• Radioactivité : les sols du Mercantour toujours contaminés par Tchernobyl

    31 Juil. 2015, 13h59 | MAJ : 31 Juil. 2015, 15h37    lien
     
     
    <figure> ILLUSTRATION. Le parc national du Mercantour présente une radioactivité supérieure à la normale, due à Tchernobyl, 29 ans après la catastrophe nucléaire. <figcaption class="articleChapeau ">ILLUSTRATION. Le parc national du Mercantour présente une radioactivité supérieure à la normale, due à Tchernobyl, 29 ans après la catastrophe nucléaire.
    LP / Matthias Galante
    </figcaption> </figure>

    Les sols du parc national du Mercantour, dans les Alpes du Sud, présentent encore une radioactivité supérieure à la normale, due à la catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine, il y a 29 ans, selon une nouvelle étude de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad).

     
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    <figure> Tchernobyl, une destination à la mode </figure>
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     Les mesures réalisées début juillet, dans le secteur du col de la Bonette-Restefond à la limite entre les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence, montre que «le niveau de radiation est toujours plus de deux fois supérieur à la normale» à «un mètre du sol».

    «Ces forts niveaux de rayonnement sont dus à la contamination résiduelle des sols par le césium 137 imputable principalement aux retombées de la catastrophe de Tchernobyl (en 1986)», assure la Criirad. «Les retombées avaient été particulièrement intenses dans le sud-est de la
    France», rappelle l'organisme indépendant, qui souligne avoir «mis en évidence entre 1996 et 1998, de très fortes contaminations des sols dans le Mercantour».

    Sur certaines zones, des valeurs 100 fois supérieures au niveau naturel

    «Le fait de bivouaquer deux heures sur certaines de ces zones induit toujours en 2015 une exposition non négligeable», avec un «débit de dose» de 5 microsievert par heure au contact du sol. «Les niveaux de radiation au contact du sol dépassent toujours, sur les zones d'accumulation, des valeurs plusieurs dizaines de fois voire plus de 100 fois supérieures au niveau naturel», a-t-elle constaté.

    L'organisme indépendant rappelle avoir interpellé à plusieurs reprises les autorités sanitaires françaises «pour que les secteurs les plus radioactifs soient dépollués, ou tout au moins balisés, pour éviter des expositions inutiles». «Force est de constater que la situation n'a guère évolué sur le terrain», déplore-t-elle.

    Les Alpes encore contaminées par le nuage de Tchernobyl


    Les Alpes encore contaminées par le nuage de... par BFMTV


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  • MH370 : les questions que pose

    la découverte d’un débris

    à La Réunion

    Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | <time datetime="2015-07-30T20:56:24+02:00" itemprop="datePublished">30.07.2015 à 20h56</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-07-31T18:38:54+02:00" itemprop="dateModified">31.07.2015 à 18h38  lien </time>

    De nombreux indices concordent pour dire que le débris d’avion découvert sur une plage de l’île de La Réunion provient du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, disparu le 8 mars 2014 au-dessus de l’océan Indien avec 239 personnes à bord. Mais il n’y a encore aucune certitude, les autorités, qu’elles soient françaises ou malaisiennes, attendant l’expertise qui doit débuter en France le 5 août.

    Lire notre enquête publiée en mars : Un an après, l’improbable disparition du MH370

    • Quel est l’objet qui a été retrouvé à La Réunion ?

    Un débris d’avion long de deux mètres a été retrouvé le 29 juillet sur le rivage oriental de l’île. La pièce en question serait un fragment d’aile, plus précisément un « flaperon », ces volets disposés en bordure des ailes que les pilotes actionnent au décollage et à l’atterrissage.

    Un numéro partiel sur la pièce a permis de confirmer qu’elle provenait bien d’un Boeing 777. Le vice-ministre malaisien des transports en a été informé vendredi matin par la Malaysia Airlines.

    Dès jeudi, sur la base de photos reçues de la pièce, un expert français en sécurité aérienne, Xavier Tytelman, relevait sur son compte Twitter « des similitudes incroyables entre le flaperon d’un 777 et le débris retrouvé ».Voir l'image sur Twitter

    Similitudes incroyables entre le flaperon d'un et le débris retrouvé ce matin à ... ?

