• Presqu'un Français sur deux

    fait confiance

    à Valls pour réformer

    31 Mai 2015, 07h49 | MAJ : 31 Mai 2015, 09h42
     
     

    <figure> ILLUSTRATION. Selon un sondage Ifop, pour une petite majorité de français Manuel Valls ne pourra pas reformer le pays <figcaption class="articleChapeau ">ILLUSTRATION. Selon un sondage Ifop, pour une petite majorité de français Manuel Valls ne pourra pas reformer le pays (Le Parisien/Olivier Corsan)</figcaption> </figure>

    Alors qu'il reçoit, lundi à Matignon, les organisations patronales et syndicales, Manuel Valls peut compter sur la confiance de presqu'un Français sur deux dans sa capacité à réformer.

     
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    48% des Français le pensent en effet «en mesure de mener à bien des réformes dans le domaine économique et social», contre 51% qui pensent le contraire, selon un sondage Ifop pour le JDD.

    Les français se disent pourtant largement favorables (72%) à «la mise en place de conditions plus strictes pour bénéficier d'allocations logement» au «plafonnement du montant de l'allocation chômage pour les cadres supérieurs ou dirigeants» (64%) ou encore au «plafonnement du montant des indemnités de licenciement gagnables aux prud'hommes».

    En revanche pas question de toucher aux sujets qui fâchent. 62% des personnes interrogées refusent que l'on touche à la simplification des licenciements dans les PME. Ils sont encore plus farouchement opposés (68%) à l'allongement à 67 ans de l'âge du départ à la retraite pour bénéficier d'une retraite complémentaire pleine.

    Les dossiers les plus urgents sont les plus délicats

    Or, même si Manuel Valls bénéficie d'un large soutien des sympathisants de gauche (57%), le hic, c'est que ce sont précisément les dossiers délicats qu'il est urgent de réformer... Alors que les TPE du Medef lance un cri d'alarme dans un placard publicitaire publié ce dimanche dans le presse «Halte au massacre des TPE !» dénonçant le surcroît de réglementations avec l'arrivée du compte pénibilité, Manuel Valls est pourtant censé poursuivre un objectif inverse pour permettre le déblocage des embauches dans les PME. Le plafonnement du montant des indemnités de licenciement aux prud'hommes risque d'apparaître comme étant superficiel alors que les chefs d'entreprise demandent un assouplissement des règles au risque de faire hurler les syndicats.

    De la même manière, la question des retraites complémentaires menacées d'avoir les caisses vides dans les prochaines années est un sujet glissant alors que le Medef propose des abattements de 40% à partir de 62 ans qui décaleraient le taux plein à 67 ans. Pour la CFDT, «il est hors de question d'aller au delà de 10% et à condition que cela soit temporaire»... Reste à savoir si un accord sera possible entre le patronat et les syndicats. Sinon le gouvernement devra trancher ce qui risque d'être diffcilement acceptable dans une population largement opposée à cette mesure.


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  • Il tire "au hasard" sur des passants :

    un mort et 2 blessés graves

    près de Metz

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    le 31 mai 2015 à 07h24 , mis à jour le 31 mai 2015 à 10h45.

     


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  • Les élections régionales en Italie

    soulignent les fractures

    au sein des partis

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-05-31T10:56:33+02:00" itemprop="datePublished">31.05.2015 à 10h56</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-05-31T11:04:18+02:00" itemprop="dateModified">31.05.2015 à 11h04</time> | Par

    Tous divisés ou presque. À l’exception du Mouvement 5 Étoiles (M5S), la dernière née des formations politiques italiennes, les autres grands partis qui se présentent dimanche 31 mai aux suffrages de 20 millions d’électeurs dans plus de 1000 communes (dont Venise) et sept régions (Ligurie, Vénétie, Ombrie, Toscane, Marches, Campanie, Pouilles) sont divisés. C’est le cas au Parti Démocrate (PD centre gauche) dirigé par le Premier ministre Matteo Renzi, à Forza Italia (droite) propriété de Silvio Berlusconi ou à la Ligue du Nord (antieuropéen et anti-immigration). A chaque fois les leaders sont défiés par des « frondeurs », souligant comme l’explique le politologue Piero Ignazi « une forme de rebellion de la périphérie envers le centre du pouvoir ». Tour d’horizon.

