• Espionnage : la NSA dément avoir surveillé

    les citoyens européens

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-10-29T18:52:19+01:00" itemprop="datePublished">29.10.2013 à 18h52</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-10-29T21:08:42+01:00" itemprop="dateModified">29.10.2013 à 21h08</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Le quartier général de la NSA, à Fort Meade, dans le Maryland. </figure>

    Le patron de la NSA, le général Keith Alexander, a profité d'une audition devant la commission du renseignement de la Chambre des représentants, mardi 29 octobre, pour démentir tout espionnage mené en France, en Espagne ou ailleurs en Europe.

    "Pour être parfaitement clairs, nous n'avons pas recueilli ces informations sur les citoyens européens", a-t-il déclaré, qualifiant de "complètement fausses" les révélations de plusieurs journaux européens, dont Le Monde. M. Alexander a assuré que les données en question avaient été "fournies à la NSA" par des partenaires européens.

    Dans un article publié quelques heures plus tôt sur son site Internet (lien payant), The Wall Street Journal affirmait, citant des responsables américains anonymes, que les services de renseignement français et espagnols avaient eux-mêmes fourni des données, notamment téléphoniques, à la NSA, en vertu d'accords confidentiels.

    "MAL INTERPRÉTÉS"

    Selon les sources du Wall Street Journal, ces interceptions de millions de communications téléphoniques, dont Le Monde et El Mundo ont révélé l'existence, ont été faites par les services européens, en dehors des frontières françaises et espagnoles, puis retransmises à la NSA pour analyse et compilation. Selon Keith Alexander, elles concernaient des opérations dans des pays où les membres de l'OTAN sont impliqués.

    Ces sources affirment également que l'existence des données ne signifie pas une surveillance des Français et des Espagnols par leurs propres services de renseignement. "Des responsables américains affirment que les documents fournis par [Edward] Snowden ont été mal interprétés et évoquent en fait des interceptions téléphoniques effectuées par les services de renseignement français et espagnol et ensuite partagées avec la NSA", résume le quotidien. "Ils n'ont, comme la personne qui a volé les données classifiées, pas compris ce qu'ils avaient devant les yeux", a ajouté M. Alexander.

    Ni l'ambassade de France à Washington, ni les autorités espagnoles, ni la NSA n'ont commenté les informations du quotidien américain. C'est la première fois que la collaboration des services occidentaux avec la NSA est évoquée, même sous couvert d'anonymat, par des membres de l'administration américaine.

    LE RÔLE DU CONGRÈS

    Ces révélations surviennent au lendemain de l'annonce, par la sénatrice Dianne Feinstein – à la tête de la puissante commission du renseignement du Sénat américain – d'un "rééxamen important et total" des activités de la NSA. Un pas de plus du Congrès vers une tentative de contrôle de la NSA.

    La Chambre des représentants sera quant à elle chargée d'examiner une loi visant à limiter les activités de la NSA, cette fois dans la collecte de métadonnées téléphoniques et l'utilisation de la législation sur le renseignement étranger pour surveiller des ressortissants américains.

    Lire : "Le Congrès américain se penche un peu plus sur la NSA"


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-10-29T19:23" itemprop="datePublished" pubdate=""> 29/10/2013 à 19:23</time> - Modifié le <time datetime="2013-10-29T19:40" itemprop="dateModified"> 29/10/2013 à 19:40</time>

    Le "Wall Street Journal" rapporte mardi que les interceptions téléphoniques attribuées à la NSA ont en partie été réalisées par les services secrets français.

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    John Kerry et son homologue français Laurent Fabius s'étaient rencontrés pour évoquer l'espionnage américain des Français.

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    John Kerry et son homologue français Laurent Fabius s'étaient rencontrés pour évoquer l'espionnage américain des Français. © Philippe Wojazer / Sipa

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    Les interceptions téléphoniques pratiquées en France et en Espagne et attribuées dans la presse européenne à la NSA ont été réalisées par les services secrets français et espagnols qui les ont partagées avec l'agence américaine, a rapporté mardi le Wall Street Journal. Le Monde en France et El Mundo en Espagne ont expliqué ces derniers jours, sur la base de documents fournis par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden, que l'agence américaine chargée des interceptions des communications avait espionné plus de 70 millions de communications téléphoniques en France et 60 millions en Espagne en l'espace d'un mois.

