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    Egypte: la justice déclare le mouvement palestinien

    Hamas "terroriste"

    - Publié le <time datetime="2015-02-28T13:18" itemprop="datePublished" pubdate=""> 28/02/2015 à 13:18</time>

     
     
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    <figure class="media_article media_article_afp" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="margin-top:10px"> Un militant de la branche armée du Hamas, lors d'un rassemblement à Gaza, le 5 février 2015 <figcaption>Un militant de la branche armée du Hamas, lors d'un rassemblement à Gaza, le 5 février 2015 © AFP/Archives - Mohammed Abed</figcaption> </figure>

    Un tribunal égyptien a classé samedi comme organisation "terroriste" le mouvement palestinien Hamas, selon une source judiciaire, alors que le pouvoir au Caire a déjà banni la branche armée du groupe islamiste, accusé de soutenir une insurrection jihadiste dans le Sinaï.

    Fin janvier, la justice égyptienne avait classé comme mouvement "terroriste" la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, et en mars un tribunal avait proscrit les activités du mouvement palestinien sur le sol égyptien et ordonné que ses avoirs soient gelés.

     28/02/2015 13:17:20 - Le Caire (AFP) - © 2015 AFP
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  • Boris Nemtsov, l'un des plus fervents opposants

    à Vladimir Poutine

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-02-28T00:28:30+01:00" itemprop="datePublished">28.02.2015 à 00h28</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-02-28T12:47:06+01:00" itemprop="dateModified">28.02.2015 à 12h47</time>

     

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Boris Nemtsov, lors d'une manifestation à Moscou, le 6 mai 2012. </figure>

     

    L'essentiel

    • Boris Nemtsov est mort, tué par balle, dans la nuit de vendredi à samedi au pied du Kremlin. Les enquêteurs parlent d'« assassinat planifié ».
    • Ancien ministre de Boris Eltsine, il avait incarné la génération des jeunes réformateurs des années 90 avant de devenir un opposant virulent de Vladimir Poutine.
    • Les autorités ont autorisé l'opposition à organiser dimanche une marche dans Moscou en mémoire de l'opposant.

     

    Il y a une quinzaine de jours, il confiait, dans une interview à l'hebdomadaire Sobesednik, sa peur d'être assassiné. Dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 février, alors qu'il marchait dans le centre de Moscou, Boris Nemtsov a été abattu, quatre balles ayant été tirées dans son dos. Il est tombé à quelques mètres du Kremlin : tout un symbole pour celui qui fut de tous les combats face au pouvoir en place.

    Ancien ministre de Boris Eltsine, l'homme de 55 ans avait incarné la génération des jeunes réformateurs des années 1990, avant de devenir un virulent critique du président Vladimir Poutine, qu'il comptait défier à nouveau dimanche en manifestant.

    Plusieurs fois interpellé par les forces de l'ordre lors de rassemblements de protestation au pouvoir en place, il avait aussi subi des perquisitions et été mis sur écoute, sans jamais cesser de dénoncer la corruption de ce qu'il appelait le « système oligarchique » en vigueur au pays des tsars.

    TRÈS PROCHE DE BORIS ELTSINE

    Le teint toujours bronzé, les cheveux en brosse, l'air séducteur malgré de grands yeux noirs pochés de cernes, Boris Nemtsov, physicien de formation, avait commencé sa carrière peu avant l'effondrement de l'URSS. Il avait été élu en 1990 au Soviet suprême, le Parlement soviétique.

    Vidéo suggérée sur le même sujet

    • Russie : l’opposant Boris Nemtsov a été assassiné

      Boris Nemtsov, l'une des figures de l'opposition en Russie, a été assassiné ce soir à Moscou. L'information annoncée dans un premier temps par des agences russes, a été confirmée. Boris Nemtsov a été atteint de quatre balles dans la poitrine, alors qu'il se trouvait dans le centre de la capitale russe, non loin du Kremlin. Une enquête est en cours. Âgé de 55 ans, Boris Nemtsov était connu pour son combat mené contre la politique du président Poutine. Il était, avec Garry Kasparov, l'un des leaders du mouvement Solidarnost. Au cours de sa carrière, il fut notamment ministre de l'Énergie sous Boris Eltsine. En 2009, il s'était présenté à la mairie de Sotchi.

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    Après avoir été gouverneur de la région de Nijni-Novgorod, à 400 km à l'est de Moscou, il avait entamé une ascension fulgurante sous la présidence de Boris Eltsine. De mars 1997 à août 1998, il avait obtenu le poste de vice-premier ministre chargé du secteur énergétique et des monopoles, secteur très convoité, ce qui lui valait d'être régulièrement dénoncé par le Kremlin comme un homme politique lié aux oligarques qui ont profité de la vague de privatisations des années 1990.

    Le premier président de la Russie démocratique, dont il était très proche, avait envisagé un temps d'en faire son dauphin, avant de lui préférer le chef du FSB (ex-KGB), Vladimir Poutine. Limogé en août 1998, Boris Nemtsov a basculé dans l'opposition lorsque son rival a pris les rênes du pays.

