• Marseille passe déjà à la trappe à Rennes

    FOOT par media365.fr jeudi 30 octobre 2014 01:11

    Pourtant mené au score par l'OM, Rennes est parvenu à renverser la situation mercredi soir et à l'emporter dans les arrêts de jeu (2-1). Avec une équipe remaniée, Marseille enchaîne un deuxième revers de suite après sa défaite à Lyon.

    Le debrief
    Voilà un résultat qui ne va pas encourager Marcelo Bielsa à remodeler à nouveau en profondeur son onze de départ. Malgré six changements par rapport à l’équipe qui s'était inclinée à Gerland dimanche, l’OM a pourtant montré un visage conquérant lors d’une première période marquée par une grosse intensité. Fidèle aux consignes de leur coach, les Marseillais n’ont cessé de presser le porteur de balle adverse et ont ouvert la marque dès la 19eme minute grâce au premier but sous le maillot phocéen de Batshuayi. Le Belge est d’ailleurs passé à plusieurs reprises près du doublé mais Costil a permis aux Bretons de rester dans le match. Une fois le pressing marseillais un peu moins étouffant passé l'heure de jeu, les Rouge et Noir ont trouvé l’ouverture sur une erreur de marquage suite à un coup-franc excentré
    Les deux équipes se sont ensuite retrouvées à dix contre dix suite aux expulsions conjuguées de Ntep, qui venait d’entrer 46 secondes auparavant, et de B.Dja Djédjé, les deux joueurs s’étant accrochés un peu violemment. Alors qu’on se dirigeait vers la prolongation, Hosiner, entré quelques minutes auparavant, a offert la qualification à son équipe. Le Stade de la Route de Lorient a alors pu exulter et rendre hommage à son héros du soir. Une défaite une nouvelle fois sévère pour l’OM qui s’est procuré les meilleures occasions mais qui a cédé sur coups de pied arrêtés. La préparation pour le Clasico face au PSG est décidément semée d’embuches.
    Le film du match
    2eme minute
    Ben.Mendy délivre un premier centre de l’extérieur du pied gauche magnifique vers Batshuayi. Le Belge gagne son duel au second poteau mais sa tête, un peu trop centrée, est bien repoussée par Costil.
    19eme minute (0-1)
    Interception côté droit de B.Dja Djédjé qui réussit un petit dribble à la Didier Drogba, avance plein axe et sert dans le bon timing Batshuayi. L’attaquant marseillais profite du marquage un peu laxiste d’Armand pour frapper fort à ras de terre. Le ballon passe entre les jambes de Costil.
    28eme minute
    P.Henrique s’arrache dans l’entrejeu et tente une volée du droit à l’entré de la surface. B.Samba doit réaliser une parade main opposée pour empêcher le ballon de filer dans sa lucarne droite.
    32eme minute
    Batshuayi récupère un ballon aux abords de la surface rennaise, réussit une belle feinte de frappe du droit et tente un tir à ras de terre du gauche qui frôle le poteau droit de Costil.
    42eme minute
    Corner pour l’OM repris de la tête par Nkoulou. Costil ne peut que repousser le ballon qui lui revient presque miraculeusement dans les bras par la suite.
    60eme minute (1-1)
    P.Henrique tire un coup-franc excentré côté gauche. Laissé seul vraisemblablement parBen.Mendy, Konradsen n’a même pas à sauter pour placer tranquillement sa tête au fond des filets.
    62eme minute
    Seulement 46 secondes après son entrée en Ntep s’accroche avec Dja Djédjé lors d'un duel dans l’entrejeu. Les deux joueurs se prennent par le maillot mais ne se frappent pas. Après une échauffourée, M.Ennjimi décide d’expulser les deux. Ce qui a eu le don d’énerver Armand.
    70eme minute
    Servi dans la surface sur un coup de tête d’un coéquipier, Batshuayi tente de piquer son ballon devant Costil mais bel arrêt du gardien rennais.
    72eme minute
    Nouvel arrêt décisif de Costil sur une belle frappe décroisée de Batshuayi qui filait sous sa barre transversale.
    93eme minute (2-1)
    Suite à un corner mal tiré côté gauche, M’Bengué est au second ballon et tente une frappe enroulée du droit. Cela semble filer à côté mais Hosiner dévie la trajectoire de la balle d’une talonnade subtile et offre la qualification aux Rennais.
    Les joueurs à la loupe
    RennesRennes
    Quel match de COSTIL ! Impuissant sur le but de Batshuayi, le néo-international tricolore a multiplié les parades par la suite, notamment devant le Belge. Auteur de quelques belles relances, ARMAND a souffert dans l’axe et a manqué de promptitude sur le but de Batshuayi. Passablement énervé après la double expulsion, il a été remplacé par MEXERà la 65eme minute de jeu. Le Mozambicain ne s'est lui pas fait remarquer. Match correct de DIAGNE dans l'axe. Sur les côtés, MOREIRA et MBENGUE ont beaucoup donné pour tenter de bloquer leur couloir. Discrets offensivement même si M’Bengué a été à l’origine du but de la qualification. ANDRE et KONRADSEN ont eu la tête sous l’eau pendant une heure avant de se reprendre par la suite, le pressing marseillais étant un peu moins insistant. Le premier a réussi plusieurs interceptions et le second s’est montré efficace sur l’égalisation. Rennais le plus dangereux en première période, HENRIQUE a notamment sollicité sur une belle volée le gardien marseillais. Un peu moins en vue au retour des vestiaires. DOUCOURE a lui eu moins eu moins l’occasion de se projeter que d’habitude. Discret. GROSICKI n’a pas été très en vue, tout comme HABIBOU qui a eu énormément de mal à se sortir du marquage des défenseurs marseillais. Son remplaçant,HOSINER, s’est montré décisif en inscrivant le but de la gagne dans les derniers instants.NTEP, lui, n’a passé que 46 secondes sur la pelouse…

