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    Mariano Rajoy évoque des changements

    avant les législatives

    </header> <figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey"> Mariano rajoy evoque des changements avant les legislatives <figcaption class="legend ta-l">(Crédits : © Susana Vera / Reuters)</figcaption> </figure> <section class="signature">

    reuters.com  |  <time datetime="2015-05-30CEST16:34:16+0200"> 30/05/2015, 16:34 </time>  -  lien

    </section>

    SITGES, Espagne (Reuters) - Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, est ouvert à des changements après le revers subi par le Parti populaire (droite) au pouvoir lors des élections municipales et régionales du 24 mai et avant les législatives de novembre.

    Mariano Rajoy, dont la formation a perdu plus de 2,5 millions de voix par rapport aux scrutins organisés il y a quatre ans, n'a pas précisé s'il entendait remanier son gouvernement ou modifier ses orientations politiques.

    Il a toutefois reconnu avoir commis des erreurs expliquant, selon lui, les mauvais résultats électoraux de son parti.

    "Il est clair que nous n'avons pas bien fait certaines choses. Nous devons en tenir compte", a-t-il reconnu, samedi, lors d'une conférence réunissant des hommes d'affaires et des responsables politiques à Sitges, près de Barcelone.

    "Il faut modifier certaines choses et nous le ferons mais pas en ce qui concerne notre politique économique", a-t-il ajouté.

    Le Parti populaire mise largement sur la récente reprise économique en Espagne pour se maintenir au pouvoir lors des élections de novembre mais son message a pour l'instant du mal à convaincre les électeurs.

    Si la croissance espagnole est l'une des meilleures de la zone euro désormais, le chômage concerne encore une personne sur quatre en âge de travailler et les inégalités sociales s'accentuent.

    En nombre de voix, le PP est arrivé en tête des élections locales mais, payant le prix de quatre années de politique d'austérité et de scandales de corruption à répétition, il réalise son pire score depuis 1991.

    Les percées de Podemos ("Nous pouvons"), la formation de gauche anti-austérité issue du mouvement des Indignés en 2011, et de Ciudadanos (les Citoyens), parti libéral centriste engagé contre la corruption, ont marqué ces scrutins.

    L'installation de ces deux mouvements dans le paysage politique consacre la fragmentation de l'électorat espagnol et augure d'élections législatives compliquées cet automne.


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    La branche saoudienne de l'EI

    appelle à exterminer les chiites

    </header> <figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey"> La branche saoudienne de l'ei appelle a exterminer les chiites <figcaption class="legend ta-l">(Crédits : © Reuters Photographer / Reuter)</figcaption> </figure> <section class="signature">

    reuters.com  |  <time datetime="2015-05-30CEST16:56:54+0200"> 30/05/2015, 16:56 </time>  -  lien

    </section> <section class="contenu-article">

    DUBAÏ (Reuters) - La branche saoudienne de l'Etat islamique a annoncé qu'elle avait l'intention de débarrasser la péninsule arabique de tous les musulmans chiites et a appelé les jeunes Saoudiens à soutenir son combat, rapporte l'association américaine SITE spécialisée dans l'observation des réseaux islamistes sur internet.

    Dans un enregistrement de 13 minutes, un orateur explique avoir donné ordre à tous les fidèles du mouvement djihadiste de "tuer les ennemis de l'islam, en particulier les chiites", précise SITE.

    "Ce sont des infidèles et des apostats et leur sang peut être répandu, leur argent peut être pris. Il est de notre devoir de les tuer et même de purifier cette terre de leur saleté", poursuit l'orateur.

    L'Etat islamique a revendiqué la responsabilité de deux attentats à la bombe commis les 22 et 29 mai contre des mosquées chiites dans l'est de l'Arabie saoudite qui ont fait 25 morts.

    (Sami Aboudi, Pierre Sérisier pour le service français)

    </section>

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  • Qui est Ross Ulbricht, le créateur

    de "l'eBay de la drogue" ?

