• Handball. Mondial 2015.

    La France bat la Suède (27-25)

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    La France a fait front avec énormément de courage en défense pour compenser ses lacunes offensives et vaincre la Suède (27-25) lors de la cinquième et dernière journé.

    Certainement confortés par cette très difficile victoire, les champions d'Europe affronteront en confiance lundi en huitièmes l'Argentine, qui a créé une grosse surprise en sortant la Russie (30-27). 

    Avec un Daniel Narcisse en grosse difficulté sur le poste d'arrière gauche, les Français ont débuté de manière catastrophique cette rencontre (0-4, 7e). Le temps mort pris par Claude Onesta leur a permis de se reconcentrer. Leur défense a repris le dessus et Guillaume Joli est venu libérer les Bleus avec un premier but marqué sur pénalty (8e).

    Ils ont à leur tour infligé un 4-0 aux Suédois pour égaliser (4-4, 12e). Mais ils ont immédiatement payé cet effort. Dans un match étrange, fonctionnant par séquences, la Suède est repartie de l'avant (9-5, 18e). Sans jus, le contrecoup probablement de sa blessure à un mollet qui lui avait fait manquer la préparation et les deux premiers matches du Mondial, Narcisse a alors cédé sa place à William Accambray.

    Omeyer décisif

    Mais le salut n'est pas venu du Parisien, pas plus efficace que ses partenaires de loin. Il est plutôt venu de la défense et d'un Thierry Omeyer qui a annihilé l'ailier Niclas Ekberg, l'un des atouts majeurs des Suédois. En attaque, les Français se sont reposés sur le métronome Michaël Guigou, pas du tout affecté par son premier échec sur pénalty et très efficace sur son aile, puis sur Cédric Sorhaindo.

    C'est le pivot barcelonais qui leur a permis une nouvelle fois de recoller (11-11, 28e). Omeyer a continué à multiplier les parades, mais le deuxième deux minutes infligé à Nikola Karabatic (37e) a remis les Bleus en posture délicate (15-18, 42e). La situation est devenue critique après le rouge direct reçu par son frère Luka (45e). Les Suédois ont appuyé là où ça fait mal en insistant avec leur ailier gauche Jonas Kallman (23-21, 52e). Mais les Bleus n'ont pas lâché prise, parvenant à revenir une nouvelle fois grâce à Sorhaindo et à un Joli impeccable aux pénalties (23-23, 54e).

    Sous pression, les Suédois ont alors commencé à paniquer en attaque et un but de Barachet a placé les Bleus en tête pour la première fois du match (24-23, 54e). Omeyer a ensuite plié le match d'un superbe arrêt devant Fredrik Petersen (59e).


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  • Claudia Priest raconte : "Ils me disaient : 'on va t'égorger'"

    L'Obs avec AFP <time>Publié le 24-01-2015 à 20h12Mis à jour à 20h53  lien </time>
     

    L'humanitaire française retenue cette semaine en otage en Centrafrique par des miliciens chrétiens anti-balaka, raconte avoir été frappée et menacée de mort par ses ravisseurs.

    Claudia Priest le 24 janvier 2015. (EMILIE IOB / AFPTV / AFP) Claudia Priest le 24 janvier 2015. (EMILIE IOB / AFPTV / AFP)
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    "Ils me disaient: 'on va te tuer, on va t'égorger, on va te tuer'". Claudia Priest, l'humanitaire française retenue cette semaine en otage en Centrafrique par des miliciens chrétiens anti-balaka, raconte samedi 24 janvier à l'AFP avoir été frappée et menacée de mort par ses ravisseurs.

    "Ils étaient vraiment très menaçants, ils avaient les armes, ils avaient les poignards, ils avaient les machettes, et ils me disaient: 'on va te tuer, on va t'égorger, on va te tuer'", raconte Claudia Priest, 67 ans, lors d'un entretien à Bangui.

    Enlevée lundi dans la capitale centrafricaine, elle a été libérée vendredi.