    MarseilleMarseille
    BATSHUAYI attendait d’avoir sa chance dans le onze de départ. Auteur de son premier but avec l’OM, l’international Espoirs belge a montré par son engagement qu’il était peut-être plus qu’une solution de rechange. Il aurait pu marquer plus de buts s’il n’avait pas trouvé le gardien rennais sur sa route. Son inefficacité a finalement coûté cher aux siens. En revanche, BARRADA et ALESSANDRINI, sifflé par une partie du public, ont moins beaucoup moins brillé et sont logiquement sortis en seconde période. Le manque de temps de jeu n'y est pas étranger. Drôle de match pour DJA DJEDJE. Impeccable défensivement et auteur d’une belle passe décisive, il a été expulsé à l’heure de jeu pour son accrochable avec Ntep. NKOULOU et FANNI ont formé une paire très solide dans l’axe et se sont montré tous les deux impériaux dans les duels. Très dangereux sur ses centres, MENDY s’est juste manqué sur le coup-franc de P.Henrique. SAMBA n’aura certainement que les coupes nationales pour se montrer mais il n’a rien à se reprocher ce soir. Le remplaçant de Mandanda a réalisé notamment une superbe parade en première période et ne peut rien sur les deux buts rennais. IMBULA et LEMINA ont constamment agressé le porteur de balle adverse. Le premier, n’ayant pas Romao à ses côtés, a eu moins d’impact qu’avec le Togolais. AYEW s’est une nouvelle fois sacrifié pour le collectif et n’a pas eu énormément de bons ballons à négocier devant.
    Monsieur l’arbitre au rapport
    M.Ennjimi a joué la carte de la sévérité en expulsant Ntep et B.Dja Djédjé juste après l’heure de jeu. Alors qu’Armand lui a reproché son manque de calme et d’humanité dans cette affaire, l’arbitre de la rencontre a préféré sévir. Auparavant, son arbitre assistant avait refusé à bon escient un but hors-jeu d’Armand en fin de première période.
    Ça s’est passé en coulisses…
    - Philippe Montanier a décidé de laisser Ntep sur le banc au coup d’envoi au profit de P.Henrique. Dans l’entrejeu, Konradsen et B.André ont notamment débuté.
    - Comme annoncé par Marcelo Bielsa la veille, l’OM était aligné en 4-3-3 avec six changements. B.Samba, Fanni, Barrada, Lemina, Alessandrini et Batshuayi ont été titularisés.
    - Manchester United, Bordeaux, Lorient, Caen et Le Havre ont dépêché des observateurs pour cette rencontre.
    La feuille de match
    Coupe de la Ligue (16emes de finale) / RENNES - MARSEILLE : 2-1
    Stade de la Route de Lorient (26 660 spectateurs)
    Temps clair – Bonne pelouse 
    Arbitre : M.Ennjimi (5)

