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    Etats-Unis: plaidoyer d'Obama pour les jeunes des minorités

    - Publié le <time datetime="2014-02-28T00:11" itemprop="datePublished" pubdate=""> 28/02/2014 à 00:11</time>

     
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    Puisant dans son expérience personnelle, le président des Etats-Unis Barack Obama a lancé jeudi un appel solennel à améliorer les perspectives des jeunes issus des minorités, dont la situation est selon lui actuellement "révoltante".

    Six mois après avoir célébré le 50ème anniversaire de la "marche sur Washington" de Martin Luther King pour l'égalité raciale, M. Obama a noté que "les faits sont têtus: les chances moyenne de réussir d'un Noir ou d'un Hispanique dans ce pays sont plus faibles (que celles des Blancs), et c'est pire pour les garçons et les jeunes hommes".

    "Si vous êtes noirs, vous avez une chance sur deux de grandir sans père", a déclaré M. Obama à la Maison Blanche. "Si vous êtes hispanique, c'est une sur quatre. Et nous savons que des jeunes hommes qui grandissent sans père ont davantage de risques d'être pauvres et de ne pas réussir à l'école".

    Selon la présidence, 86% des Noirs et 82% des Hispaniques n'ont pas le niveau requis de lecture à l'âge de dix ans, alors que ce chiffre est de 58% chez les Blancs.

    Les minorités sont aussi surreprésentées dans la population carcérale, entretenant un cercle vicieux d'éclatement familial. Les jeunes issus de ces minorités ont six fois plus de risques d'être victimes de meurtre que les Blancs.

    "Le pire dans tout cela, est que nous devenons insensibles à ces statistiques. Elles ne nous surprennent pas. Nous pensons qu'elles sont normales. Nous pensons que c'est une composante inévitable de la vie aux Etats-Unis, alors que c'est une situation révoltante", s'est indigné le président.

    Mais ces chiffres, problème à la fois "moral" et "économique" pour l'avenir du pays, "devraient nous briser le coeur et nous forcer à agir", a ajouté M. Obama, qui dévoilait une opération de partenariat avec des fondations et des entreprises pour aider davantage de jeunes à réussir, intitulée "My brother's keeper".

     

    - "Importance nationale" -

     

    "My brother's keeper" (le gardien de mon frère) fait référence à un passage de la Genèse, et M. Obama a eu recours à cette expression de nombreuses fois lors de ses discours électoraux pour illustrer son credo de solidarité.

    "My brother's keeper" vise à fédérer 200 millions de dollars sur cinq ans pour promouvoir l'éveil lors de la petite enfance, réduire l'illettrisme et sensibiliser à la discipline, entre autres.

    Dans ce discours passionné et ému à la Maison Blanche, le premier président américain issu d'une minorité raciale a expliqué que son parcours initial n'était pas différent de ceux de jeunes Noirs des quartiers difficiles, en butte à l'échec scolaire, à la drogue et à la violence.

    "J'ai fait de mauvais choix. Je me suis drogué sans penser au mal que cela pouvait faire. Je n'ai pas toujours pris l'école au sérieux. Je me suis trouvé des excuses", a rappelé le président.

    "La seule différence est que j'ai grandi dans un environnement qui pardonnait davantage", a ajouté M. Obama, qui a vécu la plus grande partie de sa jeunesse à Hawaii (Pacifique).

    "Donc, quand j'ai fait des erreurs, les conséquences n'étaient pas aussi graves", a poursuivi le président, en soulignant que même s'il avait grandi en l'absence de son père, sa famille "n'a jamais cessé de croire en moi. Et donc, je n'ai jamais arrêté de croire en moi".

    La question des jeunes issus des minorités "est un dossier d'importance nationale. C'est un dossier aussi important que tous ceux sur lesquels je travaille", a encore dit celui qui a commencé sa vie publique comme animateur social dans les quartiers défavorisés du sud de Chicago.

    L'ancien basketteur Earvin "Magic" Johnson et l'ex-maire de New York Michael Bloomberg, ainsi que l'ancien secrétaire d'Etat Colin Powell, tous actifs dans le domaine de la philanthropie, étaient présents à la Maison Blanche jeudi.