    "Nous avons marché des heures et des heures"

    La Française, qui était arrivée en Centrafrique le 6 janvier pour une mission de deux semaines pour le compte de l'ONG médicale catholique CODIS (Coordination diocésaine de la santé), avait été enlevée en même temps qu'un employé centrafricain de l'ONG, lui aussi libéré.

    Enlevés sur une des avenues principales au nord de la capitale alors qu'ils rentraient d'une mission à 70 km au nord de Bangui, ils avaient été emmenés dans le quartier Boy-Rabe, fief des anti-balaka, puis à une quinzaine de km dans la brousse à l'arrière de ce quartier.

    Ils m'ont frappée, ils m'ont traînée parce que je suis tombée forcément, ils m'ont traînée, emmenée jusqu'à une carrière un peu loin sur la colline. Ensuite nous avons marché, sur au moins 15 km, nous avons marché des heures et des heures, ils m'ont mis quelque chose pour qu'on ne reconnaisse pas que j'étais française", raconte Claudia Priest.

    "Je l'ai pris dans mes bras, il m'a pris dans ses bras"

    La libération a été "un très gros soulagement", a-t-elle confié. "Je n'y croyais pas du tout. C'est simplement quand j'ai vu Monseigneur Nzapalainga [l'archevêque de Bangui], je l'ai pris dans mes bras, il m'a pris dans ses bras, là j'ai dit: 'c'est bon'".

    Les anti-balaka sont des milices principalement chrétiennes qui se sont formées pour lutter contre les rebelles, essentiellement musulmans, de la coalition Séléka qui avait pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2013 avant d'en être chassée en janvier 2014. Les deux camps sont accusés d'avoir commis de graves exactions.

    Les auteurs de l'enlèvement de la Française, le premier en Centrafrique depuis le début de l'intervention militaire française "Sangaris" dans ce pays en décembre 2013, protestaient contre l'arrestation de Rodrigue Ngaïbona, dit "général Andjilo", l'un de leurs chefs, soupçonné d'être l'un des meneurs de massacres de musulmans dans la capitale centrafricaine.

    Le lendemain du rapt de la Française, une employée expatriée de l'ONU avait été enlevée par des anti-balaka et libérée au bout de quelques heures.

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    Le Japon « sans voix » après la possible exécution

    d'un de ses otages aux mains de l'EI

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-01-24T19:07:55+01:00" itemprop="datePublished">24.01.2015 à 19h07</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-01-24T21:38:34+01:00" itemprop="dateModified">24.01.2015 à 21h38</time> | Par

    Le premier ministre japonais Shinzo Abe s'est dit "sans voix en pensant à la douleur des familles" de l'otage exécuté par l'EI, le 25 janvier à Tokyo.

    L'un des deux otages japonais détenus par l'Etat islamique aurait été assassiné. Il s'agit de Haruna Yukawa, consultant en question de sécurité. Il était aux mains de l'organisation islamiste depuis le mois d'août dernier. L'information a été transmise, samedi 24 janvier, par l'intermédiaire d'une photo accompagnée d'un message sonore, le tout diffusé sur Internet.

    Lire (en édition abonnés) : Le Japon confronté au chantage de l’Etat islamique

    Alors même que cette vidéo est encore en cours d'authenfication, les autorités japonaises ont vivement réagi. Les ministres concernés, convoqués dans l'urgence, se sont réunis à 1 h 10 du matin, soit 17 h 10 en France. Le premier ministre Shinzo Abe s'est dit « sans voix face en pensant à la douleur des familles ».

    « ACTE INEXCUSABLE »

    Ayant fait part de son « indignation face à cette intolérable violence », il a appelé à « ne pas faire de mal » à l'autre otage, le journaliste Kenji Goto, et à le « libérer immédiatement ». Auparavant, le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga avait évoqué un « acte inexcusable » que « nous condamnons avec la plus grande fermeté ».