    <figure class="article-picture thumbnail ta-c bg-light-grey" data-exclu="" data-surtitre="L'homme du jour">L'homme du jour Ross Ulbricht, l'ingénieur condamné à la prison à vie pour avoir créé Silk Road, "l'eBay de la drogue" <figcaption class="legend ta-l">

    Ross Ulbricht, l'ingénieur condamné à la prison à vie pour avoir créé Silk Road,

    "l'eBay de la drogue" (Crédits : DR)

    </figcaption> </figure> <section class="signature">

    latribune.fr  |  <time datetime="2015-05-30CEST13:30:00+0200" itemprop="datePublished"> 30/05/2015, 13:30 </time>  -  lien

    </section> <section class="chapeau"> L'ingénieur chantre des idées libertariennes qui a créé Silk Road est condamné à la prison à vie. Sa plateforme d'échange permettait de réaliser des transactions anonymes avec des Bitcoins. Il affirme n'avoir jamais eu de mauvaises intentions. </section> <section class="contenu-article" itemprop="articleBody"> <aside class="img-links-wrapper"> </aside></section>

    La prison à vie pour avoir créé un site internet. Mais pas n'importe quel site. Silk Road - sobriquet "eBay de la drogue", une plateforme d'échange sur le marché noir en ligne ou Darknet - a abrité un trafic de substances illicites évalué à plus de 1,2 milliard de dollars et dégagé 200 millions de dollars de profits selon la justice américaine. Cette création de Ross Ulbricht, 31 ans, lui vaut d'avoir été jugé coupable de trafic de drogue sur internet et association de malfaiteurs en vue de commettre du piratage informatique et du blanchiment d'argent.

    "Le premier à vous avancer sur ce terrain"

    Il est condamné à la prison à perpetuité assortie de 183,9 millions de dollars (167,3 millions d'euros) d'amende. La juge Katherine Forrest, en charge du dossier, a affirmé:

    "Ce que vous avez fait est sans précédent. Et étant le premier à vous avancer sur ce terrain, vous êtes ici présent en tant qu'accusé ayant à en payer les conséquences."

    Avant de créer cette plateforme, Ross Ulbricht était ingénieur et chercheur en physique-chimie à l'Université de Pennsylvanie. Il a notamment étudié les énergies renouvelables comme en atteste la participation à cet article scientifique sur les cellules solaires polymères. Puis il a dirigé une entreprise de collecte, réparation et redistribution d'objets voués au rebut appelée Good Wagon Books.

    "Changer l'esprit des gouvernés"

    Membre d'un groupe se réclamant de la pensée libertarienne à l'Université, il s'est passionné pour les travaux de l'école Autrichienne, dont les principes reposent sur une haute valeur accordée aux choix individuels des agents économiques.

    Quelques années plus tard, il écrit une sorte de profession de foi idéologique sur sa page LinkedIn:

    "Je veux utiliser la théorie économique pour abolir l'usage de la coercition et de l'agression par les êtres humains (...) Les institutions et les gouvernements font l'usage le plus systématique et le plus répandu de la force. Ils sont donc la cible actuelle de mes efforts. Cependant, la meilleure façon de changer un gouvernement est de changer l'esprit des gouvernés. A cette fin, j'ai créé une simulation économique afin d'offrir aux gens la possibilité d'expérimenter un monde dépourvu de l'usage systématique de la violence."

    Le "terrible pirate Robert"

    En juin 2011, il lance Silk Roak (littéralement "route de la Soie" est lancé) en se fondant sur ces principes. Relié au réseau Tor, qui permet de communiquer de façon anonyme, cette plateforme permet à des internautes d'acheter de la drogue et d'autres produits illicites en utilisant la monnaie virtuelle Bitcoin. Pour mener ses activités, Ross Ulbricht emploie plusieurs pseudonymes, dont le plus célèbre est "le terrible pirate Robert", du nom d'un personnage du film Princess Bride.

    Ross Ulbricht est arrêté à San Francisco en octobre 2013. La justice évalue alors sa fortune amassée grâce à des commissions en Bitcoins a plus de 3,4 millions de dollars.

    "Offrir aux gens la possibilité de faire des choix dans leurs vies"

    L'avocat de Ross Ulbricht, a annoncé son intention de faire appel en qualifiant le jugement d'"excessif, injuste et inique". Au cours du procès, l'accusé a reconnu être le fondateur de Silk Road mais a démenti toute malversation. "Je voulais offrir aux gens la possibilité de faire des choix dans leurs vies et de le faire dans le respect de leur vie privée et de manière anonyme", avait-il dit à la juge.