    Buts : Konradsen (60eme) et Hosiner (93eme) pour Rennes - Batshuayi (19eme) pour Marseille

    Avertissements : Habibou (72eme) pour Rennes - Nkoulou (43eme) et Barrada (48eme) pour Marseille

    Expulsion : Ntep (64eme) pour Rennes è B.Dja Djédjé (64eme) pour Marseille

    RennesRennes
    Costil (7) - S.Moreira (5), Diagne (5), Armand (cap) (4) puis Mexer (65eme), M'Bengue (6) - B.André (5), Doucouré (5), Konradsen (5) - P.Henrique (6) puis Ntep (61eme), Grosicki (4), Habibou (4) puis Hosiner (72eme)

    N'ont pas participé : Sorin (g), Danzé, G.Fernandes, Hunou 
    Entraîneur : P.Montanier
    MarseilleMarseille
    B.Samba (5) - B.Dja Djedjé (4), Nkoulou (6), Fanni (6), Ben.Mendy (5) - Barrada (4) puis Payet (65eme), Lemina (5), Imbula (5) - Alessandrini (4) puis Thauvin (74eme), A.Ayew (cap) (5), Batshuayi (5)

    N'ont pas participé : S.Mandanda (g), Sparagna, Doria, Romao, Gignac
    Entraîneur : M.Bielsa
    L1, L2, National, CFA, CFA2, Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie… Tous les résultats et les classements en un coup d’oeil


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    Barrage: suspension des travaux envisagée, ouverture d'information judiciaire

    <time>Publié le 29-10-2014 à 17h42Mis à jour le 30-10-2014 à 03h29</time>

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    Hommage à Rémi Fraisse le 28 octobre 2014 à Amiens(c) AfpHommage à Rémi Fraisse le 28 octobre 2014 à Amiens (c) Afp
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    Albi (AFP) - Le président socialiste du Conseil général du Tarn a annoncé mercredi qu'il envisageait de "suspendre les travaux" sur le site du barrage contesté de Sivens, après le décès dimanche d'un manifestant de 21 ans qui fait désormais l'objet d'une information judiciaire.

    Les travaux sont, de fait, interrompus depuis la mort du jeune Toulousain Rémi Fraisse, dimanche, au cours de violents affrontements nocturnes entre opposants au barrage et gendarmes.

    Après la découverte de traces de TNT sur ses vêtements, l'enquête privilégie désormais la thèse d'un décès dû à l'explosion d'une grenade offensive lancée par un militaire.

    Mercredi le parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire contre X du chef de "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, faits commis par une personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions". La cosaisine de deux juges d'instruction a été requise par le parquet.

    Le patron des gendarmes a cependant exclu de suspendre le tireur de la grenade qui pourrait être à l'origine de la mort de Rémi Fraisse, décrit par ses proches et sa famille comme "foncièrement pacifiste".

    Après avoir exprimé sa "compassion" pour la famille du manifestant, le directeur général de la gendarmerie nationale(DGGN) Denis Favier a dit à BFM TV accorder son "soutien total" à l'escadron qui a dû faire face aux manifestants.

    Ces hommes "pendant des heures ont été harcelés, ont fait l'objet de tirs de pierres, de tirs de boulons, de cocktails Molotov, et ont été malmenés par des gens qui avaient très clairement la volonté d'en découdre", a-t-il assuré.

    La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a annoncé qu'elle réunirait mardi prochain "l'ensemble des parties prenantes" au dossier de projet. "Il faut que l'on trouve une solution."

    A Lisle-sur-Tarn, près de Gaillac, le projet vise à créer une modeste retenue d'eau d'1,5 million de mètres cubes - pour un coût d'investissement de 8,4 millions d'euros - afin de sécuriser l'irrigation des cultures.

     

    - 'Redimensionner' le projet, dit Valls -

     

    Le socialiste Thierry Carcenac - à la tête du conseil général du Tarn depuis 23 ans - a expliqué mercredi qu'il envisageait de "suspendre les travaux mais en aucun cas +sine die+ (de manière indéfinie)".

    Pour lui, pas question a priori d'arrêter le projet mais de l'"améliorer". "Il n'est pas possible que des gens violents imposent leur décision à tous les autres", a-t-il dit au Monde.

