EN DIRECT - 265 députés ont voté pour le programme de stabilité budgétaire, 232 contre, 67 députés se sont abstenus.
# Les dernières infos
• 265 députés ont voté pour le programme de stabilité budgétaire, 232 contre, 67 députés se sont abstenus.
• 41 députés PS se sont finalement abstenus.
# Les résultats du vote
Le chiffre. Le plan d'économies a été adopté par 265 voix pour, 232 contre et 67 abstentions. Sur les 577 membres de l'Assemblée, cinq députés n'ont pas pris part au vote, six ministres (non encore remplacés par leurs suppléants) n'avaient pas le droit de voter et deux sièges sont vacants à la suite de démissions.
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Qui sont les frondeurs au PS ? 41 députés PS se sont finalement abstenus, comme le prouve cette photo postée par Jérôme Guedj sur son compte Twitter.
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# Les temps forts du discours de Valls
Le style : une anaphore en conclusion. Manuel Valls a donné beaucoup de solennité à ce vote pourtant consultatif, quitte à en dramatiser l'enjeu. "Le résultat du vote de cet après-midi conditionne à la fois la légitimité du gouvernement de la France, sa capacité à gouverner, et, surtout, la crédibilité de la France", a martelé le chef du gouvernement. Le Premier ministre a conclu son discours par une anaphore, répétant à huit reprises "j'assume, oui, j'assume" à l'adresse des députés, sous les applaudissements d'une majorité d'élus socialistes.
<literal>L'engagement : ce plan "assurera notre redressement" . "Le plan d'économies qui vous a été présenté assurera notre redressement", a martelé Manuel Valls. Avant de faire part de ses "convictions". "J'ai deux convictions : la première, c'est qu'il est calibré pour assurer le redressement de notre économie. Ma seconde conviction, c'est qu'il est juste parce qu'il tient compte du dialogue nourri, fructueux, que j'ai eu avec les groupes de la majorité", a affirmé le Premier ministre. Manuel Valls avait annoncé lundi plusieurs mesures d'assouplissement de son plan de rigueur, qui concernent les minima sociaux, les petites retraites, la revalorisation du RSA et la hausse des salaires des fonctionnaires les moins bien rémunérés.
<literal>L'enjeu : un "vote décisif". Peu après 16h, Manuel Valls est monté à la tribune de l'Assemblée pour présenter son plan de 50 milliards d'économies. Comme il l'avait déjà dit aux députés socialistes mardi matin, le Premier ministre a de nouveau affirmé qu'il faisait du vote d'aujourd'hui "un vote décisif" et pas un "vote indicatif". "Ce vote est un moment de vérité. Il marquera profondément l'évolution de notre pays", a fait valoir le Premier ministre. "Ce moment nous invite tous au dépassement de nous-mêmes", a-t-il ajouté.
# C’est quoi ce vote ?
Les députés étaient appelés à un vote uniquement consultatif sur le "programme de stabilité", qui soumet à l'avis de la Commission européenne la politique de la France jusque 2017. Ce plan comprend notamment la mise en œuvre du "pacte de responsabilité et de solidarité" (40 milliards d’euros d'allégements sociaux et fiscaux pour les entreprises, 5 milliards d’euros pour les ménages) assorti d'économies sans précédent, d'un total de 50 milliards, pour réduire le déficit public à 3% du PIB en 2015 (contre 4,3% en 2013), comme promis à l'Union européenne.