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    Centrafique: tous les groupes parlementaires français voteront la poursuite de Sangaris

    AFP/Archives
    Des soldats français de l'opération Sangaris le 18 février 2014 à Bangui AFP/Archives
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    Paris (AFP)

    Tous les groupes parlementaires voteront mardi à l'Assemblée et au Sénat en faveur de la prolongation de l'opération Sangaris en Centrafrique, y compris ceux qui étaient les plus critiques sur l'intervention française comme le Front de gauche, a-t-on appris auprès de leurs responsables.

    "La grande majorité des députés et sénateurs communistes et Front de gauche voteront pour. Retirer les soldats français aujourd'hui serait catastrophique pour la population", a déclaré à la presse le chef de file du Front de gauche à l'Assemblée André Chassaigne.


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     Dassault : une liste de 130 bénéficiaires

    présumés d'achats de voix

    <time>Publié le 26-02-2014 à 05h52</time>

    Selon "Libération", "le tableau comporte plusieurs colonnes", où sont inscrits les noms des bénéficiaires présumés, des commentaires sur l'avancement des dossiers et les mentions "payé" et "non payé".

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    <figure> Serge Dassault, le 20 décembre 2012 au Sénat. (JACQUES DEMARTHON/AFP) Serge Dassault, le 20 décembre 2012 au Sénat. (JACQUES DEMARTHON/AFP) </figure>

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    Les juges enquêtant sur un système présumé d'achats de voix lors d'élections municipales à Corbeil-Essonnes disposent d'une liste, saisie chez Serge Dassault, qui détaille des dons et avantages à environ 130 bénéficiaires, affirme "Libération" dans son édition du mercredi 26 février.

    L'existence de cette liste, saisie en juin 2013 lors d'une perquisition au "Clos des Pinsons", la résidence de Serge Dassault à Corbeil, a déjà été évoquée, mais "Libération" en livre les détails. Il s'agit de "quatre versions d'un listing d'électeurs, comportant environ 130 noms" et datés de "décembre 2009 et janvier 2010", affirme le quotidien, qui a eu accès aux documents.

    Les juges du pôle financier enquêtent sur les élections municipales de 2008 à 2010, soit trois scrutins. Selon "Libération", "le tableau comporte plusieurs colonnes", où sont inscrits les noms des bénéficiaires présumés, des commentaires sur l'avancement du dossier et les mentions "payé" et "non payé".

    105.178 euros "payés" 

    Le quotidien estime que 70 noms sont concernés par des dons d'argent, de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros. Dans d'autres cas, il s'agit du financement d'un permis de conduire, d'un prêt pour monter une entreprise, ou de "dons de natures très diverses" : "1.000 euros afin de payer une 'amende'", "500 euros pour 'soutien sortie détention'", "2.000 euros pour un 'projet musique'", détaille "Libération". Pour 45 noms, aucune somme n'est versée, s'agissant par exemple de jeunes ayant bénéficié d'un contrat aidé à la mairie de Corbeil, affirme le journal. A la fin de chaque listing figure le total des versements. Le 4 janvier 2010, il y en a pour 105.178 euros dans la colonne "payé" et 218.653,60 euros dans celle "non payé", précise le quotidien.

    Le sénateur UMP Serge Dassault, qui nie tout achat de voix, a été placé en garde à vue la semaine dernière dans le cadre de cette enquête. Il s'est par la suite défendu au Sénat, mardi, devant une Christiane Taubira médusée.     VIDEO

    L'industriel l'assure : il n'a jamais été informé des raisons formelles de sa garde à vue. Or, selon Europe 1, qui a pu consulter les procès verbaux d'audition de Serge Dassault, le sénateur a immédiatement connu le motif de sa garde à vue. "Dès la première minute de garde à vue", précise le site internet de la radio, "Serge Dassault s'est vu notifier ses droits, comme le veut la procédure. Les enquêteurs lui ont bien dit qu'il était en garde à vue pour 'achats de votes, abus de biens sociaux et financement illicite de campagne électorale'."

    Serge Dassault doit encore être convoqué chez les juges qui peuvent le mettre en examen.