    "On ne peut pas accepter" de telles violences "dans une démocratie", a souligné le président François Hollande, après avoir rappelé "la compassion à avoir" à l'égard des proches de la victime.

    A l'Assemblée, le coprésident du groupe écologiste, François de Rugy, a reproché au gouvernement de ne pas "arrêter" lui-même le projet". "Une suspension mènera à l'abandon, tôt ou tard", car "la contestation reprendrait" en cas de reprise des travaux, a-t-il pronostiqué.

    Mercredi matin, M. Valls avait fait valoir que c'était "au Conseil général du Tarn" de décider du devenir des travaux". Mais, pour le chef du gouvernement, "il faut évidemment redimensionner" le projet et "tirer les conséquences des préconisations des rapports" d'expertise.

    Les experts mandatés par Mme Royal avaient conclu dans leur rapport rendu public lundi que le projet de barrage-réservoir était surdimensionné et coûteux mais avaient jugé "difficile de procéder à l'arrêt du chantier", déjà bien avancé.

    Plusieurs centaines d'opposants - toujours remontés - restaient présents mercredi sur le terrain défriché. Certains cassaient l'argile damée du terrain pour y replanter quelques arbres.

    De nombreuses manifestations ont eu lieu mercredi soir à travers la France, la plupart dans le calme. Mais à Paris, où ils étaient environ 250 protestataires, une cinquantaine d'entre eux, portant des casques de moto, ont jeté quelques fumigènes en direction des CRS, aux cris de "policeassassin". A l'issue d'un face à face tendu avec les forces de l'ordre qui les ont encerclés et procédé à plusieurs vérifications d'identité, la manifestations'est dispersée sans incident.

    Ils étaient également 400 à Lyon, une centaine à Toulouse à crier "Casse-toi Carcenac. Y'a du sang sur ton barrage", 150 à Besançon et autant àCarcassonne à défiler derrière une banderole affirmant "Il (Rémi Fraisse) n'a pas choisi de mourir pour des idées", ont constaté des correspondants de l'AFP.

    D'autres rassemblements sont annoncés d'ici à samedi, un peu partout en France et jusqu'à Bruxelles et Rome.


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    Les Palestiniens demandent à l'ONU d'exiger qu'Israël

    mette fin à ses colonies

    <time>Publié le 29-10-2014 à 17h25Mis à jour le 30-10-2014 à 03h27</time>

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    De nouveaux immeubles en construction à Jérusalem-Est, le 29 octobre 2014(c) AfpDe nouveaux immeubles en construction à Jérusalem-Est, le 29 octobre 2014 (c) Afp
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    Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - Les Palestiniens ont demandé mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU d'exiger qu'Israël mette fin à ses nouveaux projets de colonies à Jérusalem-Est.

    "On doit exiger d'Israël, le pouvoir occupant, de cesser immédiatement et entièrement ses activités illégales de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est", a déclaré devant le Conseil l'ambassadeur palestinien à l'ONU, Riyadh Mansour.

    Les quinze membres du Conseil de sécurité, qui se sont réunis d'urgence mercredi à la demande de la Jordanie, ne prévoyaient pas cependant de projet de résolution. Et il était peu probable qu'ils adoptent une déclaration, comme souhaité par la Jordanie, étant donné la réticence des Etats-Unis à critiquer son allié israélien.

    Washington avait utilisé son pouvoir de veto en 2011, le seul dugouvernement Obama à l'ONU, pour bloquer une résolution condamnant les colonies israéliennes.

    S'exprimant devant le Conseil, le secrétaire général adjoint de l'ONU aux Affaires politiques, l'Américain Jeffrey Feltman, a estimé que l'envoi de colons dans les territoires palestiniens constituait une "violation du droit international" et allait à l'encontre d'une solution à deux Etats.

    Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit "inquiet" des récents projets d'Israël qui, selon M. Feltman, "une fois encore, soulèvent de graves doutes sur l'engagement d'Israël à réaliser une paix durable".

    Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient Tobias Ellwood a "condamné" dans un communiqué les colonies israéliennes qui "font que ce sera plus difficile de parvenir à une solution à deux Etats" et de défendre Israël face à ceux qui l'accusent de n'être "pas sérieux sur la paix".

