• Les secours mobilisés face aux intempéries dans le Sud-Ouest

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      • Publié <time data-ago="il y a 3 heures" data-original=" le 30/11/2014 à 17:40" datetime="2014-11-30T17:40:55+01:00" itemprop="datePublished"> le 30/11/2014 à 17:40   lien </time>

    Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé l'envoi de renforts dans les Pyrénées-Orientales et l'Aude. Près de 500 hommes sont déjà sur le terrain.

     

    Devant l'ampleur des inondations, les services de l'État et du ministère de l'Intérieur n'ont pas lésiné sur les moyens. Dimanche en fin d'après-midi, au moins 500 pompiers et/ou gendarmes étaient mobilisés dans les Pyrénées-Orientales et l'Aude pour faire face aux intempéries.

    Ces hommes et femmes ont participé aux évacuations de près de 3000 personnes dimanche dans le Languedoc-Roussillon, notamment aux abords de l'Agly. La rivière est placée en vigilance rouge pour des risques de débordement. Bernard Cazeneuve devait se rendre dans la journée à Rivesaltes, où un septuagénaire est décédé en début d'après-midi.

    Dans le seul département des Pyrénées-Orientales, où la préfète a suspendu le ramassage scolaire lundi, plus de 600 sorties ont ainsi été effectuées par les 160 sapeurs-pompiers et 70 gendarmes mobilisés, ainsi que 70 hommes de la Sécurité civile.

    Dans l'Aude voisine, 152 pompiers et 80 gendarmes ainsi qu'un hélicoptère étaient toujours engagés en fin d'après-midi.

    Face aux prévisions, le ministre de l'Intérieur a envoyé des renforts. Les militaires de la sécurité civile de Brignoles, qui compte déjà 70 hommes sur place, ainsi que ceux de Nogent-le-Rotrou ont été mobilisés. En tout, sept groupes d'inversion, dont le bataillon des Marins-pompiers de Marseille, épaulent actuellement les secours dans les deux départements placés en vigilance rouge.

    Depuis Matignon, Manuel Valls «suit très attentivement» la situation qu'il estime «sous contrôle». Toutefois, sur place, l'inquiétude persiste dans l'attente d'un nouvel épisode pluvieux.


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    Sénégal Abdou Diouf
    <time datetime=">14-11-30"> Publié le 30-11-2014 </time> <time datetime=">14-11-30"> Modifié le 30-11-2014 à 10:58 lien </time>

    Francophonie: à Dakar, le casse-tête de la succession d’Abdou Diouf

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    media Abdou Diouf (d.) secrétaire général de l'OIF avec le président sénégalais Macky Sall, le 21 novembre 2014 à Paris. AFP PHOTO / BERTRAND GUAY

    Dernière ligne droite à Dakar où se déroule ce dimanche la deuxième et dernière journée du sommet de la Francophonie en présence d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement. Un objectif majeur ce dimanche : trouver un remplaçant à Abdou Diouf, le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Jusqu'à présent, les dirigeants ne sont pas parvenus à un consensus sur le choix du successeur.

    Avec notre correspondante à Dakar, Carine Frenk

    Parmi les cinq candidats en lice à la succession d'Abdou Diouf comme secrétaire général de l'OIF, on compte quatre Africains : l’ex-président burundais Pierre Buyoya, l’écrivain diplomate congolais Henri Lopes, l’ex-ministre mauricien Jean-Claude de l'Estrac, et l’Equato-Guinéen Agustin Nze Nfumu. Le cinquième candidat est une candidate : Michaëlle Jean, l’ex-gouverneure générale du Canada. Mais un candidat de « dernière minute » pourrait aussi émerger, et cette idée fait son chemin dans les coulisses du sommet.

    Ce dimanche matin, une grande réunion à huis clos est prévue. Pour le moment le suspens reste total. Les chefs d’Etat et de gouvernement seront seuls autour d’une grande table installée spécialement pour l’occasion. Ils doivent normalement désigner le secrétaire général par consensus. Mais à défaut de consensus, ils devront passer au vote, ce qu’ils veulent éviter à tout prix, mais pourraient tout aussi bien décider d’un intérim de deux ans, soit jusqu’au prochain sommet, afin de se laisser le temps de trouver un candidat sur lequel tout le monde s’accorde.