    Les responsables australiens des recherches engagées pour retrouver le MH370 se sont dits vendredi « de plus en plus convaincus » que le fragment d’aile d’avion découvert sur l’île de La Réunion provient du Boeing 777 disparu, sans pouvoir en être « certain à 100 % ».

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

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    Le débris d'avion retrouvé à La Réunion, le 29 juillet. </figure>

    Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), qui doit inspecter la pièce, a dit qu’« il n’y a aucune confirmation officielle à ce stade concernant la nature de la pièce ». Le préfet de La Réunion et le ministère de la justice français ont ajouté :

    « A ce stade, la provenance du débris n’est pas identifiée. Aucune hypothèse ne peut être exclue, y compris la provenance d’un Boeing 777. »
    • La présence de ce débris à La Réunion est-elle cohérente avec l’hypothèse MH370 ?

    Jeudi, le premier ministre malaisien, Najib Razak, a affirmé que le lieu de découverte du flaperon était « cohérent avec l’analyse de la dérive fournie à l’équipe d’enquête malaisienne ».

    La région a connu des crashs aériens, mais aucun impliquant un Boeing 777. Quatre accidents graves de ce type d’appareil ont été recensés en vingt ans et a priori un seul, celui du MH370, s’est produit au sud de l’équateur. Ce qui laisse penser que, s’il s’agit effectivement d’une pièce de Boeing 777, elle ne pourrait provenir que du vol de la Malaysia Airlines.

    Le type de pièce qui a été retrouvé à La Réunion porte en général des marquages ou numéros d’identification. La presse locale affirme que le numéro de série serait « 657-BB ». Ce qui prouverait, selon le site AirLive.net, qui se fie au manuel de maintenance du 777, que le flaperon appartient à un avion de Boeing.

    <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>

    BREAKING 657-BB code found on wreckage is Boeing 777 flaperon according to manual /@Paris7Life http://ift.tt/1MxCODd 

    Le fait que « l’on retrouve des débris à La Réunion ne signifie pas que le MH370 ait été si loin » , souligne Xavier Tytelman. En s’abîmant au large de l’Australie, ses débris ont simplement pu être balayés par le courant, et s’échouer à cet endroit au bout d’un an.

    Le courant équatorial sud est en effet très puissant. Le Daily Mail Australia a fait une carte illustrant les résultats des recherches de scientifiques enquêtant sur cette disparition. Selon leurs calculs, qui prennent en compte la force du courant, les débris de l’appareil pouvaient aboutir à l’île de La Réunion entre dix-huit et vingt-quatre mois après l’incident.

    <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>

    Photo du numéro de série de la pièce Boeing 657-BB (via @Clicanoore )

    • Pourquoi l’expertise a-t-elle lieu en France ?

    Selon une convention internationale, la Malaisie est le pays responsable des opérations de recherche et de l’enquête. Mais elle a confié à l’Australie la direction des opérations de recherche, étant donné qu’elles se déroulaient jusqu’ici au large de ses côtes. Une enquête internationale est conduite depuis plus d’un an par des experts malaisiens et australiens. Parallèlement, la Malaisie et l’Australie ont réclamé avec insistance le rapatriement de la pièce.

    La France a catégoriquement refusé, pour plusieurs raisons : quatre Français étaient à bord du vol MH370 ; le parquet de Paris a lui aussi ouvert une enquête préliminaire le 11 mars 2014, puis une information judiciaire, le 7 mai 2014. Enfin, le flaperon a été retrouvé sur le territoire français.

    Le débris va arriver le 1er août au centre de la Direction générale de l’armement-techniques aéronautiques (DGA-TA), a annoncé, le parquet de Paris. L’expertise judiciaire débutera le 5 août. Des morceaux d’une valise, découverts à proximité du débris d’avion, vont aussi faire l’objet d’une expertise à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).

    Une réunion se tiendra lundi à Paris entre un des trois magistrats français en charge de l’enquête, un représentant des autorités judiciaires malaisiennes, un autre du Bureau d’enquêtes et d’analyses, les gendarmes français et des experts malaisiens.


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    Dordogne : un nid de frelons asiatiques détruit au fusil de chasse

    Le maire de la commune  de Belvès a autorisé des chasseurs à tirer au fusil de chasse sur un nid difficile d'accès. Une méthode qui serait dangereuse et inefficace d'après des chercheurs et certains apiculteurs. 

