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    Travail au noir : dans le BTP, une entreprise

    sur sept en infraction

    <time>Publié le 30-07-2014 à 12h33     </time>lien 

    Au moins une entreprise de la construction sur sept a recours au travail dissimulé, selon l'Urssaf.

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    Photo d'illustration JOEL SAGET / AFP
    Photo d'illustration JOEL SAGET / AFP
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    Le travail dissimulé connaît de belles heures dans le secteur de la construction, si l'on se fie au rapport de l'Urssaf publié mercredi 30 juillet et dont Les Echos font le récit. Au moins une entreprise de BTP sur sept a recours au travail au noir, soit en ne déclarant pas un employé, soit en dissimulant une partie des heures de travail effectuées.

    Parmi les secteurs les plus touchés, près d'un travailleur sur quatre est employé au noir dans le secteur de la peinture et de la vitrerie (24%). La construction de bâtiments (21,9%) et la plâtrerie (18,5%) viennent compléter le podium.

    Les taux de fraude observés constituent vraisemblablement une borne basse de l’ampleur réelle de la fraude", précise l’Acoss, l’organisme qui chapeaute les Urssaf.

    Les séniors sont concernés en premier lieu par la fraude : 18,5 % des salariés de plus de 60 ans contrôlés sont employés illégalement.

    L’Île-de-France est la région la plus touchée : près d’une entreprise contrôlée sur quatre a recours au travail illégal. Viennent ensuite les régions de l’Est (17,9 % des entreprises en Rhône-Alpes, Franche-Comté et Bourgogne). Les régions les plus respectueuses du droit se situent dans l’Ouest (Aquitaine, Poitou-Charentes, Pays-de-la-Loire).

    J-L.M. - Le Nouvel Observateur


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    Nouvel affrontement meurtrier au Xinjiang, peut-être une centaine de morts et de blessés

    AFPQC2
    Publication: <time datetime="2014-07-30T05:25:58-04:00">30/07/2014 05:25 EDT </time>Mis à jour: <time datetime="2014-07-30T05:45:17-04:00">il y a 5 heures       </time>lien 
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    De nouveaux affrontements d'une grande violence ayant éclaté juste avant la fin du ramadan au Xinjiang, région musulmane du nord-ouest de la Chine, ont fait des dizaines de morts et blessés -- voire une centaine selon un groupe de défense des Ouïghours, principale ethnie de la région.

    Un gang d'assaillants "armés de couteaux" a attaqué lundi matin un poste de police et des bâtiments officiels dans le district de Shache --ou Yarkand dans la langue ouïghour--, avait annoncé mardi soir l'agence officielle Chine Nouvelle.

    Les forces de police ont "abattu des dizaines" d'assaillants "qui s'en prenaient aux civils et aux véhicules", a ajouté le média d'Etat, parlant d'une "attaque terroriste préméditée".

    "L'affrontement a fait une centaine de morts et de blessés", a affirmé mercredi pour sa part Dilxat Raxit, porte-parole du Congrès mondial ouïghour, une organisation basée en Allemagne, citant des sources locales mais précisant n'avoir pas les moyens de vérifier ce bilan.

    Précédemment, M. Raxit avait parlé de 20 morts ouïghours et de dix autres blessés, ainsi que d'un total de 13 policiers chinois tués ou blessés. Chine nouvelle évoquait, elle, "des dizaines de blessés et de morts civils", à la fois Ouïghours et Hans (Chinois de souche).

    Le Xinjiang compte plus de neuf millions de Ouïghours, des musulmans turcophones en partie hostiles à la tutelle de Pékin, et dont une frange radicalisée est, selon les autorités, à l'origine de sanglants attentats commis ces derniers mois dans la région et en-dehors.

    <hl2>--'Politique extrême'--</hl2>

    D'après une "source proche des évènements", citée mercredi par le quotidien officiel Global Times, tout aurait débuté lundi par des contrôles de sécurité ayant mal tourné.

    "Les contrôles étaient renforcés en raison d'une foire commerciale, et vers 5 heures du matin, la police a identifié dans la foule des individus porteurs de produits explosifs", a expliqué le quotidien.

    "Une altercation s'est produite, des voyous sont parvenus à échapper (aux force de l'ordre) et ont incité d'autres personnes à venir attaquer les bâtiments gouvernementaux et le poste de police dans la matinée", a-t-il poursuivi.

    Des employés d'hôtels et de restaurants à Shache, contactés par l'AFP, ont affirmé ne pas avoir connaissance des évènements de lundi.

