• Cercle Wagram : quatre ans requis contre

    Guazzelli, le cerveau présumé

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-09-30T19:02:14+02:00" itemprop="datePublished">30.09.2013 à 19h02</time>

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    L'entrée du cercle Wagram, près des Champs-Elysées à Paris.

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    Le parquet a requis lundi 30 septembre quatre ans de prison ferme, assortis d'un mandat de dépôt, à l'encontre de Jean-Angelo Guazzelli, considéré comme l'ancien cerveau présumé du cercle Wagram et membre supposé du gang corse de la Brise de mer. Celui qui se présente comme "un simple producteur d'huile d'olive" est accusé d'avoir détourné plus de 10 millions d'euros par le biais de ce cercle de jeux, ainsi que de celui de L'Eldo, également à Paris.

    Le ministère public a également requis trois ans d'emprisonnement, dont dix-huit mois avec sursis, à l'encontre de Jean Testanière et Jean-François Rossi, les deux hommes que M. Guazzelli aurait placés à la tête du cercle et qui en assuraient la gestion au quotidien. Chargé du transport d'enveloppes d'espèces, issues du cercle, entre Paris et la Corse à destination de M. Guazzelli, Jean Casta a vu requérir contre lui deux ans d'emprisonnement ferme devant le tribunal correctionnel de Paris.

    Lire le compte-rendu : "Le cercle Wagram, tirelire du grand banditisme corse, devant la justice"

    Au terme de deux semaines d'auditions des prévenus, le ministère public a souligné, lors d'un réquisitoire de plus de trois heures, le décalage très marqué entre la richesse du dossier d'instruction et la faiblesse des propos tenus à l'audience.

    UN CONTRÔLE "DE FAIT" PAR LA BRISE DE MER

    Devant le tribunal correctionnel, aucun des principaux responsables ou bénéficiaires présumés de la gestion du cercle Wagram n'a en effet reconnu avoir tenu le rôle que lui prête l'instruction, alors que plusieurs d'entre eux avaient précédemment livré des éléments précis sur le fonctionnement de l'établissement. Placés devant le contenu des écoutes et des auditions, ils ont cité des hasards, des coïncidences, voire dénoncé les propos de mythomanes ou de personnes qui auraient cherché à leur nuire.

    A plusieurs reprises, notamment en ce qui concerne le rôle de M. Guazzelli, la procureure Laetitia Dhervilly s'est référée à des "écoutes très claires" et des auditions qui "confirment les écoutes". Elle a évoqué "une accumulation d'indices qui permet de démontrer que le cercle faisait bien l'objet d'un contrôle de fait par la Brise de mer".

    Outre la peine d'emprisonnement ferme, le ministère public a demandé au tribunal de prononcer une amende de 100 000 euros contre M. Guazzelli. Le parquet a également requis trente mois d'emprisonnement chacun, dont dix-huit avec sursis, à l'encontre des anciens responsables de jeux au sein du cercle, Michel Ferracci et Arnaud Graziani.

    Lire également : "Cercle Wagram : la 'théorie du hasard et de l'amitié' au pilori de l'accusation"


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  • Polémique sur les Roms : des associations

    réclament l'intervention de Hollande

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-09-30T18:10:55+02:00" itemprop="datePublished">30.09.2013 à 18h10</time>

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    Jugeant les propos récents de Manuel Valls sur les Roms "insupportables", plusieurs associations ont écrit lundi 30 septembre au président de la République pour lui demander de sortir de son silence.

    "Reconnaître les difficultés et les tensions qui peuvent naître dans un certain nombre de communes du fait des conditions de vie très précaires des familles qui vivent dans des bidonvilles est une chose, concèdent les responsables du Secours catholique, de la Cimade, du CCFD-Terre solidaire, d'Emmaüs-France, de la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale, de Médecins du monde, du collectif Romeurope, et d'ATD quart-monde. Mais cibler une population entière, sur la seule base de son appartenance ethnique, réelle ou supposée, comme étant non intégrable et devant être éloignée du territoire français est de tout autre nature !"

    Lire l'analyse : "Roms, sécurité, réforme pénale : Manuel Valls à l'offensive"

    UN SILENCE QUI VAUDRAIT APPROBATION

    Interpellant le président de la République, qui n'a jusqu'à présent pas commenté les propos de son ministre, les associations lui demandent de prendre position : "Votre expression publique n'est plus seulement attendue. Elle est à présent indispensable." Les responsables associatifs estiment que ce silence "sur ces questions cruciales deviendrait rapidement incompréhensible, voire vaudrait approbation d'un discours et d'une dérive à laquelle, au nom des valeurs qui nous rassemblent, nous nous sommes toujours opposés". "Bientôt", s'est contenté de répondre lundi le président.