    Pour autant, le message « est encore en cours d'identification en cours d'examen, nous devons encore l'analyser », a précisé le ministère de la défense. Barack Obama a néanmoins « fermement » condamné « le meurtre brutal du citoyen japonais Haruna Yukawa par le groupe terroriste Etat islamique ».

    L'ultimatum imposé mardi dernier par l'Etat islamique avait expiré vendredi à 6 h 50 heure française. L'organisation islamiste exigeait 200 millions de dollars en échange de la vie des deux otages.

    Ce montant correspond à l'aide promise lors de sa tournée au Moyen-Orient à la mi-janvier par le premier ministre Shinzo Abe. L'assistance, a souligné le Japon, est une « aide humanitaire et au développement des infrastructures » ne présentant aucun « caractère militaire ». Mais les militants de l'Etat islamique y ont vu le signe d'un ralliement nippon à la « croisade » contre eux.

    LE JAPON A SOLLICITÉ L'ASSISTANCE DE SES ALLIÉS

    Depuis l'expiration de l'ultimatum, il n'y a aucune nouvelle. Une équipe japonaise installée à Amman en Jordanie sous la direction du vice-ministre des affaires étrangères Yasuhide Nakayama et comprenant des policiers nippons spécialisés dans l'antiterrorisme est chargée d'établir un contact avec l'Etat islamique pour amorcer des négociations.

    N'ayant guère de relais dans la région, le Japon a activement sollicité l'assistance de ses alliés, notamment la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Il comptait aussi beaucoup sur la Jordanie et la Turquie. Depuis le début de la crise, le gouvernement nippon n'a laissé filtrer aucune information sur les progrès éventuellement réalisés, se limitant à rappeler sa détermination à obtenir la libération des deux hommes et à lutter contre le terrorisme.

    Lire l'enquête (édition abonnés) : L’enfer secret des otages de l’Etat islamique

     
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    CAN 2015 : la Côte d'Ivoire accrochée par le Mali (1-1)

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-01-24T19:56:30+01:00" itemprop="datePublished">24.01.2015 à 19h56</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-01-24T19:59:36+01:00" itemprop="dateModified">24.01.2015 à 19h59</time>

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    Le Malien Bakary Sako (à gauche) à la lutte avec l'Ivoirien Tiemoko Ismael Diomande, samedi 24 janvier.

    Longtemps menée au score par le Mali, la Côte d'Ivoire a été sauvée de justesse sur une égalisation tardive de Max-Alain Gradel (1-1) et peut respirer malgré une nouvelle production indigente, samedi à Malabo dans le groupe D de la CAN 2015.

    Pendant près de 86 minutes, les Eléphants se sont montrés indignes de leur statut de prétendants au titre. Mais l'attaquant stéphanois a surgi in extremis pour permettre aux siens de grappiller leur deuxième point dans le tournoi et de pouvoir encore croire à une qualification pour les quarts de finale.

    Les Ivoiriens ne sont donc pas encore totalement terrassés même si ce deuxième nul, après celui concédé d'entrée face à la Guinée (1-1), est loin d'être glorieux. Cueillis à froid sur une magnifique reprise en demi-volée de l'ancien attaquant de Saint-Etienne Bakary Sako (7e), ils n'ont trouvé leur salut que sur ce coup de canif de Gradel, sorti judicieusement du banc un peu plus tôt.

    Tout se jouera dans quatre jours pour les troupes d'Hervé Renard, qui n'ont désormais plus d'autres choix que de l'emporter contre le Cameroun, mercredi, si elles veulent rester en vie dans la compétition et ne pas quitter la Guinée Equatoriale sur un terrible échec.

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    PRESTATION INDIGNE D'UN FAVORI POUR LA CÔTE D'IVOIRE

    La suspension pour deux rencontres de Gervinho, leur atout offensif Nnuméro un, aura coûté très cher aux Ivoiriens et le duo Bony-Doumbia n'est pas parvenu à faire oublier l'attaquant de l'AS Rome. Renard avait pourtant effectué trois changements par rapport au 1er match. Mais cela ne s'est guère vu sur la pelouse.

