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    Egypte: Moubarak blanchi, un tué pendant des manifestations

    AFP<time datetime="2014-11-29T10:25:33" itemprop="datePublished"> 29 novembre 2014 à 10:25 </time>(Mis à jour : <time datetime="2014-11-30T07:34:43" itemprop="dateModified">30 novembre 2014 à 07:34</time>)
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    </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Des militants anti-Moubarak rassemblés sur la place Tahrir au Caire, le 29 novembre 2014<figcaption itemprop="description">Des militants anti-Moubarak rassemblés sur la place Tahrir au Caire, le 29 novembre 2014 (Photo Mohamed El-Shahed. AFP)</figcaption></figure></header>

    Un tribunal égyptien a abandonné samedi l’accusation de complicité de meurtre de centaines de manifestants contre l’ex-président Hosni Moubarak, chassé du pouvoir en 2011 par une révolte, provoquant la colère de ses détracteurs mais la joie de ses partisans.

    En soirée, un millier de manifestants ont convergé vers la place Tahrir, scandant «Le peuple exige le renversement du régime», avant d’être dispersés par la police avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau. Une centaine de personnes ont été arrêtées, selon une source sécuritaire.

    Un homme a alors été tué par balle ou par tir de grenaille, selon un responsable au ministère de la Santé, entraînant des échauffourées éparses dans le centre du Caire, où on entendait des coups de feu.

    Hosni Moubarak, qui a par ailleurs été acquitté d’accusations de corruption dans une affaire séparée, restera néanmoins en détention dans un hôpital militaire où il purge une peine de prison de trois ans dans le cadre d’un autre jugement pour corruption.

    Celui qui a dirigé pendant trois décennies l’Egypte d’une main de fer était jugé pour son rôle dans la répression des manifestations massives pendant le soulèvement de janvier-février 2011 au cours duquel 846 personnes ont été tuées.

    Dans ce nouveau procès ouvert en mai 2013, au cours duquel des responsables de la sécurité en poste sous Moubarak ont livré des témoignages jugés favorables à l’accusé, le juge Mahmoud Kamel al-Rashidi a annoncé «l’abandon de l’accusation de complicité de meurtre».

    Dans un résumé de ses attendus, la cour cite des témoins, des ex-responsables de la sécurité, qui assurent que la police n’a pas ouvert le feu durant le jour le plus meurtrier de la révolte. Le parquet peut faire appel du verdict.

    Installé sur une civière, lunettes de soleil sur le nez, Hosni Moubarak, 86 ans, s’est contenté d’un sourire discret à l’annonce du verdict. Ses deux fils, Alaa et Gamal, eux aussi accusés de corruption et disculpés pour prescription, ont aussitôt embrassé leur père sur le front.

    - Réactions partagées -

    Au tribunal, des journalistes pro-Moubarak ont laissé éclater leur joie, scandant «Dis la vérité, soit audacieux, Hosni Moubarak est innocent».

    Ses partisans se sont ensuite rassemblés en nombre limité devant l’hôpital où il est détenu. M. Moubarak est brièvement apparu au balcon de sa chambre pour les saluer.

    «Il n’y a pas de preuves contre Moubarak. Il était un président honnête», a dit Mostafa Saïd, un fonctionnaire à la retraite.

    En revanche, plus d’un millier de personnes ont manifesté près de l’emblématique place Tahrir, épicentre de la révolte de 2011, pour dénoncer le verdict et les autorités accusées de réhabiliter les politiques répressives de M. Moubarak.

    «Le peuple exige la chute du régime», «ils ont innocenté l’assassin, le sang de nos frères n’a pas coulé en vain», ont scandé les manifestants avant d’être dispersés par les policiers, dont certains en civils.

    Selon le ministère de l’Intérieur, la police a dispersé la foule après que des membres de la confrérie interdite des Frères musulmans sont arrivés et ont jeté des pierres.

    - 'Je n’ai rien fait de mal' -

    Pour l’avocat de M. Moubarak, Farid al-Deeb, le verdict «prouve l’intégrité» de son régime.