    Mais, selon le Wall Street Journal, "des responsables américains affirment que les documents fournis par Snowden ont été mal interprétés et évoquent en fait des interceptions téléphoniques réalisées par les services de renseignements français et espagnol et ensuite partagés avec la NSA". Sollicitée, la NSA n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.

    Des assemblages à partir de données françaises

    Après avoir étudié le document publié par Le Monde, les responsables américains ont déterminé qu'il avait été "assemblé" par la NSA "sur la base de données reçues du renseignement français", affirme le quotidien, citant des responsables sous le couvert de l'anonymat. Ils ont également déterminé que ces interceptions n'avaient pas été réalisées depuis le territoire français, mais depuis l'étranger. "Les données ne montrent pas que les Français ont espionné leurs citoyens en France", affirme le quotidien.

    Ces responsables n'ont pas été en mesure d'examiner les documents révélés par El Mundo, mais sont arrivés à la même conclusion, ajoute-t-il. "Les États-Unis veulent rétablir les faits sur l'étendue de l'espionnage de la NSA, mais le faire dans ce cas risque de révéler les opérations de renseignement d'alliés, ce qui compromettrait la coopération à l'avenir, ainsi que les activités de renseignement en cours", explique encore le WSJ. Les révélations de l'ampleur de l'espionnage de la NSA en Europe ont déclenché une tempête diplomatique dans les capitales européennes, plus particulièrement en Allemagne, où les révélations sur un espionnage d'un téléphone portable de la chancelière ont créé un choc.


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  • Après la gendarmerie, un syndicat de police

    se plaint de son budget

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-10-29T18:52:35+01:00" itemprop="datePublished">29.10.2013 à 18h52</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-10-29T18:59:03+01:00" itemprop="dateModified">29.10.2013 à 18h59</time>

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    <figure class="illustration_haut">

    Quelques jours après le patron de la gendarmerie, c'est au tour du syndicat de police Synergie-Officiers de dénoncer la situation budgétaire frappant la police, "prise à la gorge" selon lui par Bercy.

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    Le syndicat de police Synergie-officiers a rejoint la fronde contre la situation budgétaire touchant la police, "prise à la gorge" selon lui par Bercy. Quelques jours auparavant, le patron de la gendarmerie, Denis Favier, évoquait devant des parlementaires un budget "sous tension".

    Selon Synergie-officiers, la police nationale, "qui traite 75 % de la délinquance", se trouve elle aussi en situation de "disette", et "au moins aussi catastrophique que celle de la gendarmerie". Devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale, M. Favier avait quant à lui expliqué qu'"aucune commande de véhicules n'a pu être passée", ni d'ordinateurs, expliquant avoir des difficultés "pour assurer les paiements (...) incontournables" comme "les dépenses d'énergie pour lesquelles il manque aujourd'hui 16 millions d'euros."

    Lire sur le blog Vu de l'Intérieur Budget : gels et surgels congèlent la gendarmerie

    Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, s'est voulu rassurant sur les capacités des forces de l'ordre à continuer de travailler. "Il y a des voitures qui roulent, il y a des commissariats qui fonctionnent et des policiers et des gendarmes sur le terrain", a-t-il dit, lundi. Il a cependant indiqué qu'il était en discussion avec Bercy pour trouver "les bonnes solutions pour répondre notamment à ces problèmes" constatés "sur le terrain".

    LE SYNDICAT INQUIET DU BUDGET 2014

    Synergie-officiers demande le dégel par Bercy d'une partie du budget de la police, qui représente "10 % du budget d'investissement et de fonctionnement". Dans le cas contraire, les services de police commenceront 2014 avec un trou de "15 millions d'euros", selon les calculs du syndicat.

    Alors que Manuel Valls doit se rendre jeudi à l'Assemblée nationale afin de défendre son budget 2014, Synergie-officiers a également fait part de ses craintes pour ce nouveau budget, "qui s'annonce sous les pires augures".

