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    ETATS-UNISRUSSIEUKRAINE
    <time datetime=">14-07-27">Publié le 27-07-2014 </time><time datetime=">14-07-27">Modifié le 27-07-2014 à 23:55   </time>lien 

    Ukraine: les clichés américains qui compromettent Moscou

    par RFI
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    mediaLe président ukrainien Petro Porochenko, lors d'une démonstration de nouvelles armes pour les forces ukrainiennes, dans une base militaire près de Kiev, le 26 juillet 2014.REUTERS/Mykhailo Markiv

    John Kerry et Sergueï Lavrov sont d’accord sur « la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine ». C’est la version officielle de l’entretien téléphonique qui a eu lieu dimanche 27 juillet entre les chefs de la diplomatie américaine et russe. Dans le même temps, les services de renseignements des Etats-Unis envoyaient aux médias des documents qui prouvent, selon les notes qui accompagnent les photos, que la Russie tire sur des positions de l’armée ukrainienne à partir de son territoire.
     

    Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio

    Les photos satellites envoyées aux médias par les services de renseignement américains ont été prises entre mercredi et samedi dernier. Ces documents ont été déclassifiés, et annotés par le bureau du directeur du renseignement.

    L’un des clichés, daté du 23 juillet, montre des lanceurs de roquette, des armes, « que l’on ne trouve que dans l’armée russe, et qui sont orientées en direction des troupes ukrainiennes ».

    Sur une autre photo, prise samedi 26 juillet, on voit les dégâts causés sur le sol ukrainien, des cratères au sol, près des positions militaires de Kiev. Ces documents déclassifiés désignent aussi, toujours d’après les légendes qui les accompagnent, des armes lourdes fournies par Moscou aux séparatistes ukrainiens.

    Les services de renseignement américains, comme le département d’Etat, affirment enfin que troupes russes dans la zone auraient été portées à 15 000 hommes. D’après le porte-parole de la Maison Blanche, ces documents sont la preuve que les actes de Moscou ne sont pas en accord avec les discours officiels.
     


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    CAMEROUN NIGERIA BOKO HARAM 
    <time datetime=">14-07-27">Publié le 27-07-2014 </time><time datetime=">14-07-28">Modifié le 28-07-2014 à 00:08   </time>lien 

    Cameroun: l'épouse du vice-Premier ministre enlevée par Boko Haram

    par RFI
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    mediaCapture d'écran d'une vidéo du groupe islamiste nigérian le 13 avril 2014 qui montre le leader de Boko Haram, Abubakar Shekau.AFP PHOTO / BOKO HARAM

    L'épouse du vice-Premier ministre camerounais Amadou Ali ainsi qu'un chef traditionnel,  des membres de sa famille et des gandarmes ont été enlevés dimanche lors d'une double attaque meurtrière contre une localité de Kolofota à l'extrême-nord du Cameroun qui a fait au moins six morts. Une double atatque attribuée au groupe islamiste nigérian Boko Haram. 
     

    Deux attaques simultanées ont eu lieu vers 4h00 TU (cinq heures du matin, heure locale) dans la localité de Kolofota, située à l'extrême nord du Camaeroun, à une dizaine de kilomètres du Nigeria. Les hommes armés ont pris d'assaut et en même temps, la maison du sultan Seiny Boukar Lamine, et celle d'Amadou Ali, le vice-Premier ministre, également ministre de la Justice. Plusieurs personnes ont été tuées. D'autres ont été enlevées notamment le chef traditionnel lui-même ainsi que l'épouse du Garde des Sceaux.

    « Une attaque comme ça, en plein jour ! C'est vraiment un choc pour tout le monde », explique un habitant de la région. Les assaillants ont joué la surprise. Prenant d'assaut, en même temps et tôt le matin, les maisons du sultan et du vice-Premier ministre. Les cibles n'ont pas été choisies au hasard. Les deux propriétés sont parmi les plus connues à Kolofata.