    «Je n’ai rien fait de mal», a affirmé l’ex-président dans un bref entretien téléphonique avec la chaîne privée Sada al-Balad.

    «Quand j’ai entendu le premier verdict (en 2012), j’ai ri», a ajouté M. Moubarak, condamné à perpétuité lors d’un premier procès, annulé pour raisons techniques.

    Sept autres accusés, des hauts responsables de la sécurité dont l’ex-ministre de l’Intérieur Habib al-Adly, ont été acquittés samedi.

    Le régime de M. Moubarak, honni il y a quatre ans, a été réhabilité dans l’opinion publique depuis que l’ex-chef de l’armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013.

    Des défenseurs des droits de l’Homme accusent régulièrement M. Sissi de vouloir refermer la parenthèse démocratique ouverte en 2011 alors que des figures du régime Moubarak effectuent leur grand retour sur la scène politique.

    L’actuel Premier ministre Ibrahim Mahlab était un cadre du parti de M. Moubarak, et M. Sissi était le chef des renseignements militaires sous son régime.

    Très médiatisés au départ, les procès de M. Moubarak sont un peu éclipsés par ceux de son successeur, M. Morsi, qui avec la quasi-totalité des dirigeants de sa confrérie des Frères musulmans sont en prison et encourent la peine de mort. Ils sont accusés par la presse d’être derrière les violences qui secouent le pays depuis 2011.

    Après la destitution de M. Morsi, plus de 1.400 manifestants islamistes ont été tués, plus de 15.000 Frères musulmans ou sympathisants emprisonnés et des centaines condamnés à mort dans des procès de masse expéditifs.

    AFP

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    <figure class="fig-photo"> Nicolas Sarkozy, à la sortie de son QG de campagne, samedi soir.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    Nicolas Sarkozy est élu à la tête de l'UMP avec 64,5% des suffrages. Frôlant les 30%, Bruno Le Maire est la révélation de ce scrutin. L'ère de la primaire pour la présidentielle est désormais ouverte.

     

    » Nicolas Sarkozy a été élu samedi président de l'UMP, avec 64,5% des voix, un score moins élevé qu'attendu. Dans un message publié sur Facebook, le nouvel élu a promis de «créer les conditions du plus large rassemblement» possible, s'engageant ainsi à tendre la main à ses rivaux. Il sera dimanche soir sur TF1 et rencontrera dès lundi les principaux responsables de l'UMP, dont Bruno Le Maire, devenu incontournable.

    » Avec 29,18% des suffrages, un score largement supérieur aux prévisions, Bruno Le Maire est la révélation de la soirée. Il distance désormais les autres quadras de l'UMP comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez ou François Baroin. Intervenant sous les applaudissements depuis son QG de campagne, l'ancien ministre a remercié ses soutiens: «Vous avez marqué massivement votre volonté de renouveau Cette volonté devra être entendue et respectée», a-t-il prévenu, ajoutant cependant qu'il comptait travailler au côté de Nicolas Sarkozy.

    » Hervé Mariton arrive en troisième position, avec 6,32% des voix. Le député qui s'est fait connaître grâce à son opposition à la loi sur le mariage pour tous s'est félicité «d'avoir rassemblé 10.000 voix», bien qu'il ait disposé «de beaucoup moins de moyens et bien moins d'exposition médiatique» que ses «concurrents».

    » L'UMP s'est réjouie d'une participation record pour ce scrutin. Malgré des bugs techniques liés au système de vote électronique, le taux de participation s'élève à 58,1%. C'est plus que lors de la précédente élection de 2012, qui opposait Jean-François Copé et François Fillon.

    » Une nouvelle ère s'ouvre à l'UMP, celle de la primaire pour la présidentielle. Dès ce soir, les rivaux de Nicolas Sarkozy se sont rappelés au bon souvenir du nouveau patron de l'UMP. Alain Juppé a adressé ses «félicitations très amicales à Nicolas Sarkozy» tout en l'invitant à «rassembler» et à donner à la droite «l'élan qu'elle attend». François Fillon a été plus offensif, prévenant que «l'union n'est pas la soumission». «Un grand parti moderne accepte la différence! Pour ma part, je défendrai mes convictions et poursuivrai le travail engagé pour bâtir un véritable projet de redressement de la France», a prévenu l'ancien premier ministre, également candidat à la primaire de 2016.