    Cinq protagonistes ont été mis en examen dans ce dossier, dont l'actuel maire de Corbeil-Essonnes et bras droit de Serge Dassault, Jean-Pierre Bechter, qui a remporté les élections municipales de 2009 et 2010, sa deuxième adjointe à la mairie Cristela de Oliveira et un vieux compagnon de route du sénateur, Jacques Lebigre. Les deux autres mis en examen, Younès Bounouara et Mamadou Kébé, sont soupçonnés d'être des intermédiaires du système présumé d'achats de voix.


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  • Un euro pour manger au resto

    Créé le 26/02/2014 à 06h34 -- Mis à jour le 26/02/2014 à 06h34
    Un euro pour manger au resto
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    Un euro pour manger au resto M.Liber t/ 20 Minutes

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    Initiative Une association lance une carte pour permettre aux étudiants de mieux se nourrir

    Permettre aux étudiants d'aller au restaurant. C'est l'objectif de l'association Equation gourmande, créée par sept étudiants de l'université catholique de Lille. Elle propose à tous les étudiants une carte de fidélité à 1 €, pour des avantages dans une dizaine d'établissements lillois (liste non définitive). Bière offerte, menus spéciaux à petits prix, réductions de 10 à 25 %… Deux réseaux sociaux (une page Facebook et un Tumblr) ont été créés afin de répertorier les lieux proposant des réductions. Une visite suffit pour amortir le coût de la carte. Soixante-dix jeunes ont déjà acheté le sésame.

    Manque de moyens


    « L'objectif est de faire découvrir de nouveaux mets culinaires, des concepts de cuisine sympas et de qualité », explique Ornella Marzulli, vice-présidente d'Equation gourmande. Car, à la sortie des cours, à la catho, ils restent nombreux à se diriger vers les sandwicheries et le restaurant universitaire proches. Leur motivation ? Les prix bas et des pauses-déjeuners très courtes. Peu d'entre eux vont au restaurant le soir, par manque de moyens. Alors, forcément, l'offre est alléchante.

    Pour la compléter, les fondateurs de l'association proposent aussi d'inviter sur le campus du boulevard Vauban des food trucks, ces camions-restaurants très en vogue « On veut lutter contre la malbouffe », justifient-ils. Enfin, ils organisent aussi des conférences-démonstration avec des chefs, histoire d'inciter les jeunes à cuisiner. La première a rassemblé 80 personnes.

    Emmanuelle Geuns

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  • L'Ukraine dans l'attente

    d'un gouvernement de transition

    Créé le 26/02/2014 à 06h30 -- Mis à jour le 26/02/2014 à 06h30
    Des Ukrainiens assis sur un véhicule blindé place de l'Indépendance, le 25 février 2014 à Kiev
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    Des Ukrainiens assis sur un véhicule blindé place de l'Indépendance, le 25 février 2014 à Kiev Bulent Kilic AFP

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    Kiev - Les consultations politiques se poursuivent mercredi en Ukraine pour former un gouvernement de transition que devrait approuver le Parlement, après la destitution le week-end dernier du président Viktor Ianoukovitch.

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    Signe de la difficulté d'un compromis, le Parlement a repoussé à jeudi la nomination du gouvernement, initialement prévue mardi. «Il faut que la décision soit prise jeudi. On ne peut pas attendre plus longtemps», a lancé au Parlement le président par intérim, Olexandre Tourtchinov.

    Les noms les plus fréquemment cités pour le poste de Premier ministre sont ceux du banquier et dirigeant de la contestation Arseni Iatseniouk, de l'oligarque d'opposition Petro Porochenko et de l'ancienne chef du gouvernement Ioulia Timochenko.

    Cette dernière a toutefois déjà indiqué qu'elle ne briguait pas le poste et s'apprêtait à aller se faire soigner en Allemagne.

    L'ex-champion du monde poids-lourds de boxe Vitali Klitschko, devenu l'un des dirigeants de la contestation, a pour sa part annoncé sa candidature à l'élection présidentielle anticipée du 25 mai.

    Le gouverneur pro-russe de la région de Kharkiv, Mikhaïlo Dobkine, s'est également déclaré candidat. La campagne électorale a débuté mardi et les candidats ont jusqu'au 30 mars pour s'inscrire.

