontificat de Benoît XVI a objectivement pâti.

    La leçon a porté. Le Pape François a pris le temps de choisir son «Secrétaire d'Etat», désignation officielle de son bras droit. Il lui faut un homme de taille pour gouverner l'Eglise dans son administration ordinaire mais pour l'aider avant tout à mener à bien la réforme redoutée de la curie romaine. Et celle de la banque du Vatican…

    Il a donc d'abord opté pour un prélat inhabituellement jeune pour une telle fonction. C'est même un record historique. Son travail consiste à assumer le gouvernement quotidien et temporel - mondial - de l'Eglise catholique, interne et externe. Il a donc sélectionné un Italien car cette responsabilité requiert une fine connaissance des rouages de la curie romaine, de ses coutumes et langages codés que seule une culture italienne permet de pénétrer.

    Il l'a surtout pris parmi le corps des nonces apostoliques, ce qui est un retour à la normale. Ces ambassadeurs du pape sont en réalité les énarques de l'Eglise. Beaucoup attribuaient d'ailleurs les carences du cardinal Bertone à ce niveau de responsabilité au fait qu'il n'était justement pas issu de cette élite cléricale. Ses membres sont en effet rompus à une intense expérience internationale. Ils sont aussi formés à l'art de gérer très efficacement les affaires délicates mais sans crises inutiles. Une alchimie toute catholique qui allie souplesse, patience et… fermeté.

    La confiance de Benoît XVI

    Mais Mgr Parolin n'est pourtant pas un nonce anodin. S'il a été nommé il y a quatre ans ambassadeur du pape au Venezuela d'Hugo Chavez c'était pour sa capacité à faire valoir les intérêts de l'Eglise dans un contexte national difficile. Il avait la confiance de Benoît XVI qui l'avait lui-même ordonné évêque.

    Dans les couloirs du Vatican, deux interprétations radicalement opposées expliquaient toutefois cet «éloignement» de Rome. Ce brillant sujet proche de l'ancien secrétaire d'Etat le cardinal Angelo Sodano n'était pas forcément dans l'esprit de l'équipe Bertone alors au pouvoir. Il pouvait faire de l'ombre à certains. D'autres estimaient au contraire que ce passage dans une importante nonciature latino-américaine pouvait le préparer aux plus hautes fonctions.

    Car avant de partir Mgr Parolin exerça en effet avec un rare brio la fonction de «Sous-secrétaire pour les relations avec les Etats» de 2002 à 2009. C'est-à-dire de ministre des Affaires étrangères adjoint. Tout d'abord sous la responsabilité de très réputé cardinal Jean-Louis Tauran dont il est un disciple en matière diplomatique, puis avec Mgr Lajolo et enfin avec l'actuel ministre des Affaires étrangères, le Français Mgr Dominique Mamberti.

    Un bourreau de travail

    De l'avis de tous, ce bourreau de travail, toujours remarquablement informé, excella dans ce poste. Cette expérience globale lui a donné une vision panoramique de tous les problèmes internationaux. Elle complétait deux longs séjours en nonciature au Nigéria et à Mexico. Et un rôle de conseiller diplomatique à la curie où il a suivi de près l'Espagne et… l'Italie.

    C'est dire la capacité politique de ce prélat, natif de Schiavon, près de Vincenza au nord Est de l'Italie, non loin de Venise, à qui l'Eglise a confié, très tôt, de hautes charges et qui impressionne ses interlocuteurs par sa capacité à analyser synthétiquement les situations sans éluder aucun aspect des problèmes, sachant se mettre à la place de tous les protagonistes.

    Mgr Parolin qui parle italien, anglais, français et espagnol a aussi travaillé très activement sur les dossiers des relations bilatérales les plus difficiles du Saint-Siège. Avec Israël en premier lieu. Avec la Chine également: il a été l'inspirateur de la fameuse lettre de Benoît XVI aux catholiques chinois en mai 2007 qui l'opposa au cardinal Zen de Hong-Kong car Parolin a toujours promu une politique de réconciliation entre l'Eglise officielle et l'Eglise souterraine. Cette expertise qui lui sera aujourd'hui très utile pour conseiller le pape François, jésuite donc soucieux d'un rapprochement avec la Chine.

    Une «pointure»

    Mgr Parolin, médiateur hors pair, est aussi allé très loin dans les discussions apparemment impossibles mais qu'il a su rendre utiles avec l'Iran et le Vietnam où il s'est rendu à plusieurs reprises. Toujours pour le compte du Saint-Siège il a aussi travaillé dans des négociations internationales pour la non-prolifération des armes nucléaires. Il revient enfin de Caracas, avec un bilan remarqué alors que les relations entre le président Chavez et l'Eglise institutionnelle n'étaient pas évidentes.

    C'est donc une «pointure» que le Pape François a choisi et qui devrait s'imposer sans trop de difficultés au sein de la Curie où il va devoir conduire un profond de changement de mentalité et de méthode de travail. Tout en transformant la fonction même de Secrétaire d'Etat, moins pensée comme un pouvoir pyramidal et écran, éloignant le Pape de ses cardinaux et ministres, mais davantage voulue comme lieu d'échange pour une gouvernance plus collégiale de l'Eglise sur le modèle d'une chancellerie qu'elle fut à une époque.