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    Intempéries: les Pyrénées-Orientales placées en vigilance rouge

    AFP<time datetime="2014-11-29T07:25:05" itemprop="datePublished"> 29 novembre 2014 à 07:25 </time>(Mis à jour : <time datetime="2014-11-29T23:17:32" itemprop="dateModified">29 novembre 2014 à 23:17</time>)
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    </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Des ouvriers travaillent pour réparer une route à Antisanti, près d'Aléria, en Corse, après un glissement de terrain dû aux intempéries, le 29 novembre 2014<figcaption itemprop="description">Des ouvriers travaillent pour réparer une route à Antisanti, près d'Aléria, en Corse, après un glissement de terrain dû aux intempéries, le 29 novembre 2014 (Photo Pascal Pochard Casabianca. AFP)</figcaption></figure></header>

    Les inquiétudes se portaient samedi soir sur les Pyrénées-Orientales, placées en vigilance rouge «pluie-inondation» par Météo France en raison du renforcement attendu de précipitations qui ont déjà fait quatre morts et deux disparus dans le Var.

    «Dans la nuit de samedi à dimanche, les pluies localement orageuses vont à nouveau se renforcer, notamment sur une grande partie est des Pyrénées-Orientales ainsi que l’extrême sud de l’Aude», maintenu en vigilance orange, avertit Météo France dans son bulletin émis peu après 22h00, qui prévoit des intensités horaires pouvant localement dépasser les 50 voire 60 mm.

     
     

    La fin des intempéries n’est pas attendue avant dimanche à 16h00, prévient Météo France.

    L’agence a également maintenu l’Hérault en vigilance orange «inondation».

    «Dimanche, les pluies perdureront toute la journée sur les Pyrénées-Orientales et l’Aude mais les intensités horaires seront plus faibles, de l’ordre de 10 à 30 mm. Sur l’ensemble de l’épisode, des maxima ponctuels de l’ordre de 400 mm sont donc possibles sur l’est et le centre des Pyrénées-Orientales», selon Météo France.

    «Les cours d’eau du Têt, de l’Agly et du Tech sont très surveillées», a indiqué à l’AFP le directeur de cabinet de la préfecture des Pyrénées-Orientales, Fabrice Rosay.

    «Mais nous n’avons pas de crainte portant sur des lotissements ou des quartiers en particulier. Seules quelques évacuations ponctuelles ont été effectuées mais pas des lotissements entiers par exemple», a-t-il nuancé peu avant 23h00.

    Une quarantaine de personnes ont dû être mises en sécurité après l’inondation de leur domicile dans des communes situées le long de l’Agly, qui a débordé par endroits dans le nord des Pyrénées-Orientales.

    Cent sapeurs-pompiers et une centaine de gendarmes sont mobilisés sur place, selon la préfecture qui a demandé également des renforts de militaires de la protection civile. Plusieurs villages ont ouvert des salles communales en vue de servir d’éventuels refuges, le long de la Têt, du Tech et de l’Agly, selon la préfecture.

    Dans l’Aude, la pluie tombait également mais «les sapeurs pompiers n’ont pas effectué d’interventions marquantes relatives aux intempéries», a indiqué la préfecture. Un camping à Sigean a été évacué de manière préventive, a-t-elle ajouté.

    Dans l’Hérault, où le pire avait été craint vendredi en raison de la crue de l’Orb, les eaux de la rivière ont reflué samedi après-midi. Aucune inondation significative n’a depuis été signalée par les pompiers, qui parlent d’un retour à la normale.

    - Deuil à La Londe -

    C’est donc vers le Sud-Ouest que les précipitations se sont déplacées samedi soir, après avoir durement frappé le Var. Lors d’un déplacement dans le département dans l’après-midi, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve s’est engagé à lancer une procédure de «reconnaissance accélérée de catastrophe naturelle» pour La Londe-les-Maures (Var), où deux personnes ont perdu la vie.