    <figure id="image_1134183">Un nid de frelons asiatiques près de Toulouse, en 2009. <figcaption>Un nid de frelons asiatiques près de Toulouse, en 2009.  (MAXPPP)</figcaption></figure><section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2015-07-31T19:02:58+02:00" itemprop="dateModified">31/07/2015 | 19:02</time> , publié le <time datetime="2015-07-31T19:02:58+02:00" itemprop="datePublished">31/07/2015 | 19:02</time>

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    C'est l'ennemi numéro 1 des communes touchées. Le frelon asiatique agace les apiculteurs et terrorise les habitants. Pour mettre un terme à cette menace, la commune de Belvès (Dordogne) a pris une décision radicale. Le maire du village, Christian Leothier, a autorisé, mardi 28 juillet, des chasseurs à tirer au fusil sur un nid, raconte Sud Ouest. La demeure des hyménoptères était installée au-dessus du rucher municipal, fraîchement créé. Et les prédateurs s'attaquaient régulièrement aux abeilles qui logent dans les ruches. 

    "Plusieurs chasseurs se sont mis en cercle au pied du nid et ils ont tiré trois fois", raconte Sylvie Braud, la présidente de l'association Terre en vert et responsable des ruches pédagogiques destinées aux enfants du secteur, jointe par francetv info. L'opération s'est déroulée à la tombée de la nuit, vers 21h30, au moment où "les frelons sont tous dans le nid".

    La méthode du fusil fait débat

    Mais la technique, quelque peu artisanale, fait débat. Des apiculteurs doutent de l'efficacité d'une telle méthode. "C'est assez inutile. Lorsqu'on pulvérise le nid à coups de fusil, le risque est de disperser les frelons asiatiques qui peuvent construire de nouveaux nids ailleurs. Je suis un petit peu étonné que la mairie ait donné l'autorisation, mais, après, chacun prend ses responsabilités", lâche Jean-Marc Maillon, le président de l'association L'Abeille périgordine, contacté par francetv info. 

    Un constat partagé par Denis Thiery, chercheur à l'Inra de Bordeaux et spécialiste du sujet, interrogé par Sud Ouest : "Dans les nids qui deviennent très gros, il peut y avoir des milliers d'individus. On ne pourra jamais tous les tuer à coups de fusil. Quand on fait exploser une colonie, il y a plusieurs reines en devenir à l'intérieur qui vont pouvoir aller fonder de nouveaux nids. Il leur suffit d'un mois. Le cycle des frelons dure jusqu'en octobre." Par ailleurs, la méthode du fusil de chasse serait dangereuse. Des frelons asiatiques auraient pu s'attaquer aux organisateurs de cette intervention musclée. 

    "Les tireurs sont courageux"

    Sylvie Braud tient à rassurer tout le monde. La destruction du nid a été faite dans les règles de l'art. "La gendarmerie était au courant et les chasseurs portaient des tenues de protection. C'est un petit peu risqué comme opération, ils sont courageux", assure la présidente de Terre en vert. En revanche, il est possible que quelques frelons asiatiques aient réussi à survivre aux coups de fusil. "Peut-être que certains ont réussi à s'échapper... Mais ça m'étonnerait, le nid était complètement explosé", ajoute Sylvie Braud. 

    Selon elle, les possibilités étaient réduites pour se débarrasser des bestioles tant redoutées. Les frelons asiatiques avaient trouvé refuge à 25 mètres au-dessus du sol et dans un terrain difficile d'accès. Une technique plus conventionnelle, et appliquée par le groupement de défense sanitaire des abeilles, prévoit de détruire les nids avec du dioxyde de soufre pulvérisé à l'aide d'une perche. Sauf que celle-ci est limitée à une hauteur de 16 mètres. La partie de chasse n'aura cependant pas permis de stopper les nuisances. "Je suis retourné aux ruches pédagogiques après la destruction du nid, mais j'ai encore vu des frelons tourner autour", se désole l'apicultrice de Terre en vert. La guerre engagée contre le terrible frelon asiatique est loin d'être gagnée à Belvès. Ces espèces sont très présentes dans le Périgord


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    <wbr>Francetv info</wbr>

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    Mis à jour le <time datetime="2015-07-31T22:02:31+02:00" itemprop="dateModified">31/07/2015 | 22:02</time> , publié le <time datetime="2015-07-31T22:01:34+02:00" itemprop="datePublished">31/07/2015 | 22:01  lien </time>

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    La ville rose renforce son statut au détriment de Montpellier. Une équipe de France 2 est allée recueillir les réactions à cette annonce.