    Manuel Valls a provoqué une vive polémique mardi en niant la volonté d'intégration d'une majorité de Roms, propos qu'il a répété dimanche, tout en jugeant les critiques à son encontre, notamment formulées par sa collègue au gouvernement Cécile Duflot, "insupportables".

    Lire : "Batho s'étonne que les propos de Duflot ne provoquent pas plus de remous"


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  • Les Français travaillant en Suisse bientôt rapatriés dans le giron de la "Sécu"

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-09-30T19:22:19+02:00" itemprop="datePublished">30.09.2013 à 19h22</time>

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    Les 169 000 Français résidant en France et travaillant en Suisse vont devoir cotiser à l'assurance-maladie et abandonner leur assurance privée, ce qui devrait rapporter à terme quelque 150 millions d'euros à la Sécurité sociale.

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    Les 169 000 Français résidant en France et travaillant en Suisse vont devoir cotiser à l'assurance-maladie et abandonner leur assurance privée, ce qui devrait rapporter à terme quelque 150 millions d'euros à la Sécurité sociale, a annoncé lundi 30 septembre le ministère de l'économie et des finances.

    Ces frontaliers avaient jusqu'à présent le choix entre le système suisse (LAMal), l'assurance-maladie française par la CMU, la couverture maladie universelle, ou une assurance privée. La plupart d'entre eux (85 %) ont opté pour une assurance privée, souvent moins onéreuse, notamment pour les plus jeunes.

    LA CONTINUITÉ DES SOINS ASSURÉE

    S'appuyant sur un rapport de l'IGAS (l'inspection générale des affaires sociales) remis le 23 septembre, le gouvernement a décidé de ne pas prolonger ce dispositif dérogatoire, qui doit prendre fin le 1er juin 2014, a précisé le ministère de l'économie et des finances. A partir de cette date, une couverture spécifique sera mise en place pour les frontaliers travaillant en Suisse, a précisé Bercy.

    Ces salariés devront s'acquitter d'une cotisation prélevée sur leur revenu fiscal de référence – après deux abattements successifs – au taux de 6 % pendant un an, puis à compter du 1er juin 2015, de 8 %. "La première année, un frontalier sur deux verra sa cotisation stagner, voire diminuer", a assuré le ministère. Cette décision, qui fera l'objet d'un décret, devrait rapporter 100 millions d'euros à la Sécurité sociale la première année, puis 150 millions dès que le taux sera portée à 8 %, selon Bercy.

    "Ce régime pesait sur les comptes de la Sécu", a souligné le ministère, indiquant par ailleurs que, "juridiquement, cette dérogation ne pouvait pas être prolongée". Le ministère promet toutefois que "la continuité des soins en Suisse sera assurée".


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  • Warren Buffett mise sur Goldman Sachs,

    et rafle la mise

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-09-30T18:18:27+02:00" itemprop="datePublished">30.09.2013 à 18h18</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Afin d'aider Goldman Sachs, en difficulté, et redonner confiance aux investisseurs, Warren Buffett investit 5 milliards de dollars dans la banque d'affaire, sous la forme de bons de souscription. </figure>

    Deux milliards de dollars. C'est la somme mirobolante que va gagner, mardi 1er octobre, le milliardaire américain Warren Buffett, cinq ans après avoir investit ses billes dans Goldman Sachs.

    Tout commence le 27 septembre 2008, quelques jours après la faillite de Lehman Brothers, premier domino de la plus grave crise financière depuis le krach de 1929. Afin d'aider Goldman Sachs, star des banques d'affaires en difficulté, et redonner confiance aux investisseurs, Warren Buffett investit 5 milliards de dollars, sous la forme de warrants (bons de souscription), qui donnent à Berkshire Hathaway, son fonds d'investissement, le droit d'acheter 43,48 millions de dollars d'actions ordinaires de Goldman Sachs au prix de 115 dollars par action, et ce jusqu'au 1er octobre 2013.

     

    "L'ORACLE D'OMAHA" A VU JUSTE

    En mars 2013, il annonce qu'il va transformer ces bons de souscription en actions de Goldman Sachs. Cette opération lui permet d'augmenter sa participation dans la banque, sans pour autant injecter de nouveaux capitaux.

    Le montant de l'opération, qui arrive donc à échéance mardi, correspond au prix moyen de l'action Goldman Sachs sur les dix derniers jours précédant le 1er octobre, multiplié par 43,48 millions. Ainsi, Warren Buffet devrait obtenir une part dans la banque d'affaires correspondant à environ 2 milliards de dollars.