    Par ailleurs, deux agents des services secrets en charge de l'investigation ont été arrêté pendant la période du procès, pour fraude et blanchiment d'argent. Il sont accusé d'avoir détourné des fonds provenant de la plateforme. L'un d'entre eux en particulier aurait joué les agents double, voire triple... Il a été accusé d'avoir renseigné Ross Ulbricht sur l'avancée de l'enquête, tout en faisant chanter sous un autre nom, comme l'explique le magazine Wired.

    "Je suis bien plus humble"

    Bien loin de dédouaner Ross Ulbricht, le procureur Serrin Turner de son côté, l'a accusé d'avoir engagé des hommes de main en vue de commettre six meurtres. Aucune preuve de ces crimes n'a été apportée.

    Juste après la sentence, le principal intéressé, a pour sa part déclaré :

    "J'ai changé. Je ne suis plus l'homme que j'étais quand j'ai créé Silk Road. Je suis plus sage un peu plus mature, et bien plus humble."


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  • Ligue des champions: Le FC Barcelone

    est au rendez-vous des demi-finales

    Le <time datetime="2015-05-30T17:14+01:00" itemprop="datePublished">30/05/2015 à 17:14:00</time> | Mis à jour le <time datetime="2015-05-30T20:18+01:00" itemprop="dateModified">30/05/2015 à 20:18:23</time> | 5 Commentaires
    Le FC Barcelone de Nikola Karabatic et Cédric Sorhaindo s'est qualifié pour la finale de la Ligue des champions (dimanche 18h00). Les Catalans ont battu samedi les Polonais de Kielce (33-28), lors du Final Four, à Cologne (Allemagne).
     
    Nikola Karabatic a marqué huit buts face à Kielce. Il jouera la finale dimanche et peut toujours espérer gagner une troisième Ligue des champions. (AFP)

    Nikola Karabatic a marqué huit buts face à Kielce. Il jouera la finale dimanche et peut toujours espérer gagner une troisième Ligue des champions. (AFP)

    Deux ans après sa dernière finale (perdue contre Hambourg), quatre ans après son ultime titre, le FC Barcelone retrouve la finale de la Ligue des champions. Si les joueurs entraînés par Xavi Pascual se sont imposés samedi avec une marge confortable (33-28), ils ont cependant souffert face à une équipe de Kielce, accrocheuse mais qui n’a pas tenu face à la machine catalane. Après quelques minutes poussives, le Barça s'est détaché au bout d’un quart d’heure de jeu (8-4, 13e), grâce à un doublé de Victor Tomas et un Nikola Karabatic déjà bien en sa place dans sa partie. Le Français, double champion olympique et élu meilleur joueur du monde l’an dernier, a tenu son rang, marquant à huit reprises et finissant meilleur buteur du match.

    Kielce battu avec les honneurs

    Mais Nikola Karabatic s’est également retrouvé sous pression, après avoir écopé d’une deuxième suspension de deux minutes, à quelques minutes de la pause. Une troisième aurait été synonyme d’exclusion... Et Barcelone a aussi dû compter sur la réaction de Kielce. Dépassé en début de match par le jeu rapide de leur adversaire, les Polonais, entraînés par le légendaire Talant Dujshebaev, ont, une première fois, recollé au score (10-9, 15-14). Mais c’est en seconde période qu’ils ont signé leur coup d’éclat. Malchanceuse sur ses premiers tirs, de nouveau distancée (19-14, 35e), l’équipe de Kielce a soudainement débordé la défense barcelonaise et lui a infligé un méchant 6-1 pour égaliser (20-20, 38e)! Les deux équipes se sont alors rendus coup pour coup (23-23, 26-26).
     
    Bon en début de match puis impuissant devant les tirs de Karol Bielecki (sept buts) et ses partenaires, le gardien Gonzalo Perez de Vargas a cédé à sa place à Danijel Saric. Le Bosnien, naturalisé qatari (et finaliste du dernier Mondial) s’est signalé sur un double arrêt en quelques secondes puis a été hermétique (10/16 en vingt minutes, 62,5% de réussite). La défense de Barcelone est devenue plus agressive, et Nikola Karabatic s’est déchaîné en attaque. Kiril Lazarov, l’arrière droit macédonien, auteur de sept buts, a également permis au Barça de filer et de ne plus être inquiété. La formation catalane sera bien au rendez-vous de la finale dimanche (18h00). Kielce, de son, côté, est tombé avec les honneurs.