    Les anti-Renzi se comptent en Ligurie. Le train des réformes guidé par le président du conseil et l’empreinte de plus en plus réformiste qu’il a donné au PD, ont laissé l’opposition interne déconfite. Elle n’a rien pu faire contre l’adoption de la réforme du code du travail qui libéralise le marché de l’emploi, rien contre celle du mode de scrutin aux élections législatives qui laisse entre les mains des chefs de partis le choix d’une bonne part des candidats, rien contre celle de l’instruction publique. Anciens communistes ou ex-compagnons de route de Matteo Renzi déçus par son virage libéral, ils rêvent de voir trébucher le premier ministre en Ligurie afin de le contraindre à gauchiser son programme. La candidate chois par le PD, Raffaela Païta, mise en examen pour avoir tardé à donner l’alarme lors des inondations de septembre 2014, est confrontée à la candidature du dissident Luca Pastorino, soutenu par Pipo Civati, autrefois ami de M. Renzi et Sergio Cofferati, ancien secrétaire général de la CGIL, le plus puissant et le plus à gauche des syndicats italiens. La dispersion des voix peut profiter à la candidate du M5S ou de Forza Italia et priver le chef gouvernement – qui espère triompher sur le score de 6 à 1 lors des régionales – d’une occasion de crier victoire.

    Lutte fratricide eau sein de la Ligue du Nord en Vénétie. A priori, c’est un combat générationnel que se livrent le Milanais Matteo Salvini, 42 ans leader de la Ligue, qui soutient le gouverneur sortant, Luca Zaia, et Flavio Tosi, maire de Vérone, 45 ans qui a décidé de se présenter également. Mais à y regarder de plus près, c’est l’éternel combat entre « les deux âmes de la Ligue » qui se joue. Depuis sa fondation, il y a plus de trente ans, le parti est la proie de tensions entre les Lombards, qui fournit les cadres, et les Vénètes qui remplissent les cars pour les meetings. Les uns et les autres se veulent l’expression de la « pureté » du parti. Mais M. Tosi a également d’autres idées sur l’évolution de la Ligue que M. Salvini a amarrée dans le sillage du Front national, avec lequel il est allié au Parlement européen. Le maire de Vérone aimerait se rapprocher de la droite traditionnelle dont le parti a toujours été un allié plus ou moins obéissant ; M. Salvini, souhaite au contraire faire de la Ligue qui, dans les sondages dépasse désormais Forza Italia, le pivot de toute alliance à venir. Si la région a peu de chances de passer à gauche, les scores obtenus respectivement par M. Zaia et M.Tosi permettront de jauger le rapport de force entre M. Salvini et son « frondeur ».

    Règlement de compte pour Forza Italia dans les Pouilles. Silvio Berlusconi a promis de se mettre « en retrait ». Il dit qu’il cherche un leader même s’il « n’en voit pas pour l’instant ». Mais à près de 79 ans, son déclin est déjà confirmé. Lassé d’attendre une éventuelle retraite du Caïman ou son adoubement comme héritier, le député européen Raffaele Fitto a décidé de mettre sur pied sa propre liste dans les Pouilles en débauchant purement et simplement le candidat de Forza Italia. Dans la foulée il a également annoncé son départ du parti et la création d’une fondation baptisée « Conservateurs et réformistes ». Le cadet, 46 ans, reproche à son aîné son opposition trop frileuse au gouvernement et sa navigation à vue. Se rêvant en David Cameron transalpin, il a décidé de faire des Pouilles, dont il est originaire, le lieu-clé de cette élection et le laboratoire de la « déberlusconisation » de la droite italienne. L’ancien Président du conseil lui promet de connaître le même sort que tous ceux qui se sont levés sur sa route et ont disparu des radars de la vie politique, comme Gianfranco Fini. « Forza Italia est désormais un chapitre clos », insiste le député européen. Mille fois pronostiquée, cette hypothèse est encore à vérifier.