    Dans un rapport d'information parlementaire sur les investissements dans la police et la gendarmerie, le rapporteur du Sénat Jean-Vincent Placé (EELV) fait état d'un besoin de financement de l'ordre de 300 millions d'euros pour les casernes de gendarmerie. Le rapport évoque également un besoin de près de 180 millions pour le renouvellement du parc automobile de la police et de la gendarmerie.


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  • Le budget de la Sécu adopté à l'Assemblée,

    avec le volet sur l'épargne

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-10-29T17:31:51+01:00" itemprop="datePublished">29.10.2013 à 17h31</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-10-29T18:24:36+01:00" itemprop="dateModified">29.10.2013 à 18h24</time>

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    <figure class="illustration_haut">

    Les députés français ont adopté le budget de la Sécurité sociale pour 2014, mardi 29 octobre, par 320 voix contre 243.

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    Les députés français ont adopté le budget de la Sécurité sociale pour 2014, mardi 29 octobre, par 320 voix (celles des socialistes, des radicaux de gauche et des écologistes), contre 243 voix le rejetant (celles du Front de gauche et de l'opposition).

    Lire notre tour des principales mesures du budget de la "Sécu"

    Après une semaine de débats parfois houleux sur la soixantaine d'articles du texte, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014 a finalement été adopté dans sa globalité, y compris son volet controversé sur l'épargne, qui devrait être amendé à l'issue du débat parlementaire. Le Sénat l'examinera ce projet à son tour à compter du 12 novembre.

    Lire aussi : " Les mesures d'économies pour la "Sécu" seront axées sur l'hôpital et le prix des médicaments"

    UN PROJET DE BUDGET "FAUX" SELON L'UDI

    Le Front de gauche a dénoncé un texte qui se "place dans une politique d'austérité". L'opposition a voté contre, non seulement parce qu'elle dénonce "des hausses de prélèvements" (UMP) et un "hold-up dans la poche des salariés, des retraités, des entreprises" (UDI), mais parce qu'il s'agit selon elle d'un projet de budget "faux", puisque le gouvernement a renoncé ce week-end au relèvement à 15,5 % des prélèvements sociaux sur certains produits d'épargne.

    "On soumet aux parlementaires le vote d'un texte de loi dont on sait déjà qu'il ne correspond plus à la volonté gouvernementale", a déclaré Philippe Vigier (UDI), tandis que pour Christian Jacob (UMP) c'est "une vraie incohérence alors qu'il y avait tous les moyens juridiques de faire passer un amendement" avant le vote.

    Faute de temps avant le scrutin de mardi, l'amendement du gouvernement sur l'épargne ne sera en fait déposé que dans la suite du débat parlementaire au Sénat ou lors de la deuxième lecture à l'Assemblée. Seuls certains contrats d'assurance-vie, dits à multi-supports, seront concernés par ce relèvement. En revanche, les produits les plus populaires comme les plans d'épargne en actions (PEA), les plans d'épargne-logement (PEL) ou l'épargne salariale ne sont plus concernés.

    Notre décryptage : PEA, PEL : le gouvernement revoit sa copie sur les prélèvements sociaux


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  • Actualité > Monde > Les 4 otages français enlevés par Aqmi au Niger en 2010 sont libres

     

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    Les 4 otages français enlevés par Aqmi

    au Niger en 2010 sont libres

     

    <time datetime="2013-10-29T18:35:37" itemprop="datePublished">Publié le 29-10-2013 à 18h35</time> - <time datetime="2013-10-29T18:56:18" itemprop="dateModified">Mis à jour à 18h56   </time>
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    VIDEO. La guerre au Mali avait rendu leur libération difficile. Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian sont partis pour Niamey pour les rapatrier.

     

     

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    Les 4 ex-otages français au Niger (HO / SAHARA MEDIAS / AFP)

    Les 4 ex-otages français au Niger (HO / SAHARA MEDIAS / AFP)

     

     

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    Les quatre otages travaillant pour Areva, enlevés le 16 septembre 2010 par Aqmi, à Arlit, au Niger, sont libres, a annoncé François Hollande mardi 29 octobre, lors d'un déplacement en Slovaquie.