    "Nous demandons (à Pékin) d'arrêter de distordre la vérité sur l'affaire de Shache", dans laquelle "la Chine ne peut éluder sa responsabilité", a exhorté Dilxat Raxit, faisant état d'un "usage excessif de la force armée" et réclamant "une enquête indépendante".

    "Les Ouïghours se soulèvent pour protester contre la politique extrême de la Chine" et "la répression armée par les autorités conduit à des morts et blessés des deux côtés", a-t-il estimé.

    Ces affrontements sont survenus à la veille de la fête de l'Aïd el-fitr --qui marque la fin du ramadan--.

    Ils interviennent à la suite d'un attentat-suicide perpétré en mai sur un marché d'Urumqi, capitale du Xinjiang, qui avait fait 43 morts, dont les quatre agresseurs, et une centaine de blessés.

    Lui-même succédait à une tuerie en mars à la gare de Kunming, dans la province du Yunnan (sud), où 29 personnes avaient été tuées à l'arme blanche et quelque 140 blessées, première attaque de cette ampleur en-dehors du Xinjiang.

    En réaction, Pékin --et le président Xi Jinping en tête-- ont annoncé une vaste campagne de lutte antiterroriste, qui s'est traduite par au moins 13 exécutions, des centaines d'interpellations et des condamnations en masse au terme de procès expéditifs.

    Mais ces épisodes répétés de violences témoignent des difficultés de l'appareil sécuritaire chinois à prévenir les troubles, constants dans la région depuis de meurtriers affrontements interethniques survenus en 2009 à Urumqi.

    Dans ce même district de Yarkand, à 200 km environ au sud-est de la ville de Kashgar, huit assaillants avaient été tués fin décembre par la police dans l'attaque d'un commissariat par des personnes armées de couteaux et d'explosifs.

    Des groupes de défense des droits de l'homme estiment que la politique répressive menée par Pékin à l'encontre de la culture et de la religion des Ouïghours alimente les tensions et les violences dans la région.

    Les autorités chinoises ont ainsi fortement restreint pour les musulmans du Xinjiang les possibilités d'observer le jeûne du ramadan, auquel fonctionnaires, enseignants et étudiants se sont vus interdire de prendre part.

    De nombreux Ouïghours se disent par ailleurs victimes de discriminations et exclus des bénéfices des investissements chinois au Xinjiang.

    jug/ple/fw

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  • Réforme du “dialogue social“: les partenaires

    sociaux ont reçu leur ordre de mission

    <figure data-exclu="" data-surtitre="Social">

    SOCIAL                         lien François Rebsamen, le ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social s'était dit prêt à suspendre les seuils sociaux pendant trois ans. (Photo Reuters)

     

    <figcaption>François Rebsamen, le ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social s'était dit prêt à suspendre les seuils sociaux pendant trois ans. (Photo Reuters)</figcaption></figure><section>

    latribune.fr  |  <time datetime="2014-07-30CEST11:58:00+0200" itemprop="datePublished">30/07/2014, 11:58 </time> -  

    </section><section>Le ministre du Travail, François Rebsamen a distribué le 29 juillet une feuille de route aux organisations sociales et patronales représentatives. Objectif: un consensus d'ici la fin de l'année pour améliorer l'organisation du dialogue social en entreprise.</section><section itemprop="articleBody"><aside>

     

    </aside>

    Représentation des salariés, organisation des négociations, seuils légaux... c'est tout le cadre des relations entre employés et employeurs que le gouvernement souhaite réviser dans le cadre de son "choc de simplification".

    >> Simplification administrative : ce n'est que le début !

    "Représentativité" et "efficacité"

    Officiellement, il s'agit surtout "d'améliorer la représentativité" des salariés, surtout dans les Petites et moyennes entreprises, et de renforcer "l'efficacité" du dialogue social.

    Pour cela, le ministre du Travail de l'Emploi et du Dialogue social François Rebsamen a distribué mardi une feuille de route aux huit organisations syndicales et patronales représentatives afin qu'ils se mettent d'accord sur des mesures de réforme d'ici la fin de l'année. Ils devront notamment trouver un compromis sur les questions suivantes.

    • Comment représenter les salariés dans les petites entreprises ?

    La lettre pointe le fait que les trois quarts des TPE de 11 à 20 salariés par exemple ne disposent pas de représentants du personnel pour le moment. Pourtant, elles dépassent le seuil légal qui les oblige à organisation la désignation d'un délégué.

    Une possibilité envisagée : élire des représentants en dehors de l'entreprise. Mais le cadre légal (organisation, missions confiées aux délégués) d'une telle option doit être défini.