     

     

    Trois ans plus tard, Buffett avait justifié cet investissement devant la commission d'enquête sur la crise financière en expliquant avoir parié sur le fait que Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale, et Henry Paulson, alors secrétaire au Trésor mais aussi ancien président de Goldman Sachs, "feraient tout ce qu'il faudrait pour stabiliser l'économie", et donc, entre autres, éviter que les grandes banques ne subissent le même sort que Lehman. Pari réussi.

    Lire : "Le coup de maître de Warren Buffett sur Goldman Sachs"


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  • Affaire Bettencourt : Sarkozy et Woerth

    saisissent la Cour de cassation

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-09-30T14:58:08+02:00" itemprop="datePublished">30.09.2013 à 14h58</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-30T16:35:33+02:00" itemprop="dateModified">30.09.2013 à 16h35</time>

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    L'ancien ministre du budget Eric Woerth et l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy sont poursuivis pour "abus de faiblesse" sur la personne de Liliane Bettencourt.

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    Onze des douze mis en examen dans le volet abus de faiblesse de l'affaire Bettencourt se sont pourvus lundi 30 septembre en cassation contre l'arrêt de la cour d'appel de Bordeaux validant l'instruction, selon des sources proches du dossier citées par les agences AFP et Reuters.

    Les douze mis en examen avaient jusqu'à lundi soir pour prendre leur décision sur un éventuel pourvoi en cassation contre l'arrêt de la cour d'appel de Bordeaux, qui a validé mardi 24 septembre la quasi-totalité de l'instruction menée par les trois juges bordelais chargés du volet "abus de faiblesse" de l'affaire.

    Lire : "Les arguments des magistrats pour valider l'instruction"

    Les conseils de l'ancien gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, du photographe François-Marie Banier et de l'avocat Pascal Wilhelm avaient confirmé dès lundi matin avoir engagé un recours. Les deux premiers reprochent à l'avocat du juge Gentil ses prises de position publiques au moment de la mise en cause du magistrat par des proches de M. Sarkozy. Parmi les autres auteurs de recours figurent compagnon de M. Banier, Martin d'Orgeval, l'homme d'affaires Stéphane Courbit et l'ancien gestionnaire de l'île seychelloise d'Arros Carlos Cassina Vejarano.

    <figure class="illustration_haut"> Le photographe François-Marie Banier et le conseiller financier de Liliane Bettencourt Patrice de Maistre, ont déposé un recours devant la Cour de cassation contre leur mise en examen pour abus de faiblesse. </figure>

    M. Sarkozy a mis plus de temps à faire connaître sa position, finalement annoncée dans l'après-midi. Selon Le Journal du dimanche, l'ancien chef de l'Etat hésitait à déposer un recours, car une phrase de l'arrêt de la chambre de l'instruction lui laissait espérer un non-lieu. Comme son ancien ministre du budget, Eric Woerth, il s'est donc finalement résolu à recourir à ce pourvoi.

    SIX À HUIT MOIS DE DÉLAIS

    La décision de la cour d'appel du 24 septembre a notamment validé l'expertise médicale, qui constitue l'un des points-clés de l'affaire. La quasi-totalité des douze personnes mises en examen sont soupçonnées d'avoir profité de l'état déficient de l'héritière de L'Oréal pour obtenir de sa part de l'argent ou des avantages. Pour sa part, l'ancien président de la République est soupçonné d'avoir soutiré de l'argent à Mme Bettencourt pour sa campagne électorale de 2007.

    En principe, le président de la chambre criminelle de la Cour de cassation doit désormais décider si l'affaire doit être examinée en urgence par la plus haute juridiction française. En cas de recevabilité, les délais sont ensuite très variables, mais, selon un connaisseur du dossier, cette étape pourrait prendre facilement de six à huit mois.

    En théorie, Jean-Michel Gentil et Valérie Noël, les juges de Bordeaux encore chargés de l'affaire, peuvent renvoyer les mis en examen devant un tribunal sans attendre la Cour de cassation, car ces pourvois ne sont pas suspensifs. Mais ils pourraient toutefois les contraindre à différer la délivrance de leur ordonnance de renvoi en correctionnelle, même si leurs investigations sont terminées.

    Dans un réquisitoire daté du 28 juin, le parquet de Bordeaux a requis un non-lieu en faveur de six des douze personnes poursuivies, dont MM. Sarkozy et Woerth. Un avis que les juges ne sont pas tenus de suivre.

    Lire nos explications : "Affaire Bettencourt : les 10 principaux protagonistes"


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