• Le paquet de cigarettes sans logo pourrait être imposé par le ministère de la santé

    LE MONDE | <time datetime="2014-05-30T07:46:29+02:00" itemprop="datePublished">30.05.2014 à 07h46</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-05-30T14:50:59+02:00" itemprop="dateModified">30.05.2014 à 14h50</time> |Par Laetitia Clavreul     lien 

     

    Après l'interdiction de la publicité pour le tabac, son bannissement des lieux publics, puis l'instauration des images choc sur les emballages, la mise en place des paquets de cigarettes neutres ?

    A la veille de la Journée mondiale sans tabac, Le Figaro a indiqué, vendredi 30 mai, que la ministre de la santé Marisol Touraine souhaitait passer un nouveau cap dans la lutte contre le tabagisme, première cause de mortalité évitable enFrance.

    Après l'Australie, le paquet sans logo pourrait donc faire son apparition en France. Cette mesure, qui priverait les industriels de l'arme du marketing, était réclamée aux ministres de la santé successifs depuis des années par les associations de lutte contre le tabac et des médecins. Face à l'opposition des buralistes et des industriels du tabac, qui ne devraient pas laisser adopter cette réforme sansrésister, aucun gouvernement n'était allé jusque-là.

     

     

    Ce paquet générique pourrait être l'une des mesures phares de la future loi de santé publique, préparée depuis des mois au ministère de la santé et dont les grandes orientations seront annoncées par Marisol Touraine, le 17 juin, en attendant le détail de la loi en septembre.

    « AUCUNE DE CES PISTES DE RÉFLEXION N'EST PRIVILÉGIÉE »

    Vendredi matin, le ministère ne confirmait pas sa volonté d'imposer des paquets neutres, rappelant qu'un « plan national de réduction du tabagisme », demandé par François Hollande lors de la présentation du troisième plan cancer en février, sera bientôt annoncé.

    Pour l'heure, aucune réunion interministérielle n'a encore eu lieu pour évoquer les différentes pistes, insiste-t-on à Matignon.

    « Nous n'en sommes pas du tout au stade des décisions et aucune de ces pistes de réflexion n'est privilégiée, même si toutes sont examinées »

    Addiction, parcours de soins, sécurité sanitaire, tous ces dossiers figureront dans ce qui sera la première grande loi du quinquennat sur la santé. Elle aura pour ligne directrice la réduction des inégalités sociales de santé. Ce que privilégie le ministère de la santé est plutôt clair désormais. De fait, la mesure sur le paquet neutre apparaît noir sur blanc dans la première version du projet de loi, un document de travail révélé par la lettre d'information spécialisée Espace socialeuropéen, mardi 27 mai.

    INTERDICTION DE FAIRE DE LA PUBLICITÉ POUR LA E-CIGARETTE

    Sur les addictions, et notamment le tabac, qui serait la cause de 73 000 décès en France chaque année, plusieurs mesures sont prévues pour éviter l'entrée des jeunes dans la consommation : la mise en place du paquet neutre donc, mais aussi l'interdiction du vapotage « selon les mêmes règles que celles des produits du tabac ». Autrement dit, l'interdiction de sortir sa cigarette électronique dans les lieux publics ou de faire de la publicité pour cet objet qui séduit de plus en plus de Français.

    Lire le décryptage : La cigarette électronique, outil de sevrage ou porte d'entrée vers le tabac ?

    Retoquée par le Conseil d'Etat fin 2013 au motif qu'il fallait modifier la loi, l'expérimentation d'une ou plusieurs salles de consommation de drogue pourlimiter les risques est aussi inscrite dans la première mouture du texte proposé par le ministère.

    Autre priorité du gouvernement, les usagers verront leur place dans le système de soins renforcée, et leurs démarches facilitées. Tout d'abord, les actions de groupe (class action) dans le secteur de la santé seront enfin autorisées, ce qui permettra aux plaignants de ne pas saisir seuls la justice dans le cadre des scandales sanitaires. L'affaire du Mediator avait montré à quel point la mesure était nécessaire. L'industrie pharmaceutique n'est pas la seule qui pourrait en faire les frais. La class action pourrait se révéler un moyen d'action très efficace, contre, par exemple, l'industrie du tabac…

    GÉNÉRALISATION DU TIERS-PAYANT

    Serait instaurée aussi la « possibilité pour le tuteur, le concubin ou le partenaire d'un PACS d'accéder au dossier médical » d'un malade. Des parcours de soins seront facilités, avec une meilleure organisation entre la ville et l'hôpital, où les médecins devront améliorer la transmission des dossiers des patients à leur médecin traitant après la sortie. Et les dépistages et la prévention seront améliorés pour réussir à toucher les populations précaires, qui passent souvent à côté des messages, avec notamment des activités au sein des millions locales et de Pôle emploi.

