• VIDEO. Pourquoi des sans-abri meurent de froid en France ?

    Ces derniers jours, six sans-abri sont morts à cause du froid. France 3 revient sur les raisons de ces drames.

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    <figure><figcaption>(FRANCE 3)</figcaption></figure><section class="byline clearfix">

    Mis à jour le <time datetime="2014-12-30T23:13:41+01:00" itemprop="dateModified">30/12/2014 | 23:13</time> , publié le <time datetime="2014-12-30T23:13:41+01:00" itemprop="datePublished">30/12/2014 | 23:13</time>

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    L'hiver a tué plusieurs personnes sans domicile ces derniers jours. Dimanche 28 décembre, un homme de 50 ans est mort à Paris. Il est la sixième victime du froid depuis samedi en France. En cause ? Le 115 saturé et le manque de places dans les centres d'hébergement. Le Samu social est débordé et ne peut pas répondre à tous les appels. "Il faut savoir qu'au mois de novembre, 9 000 personnes qui sont restées sur le carreau", déclare Ivan Mouton, de l'association Action Froid.

    La peur de retourner le lendemain dans la rue

     
    D'autres sans-abri préfèrent rester dans le froid. Cette fois,j c'est la qualité médiocre des conditions d'hébergement qui est pointée du doigt. D'autres ne s'y rendent pas en sécurité. Parfois, c'est aussi la crainte de retourner dès le lendemain dans la rue qui les effraie.

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  • 30 % des vols easyJet pas assurés le 31 décembre

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-12-30T23:38:18+01:00" itemprop="datePublished">30.12.2014 à 23h38</time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Des avions de la compagnie easyJet à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. <figcaption class="legende " data-caption="Des avions de la compagnie easyJet à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. | AFP/ALEXANDER KLEIN">Des avions de la compagnie easyJet à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. | AFP/ALEXANDER KLEIN</figcaption> </figure>

    Les voyageurs ayant prévu de prendre l'avion avec easyJet pour aller fêter le Nouvel an pourraient être contraints de changer leurs plans, mercredi 31 décembre et 1er janvier. La grève des hôtesses et stewards de la compagnie low cost va conduire à l'annulation de 30 % des vols mercredi et de d'entre eux 26 % jeudi, en France.

    Mercredi, le mouvement social touchera principalement les aéroports parisiens de Roissy Charles-de-Gaulle (24 annulations) et Orly (14), ainsi que celui de Lyon (20). Les autres annulations concernent Nice (6), Toulouse (4) et Lille (2). Jeudi, le trafic sera davantage perturbé à Lyon (22 annulations), Roissy (18) et Nice (16).

    La compagnie invite les voyageurs à consulter ses prévisions de vol pour vérifier si leur trajet sera assuré.

    BONUS EN BAISSE DE 25 %

    Les personnels navigant avaient déjà débrayé le jour et le lendemain de Noël, afin de protester contre l'instabilité des plannings et la baisse de 25 % du bonus annuel distribué sous formes d'actions aux salariés par le groupe britannique.

    Direction et syndicats ont renoué le dialogue mardi après-midi lors d'une conférence téléphonique, mais sans succès. L'Unac avait d'ailleurs affirmé avant même la reprise du dialogue que la grève serait « maintenue quoi qu'il arrive », selon sa déléguée Laeticia Oulaitoh, qui ne s'attendait à aucune concession de la part de l'entreprise.

    La direction aurait, selon la syndicaliste, expliqué à l'ensemble des salariés français via son intranet qu'elle ne renoncerait pas à la baisse du bonus annuel, décidée à cause d'un mauvais taux de « satisfaction » des clients. Les syndicats trouvent injuste la prise en compte de ce critère dans le calcul du bonus, arguant que le plus gros de la satisfaction du passager est généré par le traitement qu'il reçoit au sol (enregistrement, contrôle de sécurité) assuré par des prestataires.

    Ils reprochent en outre à easyJet d'avoir recouru à des salariés britanniques lors de la précédente grève, pour diminuer son impact, une « forme de travail dissimulé qui porte atteinte aux organismes sociaux et au droit de grève », a dénoncé dans un communiqué le SNPNC-FO. Contestée par les syndicats, cette pratique est cependant légale lorsqu'un groupe international fait appel en interne à ses propres salariés pour remplacer le personnel gréviste.


