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    Saisie de 650 000 euros en liquide

    chez Dieudonné

    AFP<time datetime="2014-01-29T14:47:42" itemprop="datePublished"> 29 janvier 2014 à 14:47 </time>
    <aside class="tool-bar"> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Dieudonné M'Â’bala M'Â’bala à son arrivée le 13 décembre 2013 au tribunal à Paris.<figcaption itemprop="description">Dieudonné M'Â’bala M'Â’bala à son arrivée le 13 décembre 2013 au tribunal à Paris. (Photo Joel Saget. AFP)</figcaption></figure>

    La police a fouillé mardi des logements de l'humoriste controversé, ainsi que le théâtre de la Main d'or.

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    Quelque 650 000 euros et 15 000 dollars (11 000 euros) en liquide ont été saisis chez Dieudonné par les enquêteurs lors de la perquisition de son domicile d’Eure-et-Loir réalisée mardi, a indiqué mercredi une source proche de l’enquête qui confirmait une information de RTL. «Une saisie de sommes d’argent a été réalisée», a confirmé auprès de l’AFP l’avocat de Dieudonné, MJacques Verdier, qui a refusé de préciser la somme, ajoutant que l’estimation de 650 000 euros lui paraissait «excessive».

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    Cet argent liquide, «c’est le produit de la billetterie. Tout cela est totalement transparent», a assuré à l’AFP MVerdier qui a ajouté que son client n’avait pour l’heure pas reçu de convocation. Selon lui, ces sommes étaient accompagnées de «toutes les contremarques des tickets» pour des spectacles au théâtre parisien de la Main d’or ou d’ailleurs.

    La police a perquisitionné des propriétés de Dieudonné ainsi que le théâtre de la Main d’or qu’il loue. Des documents comptables ont aussi été saisis par l’office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales et de la Direction centrale de la police judiciaire. Il agissait dans le cadre d’une enquête préliminaire du parquet de Paris pour organisation frauduleuse d’insolvabilité, blanchiment et abus de biens sociaux.

    Cet argent liquide est un axe d’enquête supplémentaire pour les policiers qui se penchent sur le patrimoine de Dieudonné et des mouvements de fonds, notamment plus de 400 000 euros envoyés au Cameroun depuis 2009. Le polémiste n’avait acquitté aucune de ses amendes (plus de 65 000 euros en tout) début janvier. L’enquête pourrait aussi porter sur les conditions dans lesquelles la maison de production gérée par sa compagne, Noémie Montagne, a racheté pour 550 000 euros une propriété de Dieudonné, mise aux enchères publiques forcées en raison d’une dette fiscale de près de 900 000 euros.

    Parallèlement, une information judiciaire est ouverte au pôle financier à Paris pour «organisation frauduleuse d’insolvabilité» après une plainte avec constitution de partie civile de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme. La Licra a fait condamner le polémiste à des dommages et intérêts mais affirme n’avoir jamais pu récupérer les sommes. Une enquête préliminaire a également été ouverte par le parquet de Paris sur les appels aux dons lancés par Dieudonné sur internet pour payer ses amendes.

    À lire aussi : Dieudonné, d’impayable à insolvable

    Le fait «d’ouvrir ou d’annoncer publiquement des souscriptions ayant pour objet d’indemniser des amendes, frais et dommages-intérêts prononcés par des condamnations judiciaires» est passible de six mois d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. L’enquête a été lancée après un signalement de la Licra.

    AFP

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    Cavanna, Hara Kipleure

    LIBERATION Avec AFP<time datetime="2014-01-30T10:08:56" itemprop="datePublished"> 30 janvier 2014 à 10:08 </time>(Mis à jour : <time datetime="2014-01-30T16:30:16" itemprop="dateModified">30 janvier 2014 à 16:30</time>)
    <aside class="tool-bar"> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    L'écrivain François Cavanna le 3 décembre 2008 à Paris.

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    L'écrivain François Cavanna le 3 décembre 2008 à Paris. (Photo François Guilllot. AFP)

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    DISPARITION

    L'écrivain, qui avait fondé «Hara-Kiri» et «Charlie Hebdo», est mort mercredi à l'âge de 90 ans.

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    François Cavanna, dit «Cavanna», mort mercredi soir à l’âge de 90 ans, a dynamité le conformisme et le bon goût dans la France des années 60-80 avec les magazines Hara-Kiri et Charlie Hebdo, avant de s’imposer comme un écrivain populaire, sensible et truculent.