    M. Obama, qui a prononcé son discours sur une estrade, entouré de jeunes hommes issus des minorités, les a aussi invités à prendre leur destin en main et à ne pas se trouver d'"excuses".

    "Il vous faudra rejeter le cynisme qui dit que les circonstances de votre naissance ou les injustices persistantes de la société vous définissent, vous et votre avenir", a-t-il martelé.

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    Ségolène Royal laisse planer le suspense

    sur son retour au gouvernement

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-02-27T19:58" itemprop="datePublished" pubdate=""> 27/02/2014 à 19:58</time> - Modifié le <time datetime="2014-02-27T20:06" itemprop="dateModified"> 27/02/2014 à 20:06</time>

    Plébiscitée par les Français pour le ministère de l'Intérieur, la présidente de la région Poitou-Charentes a déclaré "on verra" quant à son retour au gouvernement.

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> </figure></header></article>
    Ségolène Royal dans les allées du Salon de l'agriculture le 27 février 2014.
    <article><header><figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption>Ségolène Royal dans les allées du Salon de l'agriculture le 27 février 2014. © Mathieu Pattier / Sipa </figcaption> </figure></header>

    Ségolène Royal de retour au gouvernement ? Si la présidente de la région Poitou-Charentes ne confirme rien, elle ne nie pas non plus. Lors de son passage au Salon de l'agriculture, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle a laissé le doute s'installer. "On verra, on verra !" a déclaré Ségolène Royal à la question de savoir si elle reviendrait l'année prochaine à la grand-messe des agriculteurs en tant que ministre. Et l'ex-compagne du président de la République d'ajouter : "Chaque chose en son temps. On verra ce que l'avenir réserve, il faut aller chercher les talents."

    Un peu plus tôt dans la journée, Ségolène Royal s'était déjà exprimée sur un éventuel remaniement du gouvernement. Si elle a assuré sur le plateau de i>Télé qu'il ne fallait pas que "le débat politique se focalise uniquement là-dessus", la vice-présidente de la Banque publique d'investissement a assuré ne "rien réclamer", avant d'ajouter : "Vous connaissez mon engagement politique."

    Cité par Le Parisien, un des fidèles de Ségolène Royal assure qu'"il est évident que (son retour au gouvernement) est acté". Le départ de Valérie Trierweiler de l'Élysée n'est pas pour la handicaper non plus. Comme le disait un de ses proches après l'annonce de la séparation de François Hollande et de l'ex-première dame, "la fatwa est levée".

    Les Français ne semblent par ailleurs pas contre son retour au gouvernement. Un sondage Ifop pour Paris Match révèle que les Français plébiscitent Ségolène Royal au ministère de l'Intérieur. Publié mercredi 27 février, le sondage indique que 19 % des Français affirment que la présidente de la région Poitou-Charentes est leur candidate favorite pour Beauvau, devant Claude Bartolone et François Rebsamen, si Manuel Valls venait à être nommé Premier ministre à la place de Jean-Marc Ayrault.

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    Valls appelle à combattre "l'antisémitisme virulent"

    - Publié le <time datetime="2014-02-28T00:03" itemprop="datePublished" pubdate=""> 28/02/2014 à 00:03</time>

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    À la une du Point.fr

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    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a appelé jeudi à combattre "l'antisémitisme virulent" diffusé notamment sur internet, au cours du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) de Midi-Pyrénées à Toulouse, deux ans après l'affaire Merah.

    "Jamais la France n'oubliera ce terrible mois de mars 2012 qui a vu l'assassinat de trois militaires français et de quatre Français juifs, dont trois enfants, tués parce que juifs", à Montauban et Toulouse, a d'abord dit le ministre. "Ces souffrances (...) nous intiment l'ordre de ne pas baisser la garde, car quand on s'en prend à un Juif de France pour ce qu'il est, pour ce en quoi il croit, on s'en prend à la République, à la France, à nos valeurs", a-t-il affirmé.