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  • FIFA : Blatter dénonce une campagne de haine

    de la part de l'UEFA

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-05-30T09:12:14+02:00" itemprop="datePublished">30.05.2015 à 09h12</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-05-30T14:45:18+02:00" itemprop="dateModified">30.05.2015 à 14h45</time>

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

    Michel Platini, vice-président de la FIFA et président de l'UEFA, félicite Sepp Blatter lors de la réélection de ce dernier à Zurich vendredi 29 mai 2015. <figcaption class="legende" data-caption="Michel Platini, vice-président de la FIFA et président de l'UEFA, félicite Sepp Blatter lors de la réélection de ce dernier à Zurich vendredi 29 mai 2015." style="">Michel Platini, vice-président de la FIFA et président de l'UEFA, félicite Sepp Blatter lors de la réélection de ce dernier à Zurich vendredi 29 mai 2015. AP/Patrick B. Kraemer</figcaption> </figure>

    Au lendemain de sa réélection pour un cinquième mandat à la tête de la FIFA, Joseph Blatter a déclaré avoir « été affecté par les attaques » nées du scandale de corruption qui a ébranlé la Fédération cette semaine, lors d'une conférence de presse. M. Blatter, 79 ans, a toutefois estimé qu'il restait « l'homme de la situation » et a appelé à « l'unité et la solidarité » pour « aller de l'avant ».

    >> Revivez la conférence de presse avec notre journaliste présent sur place :

     

    Plus tôt, dans une interview à la chaîne suisse RTS (Radio-Télévision suisse), le président de la FIFA s'était dit « choqué » par les accusations de la justice américaine, dénonçant une « haine, venue non pas seulement d'une personne à l'UEFA [l'Union des associations européennes de football], mais d'une organisation, l'UEFA, qui n'a pas compris qu'en [1998 il soit] devenu président ».

    Interrogé à propos de Michel Platini, président de l'UEFA, qui avait appelé à sa démission, Blatter répond : « Je pardonne à tout le monde, mais je n'oublie pas. » Concernant les relations futures avec l'Union, Blatter expose : « Nous ne pouvons pas vivre sans l'UEFA et l'UEFA ne peut vivre sans nous. » Pour lui, une démission s'apparenterait à un aveu de culpabilité : « Démissionner ça voudrait dire que je suis fautif, or je lutte depuis quatre ans contre toute corruption. »

    Lire (édition abonnés) : FIFA : la guerre est déclarée entre Blatter et Platini

    « CETTE AFFAIRE NE SENT PAS BON »

    Par ailleurs, celui qui est entré à la FIFA il y a quarante ans ne digère pas le coup de filet effectué dans un hôtel de luxe de Zurich, qui a conduit à l'arrestation de sept responsables de la FIFA, à deux jours du congrès électif de son instance.

    Le Suisse déplore : « Il y a des signes qui ne trompent pas : les Américains étaient candidats à la Coupe du monde de 2022 et ils ont perdu. [...] Si les Américains ont à faire avec des délits d'argent ou de droit commun qui concernent des citoyens nord- ou sud-américains, qu'ils les arrêtent là-bas, mais pas à Zurich alors qu'il y a un congrès. » Et de lancer : « N'oublions pas qu'ils [les Etats-Unis] sont le sponsor numéro un du royaume hachémite, donc de mon adversaire [battu, le prince Ali]. Cette affaire ne sent pas bon. »

    Lire (édition abonnés) : A la FIFA, c’est Joseph Blatter qui gagne à la fin

    NOUVELLES INCULPATIONS PROBABLES

    De nouvelles inculpations dans le cadre du scandale de corruption qui ébranle la FIFA sont probables, a confié vendredi au New York Times le patron du service des enquêtes du fisc américain. Mercredi, sept officiels de la FIFA accusés de corruption massive depuis des années par la justice américaine ont été arrêtés. 

    L'Anglais David Gill, choisi par l'UEFA pour occuper l'un des postes de vice-président de la FIFA, a refusé cette fonction après la réélection contestée du président Sepp Blatter. « Je ne prends pas cette action à la légère mais les terribles événements ravageurs de ces trois derniers jours m'ont convaincu qu'il n'était pas approprié d'être membre du comité exécutif de la FIFA avec la direction actuelle », a-t-il expliqué. L'ancien dirigeant de Manchester United, qui avait envisagé dès jeudi la possibilité d'un retrait, n'a pas participé samedi à la première réunion après la réélection de Sepp Blatter, alors qu'il était prévu qu'il y prenne part.


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