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  • Air France: le commandant fait un malaise

    • Home ACTUALITE Flash Actu
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      • Mis à jour <time datetime="2014-12-30T21:39:28+01:00" itemprop="dateModified">le 30/12/2014 à 21:39</time>
      • Publié <time datetime="2014-12-30T21:23:13+01:00" itemprop="datePublished"> le 30/12/2014 à 21:23</time>
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    Le vol d'Air France AF1746, qui devait relier Paris à la ville norvégienne de Stavanger, a été contraint à faire demi-tour ce soir, en raison d'un malaise du commandant, ont indiqué Air France et une source aéroportuaire.

    "Il s'est produit une urgence médicale à bord et l'équipage a décidé de revenir à Paris", a expliqué la porte-parole. "L'avion a atterri à Charles-de-Gaulle à 20h10", soit 37 minutes après son décollage. "Tous les passagers ont été pris en charge par Air France", a-t-elle ajouté, sans donner plus de précisions sur l'urgence médicale qui s'est produite peu après le décollage.

    Selon une source aéroportuaire,"le commandant de bord a ressenti des douleurs au thorax et a préféré ne pas continuer le vol. L'avion est retourné vers Roissy et c'est le copilote qui a assuré l'atterrissage". "Le commandant a été pris en charge par les équipes médicales de l'aéroport à l'arrivée", a précisé la source, sans donner plus de détails sur son état de santé.


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  • La manifestation de soutien à Alexeï Navalny

    tourne court à Moscou

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    Alexeï Navalny, opposant numéro un au Kremlin, a été brièvement arrêté mardi soir par la police. Il se rendait à la manifestation de soutien organisée par ses partisans après sa condamnation pour escroquerie. Au moins 130 personnes ont été interpellées.


    Alexeï Navalny est assigné depuis février à résidence et n'avait pas le droit de se rendre à ce rassemblement, prévu sur la place du Manège, à deux pas du Kremlin.


    En doudoune sombre et bonnet gris, il descendait une avenue, entouré de ses partisans. Il a alors été arrêté par plusieurs policiers et jeté dans un car garé à proximité de la place du Manège, autour de laquelle la présence des forces de l'ordre était impressionnante, selon les images de la télévision indépendante Dojd.


    L'opposant a ensuite indiqué su Twitter avoir été conduit à son domicile par des policiers, dont plusieurs sont restés à la porte de son appartement pour l'empêcher de ressortir.


    Au total, plus de 130 personnes ont été arrêtées lors de la manifestation, selon une ONG, considérée comme fiable en ce qui concerne les bilans des interpellations en Russie.


    La police, qui a quadrillé le centre de la capitale, plaçant barrières métalliques, filtrant les passages et fermant des sorties de métro, a confirmé une centaine d'arrestations. Vers 19h30 (heure suisse), la manifestation était terminée.


    Une réunion similaire en plein centre de Saint-Pétersbourg, deuxième ville de Russie, a réuni mardi soir quelque 600 personnes. Elle s'est déroulée sans incident majeur, selon une journaliste de l'AFP.


    "C'est quoi cette saloperie?"
    Quelques heures plus tôt, au terme d'une lecture inhabituellement rapide du jugement, le tribunal de Moscou a reconnu coupable d'escroquerie les deux frères Navalny dans l'affaire "Yves Rocher".


    Mais alors qu'Alexeï, au centre de toutes les attentions, a écopé d'une peine avec sursis de trois ans et six mois de prison, son petit frère Oleg, moins en vue, s'est vu infliger trois ans et demi de prison ferme.


    L'opposant à Vladimir Poutine a explosé à l'énoncé du jugement, martelant la table de ses poings en lançant à la cour: "Pour quel motif vous le mettez en prison' C'est quoi cette saloperie? C'est pour me punir davantage?"


    Il a ensuite fustigé un pouvoir qui ne "cherche pas seulement à détruire les opposants" mais aussi "ses proches (...) Ce régime ne mérite pas d'exister, il doit être détruit", a-t-il dit.


    "No comment" du pouvoir
    Ces condamnations constituent d'autant plus une surprise que le parquet russe avait requis au départ une peine de 8 ans de prison pour Oleg Navalny, une sanction moindre que celle requise contre son frère, l'opposant politique, qui risquait lui dix ans de prison.