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    Grande silhouette de druide aux longs cheveux blancs, voix douce encore étonnée de ces années qui l’ont conduit de l’école à la guerre, Cavanna n’a cessé d’écrire pendant plus de cinquante ans. Journaliste, dessinateur, romancier, auteur de près de 60 livres, il a imposé un humour sans tabou ni limite, qui a influencé des générations de lecteurs.

    Fils d’un maçon italien, «le gros Louvi», et d’une Nivernaise, François Cavanna est né le 22 février 1923 à Paris. Mais son berceau, c’est Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) où il grandit dans la petite communauté italienne. «Une enfance merveilleuse», dont il tirera son grand roman, les Ritals, en 1978.

    A l’école maternelle, il se prend de passion pour la langue française. «J’ai eu la chance d’être un enfant de pauvres, on nous mettait à la maternelle pendant que les parents travaillaient. J’ai tout de suite été happé par l’écriture, l’imprimé. C’est devenu un vice, n’importe quoi d’écrit, je pouvais pas m’empêcher de le lire», déclarait-il à l’AFP en 2008.

    Maçon comme son père, il est raflé en 1943 et expédié à Berlin pour le service du travail obligatoire (STO). Il en gardera une aversion de la guerre, de l’armée, de l’autorité, dont il fera ses cibles préférées. Avec les curés, les sportifs, les chasseurs, les cons ou la corrida. De retour en France après deux ans et demi de camp, il rencontre Liliane, une rescapée de Ravensbrück, qu’il épouse. Mais la jeune femme, «mal ressuscitée» de ses années de déportation, meurt quelques mois plus tard.

    Seul et désespéré, il abandonne les petits boulots pour se lancer dans le dessin de presse. Un métier qu’il exerce pendant douze ans. Avec un joli coup de crayon, influencé par Dubout et les comics américains.

    À lire aussi : Le portrait de Cavanna paru dans Libération en 2008 et l’entretien qu’il avait accordé à Libération en 2009

    «L’humour coup de poing dans la gueule»

    Mais la grande aventure de sa vie, c’est Hara-Kiri, le mensuel qu’il crée en 1960 avec le futur professeur Choron. «Nous voulions faire un journal où nous n’aurions aucun contrôle, où on pourrait faire de la qualité», expliquait-il. Ensemble, ils inventent «l’humour coup de poing dans la gueule». «L’humour fait mal, il fait ressortir le fond des choses et l’étale au grand jour. C’est une façon cruelle de dire les choses cruelles, sans les envelopper», prônait ce partisan du délire intégral, «fier, merde, et pas qu’un peu» de son équipe.

    «Il était lui-même dessinateur, c’est pour ça que ça a marché», se souvient Cabu, dans le coup dès le départ : «Il a vu ça avec l’œil du dessinateur.» Car son talent, c’est aussi d’avoir déniché les débutants surdoués - Reiser, Cabu, Wolinski, Gébé, Topor… - qui ont fait le succès du journal.

    A Hara-Kiri, la liberté est totale, les ennuis judiciaires assurés. Censures, amendes et interdictions pleuvront pendant toute la vie du journal. Dans Hara-Kiri, puis Charlie Hebdo, Cavanna donne libre cours à sa passion pour l’écriture. Les Ritals et les Russkoffs, prix Interallié 1979, consacreront le vieil épouvantail à bourgeois comme un écrivain stylé, profondément humain. 

    Vidéos : Les coups de gueule de CavannaFrançois Cavanna. (cliquez sur la photo)

    A plus de 85 ans, Cavanna, éternelles moustaches toujours plus blanches, tenait toujours une chronique dans Charlie Hebdo. Un peu déçu par l’évolution du dessin de presse, trop voué disait-il à la politique : «On se contente de peu. Hara-Kiri, c’était à l’occasion politique, mais dans le cadre plus large de l’humour de société.» Pas de regret pourtant, pour le petit «rital» de Nogent : «On s’est bien amusé. On bossait comme des malades, mais on se marrait comme des fous.»

    L’écrivain, qui souffrait de la maladie de Parkinson, s’était confié sur sa pathologie en 2011. De la maladie, qu’il appelait «miss Parkinson» et qui avait fait l’objet d’un livre paru chez Gallimard en 2011, Lune de miel, il disait : «Il faut s’occuper, sans quoi on pense. Il ne faut pas penser. Je m’occupe, je me suis juré de reconquérir une écriture lisible. Je crois vous l’avoir dit, miss Parkinson ne se contente pas de saloper l’écrit, elle le rend minuscule, à la limite du visible… Ce fut une dure, une longue bataille… Si vous pouviez voir le gribouillis que barbouille mon stylo, en ce moment même ! Mais je lutterai, j’ai besoin de parler ou je meurs. Ma parole, c’est l’écriture. A la main. Tant que je pourrai écrire une ligne, je serai présent parmi les vivants. Elle ne m’aura pas.»