    Samedi soir, on expliquait que le président congolais Denis Sassou-Nguesso tenait absolument à ce que son candidat Henri Lopes l’emporte, mais les Canadiens ne lâchent pas leur candidate. Lors de la cérémonie d’ouverture, aucun des chefs d’Etat n’a dit un mot sur cette question.

    La France en faveur d'une « candidature venant d'Afrique »

    De son côté, la France reste fidèle à ses convictions comme le rappelle Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et du développement international, au micro de RFI : « Les Français, depuis le début, ont une position consistant à dire [que] nous souhaitons que la candidature vienne de l’Afrique. Donc les Africains s’unissent parce que c’est la tradition. Vous avez eu le premier secrétaire général qui était Monsieur Boutros Boutros-Ghali, [il] était égyptien. C’est une certaine partie de l’Afrique. »

    Le ministre français a aussi admis que le consensus semblait difficile à obtenir : « Pour nous, la Francophonie, c’est d’abord l’Afrique. Nous avons souhaité et nous souhaitons toujours que les Africains s’entendent. Maintenant on ne peut pas faire le choix à leur place. Beaucoup nous ont dit : "mais s'il faut faire le choix !" Mais ce n’est pas notre conception des choses. Il faut encore travailler. »

    Mahamadou Issoufou, président du Niger, est aussi revenu sur ces difficultés : « Je ne désespère pas qu’on trouve un consensus et j’espère qu’on ne passera pas au vote, que les chefs d’Etat seront suffisamment sages pour pouvoir trouver un consensus sans déchirements. » Que le candidat soit africain ou non, le président nigérien affirme qu'il « s'en satisfera ».

    Par ailleurs, Mahamadou Issoufou assure qu'il ne fait pas un blocage sur la candidature de Madame Michaëlle Jean : « Le plus important, c’est qu’ensemble on puisse trouver celui qui portera le drapeau de la Francophonie. [...] Celui ou celle. »

    Hier, l’hommage a été unanime au secrétaire général sortant Abdou Diouf. Le président sénégalais Macky Sall s’est exclamé sous les applaudissements : « Dieuredieuf Abdou Diouf » (« Merci Abou Diou » en wolof). Ensuite, le président congolais Joseph Kabila a eu ces mots : « Le défi est de lui trouver, non pas un remplaçant car on ne remplace pas Abdou Diouf, mais un successeur. »


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    SOCIÉTÉ L'homme est décédé d'un arrêt cardiaque en tentant de franchir en voiture une cuvette inondée...

    Intempéries: Mort d'un septuagénaire

    dans les Pyrénées-Orientales

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> Inondations à Montpellier, le 28 novembre 2014. <figcaption>Inondations à Montpellier, le 28 novembre 2014. - Franck LODI/SIPA</figcaption> </figure>

    M.P. avec AFP

    Un homme de 73 ans est décédé dimanche vers 14H heures à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), en voulant franchir en voiture une cuvette inondée, a annoncé la préfecture.

    Le septuagénaire a succombé à un arrêt cardiaque. C'est le premier décès enregistré dans le Sud-Ouest, en proie à une montée des eaux encore plus importante que la crue de 1999, qui avait fait 35 morts et un disparu dans la région. 

     


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    Michèle Picard

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    Le 29 novembre 1974, la loi pour légaliser l'avortement enfin votée

    Voir tous les coups de cœur / coups de gueule
     

    Il y a 40 ans, Simone Veil, ministre de la santé, prononce à la tribune de l’Assemblée nationale, un discours historique en faveur du projet de loi relatif à la légalisation de l’avortement. Face à elle, 9 femmes et pas moins de 481 hommes pour un débat houleux et passionné qui va durer 25 heures. Insultes et calomnies à l’intérieur de l’hémicycle, à l’extérieur, des militants anti-avortement scandent leur fureur.

    Jusque dans les années 1960, la loi française interdit formellement aux femmes d’utiliser toute forme de contraception et encore moins de se faire avorter. Ces derniers sont accomplis dans la clandestinité, au mépris de règles élémentaires d’hygiène, par des femmes surnommées « les faiseuses d’anges ». De nombreuses fois, la mort est au bout du couloir. Seules les femmes aisées peuvent recourir à l’interruption volontaire de grossesse, dans les pays où elle est autorisée.

