• Obama compte voir Hollande "comme prévu"

    Par Europe1.fr avec AFP

    Publié le 25 janvier 2014 à 19h59 Mis à jour le 25 janvier 2014 à 19h59

     
     
    Barack Obama réforme la NSA.

    Barack Obama réforme la NSA. © REUTERS

    Le président américain verra son homologue français le 11 février, malgré l'annonce de la séparation de François Hollande et de Valérie Trierweiler.

    Le président américain Barack Obama compte voir son homologue français François Hollande "comme prévu" le 11 février, a affirmé samedi une porte-parole de la Maison Blanche, après l'annonce de la séparation de François Hollande et de sa compagne Valérie Trierweiler.

    "Le président compte voir le président Hollande comme prévu" lors d'une visite d'Etat le 11 février à Washington, a indiqué, sans plus précisions, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, Caitlin Hayden.


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  • UMP : pourquoi "l'unité" n'est pas gagnée

    Par Gaétan Supertino

    Publié le 25 janvier 2014 à 17h49 Mis à jour le 25 janvier 2014 à 17h53

     
     

    A deux mois des élections municipales, les dirigeants de l'UMP ont affirmé samedi un front uni face, mais les divisions et les rivalités internes compliquent l'oeuvre de "reconquête"

    • L'UMP affiche son unité lors de son Conseil national

    • L'UMP affiche son unité lors de son Conseil national

    • Les sondages et la politique

    • La cité du livre - Cécile Amar

    A deux mois des élections municipales, les dirigeants de l'UMP ont affirmé samedi un front uni face, mais les divisions et les rivalités internes compliquent l'oeuvre de "reconquête" © Reuters

    PHOTO DE FAMILLE - L'UMP tente de faire front commun à l'occasion de son conseil national. Mais...

    L'info. "L'UMP de 2014 n'est plus celle de la triste année 2012", a fièrement promis Jean-François Copé samedi, lors du conseil national de l'UMP, à Paris. À l'instar de son président, les nombreux cadres du parti, présents à la réunion, ont affiché leur "unité", le maitre mot du jour. "La ligne rouge, c'est la division", a ainsi martelé Jean-Pierre Raffarin. "La diversité, elle sert le parti ; la division, elle sert l'adversaire. Il faut s'arrêter entre les deux", a lancé le sénateur, prévenant qu'une scission mettrait "le FN devant".

    François Fillon, Jean-Claude Gaudin, Luc Chatel, Brice Hortefeux, Valérie Pécresse, Bruno le Maire, Claude Guéant, François Baroin, Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Xavier Bertrand… Tous ont fait le déplacement salle de l'Equinoxe pour ce rendez-vous destiné à adopter une ébauche de programme politique et créer une Haute autorité pour superviser les futures primaires visant à désigner le candidat à la présidentielle de 2017.

    >> Mais si, en apparence, les morceaux sont recollés, pas sûr qu'ils ne tiennent très longtemps, tant les motifs de fracture subsistent. Vous en doutez encore ? Europe1.fr vous les a listés.

    Un "mercato du recyclage" aux européennes. Signe de la fragilité de cette unité sans cesse proclamée, les têtes de liste pour les élections européennes, dont la désignation a été source de conflits, ont été ratifiées à seulement 74%, contre 91% pour les municipales. L'ancien président UMP de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a même dénoncé la semaine dernière un "mercato du recyclage", après la désignation de Nadine Morano, Michèle Alliot-Marie ou encore Brice Hortefeux.

    "Certains se sont égarés" sur le projet. Sortie définitive des 35 heures, report de l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans à l'horizon 2023, baisse drastique de la dépense publique… Les grandes lignes du programme de l'UMP ont certes été validées à plus de 90%. Pourtant, tout le monde ne les soutient pas. Alain Juppé était d'ailleurs le grand absent de cette réunion "d'unité". Officiellement manquant pour des questions de calendrier, il serait en réalité "mal à l'aise avec un projet trop libéral" à son goût, selon ses propres mots rapportés par le Monde de samedi. "Trop libéral", c'est également ce que pense l'ancien ministre de l'Economie, François Baroin, qui n'a pas voté le projet.

    "Je n'ai pas le sentiment d'être 'ultralibéral' comme certains se sont égarés à le dire. (...) Il s'agit de prendre des décisions courageuses", leur a rétorqué Jean-François Copé. Les questions de société, enfin, dont Hervé Mariton, responsable du projet, concède qu'elles divisent au sein du parti, ont carrément été renvoyées à l'après-municipales.