    Le chef de l’Etat, François Hollande, a rendu hommage à «un écrivain qui a fait de la liberté son inspiration et de l’engagement son style». «Ce fils d’immigré italien a merveilleusement servi la langue française : depuis les Ritals jusqu’à Lune de miel, son dernier récit où il parlait avec franchise de sa maladie», ajoute-t-il. Selon le Président, «son nom restera aussi indissolublement lié au lancement de Hara-Kiri, qui par son impertinence et ses provocations a secoué la société française». «François Cavanna était aussi un homme de conviction qui n’a jamais cessé de se battre pour de justes causes», relève encore François Hollande.

    À lire aussi : La semaine de Cavanna, archive de 2008

    LIBERATION Avec AFP

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    Yémen: 60 morts dans des heurts dans le nord

    AFP<time datetime="2014-01-31T22:33:53" itemprop="datePublished"> 31 janvier 2014 à 22:33 </time>(Mis à jour : <time datetime="2014-01-31T22:33:54" itemprop="dateModified">31 janvier 2014 à 22:33</time>)
    <aside class="tool-bar"> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Des soldats yéménites patrouillent à Sanaa le 5 décembre 2013<figcaption itemprop="description">Des soldats yéménites patrouillent à Sanaa le 5 décembre 2013 (Photo Mohammed Huwais. AFP)</figcaption></figure></header>

    Au moins 60 personnes ont été tuées vendredi dans des affrontements entre des rebelles chiites et des membres armés de la puissante tribu des Hashid, dans le nord du Yémen, ont indiqué des sources tribales à l’AFP.

    Selon ces sources, 40 hommes sont morts dans le camp des Houthis chiites, et 20 parmi la tribu des Hashid dans ces violences qui ont fait plus d’une centaine de morts au total dans la province d’Omrane depuis le 5 janvier.

    Les belligérants tentent chacun de leur côté d’étendre leur influence dans certaines zones, dans la perspective du découpage territorial du Yémen, appelé à devenir un Etat fédéral, l’armée restant à l’écart de ce conflit.

    «Les combats, les plus violents depuis le début des affrontements, ont éclaté à l’aube vendredi à Wadi Khiwan et Wadi Danan, et dans d’autres zones des régions de Huth et Isha», a précisé un responsable tribal.

    Les combattants des deux camps ont utilisé des armes automatiques et des mortiers, a-t-il ajouté.

    Selon une autre source proche de la tribu yéménite des Al-Ahmar, dont font partie les Hashid, les tribus «ont mobilisé des milliers d’hommes ces derniers jours».

    Cette source a également accusé les Houthis d’avoir lancé une offensive mardi, et d’avoir pilonné la région de roquettes et de mortiers «pour avancer leurs positions dans le district de Huth et à Al-Khomri». Mais «les hommes des tribus ont lancé une contre-offensive, et sont parvenus à repousser les Houthis», a-t-il précisé.

    Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a formé une commission chargée de déterminer le découpage du futur Etat fédéral en provinces, conformément aux décisions du dialogue national qui s’est achevé la semaine dernière.

    AFP

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  • Paris remet la marche avant

    Après deux matches sans victoire (1 nul en L1 et 1 défaite en Coupe), Paris s'est imposé à domicile face à Bordeaux (2-0). Cabaye, entré en cours de match, a failli marquer en fin de rencontre. Le PSG compte six points d'avance sur Monaco, attendu à Lorient samedi.

