Ils ne sont pas redescendus de leur nuage ! Tombeurs du PSG en Coupe de France voilà trois jours, les Montpelliérains ont récidivé ce samedi soir en L1, face à Nice (3-1, 22e j.) à la Mosson. Niang (31e), Hilton (53e) et Camara (81e) ont la différence pour le MHSC qui enregistre une 2e victoire de rang en championnat. La zone de relégation s'éloigne...
Après un début de saison difficile, Montpellier va mieux et vient de confirmer son retentissant succès acquis au Parc des Princes mercredi soir (1-2). Eliminer "l'intouchable" club parisien de la Coupe de France n'était pas forcément un épiphénomène donc. Avec un très bon Rémy Cabella à la baguette, la troupe de Rolland Courbis a fait montre de quelques séquences intéressantes sur contre-attaques. Elle a surtout affiché bien plus de détermination et de solidarité que son homologue niçoise, qui avait elle réussi l'exploit de sortir l'OM au Vélodrome (4-5) mardi dernier.
Une supériorité collective qui se manifeste dès la première période. D'une ouverture lumineuse, Cabella lance Anthony Mounier en profondeur, lequel offre le premier but sur un plateau à M'Baye Niang (1-0, 31e). Dominateur, Montpellier double la mise rapidement au retour des vestiaires. Sur un corner de Mounier, Daniel Congré dévie pour Vitorino Hilton au second poteau, qui marque à bout portant (2-0, 53e). Le coup de grâce, pense-t-on. Mais Claude Puel décide alors de sortir le transparent Dario Cvitanich pour faire entrer le remuant Neal Maupay.
La donne change et Nice, très inoffensif dans cette partie, s'offre une réduction de l'écart. Maupay gratte un ballon à Hilton et Alexy Bosetti, parti à la limite du hors-jeu, crucifie Geoffrey Jourdren d'un tir au ras du sol (2-1, 69e). Mais ce "retour" est en fait un baroud d'honneur. Les deux entrants Victor Hugo Montano et Souleymane Camara se chargent de le faire comprendre, à la faveur notamment d'une sublime demi-volée du Sénégalais (3-1, 81e). Ce succès, acquis au final plutôt tranquillement, permet aux joueurs de Courbis de compter désormais six points d'avance sur la zone rouge. Un joli pas de fait.