    L'accès aux soins sera une des grandes priorités de la loi. Tout d'abord, sera inscrite dans la loi la généralisation du tiers-payant, qui permet aux malades de ne pas avoir à avancer le coût des soins chez le médecin, hors du ticket modérateur. Les médecins n'y sont pas très favorables, craignant d'avoir parfois du mal, pour des raisons techniques, à se faire rembourser par l'Assurance-maladie.

    Par ailleurs, le gouvernement prévoit d'instaurer un « tarif social » pour les frais dentaires, optiques et les audioprothèses. Autant de soins peu remboursés par l'Assurance-maladie et qui sont la source des principaux renoncements aux soins, vus les prix.

    Regarder l'infographie : La cigarette électronique, gadget fumeux ?

     

    <figure>Mise au point en Chine en 2004, la cigarette électronique est utilisée régulièrement en France par 500 000 personnes. Aucune étude n'a jamais tranché sur l'efficacité du dispositif censé favoriser l'arrêt du tabac.</figure>

     

     

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  • VIDÉO - Deux adolescentes retrouvées

    pendues après un viol collectif en Inde

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      • Par Le Figaro.fr
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 4 heures" data-original="le 30/05/2014 à 22:06" datetime="2014-05-30T22:06:52+02:00" itemprop="dateModified">le 30/05/2014 à 22:06</time>
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      • Publié <time data-ago="il y a 5 heures" data-original=" le 30/05/2014 à 21:14" datetime="2014-05-30T21:14:11+02:00" itemprop="datePublished">le 30/05/2014 à 21:14</time>
    Mercredi matin, deux adolescentes de 14 et 15 ans ont été retrouvées pendues à un manguier, à 100 mètres de leur masure du village de Ushait, dans l'Etat de l'Uttar Pradesh. Les deux cousines, de la caste des "intouchables" ('dalits') s'étaient rendues mardi dans un champ pour aller aux toilettes, leur domicile n'en disposant pas, lorsqu'elles ont été agressées.

    C'est leur famille qui, ne les voyant pas rentrer, s'est rendue le soir même au commissariat, où les policiers n'ont pas jugé nécessaire de se déplacer. Ça n'est que le lendemain matin que les villageois ont retrouvé les deux victimes, dont l'autopsie aurait révélé qu'elles se seraient pendues après avoir été sexuellement agressées, rapporte l'
    Hindustan Times.

     

    Deux frères, Awadesh et Pappu Yadav, du nom de leur caste, ainsi qu'un policier, Sarvesh Yadav, ont été arrêtés après que des proches des victimes ont porté plainte. Le troisième frère des deux principaux suspects, ainsi que deux autres personnes seraient quant à elles toujours recherchées, selon l'
    Indian Express.

    La caste des Dalits, à laquelle appartenaient les jeunes filles, qui est fréquemment victime d'agressions, n'intéresse que très peu les forces de l'ordre. En l'occurence, il se peut qu'à cet argument soit venu s'ajouter celui de l'appartenance commune des policiers et des agresseurs présumés à la caste des Yadav. Un "sit-in" a ainsi été organisé, près de l'arbre où les adolescentes ont été retrouvées pendues, pour protester contre cette pratique, où des centaines de villageois sont venus manifester en silence.

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    Roland-Garros: Djokovic à nouveau dans les pattes de Tsonga

    <time>Publié le 30-05-2014 à 18h01Mis à jour à 23h55       </time>lien

     

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    La Polonaise Agnieszka Radwanska lors de son match contre la Croate Ajla Tomljanovic au 3e tour de Roland Garros, à Paris le 30 mai 2014 (c) Afp
    La Polonaise Agnieszka Radwanska lors de son match contre la Croate Ajla Tomljanovic au 3e tour de Roland Garros, à Paris le 30 mai 2014(c) Afp
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    Paris (AFP) - Jo-Wilfried Tsonga a gagné le droit à une revanche en huitièmes de finale de Roland-Garros avec Novak Djokovic, bousculé pour la première fois vendredi, alors que la N.3 mondiale Agnieszka Radwanska a été à son tour renversée.