    Israël a annoncé lundi accélérer les plans pour la construction de 1.000logements à Jérusalem-Est, empoisonnant encore davantage l'atmosphère déjà très tendue autour de la partie palestinienne de la ville, annexée et occupée.

    Les Palestiniens, qui voient en Jérusalem la capitale d'un futur Etat, ont prévenu qu'une telle action pouvait déclencher "une explosion" de violences.

     

    - 'Campagne' des Palestiniens -

     

    Cette annonce est intervenue alors que des troubles agitent Jérusalem-Est depuis quelques mois et se sont aggravés dernièrement. Les Palestiniens craignent en effet qu'Israël restreigne l'accès à la mosquée al-Aqsa, le troisième lieu saint de l'islam.

    M. Feltman a estimé que les deux parties n'avaient "pas les moyens" d'augmenter les tensions après une guerre à Gaza qui a fait plus de 2.000 morts parmi les Palestiniens.

    L'ambassadeur d'Israël a nié que les projets de colonies puissent mettre en péril les efforts de paix et accusé les Nations unies de "jouer les seconds couteaux" d'une "campagne" des Palestiniens visant "à calomnier" son pays.

    "Il y a beaucoup de menaces au Moyen-Orient mais la présence de logements juifs n'en fait pas partie", a assuré l'ambassadeur israélien Ron Prosor.

    Des diplomates des Nations unies estiment que de la mise en chantier de nouvelles colonies compromettait l'espoir des Palestiniens de voir se créer un Etat sur un territoire criblé de colonies juives.

    Le rôle des Américains est crucial dans ce dossier. Le secrétaire d'Etat John Kerry a été ces derniers mois un militant infatigable de la paix au Proche-Orient. Toutefois, les Etats-Unis semblent de plus en plus frustrés par l'intransigeance dont fait preuve le gouvernement israélien.

    L'annonce du projet de nouvelles colonies à Jérusalem-Est a provoqué "une colère noire" au sein de l'administration américaine.

    Un haut responsable américain racontait mardi au journal en ligne The Atlantic, sous couvert d'anonymat, que l'administration Obama trouvait lePremier ministre israélien Benjamin Netanyahu "trouillard" et l'attaquait sur sa décision d'installer de nouvelles colonies.

    La Maison Blanche s'est toutefois employée mercredi à mettre en lumière la relation "constructive" entre Barack Obama et Benjamin Netanyahu, traditionnellement difficiles, en prenant ses distances avec les propos de ce responsable, jugés "déplacés et contre-productifs".

    Les pays européens ont aussi mis la pression sur Israël. La Suède a par exemple dit être prête à reconnaître la Palestine et le Parlement britannique a aussi voté en faveur d'une reconnaissance de l'Etat de Palestine.

    L'Union européenne a même évoqué des sanctions contre Israël si elle poursuivait sa colonisation, mais Benjamin Netanyahu est resté inflexible: "Je ne ferai aucune concession qui mette en danger notre pays", a-t-il dit devant le Parlement mercredi.

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    Sur le web : Israël boucle partiellement l’Esplanade des mosquées, colère des Palestiniens
     
     
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  • A LA UNE > NATIONAL 29/10/14 - 17H37

    Projet de loi antiterrorisme : adoption quasi-unanime à l'Assemblée

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    Lionel Bonaventure/AFPUn député vote à l'Assemblée nationale

    Les députés ont définitivement approuvé mercredi soir à la quasi-unanimité le projet de loi de "lutte contre le terrorisme" qui crée notamment une interdiction de sortie du territoire pour entraver les départs de jeunes Français candidats au jihad en Syrie.

    "Le contexte national et international justifie malheureusement quotidiennement ce projet de loi", a estimé le rapporteur du texte Sébastien Pietrasanta (PS).

    Le texte du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui a fait l'objet d'un compromis entre sénateurs et députés, sera encore soumis à un ultime vote au Sénat le 4 novembre.

    Tous les groupes politiques ont soutenu le texte, à l'exception des écologistes qui se sont abstenus, leur chef de file François de Rugy jugeant que "le texte n'encadre pas suffisamment les pouvoirs nouveaux à disposition de l'administration" et doutant de l'efficacité de mesures comme le blocage administratif de sites faisant "l'apologie du terrorisme".