    «Dans l’épreuve, notre pays se doit d’être solidaire», a-t-il affirmé, après avoir pris la mesure de la désolation qui règne dans la commune, ainsi que d’un sentiment de deuil.

    Le bilan est particulièrement lourd: quatre morts, deux disparus et des dégâts considérables occasionnés aux habitations, exploitations agricoles et petites entreprises.

    A La Londe, commune d’un peu moins de 10.000 habitants, où un précédent orage avait fait un mort le 19 janvier, les recherches ont repris samedi pour retrouver la fillette de 8 ans emportée par une rivière en crue, lors d’un violent orage, jeudi après-midi. Le corps de sa mère avait été découvert vendredi matin, après celui d’une femme de 68 ans jeudi.

    Ailleurs dans le Var, une quadragénaire a été retrouvée morte vendredi dans le port de Hyères et, à Cogolin, c’est le corps d’un quinquagénaire qui a été repêché dans un ruisseau.

    Une autre personne est portée disparue depuis samedi: un homme dont la voiture a été trouvée dans une rivière à La Garde-Freinet, dans le golfe de Saint-Tropez.

    Dans l’Hérault, et plus particulièrement dans le secteur de Bédarieux, où les craintes étaient vives, seulement quelques quartiers «bas» ont été touchés et l’eau s’était largement retirée samedi soir. Idem à Béziers, en aval, où quelques maisons du centre ancien ont été touchées. Des évacuations préventives avaient eu lieu.

    L’alerte orange a été levée par Météo France samedi après-midi pour l’Aveyron et la Haute-Corse, comme elle l’avait été pour le Gard et le Var jeudi.

    La dernière alerte météorologique importante en France remonte à la mi-novembre: cinq personnes circulant en voiture avaient péri dans des accidents provoqués par les intempéries dans le Gard et la Lozère.

    AFP

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  • EN DIRECT - Nicolas Sarkozy élu

    président de l'UMP avec 64,5% des voix

    • Home ACTUALITE Politique
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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 3 minutes" data-original="le 29/11/2014 à 20:37" datetime="2014-11-29T20:37:25+01:00" itemprop="dateModified">le 29/11/2014 à 20:37</time>
      • Publié <time data-ago="hier" data-original=" le 28/11/2014 à 16:13" datetime="2014-11-28T15:13:00+00:00" itemprop="datePublished"> le 28/11/2014 à 16:13</time>
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    Suivez en direct toutes les réactions, analyses et commentaires aux résultats de l'élection à la présidence de l'UMP. Avec 29% des votants, Bruno Le Maire a réalisé un très bon score.

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    20:38
    Nicolas Sarkozy : "Ce vote marque un nouveau départ pour notre famille politique"

    C'est sur Facebook que Nicolas Sarkozy a réagi en premier lieu à sa victoire. Le nouveau président de l'UMP a publié un message sur le réseau social pour "remercier tous les adhérents de l’UMP qui m’ont fait l’honneur de m’élire à la présidence de notre famille politique". Il souligne la forte mobilisation, "d’un niveau inégalé dans l’histoire de notre mouvement", qu'il voit comme "la meilleure réponse à deux années de querelles internes et de divisions." Il formule le souhait de "passer à l'action" et annonce qu'il rencontrera dès lundi "les principaux responsables de notre famille politique afin de créer les conditions du plus large rassemblement".

    Pour l'ancien chef de l'Etat, "ce vote marque un nouveau départ pour notre famille politique". "Nous devons être unis et nous consacrer à la recherche de solutions nouvelles pour la France. C’est à ces deux conditions que nous redonnerons espoir à nos compatriotes", a conclu Nicolas Sarkozy.

    20:35
    "Pas sûr que Nicolas Sarkozy soit candidat en 2017" (Aliot, FN)

    "Cela prouve que sa campagne a eu du mal à se terminer. Il a beaucoup peiné. La surprise, c'est Le Maire. Il a rallié à lui une certaine manière de faire de l'anti-sarkozysme et devient aujourd'hui à l'UMP une figure incontournable. Soit Nicolas Sarkozy fait comme cela n'existait pas, soit il est obligé de composer et devient un parti de centre droit. Mais il n'est pas dit qu'avec ce score là, Sarkozy soit le candidat à la présidentielle."