    Ce quart de finale perdu en 2012 Porte d'Auteuil face au Serbe, après avoir eu quatre balles de match, est encore profondément ancré dans la mémoire de Tsonga.

    "Ce n'est pas spécialement un bon souvenir", a avoué le Français, demi-finaliste l'an passé. "C'était un grand match, au cours duquel j'ai vécu de super émotions, mais qui s'est mal terminé."

    Arrivé sur la pointe des pieds à Paris, après un début d'année des plus laborieux, le Français, tête de série N.13, s'est rassuré depuis le début de la semaine.

    Vendredi, il a mis KO le puncheur polonais Jerzy Janowicz (N.22), envoyé au tapis en trois sets (6-4, 6-4, 6-3), après s'être montré une nouvelle fois bien trop irrégulier.

    Djokovic ne sera cependant pas aussi facile à déstabiliser. Même si le N.2 mondial n'a pas été complètement rayonnant (6-3, 6-2, 6-7 (2/7), 6-4) face au Croate Marin Cilic, tête de série N.25.

    Le Serbe a dû s'arracher pour signer sa neuvième victoire en autant de matches contre Cilic. La situation aurait pu vraiment tourner au vinaigre si celui-ci n'avait commis une double faute sur la première balle de match.

     

    - L'insolent Gulbis pour Federer -

     

    Djokovic n'a pas été le seul à connaître une journée ardue. Roger Federer (N.4) aussi a dû batailler rudement (7-5, 6-7 (7/9), 6-2, 6-4) face à Dimitry Tursunov (N.31).

    Le Suisse a été mis en difficulté par le Russe qui a joué crânement sa chance. Il a notamment gâché quatre balles de deuxième set, mais a su rester très solide tout du long sur son service.

    Federer, qui s'est dit "soulagé" après cette victoire, est maintenant attendu de pied ferme par Ernests Gulbis (N.18), qui a longtemps gâché son talent avant de se mettre un peu de plomb dans la tête ces deux dernières années

    Le Letton, dont le franc-parler confine parfois à l'insolence, a été sans pitié (6-3, 6-2, 7-5) avec le vétéran tchèque Radek Stepanek (43e), et a averti le Suisse qu'il ne partirait pas perdant.

    Gilles Simon (N.29), comme d'habitude, s'est montré héroïque en poussant le Canadien Milos Raonic (N.8) à disputer cinq sets, mais sans pouvoir réussir l'exploit (4-6, 6-3, 2-6, 6-2, 7-5).

    Le Français avait déjà été éliminé ces deux dernières années après cinq manches, en 2012 face au Suisse Stan Wawrinka, au troisième tour, et en 2013 face à Federer, en huitièmes.

    Dans le tableau féminin, la révolution est décidément en marche. Après Li Na (N.2) et Serena Williams (N.1), c'est donc Radwanska qui a été fauchée dans son élan (6-4, 6-4) par une jeune impertinente, la Croate Ajla Tomljanovic, âgée de 21 ans et 72e mondiale.

    La Chinoise avait été éliminée mardi au premier tour par la Française Kristina Mladenovic (21 ans et 103e), et l'Américaine mercredi au deuxième tour par l'Espagnole Garbine Muguruza (20 ans et 35e).

     

    - Radwanska en manque d'inspiration -

     

    C'est la première fois dans l'ère Open (depuis 1968) qu'aucune des trois meilleures joueuses mondiales n'atteint les huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem.

    Même si elle ne compte aucun titre du Grand Chelem à son palmarès, Radwanska, 25 ans, est une valeur sûre du circuit. Sa dernière élimination avant les huitièmes dans un Majeur remontait à l'édition 2012 de Roland-Garros.

    Mais, en manque d'énergie et d'inspiration, la Polonaise, d'ordinaire si astucieuse, n'a pas réussi à résoudre le casse-tête proposé par Tomljanovic, victorieuse 6-4, 6-4.

    La grande favorite du tournoi est maintenant, peut-être à son corps défendant, Maria Sharapova (N.7). La Russe s'est en tout cas montrée impitoyable (6-0, 6-0) avec l'Argentine Paula Ormaechea (75e).

    Une Française continue à faire de la résistance. Pauline Parmentier (145e) s'est qualifiée pour la première fois de sa carrière pour les huitièmes d'un tournoi du Grand Chelem, en revenant de derrière (1-6, 6-1, 7-5) face à l'Allemande Mona Barthel (74e).