    L'UMP Philippe Goujon a jugé que "l'urgence sécuritaire commande d'adopter sans délai ce projet de loi" en dépit de ses "insuffisances". En dépit de certaines "réserves", le Front de gauche Marc Dolez a jugé que le texte était parvenu à "cet équilibre délicat entre efficacité et respect des libertés fondamentales".

    Renforçant une législation antiterroriste déjà très fournie (14 lois votées depuis 1986), le projet de loi instaure avant tout une interdiction administrative de sortie du territoire, matérialisée par la confiscation de la carte d'identité et du passeport.

    Cette interdiction, d'une durée de six mois renouvelable jusque deux ans, sera décidée en cas de "raisons sérieuses de croire" que la personne "projette des déplacements à l'étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes" ou "sur un théâtre d'opérations de groupements terroristes". Elle pourra être contestée devant la justice administrative.

    Selon M. Pietrasanta, à la date du 23 octobre, 1.089 Français ont été ou sont impliqués dans des filières vers la Syrie et l'Irak. 368 y combattent actuellement, 212 en sont revenus et 205 ont des vélléités de départ, les autres étant en transit ou morts pour 46 d'entre eux. "Il y a actuellement 84 femmes et 10 mineurs en Syrie", a-t-il précisé.

    Plutôt consensuel dans l'hémicycle, le projet de loi a été davantage critiqué en dehors par des syndicats, juristes ou acteurs du numérique.

    La lutte contre le terrorisme "n'autorise pas tout", a souligné la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) dans un avis fin septembre où elle émettait de nombreuses réserves sur les garanties procédurales encadrant ces restrictions aux libertés.

    "Empêcher un individu de partir, c'est le sauver contre lui-même. Où est donc l'atteinte aux libertés ?", a réagi le radical de gauche Alain Tourret.

     

    - Interdiction de sortie et... d'entrée -

     

    Le gouvernement a introduit au cours de la navette parlementaire un nouvel article qui permet de prononcer une interdiction administrative d'entrée sur le territoire à l’encontre d'un ressortissant d'un pays membre de l'UE, ou tout membre de sa famille "lorsque sa présence en France constituerait, en raison de son comportement personnel, du point de vue de l’ordre ou de la sécurité publics, une menace réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société".

    Des juristes ont jugé cette définition de la menace trop large et estimé qu'elle permettrait par exemple d'interdire l'entrée du territoire à des Roms roumains qui feraient de la mendicité agressive.

    Jean-François Monier/AFPLe ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve,
    le 23 octobre 2014 à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir)

    Le texte crée par ailleurs un "délit d'entreprise terroriste individuelle" qui sera un nouvel outil contre ceux qui se radicalisent individuellement, le plus souvent sur internet, et passent à l'action sans contacter quiconque.

    Il faudra que le projet criminel soit caractérisé d'une part par la détention d'objets ou de substances dangereuses (armes, explosifs) mais aussi par un second élément matériel (repérages, formation au maniement des armes ou aux engins explosifs, consultation habituelle de sites internet faisant l'apologie du terrorisme, etc).

    Dans son avis, la CNCDH souligne elle que "punir un comportement très éloigné en amont de l'infraction pénale redoutée est de nature à porter atteinte à la présomption d'innocence".

    Sur le blocage des sites internet faisant l'apologie du terrorisme, le texte définitif est revenu au délai de 24 heures, que le Sénat avait porté à 48 heures, entre la demande de retrait adressée à l'hébergeur ou à l'éditeur et la demande de blocage adressée aux fournisseurs d'accès à l'Internet. Ceux-ci devront "empêcher l'accès sans délai" aux sites concernés.

    AFP

     

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    Un soldat français tué lors d'une offensive

    de la force Barkhane au Mali

    <time>Publié le 29-10-2014 à 19h49Mis à jour le 30-10-2014 à 03h18</time>

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    Un soldat français de l'opération Serval (remplacée par celle de Barkhane) près de Gao au Mali, le 16 octobre 2013(c) Afp
    Un soldat français de l'opération Serval (remplacée par celle de Barkhane) près de Gao au Mali,
    le 16 octobre 2013 (c) Afp
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    Paris (AFP) - Un militaire français membre des forces spéciales a été tué mercredi au Mali, le premier depuis la fin de l'intervention Serval en juillet, et deux autres blessés lors d'une opération destinée à freiner la résurgence des jihadistes dans le nord du pays.