    Le ministre a évoqué "cette lame de fond qui fait se joindre des antisémitismes venus d'horizons divers : l'antisémitisme traditionnel et un nouvel antisémitisme - on connaît le stratagème - qui se cache derrière un antisionisme de façade". "Cette jonction, qui se fait notamment sur Internet, ranime un antisémitisme virulent, celui dont Alain Soral n'est qu'un petit idéologue rabougri", a-t-il lancé, au sujet de l'essayiste proche de l'extrême droite et du polémiste Dieudonné.

    "Même si en 2013, en tendance, les actes antisémites sont en baisse par rapport à 2012 - année cependant d'une rare violence - le climat a changé. On n'hésite plus à assumer, à revendiquer, à clamer la haine du juif comme ce fut le cas, dans les rues de Paris, il y a quelques semaines", a dit le ministre, appelant à combattre les propos et les actes qui visent les juifs, les francs-maçons, les étrangers ou les homosexuels.

    M. Valls a salué dans le public le cinéaste Alexandre Arcady, en disant avoir déjà vu son film "24 jours, la vérité sur l'affaire Ilan Halimi". Estimant que ce film allait "inciter chacun à réfléchir sur sa propre responsabilité", il a dit: "Si on n'arrête pas ces mots qui tuent et qui déchirent la société, il y aura d'autres Ilan Halimi". Ce jeune avait été enlevé dans la région parisienne puis torturé à mort en 2006 par un groupe se faisant appeler le "gang des barbares".

    "Le combat que nous devons mener, ici, à Toulouse, comme partout en France, c'est aussi celui de la lutte contre la radicalisation", a dit M. Valls, évoquant notamment les jeunes partis en Syrie pour le jihad.

    Devant le maire de Toulouse Pierre Cohen (PS) et son prédécesseur Jean-Luc Moudenc (UMP), candidats aux municipales, il a évoqué "la crise identitaire patente dans certains de nos quartiers, chez tous ces jeunes qui se cherchent, non seulement un avenir, mais aussi parfois un passé, une dignité".

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  • Copé se défend dans une lettre adressée

    aux militants de l'UMP

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-02-27T20:39" itemprop="datePublished" pubdate=""> 27/02/2014 à 20:39</time>

    Le président de l'UMP, Jean-François Copé, dénonce "une manoeuvre lamentable" du "Point" et assure qu'"un nouveau seuil a été franchi".

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Jean-François Copé. <figcaption>Jean-François Copé. © Philippe Huguen / AFP </figcaption> </figure>

     
     

    Le président de l'UMP Jean-François Copé, accusé par Le Point de favoritisme au détriment des finances de son parti, dénonce, dans une lettre aux militants de l'UMP rendue publique jeudi, "une manoeuvre lamentable" de l'hebdomadaire. Jean-François Copé est accusé par le journal d'avoir favorisé une société de communication de deux de ses proches avec l'argent de son parti lors de la campagne de 2012 de Nicolas Sarkozy.

    A moins de quatre semaines des municipales, le responsable d'opposition a tenu à écrire aux militants de son parti pour développer ses arguments en réponse à "ceux qui ont tout fait pour faire perdre Nicolas Sarkozy en 2012" et "veulent aujourd'hui poursuivre leur oeuvre de démolition".

    "Le magazine Le Point lance une manoeuvre lamentable mettant en cause sans aucun fondement la gestion financière de l'UMP et de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy", écrit-il. Il accuse à nouveau le directeur de la publication du Point Franz-Olivier Giesbert dont "l'hostilité à l'égard de Nicolas Sarkozy et à mon encontre est de notoriété publique". Le patron de l'UMP estime qu'"un nouveau seuil a été franchi cette semaine avec des accusations malhonnêtes et des insinuations écoeurantes qui relèvent d'une volonté délibérée de nuire: chiffres erronés, erreurs grossières, raccourcis trompeurs...". Pour lui "la couverture et l'article du Point sont un modèle de manipulation".

    "Les comptes sont totalement transparents"

    Jean-François Copé affirme que "publiés au journal officiel le 22 janvier dernier, les comptes de l'UMP sont totalement transparents, approuvés par le Conseil national de l'UMP, certifiés par deux commissaires aux comptes, validés par la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques".

