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    Jean-Luc Mélenchon prêt à travailler avec Arnaud Montebourg

    Le Point - Publié le <time datetime="2014-08-27T22:14" itemprop="datePublished" pubdate="">27/08/2014 à 22:14   </time>lien 

    L'ex-coprésident du Parti de gauche s'est déclaré mercredi "intéressé" par les positions sur l'économie d'Arnaud Montebourg, fraîchement exclu du gouvernement.

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" xtcz="Image">L'ancien coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, le 24 août 2014.<figcaption>L'ancien coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, le 24 août 2014. © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP</figcaption></figure>
     
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    Jean-Luc Mélenchon, qui a quitté la coprésidence du Parti de gauche (PG), s'est déclaré mercredi "intéressé" par les positions sur l'économie d'Arnaud Montebourg, exclu du gouvernement. "Ce qui m'a beaucoup intéressé dans l'attitude de Montebourg", a déclaré Jean-Luc Mélenchon à Europe 1, "c'est que pour la première fois, il aborde un sujet qui le place directement sur mon terrain, c'est la question de la citoyenneté dans l'entreprise et dans le domaine économique : qui décide ?". "Jusqu'à présent il n'évoquait la VIe République que sur ses aspects institutionnels, c'est-à-dire le Parlement, le Sénat", a-t-il poursuivi.

    Jean-Luc Mélenchon s'est aussi dit "d'accord pour travailler avec tous ceux qui assurent la rupture", et "pourquoi pas" l'ancien ministre de l'économie. "Je n'ai pas l'intention de me laisser enfermer dans les chicayas des fractions de la gauche et chaque semaine soupeser lequel de celui-ci ou de celui-là se rapproche de moi ou s'éloigne de moi", a par ailleurs affirmé Jean-Luc Mélenchon au sujet de son avenir politique.

    Le "corbillard" dirigé par Manuel Valls

    "Je pense que je perds mon temps à faire ça et encore plus à commenter la trajectoire du corbillard que dirige M. Valls". En revanche, a-t-il poursuivi, "je dois me donner tous les moyens pour réussir l'objectif que je me suis fixé". "J'ai besoin d'aller convaincre les gens qui ne sont pas membres de mon parti de former ensemble un mouvement pour que le peuple ait la parole et que ça soit la VIe République". 

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  • Angela Merkel renouvelle son appel à des «réformes structurelles» en France

     

    Créé le 27/08/2014 à 23h00 -- Mis à jour le 27/08/2014 à 23h04
    <aside>La chancelière allemande Angela Merkel à Berlin, le 27 août 2014.

    La chancelière allemande Angela Merkel à Berlin, le 27 août 2014. MICHAEL SOHN/AP/SIPA

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    EUROPE - La chancelière allemande n'a fait aucun commentaire sur le nouveau gouvernement français...

    Le remaniement ne change rien. La chancelière allemande Angela Merkel a renouvelé mercredi soir son appel à de «véritables réformes structurelles en France», sans plus de commentaires sur le nouveau gouvernement français, lors d’une interview publique organisée par le magazine Cicero.

    >> Revivez l’annonce du nouveau gouvernement en live par ici

    «En France, il s’agit de savoir si l’on fait de véritables réformes structurelles. Cela, le président français aussi l’avait annoncé», a déclaré Angela Merkel au lendemain de la présentation du nouvel exécutif socialiste français, perçu comme plus social-libéral que le précédent.

    Le principal déclencheur de la crise gouvernementale française a été les propos de l’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg, appelant samedi dernier dans le quotidien Le Monde à «hausser le ton» face à Berlin et critiquant les «axiomes idéologiques» de la droite allemande.

    Merkel s’abstient de tout commentaire sur le nouvel exécutif

    Après la nomination au ministère de l’Economie de l’ex-banquier d’affaires Emmanuel Macron, le Premier ministre français Manuel Valls a estimé mercredi que l’Europe avait «plus que jamais besoin d’une entente forte, durable et productive entre la France et l’Allemagne».

    S’abstenant de tout commentaire sur le nouvel exécutif à Paris, Angela Merkel s’est bornée à souhaiter que les pays membres de l’UE «soutiennent de concert la croissance», et «pas uniquement par une augmentation des dépenses».

    La chancelière allemande a rappelé qu'«en 2000, l’Allemagne était l’homme malade de l’Europe, vilipendé de toutes parts». Le pays a redressé la situation «par des réformes», a-t-elle ajouté.