    Thomas Dupuy, sergent-chef du Commando parachutiste de l'air no 10 basé à Orléans (centre), est tombé "au combat tôt (mercredi) matin" dans l'Adrar des Ifoghas "dans le cadre d'une mission particulièrement périlleuse qui a atteint ses objectifs", a annoncé la présidence française dans un communiqué.

    Le président François Hollande a exprimé "son profond respect pour le sacrifice de ce sous-officier des forces spéciales". "Les soldats français contribuent avec courage et efficacité à consolider la souveraineté du Mali et à lutter contre le terrorisme", a-t-il rappelé.

    Le Premier ministreManuel Valls, et le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, ont aussi rendu un hommage appuyé au sergent-chef, natif deToulouse et âgé de 32 ans.

    Thomas Dupuy, qui avait servi précédemment en Afghanistan, participait à une mission héliportée, appuyée par des avions de chasse et des hélicoptères de combat, dans le massif du Tigharghar, au nord du Mali, a indiqué le ministère de la Défense.

    Les forces françaises se sont approchées d'un "campement abritant une trentaine d'individus", lourdement armés. Des combats très violents se sont alors engagés dans lesquels "une vingtaine de terroristes ont été neutralisés", a précisé l'état-major des armés.

    Un des deux militaires blessés a été pris en charge par une antenne chirurgicale avancée, ses jours ne sont pas en danger. Le second, très légèrement atteint, a rejoint rapidement son unité.

    Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé vendredi àBamako un renforcement du dispositif français dans le nord du Mali face à la "résurgence" de groupes jihadistes, trois mois après la fin de l'opération française Serval.

    Au total, dix soldats français ont été tué au Mali depuis le lancement de Serval en janvier 2013. Le dernier en date, un légionnaire, avait été victime d'un attentat suicide le 14 juillet.

    La France, qui a laissé 1.400 hommes au Mali, a réarticulé le 1er août son dispositif militaire dans la région, rebaptisé Barkhane, autour de cinq pays (Mauritanie, Mali, NigerBurkina FasoTchad).

    Cette force, dotée de 3.000 hommes et à vocation antiterroriste, a été activée au nord-Mali ces derniers jours après une série d'attaques meurtrières contre la Mission de l'ONU dans ce pays (Minusma).

    L'Adrar des Ifoghas, près de la frontière algérienne, a déjà été le théâtre de violents combats contre Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) lors de l'opération Serval. Les groupes jihadistes armés, chassés alors des grandes villes du nord, essaient désormais de regagner du terrain depuis les profondeurs septentrionales du Mali et les pays voisins, où ils ont trouvé refuge.

    "Les groupes jihadistes s'adaptent continuellement et gagnent en solubilité sur le terrain, notamment en s'infiltrant dans des groupes (touareg) dits +rebelles+", relève Mathieu Pellerin, chercheur spécialisé sur le Sahel à l'Institut français des relations internationales (IFRI) à Paris.

     

    - 'Station-service' libyenne -

     

    Ils sont aussi ragaillardis par la lenteur du déploiement des forces de la Minusma (8.200 hommes) au nord de la boucle du Niger, reliant Gao àTombouctou.

    "Le nord du Mali est fragilisé parce que la Minusma n'a pas été au rendez-vous au moment où il le fallait", a déploré lundi M. Le Drian, en mettant en avant des problèmes logistiques.

    Les jihadistes sont également servis par le sanctuaire hors pair que leur offre le Sud libyen, qui échappe à tout contrôle et vers où convergent les trafics d'armes issues des arsenaux de Mouammar Kadhafi.

    Le leader jihadiste Iyad "Ag Ghali va y faire ses+ courses+. C'est une vraie station-service. Idem pour Belmokhtar", autre chef islamiste responsable de la prise d'otages sanglante à la raffinerie d'In Amenas en Algérie, note un responsable français.

    Barkhane a décidé de riposter en installant une base avancée tout près de la frontière libyenne, à Madama, dans l'extrême nord du Niger, et en perturbant les trafics qui empruntent les "autoroutes" du désert vers le sud.

    Début octobre, les Français ont ainsi intercepté un convoi de trois tonnes d'armes - dont un système de missile sol-air SA-7 en état de marche - qui descendait vers le Mali, destiné aux hommes d'Ag Ghali.


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