    Aux législatives de 1999, l'opposant est élu à la Douma – chambre basse du Parlement – et rejoint le parti libéral SPS (l'Union des forces de droite), dont il dirige une fraction qui se distingue par ses critiques virulentes envers le gouvernement en place. Son opposition au pouvoir se fait de plus en plus tranchante après les élections législatives de 2007, qu'il dénonce comme « les plus malhonnêtes de l'histoire de la Russie ».

    ASPERGÉ D'AMMONIAC

    Un an plus tard, en 2008, après avoir échoué à se présenter à l'élection présidentielle comme candidat unique d'une opposition affaiblie par sa disparité, il décide de créer le mouvement Solidarnost, sous l'égide de l'ex-champion d'échecs Garry Kasparov.

    Mais c'est surtout aux côtés d'Alexeï Navalny qu'il s'affichera comme figure de proue des manifestations qui ont secoué Moscou pendant l'hiver 2011-2012. Après la réélection de Vladimir Poutine au Kremlin en mai 2012, il a continué à dénoncer les dépenses jugées excessives du président et la corruption, notamment lors de la tenue des Jeux olympiques d'Hiver à Sotchi, sa ville natale, en 2014. Cinq ans plus tôt, alors candidat à la mairie de cette localité des bords de la mer Noire, il avait d'ailleurs été aspergé d'ammoniac par des inconnus dans la rue.

    Plus récemment, Boris Nemtsov avait pris parti dans le conflit qui ravage depuis plus de dix mois l'Est de l'Ukraine. Organisateur de plusieurs marches pacifiques en soutien à Kiev, il avait récemment réaffirmé sur son compte Facebook, qu'à ses yeux, l'annexion de la Crimée était illégale. Selon Ksenia Sobtchak, autre figure de l'opposition, Boris Nemtsov travaillait à un rapport sur la présence de forces russes en Ukraine, que le Kremlin nie avec acharnement.

    L'influence de ce vétéran de l'opposition, très présent sur les réseaux sociaux, semblait cependant diminuer au profit de la nouvelle génération incarnée par Alexeï Navalny, de 17 ans son benjamin.

    C'est d'ailleurs avec lui qu'il avait appelé à la tenue dimanche 1er mars d'un vaste rassemblement pour dénoncer la mauvaise gestion par le Kremlin de la grave crise économique que traverse la Russie en raison des sanctions occidentales et de la chute des prix du pétrole. Après la mise sous écrou de son cadet, mi-février, il en avait repris le flambeau.

    Les autorités de la ville de Moscou ont autorisé l'opposition à organiser, dimanche, une marche, qui pourra rassembler jusqu'à 50 000 participants, à travers le centre de la capitale russe en mémoire de l'opposant.

    Lire aussi en édition abonnés : Navalny en prison pour le priver de manifestation


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    Livret A: retraits supérieurs aux dépôts en janvier

    (9e mois de suite)

    Par le <time datetime="2015-02-28T07:01:00+01:00" itemprop="datePublished">28 février 2015   lien </time>
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    Le Livret A a connu un neuvième mois consécutif de décollecte nette, les retraits ayant dépassé de 850 millions d'euros les dépôts en janvier, selon des données publiées lundi par la Caisse des dépôts.

    A la peine depuis mai 2014, ce produit d'épargne avait terminé l'année passée dans le rouge, avec une décollecte nette de 6,13 milliards d'euros.

    Alors que janvier est généralement un bon mois pour le Livret A, la concurrence de placements jugés plus attractifs par les épargnants a continué à peser. Et ce, alors que le gouvernement a décidé de maintenir son taux à 1% quand la formule permettant de le calculer devait mécaniquement le faire chuter à un nouveau plus bas historique de 0,25%, en raison de la faiblesse de l'inflation.

    Parmi ces concurrents figure notamment l'assurance-vie, avec des fonds en euros (à capital garanti) qui ont rapporté 2,5% en moyenne en 2014.

    Surtout, les épargnants ont continué à plébisciter en janvier le Plan épargne logement (PEL), avec un "coup d'accélérateur" lié à l'évolution de sa rémunération annoncée par le ministère des Finances mi-janvier, selon une source bancaire interrogée par l'AFP.

    En effet, tout PEL ouvert avant le 1er février était assorti d'un taux garanti de 2,5%, taux qui reculait à 2% pour ceux ouverts à partir de cette date.

    "En janvier, on a enregistré 25% d'ouvertures de PEL en plus et une collecte en hausse de 13% par rapport à janvier 2014", a expliqué à l'AFP une source d'un réseau bancaire en France.

    En ce qui concerne le Livret de développement durable (LDD), lui aussi rémunéré à 1%, les retraits ont également été supérieurs aux dépôts en janvier, à hauteur de 200 millions d'euros.

    Au total, 364,1 milliards d'euros étaient déposés fin janvier sur ces deux produits de placement, dont les encours permettent notamment de financer le logement social en France.