    Le Kremlin a nié toute responsabilité dans ces poursuites judiciaires. Le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, n'a pas voulu commenter le verdict mardi et a assuré que le président russe en prendrait connaissance en lisant la presse.


    Services surfacturés
    Alexeï Navalny est accusé par ses détracteurs d'être soutenu par l'Occident. Avocat de formation, ce blogueur de 38 ans, pourfend la corruption des élites russes.


    Il était poursuivi avec son frère pour avoir escroqué une filiale russe de la société française de cosmétiques Yves Rocher en surfacturant leurs services alors qu'ils géraient une entreprise de transports. Il était assigné à résidence depuis février dernier.


    Détournement de roubles
    Les deux frères ont tous deux été reconnus coupables d'avoir détourné 27 millions de roubles (460'000 francs au cours de mardi) au détriment de la filiale russe d'Yves Rocher. Ils ont aussi été condamnés à verser des indemnités de 4,4 millions de roubles (environ 75'000 francs) à la firme.


    L'entreprise française de cosmétiques avait pourtant indiqué par la voix de Christian Melnik, directeur financier de sa filiale russe, n'avoir subi "aucun dommage" à la suite de sa collaboration avec la société de transports des frères Navalny, Glavpodpiska.


    (ats / 30.12.2014 21h02)


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  • La Russie à la rescousse de son secteur bancaire

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-12-30T17:41:54+01:00" itemprop="datePublished">30.12.2014 à 17h41</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-12-30T18:05:29+01:00" itemprop="dateModified">30.12.2014 à 18h05</time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Le siège de la banque centrale de Russie, à Moscou. </figure>

    Les turbulences liées aux sanctions occidentales et à la chute du rouble continuent en Russie. Mardi 30 décembre, la banque publique russe VTB  a annoncé avoir reçu un versement de 100 milliards de roubles (1,4 milliard d'euros) de fonds publics destinés à renforcer son capital.

    Le groupe, numéro deux du secteur, précise qu'il prévoit de recevoir 150 milliards de roubles supplémentaires (2,1 milliards d'euros) au cours du premier trimestre 2015.

    Lire aussi : Cinq questions sur la chute du rouble

    Ces versements, puisés dans le fonds de réserve alimenté ces dernières années avec une partie des revenus pétroliers, doivent servir à financer « des projets d'infrastructures » publics, a précisé VTB dans un communiqué.

     UNE AIDE POUR GAZPROMBANK, TRUST SOUS TUTELLE

    Dès l'adoption cet été de sanctions économiques liées à la crise ukrainienne, qui privent les grandes banques publiques d'accès aux marchés des capitaux occidentaux, le gouvernement s'était dit prêt à soutenir la banque, acteur essentiel du financement des grands projets publics.

    Le ministre de l'économie, Anton Silouanov, a également indiqué la semaine dernière qu'une autre banque publique, Gazprombank, recevrait dans les jours à venir 70 milliards de roubles (980 millions d'euros). La banque centrale de Russie a de son côté annoncé lundi 22 décembre la mise sous tutelle de la banque Trust, qui sera renflouée à hauteur de 30 milliards de roubles (430 millions d'euros) pour lui éviter la faillite.

    UN SECTEUR VULNÉRABLE

    La nécessité de soutenir les banques a été renforcée par le brusque plongeon du rouble de la mi-décembre. Dès mercredi 24 décembre, la banque centrale avait annoncé une série de mesures destinées à assurer la stabilité financière. Le gouvernement a préparé de son côté un plan de recapitalisation du secteur à hauteur de 1 000 milliards de roubles (14 milliards d'euros), adopté vendredi par la chambre basse du Parlement, la Douma. La liste des établissements bénéficiaires doit être connue mi-janvier.

    Lire le décryptage : Les effets inattendus de la chute du rouble

    L'objectif est de les renforcer suffisamment pour qu'elles puissent continuer à délivrer des crédits malgré le durcissement monétaire décrété par la banque centrale pour défendre le rouble.

    Le secteur est en effet très vulnérable avec plus de 800 établissements hérités des années postsoviétiques pour certains très fragiles. La banque centrale a déjà fermé depuis deux ans plusieurs dizaines d'entre eux pour éliminer

    les maillons faibles du système. Ces derniers jours, les taux interbancaires du marché, baromètre de la confiance que les banques s'accordent entre elles, ont fortement monté, reflétant des tensions et des problèmes de liquidités.


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