    Les Occidentaux et la Russie ont cherché mardi à apaiser la tension à propos de l'Ukraine, où les autorités provisoires luttent pour prévenir une faillite et faire obstacle aux tentations séparatistes du sud et de l'est.

    Après avoir mis en doute lundi la légitimité des nouveaux dirigeants ukrainiens et déclaré ne pas se voir «travailler» avec un gouvernement issu d'une «révolte», Moscou a adopté un ton plus conciliant.

    Tout en se déclarant opposé à une présidentielle anticipée, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré qu'«il serait dangereux et contreproductif de forcer l'Ukraine à un choix +soit vous êtes avec nous, soit contre nous+».

    A Washington, le secrétaire d'Etat américain John Kerry, est allé dans le même sens: «Il ne s'agit pas d'un jeu (...) il s'agit du peuple d'Ukraine et des choix d'avenir des Ukrainiens».

     

    - Signes de séparatisme -

     

    «Nous proposons du soutien, pas de l'ingérence», a affirmé le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, alors que le numéro deux de la diplomatie américaine William Burns est arrivé mardi après-midi à Kiev.

    La Russie avait annoncé en décembre un crédit de 15 milliards de dollars, dont elle n'a pour le moment versé que 3 milliards, ainsi qu'une forte baisse des prix du gaz. Le versement du solde du prêt paraît désormais incertain au vu des tensions entre les deux capitales.

    Selon le ministre ukrainien des Finances par intérim Iouri Kolobov, Kiev a besoin de 35 milliards de dollars sur deux ans et place ses espoirs dans l'organisation d'une conférence de donateurs occidentaux. Cette requête a reçu un accueil favorable auprès des Européens.

    Par ailleurs, le président par intérim a appelé à «mettre immédiatement un terme aux manifestations dangereuses de séparatisme», sans citer de cas concrets. A Sébastopol et Simféropol, dans la péninsule pro-russe de Crimée, des manifestations pro-russes se sont déroulées mardi, rassemblant plusieurs centaines de personnes.

    Les Occidentaux ne cachent pas depuis plusieurs jours leurs craintes pour l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Ils redoutent que la crise des derniers mois n'ait creusé le fossé entre l'Est russophone et russophile, majoritaire, et l'Ouest nationaliste et ukrainophone.

    Par ailleurs, le Parlement ukrainien a voté à une très large majorité une résolution demandant à la Cour pénale internationale (CPI) de poursuivre le président déchu Viktor Ianoukovitch, dans le cadre d'une enquête pour «crimes contre l'humanité».

     

    © 2014 AFP

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  • MtGox fermé: Le bitcoin, une monnaie

    virtuelle en pleine tourmente

    Créé le 26/02/2014 à 02h03 -- Mis à jour le 26/02/2014 à 04h04
    Une pièce de 25 bitcoins.
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    Une pièce de 25 bitcoins. R.BAUMER/AP/SIPA

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    HIGH-TECH - La confusion règne, et les internautes ayant fait confiance à la plateforme d'échange japonaise pourraient bien perdre leur culotte...

    En règle générale, il faut avoir le cœur bien accroché pour naviguer les eaux tumultueuses du bitcoin. Mais depuis lundi soir, un vent de panique souffle autour de cette monnaie virtuelle, alors que la plateforme d'échange MtGox a fermé ses portes pour une durée indéterminée, sur fond de rumeur d'un cyberbraquage géant.

    Le bitcoin, c'est quoi?

    Une monnaie virtuelle qui n'est liée à aucune banque centrale. Lancée en 2009 par Satoshi Nakamoto (le pseudonyme d'une ou plusieurs personnes), elle repose sur un stock fini de bitcoins. Ce gros bloc virtuel est «miné» progressivement par des internautes via des opérations mathématiques complexes pour introduire une quantité limitée de monnaie. Les bitcoins peuvent s'utiliser comme moyen de paiement direct, surtout en ligne, ou être convertis en euros ou en dollars.

    Et le MtGox?