     20 minutes avec AFP

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  • La Mostra de Venise prend son envol avec « Birdman »

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-08-27T21:39:23+02:00" itemprop="datePublished">27.08.2014 à 21h39</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-08-27T22:35:30+02:00" itemprop="dateModified">27.08.2014 à 22h35</time> |Par Isabelle Regnier (Venise, envoyée spéciale)

    lien Amy Ryan et Michael Keaton dans le film d'Alejandro Gonzalez Iñarritu, "Birdman", présenté en compétition.
    <figure></figure>

    Thierry Frémaux le voulait pour Cannes, mais il n'était pas prêt. C'est donc à Venise que Birdman a déployé ses ailes, en grand : en ouverture de la 71e Mostraet en compétition. Le nouveau film d'Alejandro Gonzalez Iñarritu a en effet de quoi épater : réalisé par un auteur que les festivals s'arrachent et que le public plébiscite, réunissant une fabuleuse brochette d'acteurs (Michael Keaton, Edward Norton, Zach Very Bad Trip Galifianakis, Naomi Watts, Emma Stone…), il s'empare d'un des plus grands mythes des années 1990 : le Batman de Tim Burton.

    Pour des raisons faciles à imaginer, Batman est devenu Birdman, mais c'est le même genre : un grand type avec un masque qui lui couvre la moitié supérieure du visage, de grandes ailes de corbeau en lieu et place de la cape de chauve-souris, une voix caverneuse… Et le même acteur, Michael Keaton, pour l'incarner. Ou plus exactement pour l'avoir incarné, dans les années 1990. Depuis, il n'a pas fait grand-chose.

    Après un premier plan sur une météorite qui chute, on le découvre en lévitation, dans une chambre miteuse (« qui pue le slip », commente la voix de l'acteur, en off) qui s'avère être la loge d'un théâtre de Broadway. Nous sommes à quelques jours de la première de Parlez-moi d'amour de Raymond Carver, une pièce qu'il met lui-même en scène, et avec laquelle il espère se remettre en selle et donnerun sens à sa vie.

    Rien ne va comme il faudrait, à commencer par un des acteurs, dont la nullité lui paraît tellement irrécupérable qu'il se débrouille pour lui faire tomber un projecteur sur la tête et recruter, pour le remplacer, une vedette de théâtre. Interprétée par Edward Norton (ex-Hulk), celle-ci va apporter son génie pervers à la pièce tout en volant la vedette au metteur en scène.

    « Les 1990's, c'est fini ! Tu n'existes pas ! Tu n'as même pas une page Facebook! », lui répète sa fille (Emma Stone, ex-girlfriend de Spider-Man), qui sort de cure de réhabilitation. « Tu n'es qu'une rature ! », hurle dans sa tête la voix grave qui ne le quitte jamais, et se matérialise lorsqu'il est seul dans sa loge sous la forme deBirdman : « Tu n'aurais jamais dû refuser Birdman 4 ! Tu étais une vedette decinéma ! ».

    <figure>Alejandro Gonzalez Iñarritu (à gauche de la caméra) et son chef opérateur Emmanuel Lubezki sur le plateau de "Birdman".</figure>

    « OPENING NIGHT » À L'HEURE D'INTERNET

    Le film se déroule presque entièrement à l'intérieur du théâtre, ce lieu où, on le sait, la vie se déchaîne toujours avec l'intensité la plus folle. Sur ce plan, il ne manque pas d'efficacité. Ça court, ça se bat, ça se drague, ça pleure, ça joute verbalement… Le duel entre Keaton et Norton, qui lui vole la vedette non seulement en tant que personnage mais aussi en tant qu'acteur, un peu comme Jack Nicholson le faisait du temps de Batman, est sans doute ce que le film offre de plus savoureux.

    Alejandro Gonzalez Iñarritu a voulu transposer Opening Night à l'ère du cinéma de super-héros, d'Internet, de l'accélération du temps, de la dématérialisation des rapports humains, de la guerre de tous contre tous pour une minute de notoriété… Pari ambitieux, dont la réussite aurait sans doute demandé un peu plus de finesse dans la mise en abyme, un peu plus d'inspiration dans les scènes fantastiques, mais surtout, de l'amour pour ses personnages.