    Zlatan Ibrahimovic a ouvert le score face à Bordeaux. (L'Equipe)

    Zlatan Ibrahimovic a ouvert le score face à Bordeaux. (L'Equipe)

    Paris repart. Freinés à Guingamp (1-1) la semaine dernière et battus en Coupe de France au Parc des Princes par Montpellier (1-2) il y a dix jours, les Parisiens ont dominé Bordeaux vendredi soir (2-0). Si le succès est logique, il a été long à se dessiner. Longtemps, le PSG a buté sur l’arrière-garde de Francis Gillot. Organisée en 4-3-3 sur le papier, le formation bordelaise se transformait en 5-3-2 à chaque offensive parisienne. Résultat, Paris s’est cassé les dents pendant près d’une heure. A chaque décalage, chaque frappe tentée, il y avait toujours un pied adverse pour contrer. Si bien que Cédric Carrasso n’a quasiment rien eu à faire jusqu’à l’ouverture du score de Zlatan Ibrahimovic (59e). Le Suédois, idéalement servi par Lucas, n’a laissé aucune chance à Carrasso à bout portant. Le dix-huitième but du Suédois en Ligue 1 n’aurait toutefois pas dû être accordé car Lucas était hors-jeu avant de recevoir le ballon.
    C'est la quatrième fois que Paris bat Bordeaux depuis l'arrivée de Laurent Blanc sur le banc Le Brésilien, préféré à Lavezzi pour démarrer à droite de l’attaque de Laurent Blanc, s’est montré très volontaire vendredi. Mais aussi trop souvent brouillon. Plusieurs fois, il a enrhumé Lucas Orban mais à l’image de son centre en retrait manqué pour Pastore (58e), il a multiplié les mauvais choix. Toutefois, il a délivré sa deuxième passe décisive de la soirée en toute fin de rencontre. Sur corner, il a trouvé Alex qui a parfaitement dévié du plat du pied (89e) pour s’offrir un deuxième but en deux matches. Décisif, Lucas pourrait encore débuter mardi en demi-finale de la Coupe de la Ligue, à Nantes, puisque Edinson Cavani est sorti sur blessure. Touché à une cuisse, il a laissé ses partenaires à vingt minutes de la fin. A ce moment du match, Paris se contentait de gérer cet avantage précieux face à sa victime préférée cette saison. C’est en effet la quatrième fois que Paris bat Bordeaux depuis l’arrivée de Laurent Blanc sur le banc après le succès lors du Trophée des champions (2-1), lors du match aller en Ligue 1 (2-0) et enfin en quarts de finale de la Coupe de la Ligue il y a quinze jours (3-1).
     
    Juste avant le but du break, Yohan Cabaye, remplaçant au coup d’envoi, avait failli signer sa première apparition par un but. Sur un centre ciselé de Lavezzi, l’ancien joueur de Newcastle a placé sa tête mais le poteau a repoussé sa tentative. Entré à vingt minutes de la fin, Cabaye a délivré plusieurs bons ballons pour Maxwell ou Lucas notamment. Même si Marco Verratti revient de suspension mardi, Blanc pourrait être tenté de lui offrir encore du temps de jeu avant le choc contre Monaco dans une semaine, dauphin de six points désormais.
    Alexandre METIVIER, au Parc des Princes

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     Ligue 1 : le PSG enfonce le clou face à Bordeaux (2-0)

    Mehdi Pfeiffer | Publié le 31.01.2014, 19h12 | Mise à jour : 22h19

     Le PSG a ouvert le score face à Bordeaux grâce à Ibrahimovic, félicité par ses coéquipiers. 

    Le PSG a ouvert le score face à Bordeaux grâce à Ibrahimovic, félicité par ses coéquipiers.  | LP/Arnaud Journois 

    Zoom 1/4

     

    Pour le PSG, l'heure de la révolte a sonné ! Après son élimination en Coupe de France par Montpellier (1-2) au Parc des Princes et son match nul arraché in extremis à Guingamp (1-1), peut remettre les pendules à l'heure face à Bordeaux, lors de cette 23e journée de .

    Une occasion que les hommes de Laurent Blanc, à coup sûr, ne voudront pas laisser passer.

    Avec trois points d’avance sur le deuxième, encore une demi-finale de Coupe de la Ligue à disputer (mardi à Nantes) et un sommet à Monaco dimanche prochain, il n'y a pas encore le feu dans le club de la capitale. Mais à moins de 20 jours du 8e de finale de la Ligue des champions contre le Bayer Leverkusen, se rassurer semble primordial. Face à Bordeaux, les Parisiens sont d'ailleurs en confiance, puisqu'ils ont déjà gagné à trois reprises cette saison (Trophée des champions, championnat, Coupe de la Ligue).

     



    Fraîchement recruté par le PSG, Yohan Cabaye, initialement pressenti pour démarrer la rencontre, débutera finalement sur le banc. Laurent Blanc a en effet préféré titulariser Pastore dans l'entrejeu. Lucas évoluera quant à lui en attaque avec Ibrahimovic et Cavani. Côté bordelais, Hoarau est lui aussi sur le banc des remplaçants.


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