    Ce site japonais a démarré en 2009 comme une plateforme d'échange de cartes à jouer Magic (MtGox, pour «Mont Gox», est un acronyme pour Magic: The Gathering Online eXchange). En 2010, il se met au bitcoin et en devient le marché principal. Les internautes peuvent échanger leurs devises traditionnelles contre cette monnaie virtuelle, dont la valeur monte et descend en fonction de l'offre et de la demande. Après plusieurs scandales et des problèmes de sécurité récurrents, deux autres marchés majeurs ont émergé, Bitstamp et BTC-e.

    Quelle est la situation aujourd'hui?

    Depuis le 10 février, l'activité était limitée sur le MtGox. Ce dernier affirme qu'un bug de au niveau des protocoles du bitcoin permet «d'altérer une transaction externe pour faire croire qu'elle n'a pas eu lieu». Certains hackers auraient réussi à l'exploiter pour voler des pièces. La plupart des autres marchés sont restés ouverts, expliquant que le bug était connu depuis 2011 et qu'il était facile à boucher au niveau des portefeuilles personnels. Dans la nuit de lundi à mardi, le MtGox a disparu de la surface d'Internet, avec un site inaccessible et tous les tweets de son compte officiel effacés.

    La déclaration officielle

    A la mi-journée, un message laconique de 50 mots n'a pas vraiment éclairci la situation: «A la lumière des récents événements et de leur potentielle répercussion sur les opérations du MtGox, la décision de fermer toutes les transactions pour le moment a été prise afin de protéger le site et nos utilisateurs.»

    350 millions de dollars dérobés?

    Un document circule en ligne affirmant que 744.000 bitcoins se sont évaporées au cours des dernières années dans les transactions du MtGox à cause du bug. Au cours actuel, cela représenterait 350 millions de dollars, ce qui serait, de loin, le plus gros casse virtuel de l'histoire des monnaies électroniques. Pour l'heure, l'authenticité du document, et de l'information, n'a pas pu être vérifiée.

    Vente? Dépôt de bilan? Les bitcoins sont-ils perdus?

    Selon le document qui circule en ligne, au-delà du cybercambriolage, le MtGox serait insolvable et au bord du dépôt de bilan. Alors que la rumeur d'une vente revient avec insistance, son PDG, Mark Karpèles, a réagi auprès de Reuters: «Nous devrions avoir une annonce officielle dans peu de temps. Nous sommes actuellement à un tournant de notre business. Je ne peux pas en dire plus car d'autres partis sont impliqués». Si le MtGox ferme et que l'argent a disparu, il sera sans doute compliqué pour les utilisateurs de le récupérer. L'autorité japonaise des marchés financiers a déjà précisé que le bitcoin n'était «pas une monnaie» et ne dépendait donc pas de sa juridiction.

    Le PDG français du MtGox, Mark Karpèles, parle

    A l'origine, le MtGox a été créé par Jed McCaleb, le cofondateur du logiciel P2P eDonkey. En 2011, il vend le site un entrepreneur français expatrié au Japon, Mark Karpèles. Accusé au mieux d'être incompétent, au pire un escroc, ce dernier a d'abord fait profil bas. Dimanche, il a démissionné de sa position à la Bitcoin Foundation, l'organisation américaine qui fait la promotion du bitcoin dans le monde. Mardi, il a toutefois discuté sur IRC avec un consultant. Fox a obtenu la conversation (et une photo prouvant son identité). Il affirme qu'il n'a «pas jeté l'éponge». Selon lui, les bitcoins ne sont pas perdus mais «temporairement indisponibles». Il ne confirme pas l'origine du document qui circule en ligne mais indique que les informations et les chiffres sont «plus ou moins» justes.

    Et maintenant?

    Pour l'instant, le reste des marchés tient plutôt le choc, avec un cours qui se maintient au-dessus des 500 dollars sur Bitstamp. C'est deux fois moins que début décembre mais dix fois plus qu'il y a un an. Au cours des derniers mois, plusieurs vols ont eu lieu, trois marchés mineurs ont déjà mis la clé sous la porte et l'entrepreneur Charlie Shrem a été incuplé pour blanchiment d'argent en Floride. De nombreuses voix appellent à la mise en place de régulations. Selon le professeur de droit Peter Henning, «c'est inévitable». Même si cela signifie la fin de l'anonymat des transactions.


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