    >> Une entreprise de 50 salariés est-elle vraiment pénalisée par rapport à une... de 49 salariés ?

    • Comment simplifier les obligations des entreprises ?

    Ce point en particulier pourrait se révéler explosif. Il s'agit en effet de trouver un moyen de réduire les obligations légales en matière de dialogue social à partir d'un certain seuil. A propos de ce processus, le ministère juge que :

    Ce "formalisme peut être plus particulièrement pénalisant dans les petites et moyennes entreprises"

    Au mois de juin, François Rebsamen avait proposé un moratoire de trois ans pour les seuils au-delà desquels les entreprises doivent s'acquitter de nouvelles obligations.

    >> A lire aussi: La France est-elle malade de ses seuils sociaux ?

    Aux partenaires sociaux de déterminer par exemple la future fréquence des consultations et de "conforter, simplifier et clarifier les missions respectives des institutions représentatives du personnel.

    • Comment faire accroître le taux de syndicalisation ?

    Enfin, dans le but d'améliorer le taux de syndicalisation en France, l'un des plus faibles de l'OCDE, les partenaires sociaux sont appelés à "sécuriser le parcours des élus et représentants syndicaux."

    </section>

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  • Libye: l'incendie continue de ravager

    des réservoirs de carburant

     

    Créé le 29/07/2014 à 12h21 -- Mis à jour le 29/07/2014 à 23h01    lien 
    •  
    <aside>Un incendie ravageant un immense dépôt de stockage d'hydrocarbures près de Tripoli le 28 juillet 2014

    Un incendie ravageant un immense dépôt de stockage d'hydrocarbures près de Tripoli le 28 juillet 2014 

    MOHAMED ELBOSIFI AFP

    </aside>

    Tripoli - Un incendie ravageait mardi pour la troisième journée consécutive un immense dépôt de stockage d'hydrocarbures à Tripoli, provoqué par des combats entre milices rivales, les autorités impuissantes ayant demandé de l'aide à l'étranger.

    Parallèlement, des combats avaient lieu à Benghazi, dans l'est du pays, où un avion militaire engagé dans des affrontements au côté d'un général dissident contre des groupes islamistes s'est écrasé.

    Dans la capitale, un député et ancien vice-Premier ministre, Mustapha Abou Chagour, a en outre été enlevé par un groupe armé, selon un proche.

    Face à ce chaos, la France a annoncé son intention d'évacuer ses ressortissants de Libye par voie maritime, après la décision de plusieurs Etats occidentaux dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas d'évacuer leur personnel diplomatique.

    La Bulgarie et le Canada ont appelé à leur tour mardi leurs ressortissants de quitter ce pays.

    Depuis la chute en octobre 2011 du régime de Mouammar Kadhafi après huit mois de rébellion soutenue par les Occidentaux, les autorités libyennes ne parviennent pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-insurgés qui font la loi en Libye, en l'absence d'une armée et d'une police régulières bien entraînées.

    Après une matinée calme, les combats entre milices rivales ont repris sur la route de l'aéroport de Tripoli, après avoir fait au moins une centaine de morts et 400 blessés depuis le 13 juillet.

    Ce sont des roquettes tirées durant ces combats qui ont touché dimanche un important dépôt de stockage d'hydrocarbures, situé à proximité, y provoquant un énorme incendie.

    Face à l'impuissance des pompiers libyens à maîtriser le feu, en partie en raison des combats, le gouvernement a lancé un appel à l'aide à l'étranger.

    Tripoli a annoncé que l'Italie devait envoyer sept avions de lutte contre les incendies et des équipes techniques, mais le ministère italien des Affaires étrangères a démenti, indiquant qu'il continuait à étudier les différentes options compte tenu de la situation sécuritaire sur le site.

     

    - Crainte d'une 'catastrophe' -

    Le dépôt de stockage en feu contient au total plus de 90 millions de litres de carburant, ainsi qu'une cuve de gaz ménager.

    Les autorités ont annoncé que l'incendie était «hors de contrôle» et dit craindre «une catastrophe humaine et environnementale aux conséquences difficiles à prévoir».

    La France a confirmé avoir reçu, elle aussi, une demande d'aide mais souligné que «les violences dans la capitale rendent très difficile l’accès à la zone concernée».

    Le gouvernement a de nouveau appelé à «un cessez-le feu pour permettre aux équipes techniques et aux avions d'éteindre l'incendie le plus rapidement possible».

    Les affrontements autour de l'aéroport ont éclaté après une attaque menée par des combattants islamistes et d'ex-rebelles de la ville de Misrata (200 km à l'est de Tripoli) qui tentent de chasser de l'aéroport leurs anciens compagnons d'armes venus de la ville de Zenten.