    Le tournant de Hollande, "chiche" ou pas ? Le "pacte de responsabilité" proposé par François Hollande aux entreprises, auxquelles il promet une nouvelle baisse du coût du travail en échange d'embauches, a également ébranlé la stratégie du parti. Certains, comme Jean-François Copé, Xavier Bertrand ou Brice Hortefeux, fustigent la "mascarade" présidentielle tandis que d'autres, à l'image de Bruno Le Maire ou François Baroin, disent "Chiche", au chef de l'Etat. Le sujet n'a pas été évoqué au conseil de samedi. Mais il fait parti des nombreuses querelles qui risquent de fissurer "l'unité".

    Querelles auxquelles il faut ajouter les divergences, pour l'heure silencieuses, autour de la future primaire, entre ceux qui rêvent de s'y lancer et ceux qui jugent que Nicolas Sarkozy devrait mener seul la bataille.


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  • François Hollande officialise sa rupture

    avec Valérie Trierweiler

    Frédéric Gerschel | Publié le 25.01.2014, 11h08 | Mise à jour : 19h04

    François Hollande doit diffuser un communiqué de rupture ce samedi.

    François Hollande doit diffuser un communiqué de rupture ce samedi. | (AFP.)

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    Voilà, c'est fini. François Hollande et Valérie Trierweiler ont acté leur séparation. Le chef de l'Etat a annoncé ce samedi soir «la fin de sa vie commune» avec sa compagne, dans une déclaration à l'AFP.  Précisant qu'il s'exprimait à titre personnel et non en tant que , car il s'agit de «(sa) vie privée», il a déclaré : «Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler.»

    Selon nos informations, la première dame ne voulait pas signer de communiqué commun. «Il l'a consultée et mise au courant, elle accepte la situation de fait, mais elle lui laisse l'inititative de son acte», explique son entourage au «Parisien».

    Valérie Trierweiler a quitté la Lanterne, la résidence de Versailles où elle se reposait depuis une semaine après son hospitalisation, pour réintégrer l'appartement du couple, rue Cauchy dans le XVe arrondissement de . La journaliste s'y est rendu ce samedi après-midi, selon nos informations. C'est donc en simple citoyenne qu'elle va effectuer son voyage à Bombay (Inde) où elle s'envolera dimanche, en faveur de l'association Action contre la faim (ACF).

    François Hollande en solo chez les Obama

    François Hollande, de son côté, se rendra en solo aux Etats-Unis le 11 février, pour une visite d'Etat chez les Obama. Le 10 janvier, quatre jours après les révélations du magazine «Closer» sur sa relation avec l'actrice Julie Gayet, le président avait promis une clarification sur sa vie personnelle avant ce voyage. Interrogé sur Valérie Trierweiler, il avait répondu : «Chacun dans sa vie personnelle peut traverser des épreuves. Ce sont des moments douloureux. Mais j'ai un principe : les affaires privées se traitent en privé.»

    Ce que la presse étrangère a appelé la «love affair» de François Hollande a relancé le débat sur le statut de la première dame. Qu’elle s’appelle Valérie, Carla, Cécilia ou qu’elle porte un tout autre prénom, les Français ne veulent plus de first lady. C’est ce que révèle notre sondage exclusif BVA. Une nette majorité (54 %) opte pour une solution radicale : ni rôle ni statut officiel ni, surtout, moyens de la République affectés à l’épouse ou la compagne du président.

    LeParisien.fr


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  • FRANCE

    Ce crime organisé qui cible les campagnes françaises

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    <figure class="img"> <figcaption>© AFP</figcaption> </figure>

    Texte par Gaëlle LE ROUX

    Dernière modification : 25/01/2014

    La gendarmerie française a démantelé un réseau international de voleurs de tracteurs. Cette affaire, aussi surprenante soit-elle, met en lumière l’organisation de ces criminels, pour qui moissonneuses, blé et patates font office de lingots.

    L’organisation criminelle internationale n’attaquait ni les banques ni les convoyeurs de fonds. Elle ne braquait pas les bijouteries de luxe de la place Vendôme et ne détroussait pas les riches touristes de l’avenue Montaigne. Ce groupe, démantelé mardi 21 janvier par la gendarmerie française, avait une spécialité pour le moins originale : elle volait… des tracteurs. Les malfrats ciblaient principalement des concessions de machines agricoles John Deere, où ils subtilisaient des tracteurs neufs, qu’ils revendaient ensuite en Allemagne, en Hongrie ou en Roumanie.