    </article>

    Sur le web: Tennis / Roland Garros / Tsonga : "C'est ça dont on rêve" 30/05
     

     

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  • En Ecosse, la campagne pour l'indépendance est officiellement lancée

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2014-05-30T18:11:48+02:00" itemprop="datePublished">30.05.2014 à 18h11</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-05-31T00:35:29+02:00" itemprop="dateModified">31.05.2014 à 00h35   </time>lien

     

     

    <figure>« Si l'Ecosse quitte le Royaume-Uni, elle quitte la livre sterling Â», a résumé le ministre des finances britannique. Les Ecossais se prononceront sur l'indépendance dans un référendum en septembre.</figure>

     

    La campagne pour le référendum sur l'indépendance a officiellement débuté vendredi 30 mai en Ecosse. Quatre millions d'Ecossais sont appelés à seprononcer, dans quatre mois, sur l'accord qui lie l'Ecosse à l'Angleterre depuis trois cent sept ans — l'Acte d'union qui entérina la fusion des royaumes d'Ecosse et d'Angleterre remontant à 1707.

    Les derniers sondages donnent toujours le « non » vainqueur, le 18 septembre, avec environ 40 % des voix. Mais l'écart entre partisans et opposants à l'indépendance n'a cessé de se réduire ces derniers mois, avec près de 30 % de votants qui pencheraient pour le « oui ».

    Lire le reportage : En Ecosse, les indépendantistes gagnent du terrain

    • La question du niveau de vie

    « Ce qui pourrait être le plus déterminant en septembre pour les électeurs est la question de savoir si leur niveau de vie s'améliorera ou pas », d'après Charlie Jeffery, professeur de politique à l'université d'Edimbourg.

    Les élections européennes à peine terminées, la guerre des chiffres a d'ailleurs été relancée autour de cette question. Le premier ministre écossais, Alex Salmond, a fait valoir que l'indépendance placerait l'Ecosse parmi les nations les plus riches au monde — notamment grâce au contrôle d'une partie des réserves de pétrole de la mer du Nord.


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    « Nous avons projeté les profits sur une période de quinze ans et nous avons calculé que chaque habitant gagnerait 1 000 livres [1 230 euros] de plus par an », en cas de la victoire du « oui », a-t-il affirmé sur la BBC. « Une Ecosse indépendante commencerait son existence avec des finances publiques solides et pourrait ensuite voir son économie croître de 5 milliards de livres [plus de 6 milliards d'euros] par an d'ici à 2029-2030 », a-t-il poursuivi.

    De leur côté, le premier ministre conservateur David Cameron et l'opposition travailliste livrent une analyse radicalement différente en cas de scission. Le secrétaire du Trésor, Danny Alexander, a assuré que, en cas d'indépendance, « les Ecossais n'auront pas autant de ressources disponibles pour leurs servicespublics ». « En restant unis, le futur de l'Ecosse sera plus sûr, avec des finances plus solides et une société plus développée. Chaque habitant pourra compter sur un bonus de 1 400 livres [plus de 1 700 euros] par an », a-t-il souligné.

    Lire : L’Ecosse face aux défis de l’indépendance

    • La question de la monnaie

    Le gouvernement écossais, dirigé par les indépendantistes du Parti national écossais (SNP — pour Scottish National Party), souhaite mettre fin au contrôle direct de Westminster, tout en conservant ce qu'il nomme des « bien communs », comme la monnaie — la livre sterling — et la monarchie.

    Mais le ministre britannique des finances, George Osborne, a fait savoir, en février, que le Royaume-Uni n'était pas forcément disposé à accepter de partager la livre sterling en cas de « oui » au référendum : « Si l'Ecosse quitte le Royaume-Uni, elle quitte la livre sterling. »

    Lire : Comment Londres veut appliquer une pression monétaire sur l'Ecosse

    • La question de l'intégration européenne

    Les débats sur le scrutin européen ont été hantés, en Ecosse, par le spectre du référendum d'indépendance. C'est le United Kingdom Independence Party (UKIP) europhobe de Nigel Farage — impopulaire en Ecosse — qui a finalement remporté une victoire historique aux élections européennes. Or aucun des neuf eurodéputés du UKIP n'est écossais, et « les libéraux démocrates écossais risquent fortement de perdre leur siège à Bruxelles, laissant la voix libre au UKIP », prévient John Peterson, spécialiste de l'Europe à l'université d'Edimbourg.