    Mgr Parolin entrera d'ailleurs en fonction le 15 octobre, deux semaines après l'importante réunion à Rome des huit cardinaux - non résidents au Vatican mais issus du monde entier - à qui le Pape François a demandé de préparer … la réforme de la curie romaine. Le calendrier de sa nomination a été organisé pour qu'il accompagne, dès sa prise de fonction, cette nouvelle ère de gouvernance désirée par le Pape François.

    <aside class="fig-embed fig-exergue">

    L'Eglise doit « contribuer à résoudre les grands problèmes actuels, tels que la pauvreté, la justice sociale, la coexistence pacifique »

    Mgr Parolin, avant l'élection de François
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    Très à l'aise avec la presse qu'il sait utiliser et dont il n'a pas peur contrairement à beaucoup de hauts prélats romains, Mgr Parolin accorde volontiers des interviews. Il n'avait pas caché, avant le conclave de mars dernier dans la presse vénézuélienne la nécessité pour lui qu'un pape d'origine latino-américaine soit désormais élu pour «donner une forte impulsion à l'évangélisation de notre temps» et pour que l'Eglise puisse «contribuer à résoudre les grands problèmes actuels, tels que la pauvreté, la justice sociale, la coexistence pacifique».

    Pour l'anecdote il est arrivé que Mgr Pietro Parolin, soit perçu dans certains milieux exaltés comme le futur et «dernier» pape dont parle la soi-disant prophétie de Malachie et qui s'appellerait «Pierre le romain». Il est en effet l'un des rares hauts prélats de curie à porter le prénom du chef des apôtres!

    Une coïncidence qui n'a strictement aucun sens pour lui, sinon le patronage de Saint Pierre reçu à sa naissance, dans une famille très chrétienne et qui a toujours eu les pieds sur terre. D'autant qu'il perdit son père, marchand de matériel agricole, dans un accident automobile. Le jeune Pietro était alors âgé de dix ans. Quatre ans plus tard il entrait au petit séminaire. Croyant profond, il a ainsi sobrement commenté, samedi, sa nomination depuis le Venezuela: «c'est une surprise de Dieu dans ma vie».


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  • Dernière modification : 30/08/2013 

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    Syrie : Cameron "humilié" par le non du Parlement, selon la presse anglaise

    Syrie : Cameron "humilié" par le non du Parlement, selon la presse anglaise
    © Capture d'écran

    Au lendemain du rejet par le Parlement d'une intervention en Syrie, le Premier ministre n'est pas épargné par la presse britannique. Outre son échec politique, certains médias évoquent son affaiblissement sur la scène internationale.

    Par Assiya HAMZA (texte)
     

    C’est un coup de Trafalgar pour le Premier ministre britannique. Au lendemain du rejet par la Chambre des communes par 285 voix contre 272 de la motion présentée par le conservateur David Cameron défendant le principe d'une intervention militaire en Syrie, la presse britannique ne mâche pas ses mots contre le locataire du 10 Downing Street. Tous les journaux ou presque évoquent vendredi 30 août son "humiliation" et son "affaiblissement".

    Du côté même des journaux réputés proches de la majorité, les critiques fusent. "L’affaiblissement de Cameron" titre ainsi le "Daily Mail". "Lors d’une nuit capitale, la rébellion des Tories a contraint le Premier ministre à renoncer à frapper militairement la Syrie… et le plonge dans une profonde crise politique", peut-on lire.

    "The Sun" n’hésite pas pour sa part à faire un jeu de mots : "Cam down / Calm down" ("Cameron rabaissé / Du calme"). Le Premier ministre humilié par le refus des parlementaires des frappes militaires, peut-on lire dans le tabloïd le plus vendu outre-Manche. Sur un ton acerbe, l'éditorialiste Tom Newton-Dunn estime que "les Premiers ministres ne perdent tout simplement pas les votes à propos de la guerre, ce qui nous mène réellement vers un avenir politique inconnu. Monsieur Cameron peut survivre à cela mais son autorité ne sera plus jamais la même".

    "Qui dirige le pays ?"

    Le tabloïd "The Mirror" évoque, lui, "une défaite parlementaire historique". Comme de nombreux autres titres de la presse britannique, il estime que le Premier ministre a été "humilié" et que ce vote laissera des traces au sein du parti.

    Quant au "Times", journal de centre-droit, il n’hésite pas à qualifier le vote de "désastre" et titre "Cameron humilié par la grève du vote sur la Syrie". "David Cameron a subi la nuit dernière la pire humiliation de son mandat après que les parlementaires, invités à approuver une attaque militaire contre le régime syrien, ont rejeté toute idée de soutien à ce projet, même atténué", estime le quotidien.

    Plus à gauche, le "Guardian" ouvre son édition sur le coup porté à l’autorité de David Cameron. Évoquant un "échec sans précédent" pour le chef du gouvernement qui a "mal jugé son parti", le journal insiste sur la victoire d’un Parlement "très souvent dénigré qui a rempli sa mission". 

    Enfin, le chroniqueur politique de la chaîne de télévision publique BBC Ross Hawkins s’interroge sur la capacité de David Cameron à conserver sa "crédibilité" sur la scène internationale après ce camouflet politique. "En Grande-Bretagne et ailleurs, les gens vont s’interroger : qui dirige le pays ?".

    Une question à laquelle le ministre des Finances George Osborne n'a pas répondu.  Interrogé vendredi 30 août par la radio 4 de la BBC, il évoque "un examen de conscience national" quant au rôle de la Grande-Bretagne dans " le monde". "La question est de savoir si la Grande-Bretagne veut jouer un grand rôle dans la défense du système international", a-t-il déclaré.


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