    (de notre envoyé spécial au congrès du FN Emmanuel Galiero)

    20:28
    Alain Juppé demande au nouveau président de l'UMP "d'apaiser et rassembler"

    "Habemus papam ..." C'est la petite blague lancée par Alain Juppé après la proclamation des résultats de l'UMP. Avant de se reprendre et de préciser qu'il n'avait pas trouvé comment "président" se dit en latin. Le maire de Bordeaux est parmi les premiers à réagir à la victoire de Nicolas Sarkozy. Depuis sa ville, il demande au nouveau patron du mouvement de "donner à l'UMP l'élan qu'elle attend". Il a également félicité Bruno Le Maire, "qui a fait un score remarquable", et Hervé Mariton, "bien remonté".


    Il a particulièrement mis en lumière le succès du député de l'Eure, et "sa très bonne campagne". "Les campagnes de terrain, ça paie !", a-t-il lancé. De Nicolas Sarkozy, il a souhaité "qu'il rassemble, qu'il apaise". "Il y a eu des tensions incontestables, ce n'est pas dans le conflit interne qu'on peut apaiser".

    20:26
    Luc Chatel : "C'est une nouvelle ère qui s'ouvre"

    Après l'annonce des résultats, le secrétaire général de l'UMP Luc Chatel a pris la parole. "C'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour notre famille politique", a-t-il assuré. "L'existence même de l'UMP était menacée", a-t-il rappelé. "Au terme d'un processus électoral transparent, l'UMP a su organiser un scrutin incontestable. Ce qui s'est passé nous permet de tourner le dos à ces images terribles de 2012. C'était important pour la démocratie française". Luc Chatel s'est également félicité du redressement financier entamé depuis la démission de Jean-François Copé : "Nous avons engagé une réduction massive de nos dépenses de fonctionnement nous avons fait des efforts à tous les étages. Le budget fixe l'UMP sur de bons rails. L'effort devra être poursuivi."

    20:20

    Nicolas Sarkozy élu président de l'UMP

    Avec 64,5 % des suffrages, Nicolas Sarkozy devient le nouveau président de l'UMP. Il devance Bruno Le Marie (29,18 %) et Hervé Mariton (6,32 %). Le taux de participation s'élève à 58,1%.
    20:11
    L'ancien ministre Jean-François Lamour n'a pas pu voter

    Parmi les 280.000 adhérents amenés à voter, certains n'ont pas pu le faire du fait de certains bugs, notamment dus aux noms et prénoms composés. C'est le cas de Jean-François Lamour qui nous explique sa mésaventure :


    "Comme d'autres militants semble-t-il, je n'ai pas pu récupérer mes codes, je n'ai rien reçu chez moi. J'ai voulu les récupérer par email, comme le veut la procédure, mais cela ne fonctionne pas. Il semblerait que cela soit à cause de mon prénom composé. Je ne sais pas si c'est anecdotique, ou si ça représente beaucoup de personnes. De mon côté, j'ai essayé une trentaine de fois entre hier soir et ce soir. Sans succès. En désespoir de cause, je n'ai pas pu voter et j'ai envoyé un mail et un SMS à madame Levade, qui a beaucoup de choses à faire aujourd'hui. Si c'est à la marge, ce n'est pas grave, si c'est important, ça peut devenir problématique."

    20:00
    20h, le scrutin est terminé
    Après une journée de vote, le scrutin est désormais fermé à l'UMP. Près de 280.000 adhérents ont été appelés à voter pour départager Nicolas Sarkozy, Hervé Mariton et Bruno Le Maire pour prendre la présidence de l'UMP. 

    La réussite de cette élection est un enjeu majeur pour l'UMP. Avec la Haute Autorité, elle veut tourner définitivement la page du fiasco de 2012. Pour parer à toute éventualité, le siège du parti s'est donc doté d'une "tour de contrôle" où les équipes d'Anne Levade ont supervisé l'élection en direct, vote par vote. C'est la présidente de cette Haute autorité qui doit désormais annoncer les résultats, autour de 20h40. 