    L’affaire, qui a permis de mettre au jour le réseau, remonte à la nuit du 2 au 3 novembre 2012, quand trois tracteurs ont été dérobés dans une concession de machines agricoles de Haute-Vienne. La gendarmerie locale, chargée de l’enquête, s’aperçoit rapidement qu’il ne s’agit pas d’un phénomène isolé, malgré la nature apparemment hors du commun du vol, et suspecte l’existence d’une véritable organisation criminelle. Elle passe donc le relais à la section recherche de la gendarmerie et à l’office central de lutte contre la délinquance itinérante, qui découvrent un réseau d’ampleur international.

    Trafic international de tracteurs

    Le groupe procédait toujours de la même façon : certains membres du gang, domiciliés en Espagne, se rendaient en France pour dérober des tracteurs, probablement sur commande. Les engins étaient immédiatement chargés puis bâchés sur des semi-remorques stationnés à proximité. Pendant que les voleurs repartaient en Espagne dès leur larcin commis, les camions faisaient route vers l’Est, notamment vers la Hongrie, où une autre équipe était chargée de les réceptionner, les "maquiller" et les revendre.

    Après un peu plus d’un an d’enquête, la police a établi le lien entre 12 affaires différentes commises en l’espace d’un an sur le territoire français, au cours desquelles 42 tracteurs ont été volés pour un total d’environ 3,2 millions d’euros. Neuf personnes, de nationalité roumaine, ont été arrêtées en Espagne, en Roumanie et en France. Un suspect interpellé dans l’Hexagone a été mis en examen pour vol en bande organisée, recel de vol en bande organisée et association de malfaiteurs. Il a été placé en détention provisoire. Les huit autres, interpellés en Espagne et en Roumanie, pourraient être extradées vers la France dans les prochains jours.

    Explosion des vols dans les exploitations

    La découverte de ce réseau, son organisation millimétrée et la nature des produits volés, reflètent le tournant qui s’est opéré depuis le milieu des années 2000 dans la criminalité touchant le monde agricole en France. "Le crime organisé s’est investi dans le domaine de ce qu’on appelle la délinquance itinérante, un champ de la criminalité sans violence où on ne risque pas de longues peines de prison [la peine maximale est de trois ans, NDLR], explique Cyril Risk, responsable des statistiques à l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Ce sont des vols d’outils et de matériel agricole, petits ou gros. Et comme ce sont des vols sans atteinte à la personne, ce ne sont pas les affaires que la police et la gendarmerie vont chercher à élucider en priorité."

    Ainsi, ces dernières années, les vols de tracteurs, en concession ou dans les fermes, ont explosé. La gendarmerie, qui ne disposait pas de chiffres pour suivre l’évolution de ce phénomène précis a demandé à l'ONDRP d’établir des statistiques sur ce sujet. En 2012, 266 tracteurs ont été dérobés dans les exploitations agricoles françaises (contre 255 en 2011 et 244 en 2010), pour une valeur totale évaluée à plus de 10 millions d’euros. Et ces chiffres, si éloquents soient-ils bien qu’ils n'incluent pas les vols commis dans les concessions de vente de machines agricoles, ne sont que la partie émergée de l’iceberg.

    Car les machines des exploitants agricoles ne sont pas seules à attirer la convoitise des malfaiteurs. Ils commettent aujourd’hui des vols de plus en plus audacieux et de plus en plus spectaculaires, ciblant les câbles des vignes, les clôtures des champs, le matériel d’irrigation, l’outillage, les serres, les réservoirs... Mais également le bétail, parfois dépecé sur place pour leur viande, et les cultures. L’été dernier a été particulièrement éprouvant pour les exploitants : 11 tonnes de pêches se sont évaporées des arbres de deux fermes des Pyrénées-Orientales, six tonnes de blé sur pied ont disparu dans le Vaucluse, six autres dans la Nièvre… En octobre dernier, un agriculteur lorrain a découvert son champ de pommes de terre pillé, les voleurs ont emporté une tonne et demie de patates en une nuit. La semaine précédente, un viticulteur bordelais a eu la désagréable surprise de voir 30 hectares de vignes vendangées à son insu. Les exemples sont légion.