    Considérés comme le bras armé de la mouvance libérale, les ex-rebelles de Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli) contrôlent l'aéroport de Tripoli et plusieurs autres sites militaires et civils du sud de la capitale.

    Toutes les tentatives de médiation du gouvernement pour mettre fin aux combats, ont échoué jusqu'ici. Les espoirs se tournent désormais vers le nouveau Parlement, issu des élections du 25 juin, qui pourrait imposer un arrêt des combats.

     

    - Crash d'un avion militaire -

    Mais des incertitudes planent déjà sur la capacité des élus à se réunir à Benghazi, théâtre d'affrontements quasi-quotidiens.

    Une quarantaine de personnes y ont été tuées durant le week-end dans de nouveaux combats entre l'armée et des milices islamistes.

    Par ailleurs, mardi, un avion militaire engagé dans d'autres combats s'est écrasé dans cette même ville. Le pilote, qui a sauté en parachute, est «sain et sauf», a précisé à l'AFP le général Sagr Al-Jerouchi, «chef des opérations des forces aériennes» loyales au général dissident Khalifa Haftar.

    M. Al-Jerouchi n'était pas toutefois en mesure de préciser si l'avion avait été abattu par les islamistes.

    Le général Haftar mène depuis le 16 mai une opération contre les groupes «terroristes» à Benghazi. Il est accusé par ses détracteurs de mener un coup d'Etat.

    Benghazi, berceau de la révolte de 2011 est le théâtre d'affrontements quasi-quotidiens avec des groupes radicaux, dont Ansar Asharia, classé par Washington organisation terroriste.

     © 2014 AFP

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  • Energies renouvelables: Royal annonce des mesures aux industriels

     

    Créé le 29/07/2014 à 21h20 -- Mis à jour le 29/07/2014 à 23h20     lien 

    <aside>La ministre de l'Écologie et de l'Énergie, Ségolène Royal, au large de la Corse le 24 juillet 2014

    La ministre de l'Écologie et de l'Énergie, Ségolène Royal, au large de la Corse le 24 juillet 2014 CHRISTOPHE LAURENT POOL

    </aside>

    Paris - Nouveaux appels d'offres, revalorisation de certains tarifs... : Ségolène Royal a annoncé mardi de nouvelles mesures pour le développement des énergies renouvelables que réclamaient les industriels sans attendre la future loi sur la transition énergétique qu'elle présentera mercredi.

    Le principal secteur concerné est celui de l'énergie solaire, avec l'annonce par la ministre de l’Écologie et de l’Énergie d'un appel d'offres de 400 mégawatts «en septembre» pour les installations de puissance supérieure à 250 kilowatts, ainsi qu'un «prochain» appel d'offres de 50 MW pour les installations de puissance supérieure à 100 kW en Outre-mer.

    La ministre a également annoncé la revalorisation en septembre du tarif de rachat de l'électricité produite par les petites installations (9 à 100 kW). Les modalités de cette revalorisation ne sont pas encore fixées et la réflexion est en cours, a précisé à l'AFP le ministère.

    Dans la petite hydroélectricité, la ministre a également indiqué envisager deux appels d'offres, un sur les équipements existants et un autre pour des installations nouvelles.

    Autre mesure attendue par les professionnels depuis plusieurs mois, la possibilité de sortir du statut de déchet le bois d'emballage. La ministre a signé mardi l'arrêté sur le sujet. Il permettra d'utiliser désormais le bois d'emballage comme combustible biomasse pour la production d'énergie.

    Enfin, sur le plan réglementaire, Ségolène Royal a confirmé l'extension de l'expérimentation actuellement en cours dans plusieurs régions sur le «permis unique» pour l'éolien et la méthanisation, cheval de bataille des industriels.

    L'objectif est notamment de limiter les durées de recours et donc de réalisation des projets. Ainsi, les contentieux seront désormais examiné en première instance par une cour administrative d'appel unique, a annoncé le ministère de l’Écologie et de l’Énergie.

    La ministre «a apporté des réponses opérationnelles à des questions concrètes», s'est félicité le Syndicat des énergies renouvelables dans un communiqué, son président Jean-Louis Bal ajoutant qu'elle a «indiqué des éléments de calendrier de nature à donner des perspectives de marchés» à la filière.

    Dans le cadre de la future loi sur la transition énergétique, la France souhaite atteindre 32% d'énergies renouvelables en 2030 dans son bouquet énergétique, contre 13,7% en 2012.

     © 2014 AFP

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