    19:06
    L'UMP se félicite de la participation
    A 18h30, Luc Chatel, secrétaire général de l'UMP par intérim, annonce sur Twitter que la participation a dépassé les 150.000 votants. Une forte participation pour les 280.000 adhérents de l'UMP invités à choisir leur nouveau président. 

    Des ténors du mouvement se félicitent déjà de ce taux de participation, qui pourrait dépasser celui du congrès de 2012 qui devaient départager François Fillon et Jean-François Copé. A une heure de la fin des votes, le sénateur Roger Karoutchi parle déjà d'un "succès". "Adhérents UMP très mobilisés votent massivement, signe d'espoir dans la préparation de l'alternance attendue par les français", partage-t-il sur Twitter. De son côté, le député Sébastien Huygues, également soutien de Nicolas Sarkozy, lance un "bravo" aux adhérents et voit également "un succès par un record de participation". 



    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-2"></figure>
    18:55
    Quel score espéré pour chaque candidat ?

    Si l'élection de Nicolas Sarkozy apparaît comme une quasi-certitude, son score sera scruté de près. La fourchette haute pour l'ancien président, son score référence, est celui de son élection à la tête de l'UMP en 2004 : 85%. Ses partisans tablent sur une fourchette comprise entre 70 et 80%. Quant à son lieutenant Laurent Wauquiez, il se contente de répéter qu'"un bon score est un score qu permet de gagner, c'est tout".


    Bruno Le Maire a lui-même fixé la barre: pour lui, un score de 30% constituerait un "séisme politique". Le candidat estime qu'avec 20%, sa démarche serait "validée".


    Enfin, Hervé Mariton a pour objectif de dépasser la basse symbolique des 10%.

    17:48
    La quatrième élection de l'histoire de l'UMP

    En douze années d'existence, les militants de l'UMP n'ont eu que trois fois l'occasion jusqu'à présent d'élire leur président. A la création du parti, en 2002, 164.000 adhérents étaient appelés à voter. Moins d'un tiers d'entre eux (28,9%) ont participé au vote à l'issue duquel Alain Juppé a été élu par 37.800 voix (79,4%). Deux ans plus tard, 53% des 133 000 adhérents à jour de cotisation ont participé au nouveau congrès. Nicolas Sarkozy avait été élu président avec 60.000 voix soit 85% des suffrages exprimés. Le dernier congrès, celui de 2012, est celui de tous les records : 324 000 militants étaient susceptibles de voter ; 176 000 se sont déplacés, soit un taux de 54% de participation. Selon des résultats corrigés par la commission des recours - et toujours contestés par les fillonistes - Copé a obtenu près de 87 000 voix et Fillon 86 000. Samedi, 268 000 adhérents sont appelés à départager Hervé Mariton, Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy.

    17:42
    Plus de 144.000 votants à 17h30
    Nouveau point de la Haute autorité en ce qui concerne la participation : à 17h30, elle avait dépassé les 144.000 votants. En novembre 2012, sur 324.945 inscrits (contre près de 280.000 cette fois), 176.608 avaient finalement pris part au vote. 

    Les adhérents de l'UMP ont jusqu'à 20 heures pour s'exprimer, par internet, directement depuis chez eux où depuis certaines permanences du parti. 
    16:17
    A 16h, le taux de 50% de participation est atteint

    L'UMP a dépassé les 134.000 votants. C'est ce qu'annonce la Haute autorité, dans son pointage de 16 heures. Le mouvement précise que le taux de 50% de participation est désormais dépassé. Les militants sont invités à voter depuis vendredi 20 heures et malgré des dysfonctionnements au départ, la participation semble être plus élevée que lors des scrutins précédents. En 2012, comme en 2004, elle avait été au final de 53% du corps électoral. 

    Concernant les anomalies dénoncées notamment par Hervé Mariton, la Haute Autorité explique cette fois que "depuis son dernier point de 6h ce matin", elle "n'a constaté aucune attaque ou anomalie significative".