     Philippe Ridet (Rome, correspondant)


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  • <header class="cf" id="headline">

    Huddersfield-Dragons Catalans : "Mettre la pression sur Brough"

    Le 31 mai à 08h15 par Recueilli par B. O. | Mis à jour il y a 2 heures  lien

    </header> <figure class="articleImage"> Morgan Escaré demande de la constance aux Dragons. <figcaption class="caption">Morgan Escaré demande de la constance aux Dragons. PHOTO/MICHEL CLEMENTZ</figcaption> </figure>

    Morgan Escaré sera dans le viseur du meneur de jeu des Giants, cet après-midi (14h) lors du Magic Week-end à Newcastle.

    L’arrière des Dragons n’a pas participé à la défaite des Dracs le mois dernier au John Smith Stadium. Mais Morgan Escaré a noté les défaillances des siens ce jour-là. Pour lui, pas de doute, les Giants vont insister là-dessus.

    Comment abordez-vous ce rendez-vous ? Déjà dans des conditions différentes. Il sera 13h à Newcastle au coup d’envoi. Ça change beaucoup de choses dans la préparation, on va manger vers 9h30 par exemple. Après, ça reste un gros match face à de redoutables adversaires qui viennent de gagner leurs six derniers matches.

    Mais vous restez sur une belle démonstration face à Wigan… C’est certain. Maintenant il faut que nous soyons enfin capables de confirmer et à l’extérieur. Nous parlons beaucoup de constance ces derniers temps, il faudra l’avoir pour ramener les deux points et les rejoindre au classement.

    • "C’est sur nous qu’il va allumer ses chandelles"
       

    Avez-vous enfin trouvé un plan anti Danny Brough ? Chaque saison c’est la même chanson. On connaît ses qualités et son énorme jeu au pied. De ses vingt mètres, il peut trouver une 40-20. C’est le meneur, c’est grâce à lui que l’équipe avance et il joue aussi très bien les petits côtés. Au match aller perdu chez eux, ils ont inscrit tous leurs essais sur du jeu au pied ou sur des choix petits côtés. On a beaucoup travaillé cette semaine ces détails, ses choix de jeu et donc notre placement mais aussi celui des joueurs sans ballon.

    C’est-à-dire ? Il faut mettre la pression sur Danny Brough au moment où il veut taper et il faut protéger les récupérateurs. Mais notre “back 3” (ailiers et arrière) sera sous pression pendant quatre-vingts minutes. Il ne va pas nous faire de cadeaux et c’est sur nous qu’il va allumer ses chandelles. Mais nous sommes prêts et sur ce que nous venons de produire ces dernières semaines, il y a plusieurs garanties et signes positifs.


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  • Le nouveau chef-d'œuvre de Messi face à Bilbao

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    Lionel Messi.

    VIDEO

    <figcaption>

    Reuters

    </figcaption> </figure> <aside class="fiche2 metas">
    Par
    Publié le <time datetime="2015-05-30T22:07:00+02:00" pubdate="">30 mai 2015 à 22h07</time>
    Mis à jour le <time datetime="2015-05-30T22:27:04+02:00">30 mai 2015 à 22h27</time>
    </aside>

    Lionel Messi a inscrit le premier but de la finale de la Coupe d'Espagne en éliminant cinq joueurs basques sur le côté droit, marquant son 57e but de la saison toutes compétitions confondues mais surtout un énième chef-d'œuvre.

    Lionel Messi n'a besoin de personne pour inscrire un but et il vient encore de le prouver sur la pelouse du Camp Nou, à l'occasion de la finale de la Coupe d'Espagne entre le FC Barcelone et l'Athletic Bilbao, ce samedi soir. 

    Parti côté droit, l'Argentin a d'abord accéléré avant de stopper sa course et d'enchaîner avec un grand pont génial sur Balenziaga. Derrière, arrivé dans la surface, le numéro 10 catalan s'est joué du Français Aymeric Laporte avant de battre Herrera dans l'angle fermé ...

    VIDEO

    Renaud HEISENBERG @Renaud_FCB

    Une oeuvre d'art de + pour Messi La vitesse d'exécution est complètement folle j'ai pu de mot bordel


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