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    Manuel Valls a présenté ce matin, vendredi 31 juillet, en Conseil des ministres, la nouvelle liste des capitales régionales. Toulouse a été désignée chef-lieu de la nouvelle région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, au détriment de Montpellier. Les services de l'État seront néanmoins répartis sur les deux villes. À Toulouse : l'aménagement et le logement, le travail et les entreprises, ainsi que l'agriculture. Montpellier héritera du rectorat, de la santé et de la jeunesse et des sports.

    "Pas un chamboulement"

    Les habitants de Montpellier ne sont pas si inquiets. "Je pense que ça ne va pas changer grand-chose", confie une Montpelliéraine au micro de France 2.

    Le directeur de la Dreal du Languedoc-Roussillon, qui protège l'environnement et gère les transports et le logement, va déménager à Toulouse. Mais dans les locaux, tout le monde se veut rassurant. "Chaucn reste à son poste de travail, sauf moi. Et actuellement, les deux Dreal travaillent sur les mêmes missions donc ce n'est pas un chamboulement", explique Didier Kruger.

     

     

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    Le Zimbabwe demande l’extradition

    du chasseur américain

    qui a tué le lion Cecil

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-07-31T12:26:34+02:00" itemprop="datePublished">31.07.2015 à 12h26</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-07-31T15:03:44+02:00" itemprop="dateModified">31.07.2015 à 15h03</time>

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    Le Zimbabwe souhaite que le chasseur américain puisse être jugé dans le pays pour les infractions qu’il a commises. </figure>

    Après la chasse au lion, la chasse à l’homme. Le ministre de l’environnement du Zimbabwe a demandé vendredi 31 juillet l’extradition du dentiste américain qui a tué le lion Cecil, spécimen protégé et attraction vedette de la grande réserve animalière de Hwange, non loin des célèbres chutes Victoria.

    Regrettant que le chasseur du Minnesota n’ait pas pu être déjà appréhendé car « il s’était déjà évaporé pours son pays d’origine » quand le scandale a éclaté, le ministre, Oppah Muchinguri, a demandé son extradition au Zimbabwe « pour qu’il puisse être jugé pour les infractions qu’il a commises ».

    Poursuite contre l’opérateur de safari

    Walter Palmer avait admis, mardi, dans un communiqué, avoir chassé le célèbre lion, mais plaidait sa bonne foi, réfutant toute accusation de braconnage et rejetant la responsabilité sur ses guides locaux :

    « Je regrette profondément que la poursuite d’une activité que j’aime et que je pratique de manière responsable ait conduit à la mort de ce lion. »

    Le tribunal de Hwange, compétent pour juger l’affaire, a engagé des poursuites contre l’opérateur de safari de grande chasse Theo Bronkhorst, qui était auparavant connu pour son professionnalisme.

    M. Bronkhorst a été inculpé pour ne « pas avoir empêché une chasse illégale » et remis en liberté surveillée avant le début du procès le 5 août. Quant au propriétaire de la ferme où Cecil a été chassé, Honest Ndlovu, il devrait probablement être inculpé la semaine prochaine.

    Lynchage numérique

    Les excuses de Walter Palmer sont loin d’avoir suffi à éteindre l’incendie sur Internet, où le dentiste, dès son nom connu, est devenu l’homme le plus détesté des internautes, donnant lieu à un véritable lynchage numérique.

    Amateur de chasse à l’arc, il aurait payé au moins 50 000 dollars pour chasser ce lion mâle de 13 ans, sans savoir, assure-t-il, qu’il s’agissait d’un animal protégé équipé d’un collier émetteur par des chercheurs de l’université d’Oxford.

    Environ 50 000 touristes, pour moitié étrangers, ont visité la réserve animalière de Hwange l’an dernier, dont la partie nord-est située à proximité des célèbres chutes Victoria. Cecil était l’une des attractions préférées des visiteurs.

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