    Ces résultats pourraient avoir une répercussion sur la plus européenne des quatre nations qui constituent le Royaume-Uni — un sondage réalisé en avril montrait ainsi que, si un référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'Europe avait lieu, l'Ecosse y serait défavorable à 48 %, contre 39 % au pays de Galles et 37 % en Angleterre.

    Pour la journaliste écossaise Lindsey Johnstone, installée à Edimbourg, « la victoire du UKIP europhobe pourrait profiter au camp du “oui”, qui ne peut imaginerrester lié à un parti antieuropéen et anti-immigration ». Une des ambitions des partisans de l'indépendance est d'ailleurs d'adhérer au plus vite à l'Union européenne, pour faire davantage entendre la voix de l'Ecosse à Bruxelles.

    Toutefois, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait jugé en février qu'il serait « extrêmement difficile, voire impossible » pour une Ecosse indépendante d'adhérer à l'Union européenne. En effet, l'adhésion à l'UE d'un Etat issu d'un pays membre de l'Union « doit être approuvée par tous les autres membres de l'Union européenne », a-t-il déclaré sur la BBC.

    Lire (édition abonnés) : Hors du Royaume-Uni, les Ecossais demeureraient-ils européens ?


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  • Rodez : une visite (très) mouvementée pour Hollande

    Le Nouvel Observateur <time>Publié le 30-05-2014 à 12h52Mis à jour à 20h49</time>
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    Conseiller séquestré, comité d'accueil... La visite du chef de l'Etat, venu inaugurer le musée Soulages à Rodez, s'est déroulé dans un climat très tendu.

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    Lacrymogènes et cordon de CRS pour la venue de Hollande à Rodez, vendredi 30 mai 2014. (LaurenceBoffet/Twitter)Lacrymogènes et cordon de CRS pour la venue de Hollande à Rodez, vendredi 30 mai 2014. (LaurenceBoffet/Twitter)
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    Les militants de la Confédération paysanne ont décidé de laisser partir vendredi 30 mai, peu avant 14 heures, le conseiller à l'agriculture deFrançois Hollande qu'ils retenaient depuis quelques heures à la préfecture de Rodez, en marge de l'inauguration, par François Hollande, du musée Pierre Soulages. Une inauguration également marquée par des affrontements entre les forces de l'ordre et quelques centaines de manifestants.

    Les militants de la Confédération paysanne retenaient Philippe Vinçon pour obtenir la libération immédiate de quatre des leurs, interpellés mercredi dans la Somme pour des dégradations sur le chantier de la ferme géante dite des "Mille vaches", ainsi que de leur porte-parole Laurent Pinatel, également en garde à vue.

    1. Le conseiller agricole entendu pendant sa GAV par le trésorier de la Conf et le porte-parole Aveyron pic.twitter.com/ZmBSfuA5f6

     

    Les militants libérés

    Les militants avaient été déférés vendredi matin au parquet d'Amiens. Et les revendications à Rodez ont, semble-t-il, été rapidement entendues puisque les interpellés ont été libérés pratiquement dans le même temps que le conseiller agriculture du chef de l'Etat, comme l'ont relaté de nombreux journalistes présents sur place.

    Voir l'image sur Twitter

    Une première militante de la @ConfPaysanne sort du palais de justice d'Amiens. "Je ne suis pas une criminelle"

    Voir l'image sur Twitter

    "Nous avons décidé de rendre sa liberté à M. Vinçon car le tribunal d'Amiens est en train de libérer nos camarades", a annoncé devant la préfecture Christian Roqueirol, membre du comité national de la Confédération. Le conseiller présidentiel "aura compris qu'il y a autre chose à soutenir en France que la ferme des Mille vaches et l'agriculture industrielle", a-t-il ajouté.

    Gaz lacrymogènes

    Les policiers ont par ailleurs fait usage de gaz lacrymogènes pour tenir à distance des manifestants qui voulaient s'inviter à l'inauguration, ont rapporté plusieurs témoins.

    Un important cordon de police a été mis en place sur l'avenue menant au musée pour faire barrage aux manifestants, des intermittents et précaires, des agriculteurs et des métallurgistes. Les manifestants se chiffraient eux-mêmes à 200 ou 300.

    Voir l'image sur Twitter
     

    Selon le site du quotidien local "Centre Presse Aveyron", trois manifestants ont été blessés et une personne interpellée dans cet affrontement avec les forces de l'ordre.

    Le Nouvel Observateur (avec AFP)


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    Sur le web: BFM Story: Un conseiller de François Hollande séquestré par la Confédération Paysanne - 28/05
     

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