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  • Craintes pour l'inestimable patrimoine archéologique d'Irak menacé par l'EI

    Publié27-02-2015 à 15h44Mis à jour le 28-02-2015 à 12h30

    lien

    Carte des précédentes destructions volontaires de biens culturels depuis 1991
 (c) Afp

    Carte des précédentes destructions volontaires de biens culturels depuis 1991 (c) Afp

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    Bagdad (AFP) - Une vidéo montrant des jihadistes jubilants réduire en miettes des sculptures pré-islamiques en Irak a provoqué un tollé général et suscité vendredi les craintes que d'autres trésors de l'un des plus anciens patrimoines au monde ne soient détruits.

    A coup de marteaux-piqueurs, les extrémistes du groupe Etat islamique (EI) ont détruit à Mossoul, la deuxième ville d'Irak sous leur contrôle depuis juin 2014, des splendeurs archéologiques, dont un immense taureau ailé assyrien de la porte de Nergal, dont un jumeau est exposé à Londres.

    En quelques heures, les comparaisons avec la destruction en 2001 par les talibans des bouddhas de Bamiyan en Afghanistan se sont multipliées, comme les appels à tout faire pour protéger le patrimoine.

    Evoquant un "nettoyage culturel", la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova a réclamé vendredi à la Cour pénale internationale (CPI) de se saisir du cas.

    "Cette attaque est bien plus qu'une tragédie culturelle (...) elle alimente le sectarisme, l'extrémisme violent et le conflit en Irak", avait-elle déclaré jeudi, appelant à une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU.

    Le président français François Hollande a accusé les jihadistes de vouloir "détruire tout ce qui est humanité" alors que le musée du Louvre à Paris a dénoncé des destructions "barbares".

    - 'Favoriser l'idolâtrie' -

    La France est l'un des principaux membres de la coalition internationale menée par les Etats-Unis contre l'EI, un groupe ultradical sunnite qui a profité de l'instabilité en Irak et de la guerre en Syrie pour s'emparer de vastes régions où il multiplie les atrocités, dénoncées comme des crimes contre l'humanité par l'ONU.

    Pour l'organisation jihadiste, statues, tombeaux et représentations "favorisent l'idolâtrie" et méritent donc d'être détruits.

    "Fidèles musulmans, ces sculptures derrière moi sont des idoles pour les peuples d'autrefois qui les adoraient au lieu d'adorer Dieu", déclare face caméra un jihadiste dans la vidéo, dressant le parallèle avec la destruction par le prophète Mahomet des statues des idoles à la Mecque.

    Dès juillet, les combattants de l'EI avaient détruit à Mossoul (nord), la tombe de Jonas et le sanctuaire du prophète Seth -considéré comme le troisième fils d'Adam et Eve dans les traditions juive, chrétienne et musulmane.

    Toutes les jurisprudences "s'accordent sur le fait que l'usage d'une mosquée construite sur une tombe est contraire à l'islam", avaient-ils déclaré, une assertion contestée par de nombreux spécialistes.

    "Les antiquités et les statues du musée de Mossoul ne sont pas des idoles divines, mais des statues de rois, d'animaux, d'oiseaux", explique Radwan al-Sayyed, professeur de sciences islamiques à l'Université libanaise. "Et quand bien même il s’agirait de statues de dieux, elles sont dans un musée, et le Coran conseille d'en tirer des leçons (...)".

    L'instance représentant l'islam auprès des autorités égyptiennes, Dar al-Ifta, a aussi condamné les destructions. "Ces antiquités se trouvent dans tous les pays conquis par les musulmans, et les compagnons (du prophète) n'ont pas ordonné leur destruction".

    Le chef de la Ligue arabe a lui décrié "l'un des crimes les plus abominables commis en notre temps contre le patrimoine de l'Humanité".

    - 'Capables de tout' -

    Si parmi les statues détruites figurent des répliques d'œuvres mises en sécurité depuis longtemps dans des musées occidentaux, certaines étaient uniques, dont le colossal taureau ailé assyrien.

    Après l'avoir réduit en miettes, les jihadistes auraient lancé aux gardiens du musée que la ville de Nimroud, joyau archéologique à une centaine de km plus au sud, était leur prochaine cible.

    "C'est l'une des plus importantes capitales assyriennes, on y trouve des bas-reliefs et des taureaux ailés... Cela serait un véritable désastre", se désole Abdelamir Hamdani, un archéologue irakien de l'Université Stony Brook de New York, joint au téléphone par l'AFP.

    "Je crains qu'ils ne prévoient plus de destructions", abonde Ihsan Fethi, un spécialiste du patrimoine irakien, basé en Jordanie. "Ils sont capables de tout, ils sont capables de dire que les temples de Hatra sont païens et de les faire sauter", explique en référence à une ville au sud de Mossoul, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.

    Mais protéger ces sites -Nimroud, Hatra, et tous ceux situés dans les territoires conquis par l'EI- est une tâche presque impossible, estime Mounir Bouchnaki, directeur du centre régional arabe pour le patrimoine mondial, basé à Bahreïn.

    "Si vous n'avez pas des gens sur le terrain, c'est très difficile, et on risque même de contribuer à la destruction".

     


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