    Et cela, le cinéaste mexicain qui n'a jamais cessé, depuis Amours Chiennes, dedépeindre une humanité viciée, cynique, dont aucun individu ne mérite véritablement d'être sauvé, n'en semble pas capable. La cruauté dépourvue de toute empathie avec laquelle il filme Michael Keaton, affalé dans la rue au petit matin, au milieu des poubelles, résume bien sa démarche – en tout point opposée à celle de John Cassavetes. En réduisant ses personnages d'acteurs – et les autres avec, puisque, avec Internet plus que jamais, le monde est une scène – à la figure de monstres narcissiques racornis par leurs névroses, il interdit que l'on s'intéresse à eux.

    <figure>"The Smell of Us", de et avec Larry Clark.</figure>

    UN AUTOPORTRAIT CARICATURAL DE LARRY CLARK

    Le vieux corps de Michael Keaton gisant à même le bitume rappelait celui d'une autre gloire passée, vu deux heures plus tôt dans une autre salle du Lido : celui de Larry Clark, qui s'est lui-même mis en scène, une fois n'est pas coutume, dansThe Smell of Us, le film qu'il a tourné l'été dernier à Paris. Il y campe une vieille épave, alcoolique au dernier stade, ignoblement libidineuse, qui paye les jeunes skateurs du 16e arrondissement pour leur sucer les doigts de pieds et plus si affinités – un autoportrait caricatural, suintant la haine de soi, est-on tenté depenser en voyant le film.

    Fruit d'un tournage réputé apocalyptique, le film reconduit, en effet, le regard concupiscent de ce personnage sur ses jeunes compagnons, en montrant plus volontiers leur entrejambe et leurs tétons que leurs visages. Calée sur une intrigue ultra-minimaliste, sous-tendue par une morale bidon, cette esthétique qui a toujours fait la signature de Larry Clark semble n'avoir plus d'autre justification qu'elle-même. Les plans sont toujours très beaux, mais leur enchaînement n'a jamais été si embarrassant.

    Voir aussi  notre sélection de 11 films présentés à la Mostra

     

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  • Netanyahu: «le Hamas n'a obtenu aucune de ses demandes»

     

    Créé le 27/08/2014 à 21h11 -- Mis à jour le 27/08/2014 à 21h21  lien 
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    • Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu  et son ministre de la Défense  Moshe Yaalon (g) le 24 août 2014à Tel Aviv, en Israël
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    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Moshe Yaalon (g) le 24 août 2014à Tel Aviv, en Israël GALI TIBBON AFP

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    Jérusalem - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé mercredi que le Hamas n'avait rien obtenu de ses demandes pour signer un cessez-le-feu.

    «Le Hamas a été frappé durement et n'a obtenu aucune de ses demandes pour signer le cessez-le-feu», a déclaré M. Netanyahu lors d'une conférence de presse à Jérusalem, sa première déclaration publique depuis l'entrée en vigueur du cessez-le feu mardi soir.

    «Le Hamas exigeait pour signer un cessez-le-feu un port et un aéroport à Gaza, la libération de prisonniers palestiniens, une médiation qatarie puis turque, le paiement des salaires des fonctionnaires, d'autres demandes encore mais il n'a rien obtenu», a-t-il affirmé.

    «Nous avons accepté d'aider à la reconstruction du territoire pour des raisons humanitaires mais uniquement sous notre contrôle», a-t-il ajouté.

    Énumérant les «succès» de l'opération «Bordure protectrice» le Premier ministre israélien a déclaré que «le Hamas n'avait pas subi une telle défaite depuis sa création».

    «Nous avons détruit les tunnels d'attaques, tué près de 1.000 soldats ennemis, y compris des hauts responsables du mouvement, détruit des milliers de roquettes et des centaines de positions de commandements, évité des attentats sur le sol israélien et empêché grâce au système anti-missiles Dôme de fer que des milliers d'Israéliens soient tués par les missiles tirés de Gaza», a-t-il affirmé.

    Entouré du ministre de la Défense, Moshé Yaalon, et du chef d'état-major Benny Gantz, M. Netanyahu a ajouté «qu'il était encore trop tôt pour savoir si le calme était revenu à long-terme».

    «Nous ne tolérerons aucun tir vers Israël et notre riposte sera encore plus forte», a-t-il martelé.

    A un journaliste qui l'interrogeait sur sur le fait que le Hamas crie victoire, M. Netanyahu a suggéré de ne pas «être impressionné par leurs festivités car le Hamas sait parfaitement le prix élevé qu'il a payé».