    Selon une source connaissant bien les lieux, la première est une grosse bâtisse avec plusieurs entrées et quelques gardes, comme beaucoup de chefferies. La seconde est un grand domaine avec différents bâtiments et plusieurs hectares de terrain.

    L'assaut a fait plusieurs morts. Le sultan a été kidnappé tout comme la femme du Garde des Sceaux. Selon plusieurs sources, des membres de leurs familles auraient également été enlevés ou tués. Joint au téléphone, Amadou Ali visiblement ému, n'a pas souhaité répondre aux questions.

    Le ministre de la Communication parle d'une « agression sauvage et brutale »

    Issa Tchiroma-Bakary accuse Boko Haram de vouloir plonger la région dans l'obscurantisme, en chercher « à répandre la psychose et la peur ».

    D'ailleurs quand on interroge les habitants, le sentiment de terreur semble se diffuser peu à peu. « Tout le monde est inquiet. On ne se sent pas protégés. Certains commencent même à se réfugier dans les grandes villes » , confie l'un d'eux.

     

    Le Cameroun a fait l’objet d’une agression sauvage, d’une agression brutale. Que cherche cette secte-là ? C’est d’abord une secte qui veut imposer un rétropédalage civilisationnel. Ce sont des gens qui vivent dans un monde complètement dépassé, … ils veulent répandre la psychose de la peur…
    Le ministre camerounais de la Communication Issa Tchiroma Bakary27/07/2014 - par Sébastien NemethÉcouter

     

    Le Cameroun, comme d'autres pays de la région, a renforcé récemment sa lutte contre Boko Haram, après l'indignation internationale qui avait suivi l'enlèvement au Nigeria de plus de 200 lycéennes le 14 avril 2014. Les islamistes de Boko Haram ont longtemps considéré cette région frontalière comme un refuge, mais aussi un territoire de transit et d'approvisionnement en armes et explosifs.


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    ETATS-UNIS LIBYE 
    <time datetime=">14-07-27">Publié le 27-07-2014 </time><time datetime=">14-07-27">Modifié le 27-07-2014 à 07:53     </time>lien 

    La Libye au bord du gouffre, les Etats-Unis évacuent leur ambassade

    par RFI
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    Les fumées des tirs entre milices rivales rivales s'élèvent le long de la route de l'aéroport de Tripoli, en Libye, ce vendredi 25 juillet 2014, la veille de l'évacuation de l'ambassade des Etats-Unis, située non loin de là.REUTERS/Hani Amara

    La Libye, maillon faible de la politique étrangère d’Obama ? Les Etats-Unis ont évacué ce samedi le personnel de leur ambassade à Tripoli en proie à de violents affrontements entre milices rivales. D’impressionnantes mesures de sécurité ont été prises pour assurer l’évacuation des diplomates américains, l’administration Obama ne voulant pas voir se répéter un autre Benghazi.

    Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet.

    C'est un signe qui ne trompe pas : en raison de l'insécurité à Tripoli, l'ambassade américaine a été évacuée ce samedi. 70 diplomates ont été transférés en Tunisie.
    Le complexe diplomatique situé au sud de la capitale libyenne se trouve sur l'axe qui mène à l'aéroport. Un axe où se déroulent, depuis mi-juillet, les combats entre les katibas de Misrata et de Zintane qui ont fait au moins 50 morts et entrainé la fermeture de l'aéroport international.

    Cette fois, pour protéger leurs diplomates, les Etats-Unis n’ont pas lésiné : le convoi, outre les 80 marines qui l’accompagnaient, a bénéficié de l’appui aérien de deux chasseurs F-16, d’un drone de surveillance et d’autres appareils militaires prêts à intervenir en cas d’attaque. Un destroyer naviguait aussi près des côtes.