    15:39
    Bug à l'UMP : s'il y a écrit "vote impossible" c'est que le vote est validé...
    Outre la cyber-attaque d'hier soir, de nombreux militants se sont plains dans la journée de difficulté de connexion pour effectuer leur vote électronique, certains se voyant afficher "vote impossible" sur leur écran. Keliane Martenon, membre de l'équipe du candidat Bruno le Maire, a fourni une explication plutôt sibylline à ce bug sur son compte twitter : 
    <figure data-twttr-id="twttr-sandbox-0"></figure>La Haute Autorité de l'Union, chargée de veiller au bon déroulement du scrutin, a pour sa part confirmé que ce message n'entravait pas bonne marche de l'élection. "A la suite des attaques extérieures dont le site de vote a été l'objet hier soir, vendredi 28 novembre, des dispositifs ont été déployés afin de garantir que les adhérents continuent de voter en toute sécurité. Ces dispositifs sont efficaces ; toutefois ils sont susceptibles de générer un message « vote impossible » après la validation du vote.", a-t-elle fait savoir dans un communiqué.
    14:50
    VIDÉO - Nicolas Sarkozy "C'est une élection en famille, il faut rester tranquille"
    L'ex-chef de l'Etat a voté samedi vers midi à la permanence UMP du 16e arrondissement. Selon lui, "les choses ont été un peu complexes parce qu'il y a beaucoup de gens qui votent et c'est tant mieux".
     
    L'UMP a en plus fait face à des cyber-attaques sur son site qui ont ralenti le flux des connexions et retardé des votes en ligne. "C'est une élection interne, en famille, il faut rester tranquille", a déclaré à la presse M. Sarkozy. "Il fait beau, j'ai vu beaucoup de monde, je pense que la campagne s'est bien passée, je félicite mes concurrents pour leur campagne", a-t-il ajouté.
     
    Après le scrutin, où il est donné gagnant, "il va falloir (...) trouver de nouvelles idées et rassembler tout le monde", a conclu l'ancien président. Il devait ensuite se rendre au Parc des Princes pour voir un match du PSG.
     
    Les résultats devraient être annoncés vers 20H45.

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  • Hongrie : la vidéo de campagne

    contre le viol qui ne passe pas

    Edité par
    le 27 novembre 2014 à 12h39
     

     

     

     

     

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    Une vidéo relance la controverse sur le viol en Hongrie

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    Denis Mukwege, prix Sakharov : "Chaque femme violée, je l'identifie à ma femme"

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    "Docteur miracle" distingué par le prix Sakharov

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    Les services de police hongrois n'ont pas trouvé d'autres moyens pour sensibiliser la population aux viols... que de culpabiliser les victimes. Dans ce clip de plus de trois minutes, trois jeunes femmes s'apprêtent à sortir en boîte de nuit, s'habillent et se maquillent de manière équivoque. Consommation d'alcool, rencontres avec des hommes et postures osées s'ensuivent, jusqu'à ce que l'une d'elles se fasse violer.


    A la fin du clip, un message accompagne la jeune fille amorphe sur le sol, dont les vêtements sont déchirés : "Tu y es pour quelque chose, tu peux faire quelque chose pour éviter cela."
     
    Indignation à plusieurs égards


    La vidéo postée sur Youtube a suscité l'indignation sur les réseaux sociaux depuis sa mise en ligne. De la part de femmes, mais aussi d'organisations de défense des droits de la personne.


    Face à la polémique, la police s'est sentie obligée de réagir en invoquant leur responsabilité : "souvent, la coquetterie des femmes joue un rôle dans le déclenchement de la violence". Déjà en 2007, Amnesty International pointait du doigt les préjugés tenaces dans le pays à l'encontre des femmes mais avait réalisé une campagne choc rappelant l'absurdité des motifs de violences faites aux femmes. Plusieurs copies ont été envoyées dans les collèges et lycées hongrois. De nombreuses associations se sont révoltées, affirmant que la police rendait "coupables" les victimes de viols, et non les violeurs.


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