    C’est ainsi que, dès 1971, et pour dénoncer cette situation, Simone de Beauvoir va initier une pétition. 343 personnalités féminines ayant elles-mêmes avorté, signent « le manifeste des 343 salopes » pour réclamer une loi de légalisation. Le nombre important de signataires célèbres prouve l’inefficacité de la loi patriarcale en vigueur.

    Cette même année, Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir créent l’association « Choisir » qui lutte pour la dépénalisation de l’avortement. Dans l’année qui va suivre, elles vont prendre fait et cause lors du procès de Marie-Claire, une adolescente en détresse, enceinte après un viol et accusée d’avoir avorté. En quelques semaines, le « procès de Bobigny » crée un mouvement irréversible qui va aboutir à une prise de conscience générale de l’opinion publique.

    « Un enfant si je veux, quand je veux. »

    Le 26 novembre 1974, Simone Veil monte à la tribune de l’Assemblée nationale. Elle ne va pas aborder le texte qu’elle défend d’un point de vue féministe. C’est pour elle, une véritable question de santé publique.

    « Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les 300 000 avortements qui chaque année mutilent les femmes dans ce pays, bafouent nos lois et humilient ou traumatisent celles qui y ont recours »

    Durant trois jours et deux nuits, elle va affronter 74 orateurs, subir agressions verbales sexistes, moralistes et misogynes.  Elle sera interrompue un nombre de fois incalculable. Mais le plus abject pour celle qui a connu l’enfer d’Auschwitz, ce sont les accusations de nazisme ou d’eugénisme proférées à son encontre. En d’autres termes, on l’accuse de vouloir sélectionner les êtres humains avant leur naissance. C’est dire l’aveuglement de certains pour stranguler ce projet de loi.

    Le 29 novembre 1974, la loi sur l’interruption volontaire de grossesse est votée par 284 voix contre 189.

    « C’est mettre fin à une situation de désordre et d’injustice et d’apporter une solution mesurée et humaine à un des problèmes les plus difficiles de notre temps »

    40 ans plus tard, le droit à l’avortement reste fragile. L’offre IVG se réduit, les centres d’orthogénie ferment progressivement. Faute de structures ou de personnel, se faire avorter est un parcours semé d’embûches. Sous l’emprise du libéralisme, de la crise et de l’austérité, ce droit se réduit comme peau de chagrin.

    Si la grande majorité des pays de l’Union européenne autorisent l’avortement, l’Irlande demeure sourde en la matière. En Espagne, force est de constater que le droit à l’avortement a lourdement été remis en question par le gouvernement conservateur dès son élection. Face aux protestations du peuple, le texte vient d’être mis au placard. Sur tous les continents et dans beaucoup de pays, l’avortement est criminalisé.

    Quant à la France, dans une période où les tentations de régression sont très fortes, elle doit rester extrêmement vigilante. Elle doit également réaffirmer haut et fort la question du droit d’accès des femmes à l’IVG comme elle l’a fait à travers le vote d’une résolution le 26 novembre dernier, jour du 40ème anniversaire du début des discussions de cette loi à l’Assemblée nationale.

    Notons tout de même que sept députés se sont prononcés contre cette résolution pourtant symbolique : Jean-Christophe Fromentin de l’UDI, Xavier Breton, Jean-Frédéric Poisson, Nicolas Dhuicq, Olivier Marleix, Yannick Moreau, tous les cinq de l’UMP, et Jacques Bompart de l’extrême-droite.

    Autour de nous gravitent des personnes ou des groupes réactionnaires, n’admettant toujours pas que les femmes aient acquis la liberté de disposer de leur corps.  A l’heure ou ressurgissent des discours moralisateurs et culpabilisateurs, le droit à l’avortement est un droit fondamental, une avancée majeure pour les femmes.

    Dans un contexte de régression des droits des femmes, le combat pour conserver et développer ces acquis est toujours d’actualité.

     


    JT 13H : émission du 29 novembre 1974 par ina 

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