    Des transmissions trop lentes, des erreurs techniques grossières: la prestation des Eléphants a été indigne d'un favori et comme lors de la première rencontre, les cadres ont largement failli. A commencer par Yaya Touré.

    Hervé Renard avait pourtant exhorté le quadruple meilleur joueur africain d'assumer enfin ses nouvelles responsabilités de capitaine et d'être à la hauteur de son statut. Mais le milieu de Manchester City est resté amorphe dans le jeu et ses grands gestes pour inviter ses coéquipiers à se révolter n'ont servi à rien. On l'a même vu s'énerver en deuxième période contre le jeune défenseur Eric Bailly (20 ans).

    Renard est lui aussi sorti de ses gonds. Image rare, il a à plusieurs reprises vertement secoué, tel un minime, le médiocre défenseur Serge Kanon. Les Maliens ont eux peut-être eu le tort de gérer tranquillement leur avance après le but de Sako, se contentant de subir les assauts vains de la Côte d'Ivoire.

    Convaincants face au Cameroun (1-1), les partenaires de Seydou Keita, demi-finalistes des deux dernières éditions, restent tout de même bien placés pour se hisser au prochain tour, un billet qu'ils iront chercher contre la Guinée. La dernière journée s'annonce brûlante.

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    CAN 2015 : Le Cameroun mis en échec par la Guinée,

    suspense total dans le groupe D

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-01-24T22:14:10+01:00" itemprop="datePublished">24.01.2015 à 22h14</time>

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">Le défenseur guinéen Fode Camara et l'attaquant camerounais Vincent Aboubakar se sont quittés sur un score nul (1-1), samedi 24 janvier. </figure>

    Le Cameroun n'a pas réussi à dominer la Guinée (1-1) et a maintenu le suspense dans un groupe D extrêmement indécis, samedi à Malabo, au 1er tour de la CAN-2015.

    Ce résultat arrange surtout la Côte d'Ivoire, de nouveau tenue en échec par le Mali (1-1) plus tôt dans la journée. Avec quatre équipes à 2 petits points en deux rencontres, cette poule est loin d'avoir rendu son verdict et la qualification pour les quarts de finale se décidera lors de la dernière journée, mercredi.

    Les Lions Indomptables ont cru avoir fait le plus dur en ouvrant la marque par Benjamin Moukandjo sur un corner direct dévié dans son but par le malheureux gardien guinéen Naby Yattara (13e). Mais Ibrahima Traoré a égalisé juste avant la pause sur un exploit individuel, une magnifique frappe croisée à l'entrée de la surface (42e).

    GROUPE TRÈS RELEVÉ

    Le Syli National, sur le papier la plus faible formation de ce groupe très relevé, continue ainsi de jouer les trouble-fêtes et peut encore rêver d'une accession au prochain tour, ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2008.

    Le Cameroun, absent des deux dernières éditions, devra de son côté aller chercher son billet au cours d'un choc contre la Côte d'Ivoire qui s'annonce irrespirable. Il pourra regretter de ne pas avoir assez muselé l'intenable Traoré, un véritable poison pour la défense des Lions.

    Avant son but, le joueur de Moenchengladbach avait déjà buté in extremis sur Joseph Ebogo (36e) puis a bien failli doubler la mise sur un tir enroulé (47e) alors que les Camerounais ont eux trop gâché, à l'image d'Aboubacar (10e, 34e, 64e) ou de Stéphane Mbia (90e), et ont même manqué de peu de se faire surprendre par Naby Keita (75e).

    Orphelins de Samuel Eto'o, le recordman des buts inscrits en phase finale de Coupe d'Afrique (18 réalisations), ils n'ont pas encore trouvé un tueur des surfaces et pourront maudire leur stérilité offensive. A méditer avant de se frotter aux Eléphants ivoiriens.

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