    Suspension des combats le temps du passage du convoi

    « L’ambassade des Etats-Unis se trouve à 7 kilomètres du centre de Tripoli sur la route de l’aéroport, c’est-à-dire sud-sud. Tous les combats se sont arrêtés pendant à peu près deux heures. Il y avait plusieurs drones dans le ciel de Tripoli, le bruit d’un avion, très fort, pour évacuer les membres de l’ambassade des Etats-Unis », raconte un habitant de Tripoli. L'opération militaire américaine terminée, les combats ont immédiatement repris entre les éléments des milices de Zintane et de Misrata.

    Pour les habitants de Tripoli, cette situation de guerre replonge la ville à l'été 2011 lorsque les insurgés anti-Kadhafi avaient repris la capitale. « On manque de fioul, depuis une semaine. Il y a une pénurie d’eau. Il n’y a plus d’eau dans les robinets. Les gens sont dans les maisons, ils sont stressés. La différence avec 2011, c’est qu’on était sûrs qu’on n’allait pas avoir un canon sur la tête », rapporte un habitant. 

    Samedi, dans un communiqué, les envoyés spéciaux de la Ligue arabe et de l'Union européenne ont appelé à un cessez-le-feu immédiat : « La situation en Libye atteint un stade critique, nous appelons les différentes parties à entamer un dialogue politique inclusif », enjoint le communiqué.

    Les Etats-Unis promettent de revenir dès le calme revenu

    Cela faisait déjà plusieurs semaines que le Pentagone demandait au département d’Etat d’évacuer son personnel à Tripoli, en raison de la détérioration de la situation. Mais comme l’explique le général Hertling, il y a souvent friction entre les deux ministères : les diplomates voulant toujours rester jusqu’à la dernière minute. En 2012, lors de l’attentat de Benghazi qui avait coûté la vie à l’ambassadeur Christopher Stevens et à trois autres Américains, Hillary Clinton, tâche sur son blason, s’est vue reprocher de n’avoir pas demandé suffisamment rapidement l’aide de l’armée pour secourir les diplomates attaqués.

    Une erreur que n’a pas voulu commettre de nouveau Barack Obama. Plusieurs parlementaires républicains, tout en félicitant les militaires pour l’évacuation parfaitement réussie de samedi, critiquent l’administration pour avoir laissé la situation se dégrader au point que la Libye est au bord de l’effondrement. Mais le département d’Etat promet de revenir dès que le calme sera revenu.


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  • International  |  27 juillet 2014

    Washington publie les "preuves" que la Russie frappe l'Ukraine

    Le département d'Etat américain a publié dimanche des images satellites qui apporteraient la preuve, selon lui, que la Russie a procédé à des tirs d'artillerie depuis son territoire contre des positions de l'armée ukrainienne.

    Ce sont quatre images censées servir de "preuve que la Russie tire sur l'Ukraine", selon le département d'Etat américain. Washington a publié dimanche des photos satellites de la frontière russo-ukrainienne qui montreraient, à en croire la diplomatie américaine, que Moscou procède à des tirs d'artillerie depuis le territoire russe contre des positions de l'armée ukrainienne.

    Le département d'Etat a envoyé par mail à la presse ces images annotées du DNI, le bureau du directeur du Renseignement américain. Elles ont également été publiées par l'ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine, Geoffrey Pyatt, sur son compte Twitter

    "Fausses allégations" et "élucubrations", déclarait vendredi Moscou

    Deux d'entre elles montrent ce que le gouvernement américain dit être des batteries russes sur son propre territoire, un groupe de lance-roquettes multiples et un autre d'obusiers automoteurs. Les images satellites laissent également apparaître des cratères d'impact sur le sol près de positions militaires du côté ukrainien de la frontière. Une troisième révèle ce que Washington affirme être des armes lourdes fournies par Moscou tirées par les séparatistes prorusses depuis l'intérieur de l'Ukraine. "La large zone d'impact près des unités militaires ukrainiennes indique des tirs de lances-roquettes multiples. Le cratère du bas montrent des impacts sur un village local", peut-on lire en légende.