    Confirmant avoir demandé à son avocat de porter plainte pour diffamation contre Le Point, il n'évoque pas dans sa lettre le rôle de deux de ses proches mis en cause par l'hebdomadaire.

    La magazine reproche au responsable UMP d'avoir puisé dans la cassette de son parti pour surfacturer des prestations de Bygmalion, une agence de communication fondée par deux intimes, Bastien Millot, qui fut son directeur de cabinet à Meaux (ville dont il est le maire) et Guy Alvès, son ancien chef de cabinet à Bercy, quand il était ministre du Budget (2004-2007).


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    Paco de Lucia est mort

    AFP<time datetime="2014-02-26T09:39:50" itemprop="datePublished"> 26 février 2014 à 09:39 </time>(Mis à jour : <time datetime="2014-02-26T10:41:43" itemprop="dateModified">26 février 2014 à 10:41</time>)

     

     

     

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    </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Paco de Lucia en concert à Algésiras le 9 septembre 2006. <figcaption itemprop="description">Paco de Lucia en concert à Algésiras le 9 septembre 2006. (Photo José Luis Roca. AFP)</figcaption></figure>

     

     

     

    DISPARITION

    Le guitariste flamenco a succombé à une crise cardiaque à l'âge de 66 ans. Sa ville natale d'Algésiras, en Andalousie, a déclaré un deuil officiel.

     

    Le guitariste espagnol Paco de Lucia, légende du flamenco, est décédé au Mexique à l’âge de 66 ans, a annoncé mercredi la mairie d’Algésiras, sa ville natale du sud de l’Espagne, qui rendait hommage à «la plus grande figure qu’ait connu le monde de la guitare». Paco de Lucia est décédé d’une crise cardiaque, a indiqué le service de presse de la mairie, sans fournir d’autres précisions sur le lieu exact de ce décès.

     

     

     

     

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    La disparition du guitariste virtuose représente «une perte irréparable pour le monde de la culture, pour l’Andalousie», a déclaré le maire d’Algésiras, José Ignacio Landaluce. «La mort de Paco de Lucia transforme le génie en légende. Son héritage restera pour toujours, de même que la tendresse qu’il a toujours épouvée pour sa terre», ajoute le maire dans un communiqué.

    «Bien qu’il nous ait quittés, sa musique, sa manière géniale d’interpréter, son caractère, resteront toujours parmi nous», a ajouté le maire alors que la ville, qui a décrété un deuil officiel de trois jours, s’apprêtait à rendre un hommage ému au guitariste. Tous les drapeaux étaient en berne mercredi matin sur les bâtiments publics d’Algésiras.

    Paco de Lucia, de son vrai nom Francisco Sanchez Gomez, était né le 21 décembre 1947 dans cette ville de la région de Cadix, avant de devenir un guitariste mondialement connu, qui a su moderniser le flamenco traditionnel en l’associant avec le jazz et en puisant son inspiration dans divers horizons musicaux, y compris dans la musique classique. En 2004, il avait reçu le prix Prince des Asturies des Arts, l’une des plus hautes distinctions espagnoles.

    «Considéré comme le plus universel des artistes flamenco, son style a fait école parmi les plus jeunes générations et son art est devenu un des meilleurs ambassadeurs de la culture espagnole à travers le monde», avait souligné le jury.

    Paco de Lucia, soulignait la Fondation Prince des Asturies, «a dépassé les frontières et les styles pour devenir un musicien de dimension universelle. A partir de la guitare flamenco, il a aussi exploré le répertoire classique espagnol, d’Isaac Albeniz à Manuel de Falla, l’émotion de la bossa nova et du jazz»«Tout ce qui peut s’exprimer avec les six cordes de la guitare est entre ses mains», ajoutait le jury.

    Malgré la célébrité, le guitariste était toujours resté discret, habitué à monter sur scène dans une tenue d’une grande sobriété, en pantalon noir, chemise blanche et veste noire. Il avait notamment contribué au succès de la voix légendaire du flamenco espagnol, Camaron de la Isla, qui a enregistré avec lui ses neuf premiers albums.


    Paco De Lucia - Entre Dos Aguas par thegonedu69


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