    "Il y a urgence"

    Le phénomène est tel qu’en octobre, puis en décembre dernier, le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Xavier Beulin, a adressé une lettre alarmante à Manuel Valls. "Nos campagnes se retrouvent confrontées à une nouvelle forme de pillages organisés qui concernent les biens des agriculteurs au premier chef. […] Il est temps de passer à l’action. Il y a urgence. […] Ce qui était hier du chapardage est devenu un système très organisé. Malgré toutes les précautions mises en œuvre, la situation empire. " Selon les chiffres de l’ONDRP, les vols simples sur les exploitations agricoles, qui ne tient pas compte des vols de tracteurs, de véhicules ou de carburant, ni des vols par effraction dans les bâtiments d’exploitation, a bondi de 66,5 % entre 2006 et 2012.

    "La criminalité organisée agit en fonction des besoins économiques du marché parallèle du recel, elle en vient donc à se spécialiser sur des produits qui paraissent assez surprenants, poursuit Cyril Rizk, de l’ONDRP. Le point de départ de cette criminalité est la présence de marchandise et/ou de matériel de valeur sur un territoire. Du point de vue du matériel agricole, on peut très bien comprendre pourquoi la France est un pays particulièrement touché. Mais il s’agit là d’un défi à l’échelle européenne. Nos voisins en Belgique, en Suisse et en Allemagne sont confrontés au même problème".

    Première publication : 24/01/2014


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  • Valls attendu dimanche à Hénin-Beaumont,

    une visite «indécente» pour le FN Briois

    Créé le 24/01/2014 à 18h05 -- Mis à jour le 24/01/2014 à 18h07
    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, le 17 janvier 2014 à Carpentras.
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    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, le 17 janvier 2014 à Carpentras. A. ROBERT/APERCU/SIPA

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    POLITIQUE - Le candidat frontiste à la mairie de cette ville du Pas-de-Calais compte saisir la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques...

    Le ministère de l'Intérieur a confirmé ce vendredi la venue de Manuel Valls dimanche à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) à l'occasion des voeux du maire divers gauche sortant, une visite jugée «indécente» par le FN qui convoite la ville.

    Le ministre de l'Intérieur est attendu à Hénin-Beaumont à 11h30 dimanche, où il prononcera un discours à la suite des «voeux républicains» du maire sortant Eugène Binaisse.

    >> Lire notre article: Manuel Valls est-il le rempart de la gauche contre le FN?

    «Qu'il aille plutôt où les voitures brûlent»

    «Je pense que tout cela est indécent, indécent, parce que sa fonction d'ailleurs l'oblige à une certaine neutralité», a déclaré à l'AFP le secrétaire général du FN et candidat du parti aux élections municipales à Hénin-Beaumont, Steeve Briois.

    «En tant que ministre de l'Intérieur, chargé des élections, il ne peut pas être à la fois juge et partie donc il est très mal venu ici, il n'a rien à faire ici à Hénin-Beaumont, qu'il aille plutôt où les voitures brûlent, qu'il aille plutôt dans des secteurs difficiles», a poursuivi Steeve Briois.

    Le candidat FN a accusé Manuel Valls d'utiliser «les moyens de l'Etat» pour se rendre aux voeux d’Eugène Binaisse.

    «Un meeting du Parti socialiste»

    «Ce n'est plus une cérémonie de voeux, c'est devenu un meeting du Parti socialiste, donc qu'ils prennent leurs responsabilités, de toute façon nous ferons un recours auprès de la Commission nationale des comptes de campagne», a-t-il déclaré. Jeudi, Marine Le Pen s’en était également pris à Manuel Valls, qu’elle a accusé d’être «sans limites, sans morale» et faire «fi de toutes les règles républicaines»

    Mardi, avant la confirmation officielle de la venue de Manuel Valls, le FN avait annoncé dans un communiqué que «Steeve Briois (saisissait) la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, afin que les dépenses effectuées à l'occasion de chaque venue de Manuel Valls soient intégrées dans le compte de campagne du candidat soutenu».

    Selon un sondage CSA pour BFM-TV, Le Figaro et Orange diffusé le 15 janvier, Steeve Briois arriverait en tête du premier tour des élections municipales de mars prochain à Hénin-Beaumont mais serait battu au second par la liste de gauche d’Eugène Binaisse.

    E.O. avec AFP

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