    Voici deux de ces photographies :

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    Les Etats-Unis avaient annoncé jeudi détenir des preuves que la Russie avait pilonné les troupes ukrainiennes depuis son territoire. Moscou a en outre l'intention d'envoyer des "lanceurs de roquettes plus lourds et plus puissants" aux rebelles prorusses, avait déclaré la porte-parole adjointe du département d'Etat Marie Harf, citant des sources du renseignement américain.

    Moscou de son côté nie intervenir directement dans le conflit ukrainien et accuse Washington de "mener une campagne de dénigrement" contre la Russie. "Et tout ça est accompagné de références à des 'preuves', que les Etats-Unis détiendraient (...) Les faits sur lesquels s'appuient ces fausses allégations n'existent tout simplement pas", indiquait vendredi le ministère russe des Affaires étrangères, les qualifiant "d'élucubrations".

    Des combats près du site du crash aérien

    Le crash de l'avion de ligne malaisien, abattu le 17 juillet, a davantage cristallisé les tensions. "L'Etat russe a créé les conditions" de cette catastrophe, ont affirmé cette semaine les responsables du renseignement américains. "Nous pensons que le président Poutine et le gouvernement russe portent la responsabilité d'avoir fourni aux séparatistes des armes et de l'entraînement, créant un climat instable dans l'Est de l'Ukraine", avait également déclaré Ben Rhodes, un conseiller de la Maison-Blanche.

    Sur le terrain, les combats gagnaient en intensité dimanche, y compris à proximité du site du crash, forçant des policiers néerlandais et australiens à annuler leur déplacement dans cette zone contrôlée par les séparatistes prorusses. Dix jours après le drame, des fragments de corps et des débris y sont toujours éparpillés et les inspecteurs étrangers n'ont eu qu'un accès limité à ce site.

     

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    <time datetime=">14-07-27">Publié le 27-07-2014 </time><time datetime=">14-07-27">Modifié le 27-07-2014 à 10:59      </time>lien 

    Ukraine: arrivée des familles des victimes

    sur le site du MH17

    par RFI
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    Des hommes travaillent sur le site du crash du MH 17 dans la région de Donetsk, le 20 juillet 2014
    .REUTERS/Maxim Zmeyev

    Près de dix jours après la catastrophe du Boeing MH17, ce sont 227 cercueils qui sont arrivés aux Pays-Bas. Ils manquent donc 71 corps, dont beaucoup gisent encore dans les champs de l’est de l'Ukraine. Les premières familles de victimes sont arrivées sur les lieux.

    Avec notre envoyé spécial à Donetsk, Sébastien Gobert

    Un couple australien a déposé une gerbe de fleurs sur un champ de l’est de l'Ukraine. En l'honneur de leur fille unique, le déplacement des parents en deuil est l'une des rares manifestations de dignité rendue aux 298 victimes du Boeing MH17.

    Autour d'eux, des dizaines de morceaux de corps peuvent encore être aperçus ici et là. Sans compter les effets personnels des victimes, qui sont encore loin d'être tous collectés. Plusieurs téléphones et cartes bancaires de passagers auraient été dérobés, et utilisés après la catastrophe, provoquant l'indignation des familles.

    Pour les quelques enquêteurs internationaux présents sur place, l'accès au site du crash est aléatoire, fonction des humeurs des autorités séparatistes et des combats qui se rapprochent de la zone.

    Les initiatives de déploiement de policiers hollandais ou australiens sont bloquées par des négociations politiques. Les autorités séparatistes ont d'ores et déjà annoncé que toute présence internationale devait être limitée à 35 personnes. Toute perspective d'enquête semble donc compromise dans un futur proche, de même que la possibilité de rendre un hommage digne, aux victimes de la tragédie.


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