    "Je viens d'apprendre par le président du Niger que nos 4 otages du Sahel viennent d'être libérés", a déclaré le président de la République. Une nouvelle très applaudie par l'assistance.

    Daniel Larribe, Pierre Legrand, Marc Féret, Thierry Dol, emprisonnés depuis le 16 septembre 2010. Trois ans d'épreuve pour ces ressortissants, capturés, détenus par des geôliers sans scruptules. Trois ans de souffrance pour des familles qui vivaient un calvaire et qui sont aujourd'hui soulagées. J'ai tenu à les prévenir dès que j'ai connu la nouvelle."

    "J'avais dit que j'utiliserai tous les contacts possibles", a rappelé François Hollande. "La guerre au Mali a pu suspendre ces initiatives, elles ont été immédiatement reprises. Je veux exprimer ma gratitude au président du Niger qui a su réussi à obtenir la libération de nos compatriotes."

    "Je pense néanmoins encore aux 7 autres otages français, toujours détenus : deux au Sahel, un au Nigeria, quatre en Syrie", a poursuivi le président. "Je leur dis ce message simple et bref : 'Ne perdez pas espoir, ne perdez jamais espoir, la République est là, toujours solidaire.'"

    Les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Jean-Yves Le Drian (Défense) "sont partis pour Niamey", a ajouté le président. Les ministres seraient actuellement avec les ex-otages. Selon l'entourage de François Hollande, la santé des quatre ex-otages serait "correcte". 

    Les quatre Français avaient été enlevés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le 16 septembre 2010, sept personnes - cinq Français dont une femme, un Togolais et un Malgache - avaient été enlevées à Arlit, site d'extraction d'uranium dans le nord du Niger. Le 24 février 2011, la Française, Françoise Larribe, épouse de Daniel, ainsi que le Togolais et le Malgache, avaient été libérés "en territoire nigérien". Le 21 mars de la même année, Aqmi avait réclamé "au moins 90 millions d'euros" pour la libération des quatre Français toujours otages, demande rejetée par la France.

    "On a du mal y croire"

    "Je suis heureuse, émue", a déclaré Brigitte Laur, la tante maternelle de Pierre Legrand, 28 ans, le plus jeune des quatre otages. "On a tellement attendu... Merci à tous ceux qui nous ont soutenus, merci", a-t-elle ajouté, des sanglots dans la voix. "Après trois ans, on a du mal y croire."

    "C'est incroyable, c'est un moment qu'on a tellement attendu, vous savez", a répété Brigitte Laur, qui, avec toute la famille de Pierre Legrand, depuis septembre 2012, date à laquelle ils avaient décidé de ne plus observer le silence demandé depuis deux ans par les autorités, a multiplié les manifestations et prises de parole pour que les otages ne soient pas oubliés. "C'est vraiment une chose qu'on attendait tellement, je ne peux même pas vous dire", a-t-elle souligné, la voix chargée d'émotion.

    Originaire de Couffé (Loire-Atlantique), âgé de 25 ans lors de son enlèvement le 16 septembre 2010, Pierre Legrand travaillait pour une filiale de Vinci lorsqu'il a opté, au sein de cette entreprise, pour un VIE (Volontariat international en entreprise). C'est dans ce cadre qu'il est parti pour Imouraren, au Niger, où se trouve une mine d'uranium d'Areva. Et c'est à Arlit, à 80 km de là, alors qu'il était en route pour revenir passer des vacances en France, qu'il a été enlevé.

    Ingrid Betancourt, soutien des familles

    Samedi 21 septembre, des centaines de personnes s'étaient rassemblées à Meudon, près de Paris, et à Marseille en soutien aux quatre otages français retenus au Sahel, réclamant une plus grande implication de l'État dans ce dossier, quelques jours après la publication d'une vidéo des otages.

    A Nantes, le troisième anniversaire de l'enlèvement de ces Français enlevés à Arlit, où ils travaillaient, avait été marqué par l'organisation par la famille de Pierre Legrand, le plus jeune des quatre otages, d'une conférence au cours de laquelle Ingrid Betancourt, Franco-Colombienne restée prisonnière des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) pendant six ans et demi, avait estimé que "tout n'était pas fait pour les libérer".


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