    Interrogé sur l'avenir des négociations avec les Palestiniens, le Premier ministre israélien a refusé de donner des détails mais a assuré qu'Israël «serait heureux de voir Mahmoud Abbas au pouvoir à Gaza».

    La seconde chaîne de la télévision israélienne avait publié un sondage quelques minutes avant sa conférence de presse montrant un niveau d'impopularité important pour M. Netanyahu.

    Selon ce sondage, seulement 32% des Israéliens pensent que le Premier ministre a eu la conduite qu'il fallait pendant cette opération, contre 59% qui jugent qu'il n'a pas été à la hauteur.

    Cette enquête d'opinion a par ailleurs démontré que 54% des Israéliens sont opposés au cessez-le-feu contre 37% qui y sont favorables.

     

     

     

     © 2014 AFP

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  • Moscovici, comme commissaire européen: pas de «véto» possible, dit-il

     

    Créé le 27/08/2014 à 21h50 -- Mis à jour le 27/08/2014 à 22h21
    <aside>L'ancien ministre des Finances français, proposé comme commissaire européen par François Hollande, Pierre Moscovici,  lors d'un point de presse à l'ambassade France à Athènes le 27 août 2014 après un entretien avec le gouvernement grec

    L'ancien ministre des Finances français, proposé comme commissaire européen par François Hollande, Pierre Moscovici, lors d'un point de presse à l'ambassade France à Athènes le 27 août 2014 après un entretien avec le gouvernement grec LOUISA GOULIAMAKI AFP

    </aside>

    Athènes - L'ancien ministre français des Finances Pierre Moscovici, proposé comme commissaire européen par François Hollande, s'est exprimé mercredi à Athènes à l'AFP sur les réticences allemandes à le voir prendre le portefeuille des Affaires économiques, considérant qu'il ne pouvait y avoir de «veto» en la matière.

    M. Moscovici, en Grèce pour une mission que lui a confiée le président Hollande sur «la contribution des politiques européennes à la croissance et à l'emploi», a remarqué qu'on «considère dans toutes les capitales européennes qu'il est légitime que le commissaire français puisse occuper des responsabilités substantielles dans la nouvelle Commission».

    Or l'attribution du portefeuille de l'Economie à M. Moscovici suscite la méfiance de certains responsables allemands, en raison des mauvaises performances françaises en matière de lutte contre le déficit public.

    Tout en considérant que «l'Europe, ce n'est pas une bataille entre la France et l'Allemagne», et martelant que la France est un pays «solide, sérieux, respecté et respectable» , M. Moscovici a estimé «qu'il ne peut y avoir en droit je ne sais quelle réserve ou veto (...) rien ne nous est interdit».

    Il a dit faire confiance au président élu de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pour «prendre les bonnes décisions» en la matière.

    L'ex-ministre français a considéré par ailleurs que «ce qui s'est passé», avec le remaniement gouvernemental mardi en France, va dans le sens d'une démonstration du «sérieux de la France».

    Il a estimé qu'il «n'y a pas de crise de régime en France, pas de drame», mais «une réaction d'autorité compréhensible» du Président de la République et du Premier ministre Manuel Valls, à «l'expression de certains ministres».

    Alors que certaines sources ont prêté récemment à Jean-Claude Juncker l'intention de créer à l'attention de M. Moscovici un portefeuille consacré à la relance de la croissance par les investissements, et annoncé vouloir mobiliser 300 milliards d'euros pour les investissements publics et privés en Europe dans les trois prochaines années, M. Moscovici a montré mercredi un vif intérêt pour le sujet.

    «Il y a un déficit d'investissement constaté par tous, la politique d'investissement doit être traitée en tant que telle, et nous pouvons le faire sans aucune contradiction avec les règles existantes», a-t-il dit. Abordant ces règles budgétaires, il a estimé qu'il était possible de les appliquer «intelligemment», «avec une dose de flexibilité compte tenu de certaines circonstances».

    Venu «en ami» à Athènes, M. Moscovici a rencontré le Premier ministre Antonis Samaras, le vice-premier ministre Evangelos Venizelos, le ministre des Finances Guikas Hardouvelis et celui du Développement et de la Compétitivité Nikos Dendias, sans donner de détails sur ses entretiens.

     

     © 2014 AFP

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